Tubize passe à la récolte des déchets organiques

Tubize passe à la récolte des déchets organiques

Dès le 1 janvier 2020, Tubize proposera la récolte des déchets organiques.

Le poids du bon sens

Aujourd’hui, nous générons plus ou moins 150 Kg de déchets par an.  Dans nos poubelles se trouvent de nombreux déchets organiques (reste alimentaire, résidu de jardin,…).  On estime à 60 Kg de déchets par an de déchets organiques.  Aujourd’hui, ces déchets sont brûlés à l’incinérateur qui émet des tonnes de CO2.  Alors que ces déchets peuvent être valorisés autrement.  Ils peuvent être biométhanisés pour produire du gaz et de l’électricité.

Dans le contexte actuel, il est inconcevable de continuer à brûler ces déchets.  Cela permettra aux citoyens de continuer leur effort vers le zéro déchet.

Système de collecte

Dès ce 1 janvier, vous aurez la possibilité d’avoir un deuxième sac poubelle.  Ce sac pourra contenir tous les résidus alimentaires, les résidus de jardin et tous les restes qui sont compostables.  Dans les prochains mois, la ville organisera des séances d’informations pour accompagner les citoyens vers ce changement.  Les collectes auront lieu toutes les semaines.

Et dans l’avenir

La ville avait la possibilité de passer à la récolte via des conteneurs.  Ce système permet de payer ces déchets au poids.  Plus de 100 communes sont passées à ce système en Wallonie.  On remarque une diminution du poids des déchets et cela permet à 80% des citoyens de payer moins cher pour la récolte des déchets.

Mais pour cela, ça demande certains aménagements.  Par exemple pour les quartiers ayant des immeubles, comme dans le centre-ville, on peut passer au système de conteneur enterré.  Pour cela, il faut que la Ville et les propriétaires puissent se décider où mettre ces conteneurs enterrés.  La ville a décidé de se donner trois ans pour évaluer la situation et de passer au conteneur pour tous dans trois ans si cela est possible.

CCATM appel à candidature

CCATM appel à candidature

Dans le souci d’une plus large participation de la population à la gestion de leur cadre de vie, le Code de Développement territorial prévoit la possibilité pour les autorités communales de créer des « commissions consultatives communales d’aménagement du territoire et mobilité » (CCATM) (décret du 20 juillet 2016).

L’aménagement du territoire agit sur le cadre et les conditions de vie de la population. Il est perçu comme un enjeu capital qui mérite d’être décidé en concertation avec la population.

Bien que la CCATM soit un organe consultatif, elle doit être obligatoirement consultée par les autorités locales pour certaines matières.  La commission peut aussi, d’initiative, rendre des avis aux autorités communales.

Composition

La CCATM est composée de seize membres choisis par le Conseil communal sur base de candidatures envoyées.  La commission communale comprend un quart de membres délégués par le conseil communal.  Les autres membres sont des citoyens.

Dans ses choix, le Conseil communal veille à respecter une bonne répartition géographique des membres, une représentation des intérêts sociaux, économiques, patrimoniaux, environnementaux, énergétiques et de mobilité de la commune, une répartition équilibrée des tranches d’âges de la population communale ainsi qu’une répartition équilibrée hommes-femmes.

Le conseil communal désigne un président dont l’expérience ou les compétences font autorité en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme.

En synthèse, une CCATM c’est:

– Une assemblée de citoyens volontaires et représentatifs qui s’intéressent au cadre de vie.

– Une composition équilibrée sur base de critères géographiques, économiques, sociaux, environnementaux, d’âge et de genres

– 16 membres (+ le président).

-Un renouvellement tous les 6 ans.

-Un accompagnement structuré de la conception des outils d’aménagement du territoire.

-Des avis officiels, non contraignants, mais qui aident les autorités locales et régionales dans la motivation de leurs décisions ou leur imposent une motivation circonstanciée en cas d’écart.

Lors de cette législature, la CCATM aura un rôle primordial car nous voulons doter la commune d’outils pour combattre l’urbanisation à outrance.  Nous voulons aussi que la mobilité soit au cœur de leur travail.

