Carlos Rios Bassi

Carlos Rios Bassi

Je suis né au Chili et je vis en Belgique depuis 1994.  J’habite à Tubize depuis 13 ans. Je suis marié et j’ai 2 enfants.

L’engagement est une valeur importante à mes yeux.  Depuis mon plus jeune âge, je me suis investi pour défendre les droits humains dans un contexte social et politique qui allait à l’encontre de la démocratie.  Ces valeurs ont fait que j’ai choisi de lutter pour une société plus juste, plus sûre, dans le respect des égalités.

Je suis également engagé pour le bien être de notre jeunesse à travers différents projets de prévention générale en lien avec ma pratique professionnelle. En effet, je suis travailleur social dans le secteur de l’aide à la jeunesse depuis plus de 20 ans. Éducateur sportif et responsable pédagogique dans une AMO Bruxelloise, je côtoie quotidiennement des enfants, des jeunes, des parents qui rencontrent diverses difficultés (scolaires, sociales, familiales,…) et je les accompagne dans la recherche de solutions durables.

Passionné par la nature, à travers le sport aventure, un modèle d’intervention éducative qui mène à l’essentiel.  Je donne des cours d’escalade et j’encadre des séjours socio-éducatifs en montagne et dans le grand Nord.

Je suis également membre du conseil d’administration d’un centre d’accueil de jour pour jeunes handicapés.

Conscient du respect de l’environnement, de l’importance de la santé, de la démocratie, d’une économie au service de tous et pour une société qui fonctionne avec des critères de solidarité, je m’engage auprès d’Ecolo Tubize afin de collaborer et travailler pour de nouvelles idées, de nouveaux projets pour notre ville de Tubize et de ses habitants.  Parce que je crois en la construction d’une société différente que celle qui domine aujourd’hui.

Christiane Claes

Christiane Claes

Fraîchement arrivée chez Ecolo Tubize, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je rejoins cette équipe active et entreprenante qui est à l’origine de nombreux projets dans notre nouvelle ville.

Née à Tubize il y a 48 ans, j’y habite avec Carlos et mes 2 enfants.

Je suis une personne optimiste, dynamique, et qui ne manque pas d’imagination et d’idées.

Je suis engagée socialement de part mes choix professionnels. En 24 ans  de carrière, j’ai été professeur dans le secondaire en discrimination positive et dans un centre de formation professionnelle pour jeunes filles en décrochage scolaire, conseillère emploi/formation en mission locale et enfin professeur en promotion sociale où j’enseigne le français langue étrangère (FLE) et la formation de base (préparation à l’obtention du CEB). Travailler avec un public aux besoins spécifiques est une grande richesse, aussi bien au niveau culturel qu’au niveau humain.

Je fais également partie du conseil d’administration d’un centre de jour pour jeunes handicapés.

L’enseignement est une passion et être utile, un objectif quotidien.

L’éducation, la formation, la sensibilisation, la communication sont des outils puissants. C’est par là que des changements peuvent s’amorcer.

Je suis prête à m’investir dans cette ville auprès d’Ecolo pour contribuer à y améliorer l’environnement, la qualité de vie, l’enseignement, la jeunesse; mais également pour construire de nouveaux projets, relever de nouveaux défis pour un futur plus solidaire et plus vert.

Sabine Desmedt : La liste des plantes mellifères

Sabine Desmedt : La liste des plantes mellifères

Que ce soit dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un espace public via le permis de végétaliser, pensez à planter des plantes mellifères.  Elles sont utiles pour les abeilles, mais aussi pour ramener de la biodiversité dans notre ville.

Voici une liste de plantes mellifères:

