Tubize 2035,

une Ville relationnelle 

Ce qui crée une ville agréable, c’est sa vie sociale. Les gens se croisent, se donnent rendez-vous, se rassemblent, se baladent, se promènent au bord de l’eau, jouent avec leurs enfants après l’école, dînent entre amis,… Toutes ces activités qui semblent aller de soi sont en réalité bien plus fragiles qu’on ne le croit, car elles dépendent d’une variable jusque-là restée dans l’ombre et mise en lumière de façon très brutale par la crise sanitaire : l’espace à disposition pour pouvoir les déployer.

Pour cela, nous souhaitons transformer notre ville fonctionnelle en ville relationnelle. 

Avec comme objectif d’atteindre le label Cittaslow.

La ville relationnelle est une ville qui fait littéralement pousser la biodiversité des publics, en mélangeant les genres, les âges, les corps physiques et psychiques.

C’est une ville qui se doit de rester gratuite et libre d’accès. Elle se doit d’être accessible à tout le monde, aux moins riches comme aux plus nantis, car la biodiversité des tubiziens doit être sociale. L’espace public doit être le terrain de cette biodiversité où des personnes de tous les milieux et de tous les moyens pourront se croiser.

Nous ne pouvons pas vivre isolés les uns des autres. Notre conjoint, nos enfants, nos parents, notre famille élargie, nos amis, notre patron, nos collègues, notre médecin, notre kiné, notre psy, notre plombier, notre livreur, notre boulanger nous influencent chaque jour. Nous ne sommes jamais seuls au monde. C’est le véritable sens de la ville relationnelle.

L’avenir de Tubize réside dans sa capacité à poser les fondements pour ouvrir les champs des possibles. On doit agir en ayant de nouvelles infrastructures, des dispositifs de gouvernance plus ouverts, fédérant des acteurs locaux, … tout en encourageant les comportements à la fois plus vertueux et plus heureux.

Il s’agit de trouver un chemin entre la quête individuelle du bien vivre et la conquête collective de résilience économique, écologique, de santé, de cohésion sociale et intergénérationnelle.

Renforcer la qualité de la relation à soi-même, la relation aux autres, la relation à la nature, et au vivant au sens large sont autant de dimensions du bien-être citoyen qui seront au front des mesures afin de garantir une ville plus saine, plus vivable, et surtout plus vivante : en un mot plus durable.

Ce nouveau paradigme se résume par « prendre soin ». Prendre soin de soi, prendre soin des autres, prendre soin de sa ville, prendre soin du vivant, prendre soin de la nature, … La ville qui résistera le mieux aux futures crises sera celle qui aura appris à « prendre soin ».

Ce concept de ville est repris par le réseau Cittaslow International qui rassemble un réseau des villes/communes du bien-vivre.  Ce concept a été créé de l’intuition des Maires de Greve in Chianti, de Brà, Orvieto et Positano en Italie en 1999.

Leur volonté est d’élargir le concept de qualité alimentaire (Slow Food) au concept de qualité de vie globale : « Prendre le temps de bien vivre dans sa ville/son village ».

Ce réseau international compte aujourd’hui 30 pays, 268 villes et 20 réseaux à son actif dont le réseau national Cittaslow Belgium.

D’ailleurs, la ville de Mirande avec laquelle Tubize est jumelé à récemment organisé un congrès mondial des villes cittaslow.

La décennie qui s’est ouverte en 2020 connaîtra à plus d’un titre des changements importants. L’urgence climatique, tout d’abord, est en train d’inscrire la nature dans la ville comme nouvel horizon de résilience à atteindre. L’urgence démographique, ensuite, va entraîner un grand renouvellement des générations qui aura lieu d’ici 2035.

Ce sont ces changements que nous devons préparer. 

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