Donc si vous avez des idées, des envies, une vision de ce que Tubize doit devenir, alors posez votre candidature.

http://www.tubize.be/accueil-tubize/actualites/item/ccatm-appel-a-candidatures

Journée des droits des femmes : Que peut faire une commune ?

Journée des droits des femmes : Que peut faire une commune ?

Alors, qu’habituellement, l’inégalité entre les femmes et les hommes est un sujet de dimension nationale propice au débat d’idées.

Mais que faire de cette problématique au niveau local.

Les communes, comme tout lieu de pouvoir, a un rôle à jouer dans l’égalité des sexes.  En tant qu’employeuses, en tant que pouvoir organisateur d’écoles, de crèches, de structures d’accueil extra-scolaire, de services aux familles, d’équipements sportifs, de centres culturels, mais aussi en tant que responsables de matières comme la sécurité, le logement, la lutte contre la pauvreté.  Et, bien sûr, en tant que premier échelon de citoyenneté et de démocratie.

La ville employeuse

La ville emploie toute une série de personnes: agent-e-s administratives/tifs,accueillant-e-s d’enfants, ouvrières/ers, etc. À ce titre, comme toutes/tous les employeuses/eurs, nous avons un rôle éminent à jouer en matière de lutte contre les inégalités salariales, contre les inégalités engendrées par le travail à temps partiel et en faveur de la mixité dans tous les secteurs professionnels et à tous les échelons de pouvoir.

Accueil des enfants

Dans le contexte actuel de paupérisation et de mise à mal des budgets publics, il nous semble essentiel de réaffirmer l’importance des services publics dans une politique globale de lutte contre toutes les formes de discriminations. Les services aux familles sont particulièrement nécessaires pour les publics les plus fragilisés, parmi lesquels les femmes sont surreprésentées. L’accueil des enfants de 0 à 3 ans est une priorité pour Tubize. Le taux de couverture des crèches doit continuer d’augmenter.  Des efforts ont été fait et il faut continuer dans ce sens là.  Une attention particulière doit aussi être apportée aux familles monoparentales. Outre les situations de pauvreté qui les caractérisent souvent, ces familles sont confrontées à de nombreuses difficultés quotidiennes d’ordre pratique.

Lutte contre les stéréotypes

Des centaines d’enfants sont accueillis chaque année dans les différentes structures scolaires et d’accueil gérées par la Ville. Nous avons une véritable responsabilité en matière de lutte contre les stéréotypes et les discriminations dès le plus jeune âge,  Pour ce faire, il est primordial de sensibiliser et d’outiller au mieux le personnel éducatif.

La lutte contre l’exclusion sociale

Conséquence directe de la précarité, l’exclusion sociale n’est pas un choix. Elle résulte souvent de la perte d’un emploi, d’un problème familial ou de santé, d’un surendettement ou d’une arrivée récente sur le sol belge. Elle se traduit par une pauvreté et un isolement croissants. Afin de lutter contre cette exclusion sociale, priorité doit être donnée à la prévention. De manière générale, toute action visant la lutte contre la précarité et améliorant l’accès au logement et au marché du travail doit être renforcée.

Les espaces publics

Au niveau de l’espace public, le sentiment d’insécurité vécu par les femmes dans les rues est encore bien réel. Les faits de harcèlement de rue, d’agressions verbales, physiques ou encore de vols à l’arraché concernent bien souvent, voire principalement, les femmes. Nous avons un rôle essentiel à jouer dans ce domaine, en appliquant le gender mainstreaming de manière transversale à toutes nos réflexions. Par exemple au niveau de l’aménagement de l’espace, aux éclairages publics, à l’emplacement des arrêts de transports en commun,…. Nous proposerons des marches exploratoires avec des femmes pour cibler les points noirs dans notre ville.

Sécurité

Il sera toujours nécessaire de sensibiliser les policières/ers à diverses thématiques, telles que la lutte contre l’homophobie, le sexisme ainsi que l’accueil et la prise en charge de faits de violences. Seule une formation adéquate peut permettre d’optimaliser la prise en charge de ces faits très spécifiques, tant au niveau de l’accueil et de l’accompagnement des victimes, que du suivi des auteurs.

De nombreuses associations de terrain peuvent aider sur cette problématique, nous serons toujours à leur écoute.