Arbres
  • Aulne glutineux (Aulnus Glutinosa)
  • Bouleau commun (Betula alba)
  • Buis (Buxus sempervirens)
  • Châtaignier (Castanea sativa)
  • Chêne pédonculé (Quercus robur)
  • Érable champêtre (Acer campestre)
  • Frêne à fleur (Fraxinus ornus)
  • Merisier (Prunus avium)
  • Peuplier grisard (Populus canescens)
  • Pommier (Malus sylvestris)
  • Saule (salix)
  • Tilleul (tilia)
Espèces à vocation horticole à utiliser en milieu urbain et périurbain :
  • Cerisier (Prunus)
  • Cytise (Cytisus laburnum)
  • Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum)
  • Noisetier de Byzance (Corylus colurna)
Arbustes
  • Ajonc commun (Ulex Europaeus)
  • Aubépine (Crataegus)
  • Bourdaine (Rhamnus frangula)
  • Callune (Calluna Vulgaris)
  • Cornouiller males (Cornus mas)
  • Framboisier (Rubus occidentalis)
  • Lierre (Hedera helix)
Espèces à vocation horticole à utiliser en milieu urbain et périurbain :
  • Caryopteris (Caryopteris clandonensis)
  • Ceanothes (Ceanothus)
  • Cotoneaster (Cotoneaster)
  • Laurier tin (Viburnum tinus)
Herbacées
  • Corbeille d’argent (Arabis Alpina)
  • Monnaie du Pape (Lunaria)
  • Lupin (Lupinus polyphyllus)
  • Menthe (Mentha)
  • Phacelie (Phacelia)
  • Salicaire (Lithrum salicaria)
  • Bardane (Lappa major)
  • Bourrache (Borago Officinalis)
  • Campanule (Campanula)
  • Citronelle (Melissa officinalis)
  • Consoude (Symphitium)
  • Epilobe (Epilobium angustifolia)
  • Herbe aux chats (Nepeta mussinii)
  • Lamier (Lamium)
  • Marjolaine (Origanum vulgare)
  • Molènes (Verbascum)
  • Sainfoin (Onobrychis)
  • Sauge des prés (Salvia pratensis)
  • Bleuets (Centaurea)
  • Brunelle (Brunella)
  • Chicorée sauvage (Chicorium intybus)
  • Cleome (Cleoma luttea)
  • Épiaire (Stachys annua)
  • Lierre terrestre (Glechoma hederacea)

 

Luc Schoukens : Voyage en transition anglaise

Luc Schoukens : Voyage en transition anglaise

Cet été magnifique, « trop » magnifique, nous a fait profiter d’un court voyage en Angleterre.
A la découverte de deux lieux emblématiques de la transition et de l’écologie pratique : Todmorden ( au NE de Manchester) et Totnes sur la côte SO(Devon-Dartmoor).
 
Totmorden, la naissance des Incroyables Comestibles ( The Incredible Edible). 
 
Voilà plus de 10 ans que quelques citoyennes créatives et audacieuses ont lancé le concept des légumes et fruits gratuits et accessibles dans l’espace public.
Nous avons rencontré sur place quelques personnes témoins de cette « folle » histoire  dont Estelle Brown, la responsable de la communication.
Retenons tout d’abord qu’il n’y pas de procédé miracle ou procédé type pour mettre en place un concept mobilisateur. Il faut surtout tenir compte de la réalité de sa communauté, de ses forces, de ses talents, de ses besoins.
Totmorden est une petite ville de la zone industrielle de l’Angleterre qui a subi de plein fouet les conséquences de la disparition du tissu industriel. Totmorden avait besoin d’un nouveau souffle, d’une renaissance.
La combinaison de la présence d’une population rencontrant des besoins sociaux d’une part et le sens poussé de l’entraide sociale « anglaise » dopé par la présence de quelques post soixante huitards éclairés, ont créé le contexte pour ce projet « révolutionnaire ».
A partir de ces bacs « de propagande » à légumes présents partout dans la ville, mis en place et entretenus par des dizaines et des dizaines de volontaires, toute une nouvelle dimension a été mise en place poussant à l’autonomie alimentaire, à la relocalisation de l’économie, au développement d’une école secondaire de qualité, à l’implication du tissu associatif … bref elle a redonné une authentique  dynamique à la ville et à ses habitants!
Le processus a recréé un lien social multi »social », trans générationnel, connectant anciens et nouveaux habitants.
Une dynamique économique a été recréée à partir des métiers autour de l’alimentation : maraîchers, agriculteurs, commerçants locaux, horéca … mais aussi développement de structures de formation et de réinsertion, d’accueil touristique,…
L’approche de la nourriture a permis de renouer le lien avec la nature, les saisons, a permis de se reconnecter à la terre,  à prendre du temps pour cultiver sa propre nourriture, à cuisiner, à conserver, à se soigner, à combattre le réchauffement climatique(transports juste de proximité, arrêt des pesticides,…)
Ce travail a permis de reconnecter les enfants et les jeunes aux sources de leur nourriture, à faire de la production des aliments un outil pédagogique, de formation, à remettre une nourriture de qualité et naturelle dans les cantines scolaires.
Tout ce processus a permis de rendre confiance aux gens, de leur redonner un rôle, d’être heureux, d’améliorer la santé mentale publique.
Une sorte de bien-être collectif  se dégage de Todmorden et de ses habitants, et le fait d’avoir mis le mot « KINDNESS » en grand dans la ville, sur le talus surplombant le parking du supermarché,  n’y est certainement pas pour rien.
Totnes, le berceau des villes et villages en transition.
Autre ambiance à Totnes, cette petite ville touristique du Devon, sur la côte Sud-ouest. Au bord d’un estuaire, Totnes se caractérise par sa magnifique rue d’époque qui grimpe la colline, animée par ses commerces, boutiques, restos, bars,…
C’est dans les locaux du réseau de transition que nous avons rencontré Ben, un des fondateurs de l’expérience des villes et villages en transition. Il nous a permis de participer au groupe de travail monnaie locale qui se déroulait ce jour-là en présence de Rob Hopkins, LE Mr. Transition qui arpente Totnes à vélo, et le monde en tant qu’ambassadeur du concept ( on le voit entre autres dans le film Demain)
Et quel était le sujet de la réunion : L’expérience du “Toreke” monnaie locale à .. Gent! Inez Aponté y faisait rapport de sa visite d’étude de l’expérience gantoise.
Le Toreke se caractérise par son approche “sociale” et de “réinsertion”. On obtient des torekes en s’impliquant dans le travail du quartier, en produisant des légumes dans un espace communautaire et on peut acheter des produits alimentaires, mais aussi obtenir des places pour spectacles et cinéma.
Le projet est soutenu par la ville (25.000€) et par le réseau social et associatif.
Résultat: un travail de lien social important.
Le lendemain nous avons participé à une visite guidée de Totnes sous l’angle de la transition. Hall, par ailleurs premier permanent engagé par le réseau à Totnes voici dix ans, nous a montré toute la dimension du concept.
Partant du marché et des producteurs de légumes, de pain, qui ont vu le jour grâce à la dynamique autour de l’alimentation naturelle relocalisée, il a passé en revue les projets, la gestion des énergies renouvelables dans les bâtiments de l’administration communale, la création de deux turbines électriques sur l’étang, tout en soulignant l’importance de relocaliser l’économie avec un espace de coworking.
Autre expérience le concept de “rue en transition” où les voisins se motivent pour isoler leurs maisons, pour cultiver des légumes ensemble, pour se doter d’un réseau d’entraide,…
Un peu plus loin un projet plus ambitieux, reconvertir un site d’usine abandonné pour en faire un espace économique dynamisé par un réseau de PME, entre autres avec l’intégration d’une nouvelle brasserie et en utilisant le concept de Landtrust( mise à disposition du terrain).
Le concept de la transition est à mettre en place en partant des richesses et spécificités du lieu. Il faut trouver ” la corde sensible” de sa population. 
En tout cas la dynamique intéresse, le groupe de 15 visiteurs était composé de citoyens du Japon, Corée, France, Espagne, Israël, Canada, Islande, USA et …Belgique.
Ittre et le Brabant Wallon ont certainement du potentiel pour intensifier le processus de transition!
Quelle belle semaine dans cette angleterre épargnée de la vague de chaleur tropicale sur le continent, avec des anglais tout étonnés de vivre un « vrai » été!
Sonia De Vos et Luc Schoukens
Sandra Dumonceau : Ma recette pour une lessive faite maison

Sandra Dumonceau : Ma recette pour une lessive faite maison

Faire sa lessive présente plusieurs avantages : en plus d’être écologique et économique, fabriquer sa lessive soi-même est très facile. En quelques minutes, vous pouvez préparer de quoi laver votre linge pour plusieurs mois ! Pour celles et ceux qui ne savent pas par où commencer pour devenir autonome, faire de la lessive maison constitue un premier pas facile à réaliser !

Les ingrédients pour 3 litres de lessive

  • 35 à 40 g de savon de Marseille
  • 3 c. à s. de bicarbonate de soude
  • 3 c. à s. de vinaigre blanc
  • 3 litres d’eau

Le matériel nécessaire

  • une râpe
  • une casserole et une plaque ou un feu de cuisson
  • des récipients pour stocker la lessive (bouteilles, bocaux, etc.)
  • éventuellement : un entonnoir

La recette

1. Râpez 40 g de savon de Marseille.

2. Faites-les fondre à feu doux dans 1 litre d’eau très chaude.

3. Mélangez bien.

4. Ajoutez 3 c. à s. de bicarbonate de soude et 3 c. à s. de vinaigre blanc.

5. Laissez reposer pendant 1 heure, puis allongez avec 1 litre d’eau tiède.

6. Le lendemain, allongez de nouveau avec 1 litre d’eau froide et mélangez bien.

7. Facultatif : ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles pour le parfum.

8. Mettez en bouteille.