Ouverture du magasin Action

Ouverture du magasin Action

Maintenant que nous avons votre attention,

Nous n’allons pas débattre de l’utilité de ce genre de magasins.  Nous allons simplement expliquer les démarches à faire pour qu’un commerce s’installe à Tubize.

Démarches pour tout nouveau commerce de moins de 400 m²

Le collège communal doit être informé de toute ouverture, extension ou modification de la nature de l’activité commerciale d’un établissement ayant une surface commerciale égale ou inférieure à 400 m².  La commune n’a pas le pouvoir de refuser une implantation commerciale de moins de 400m² hormis pour des questions de sécurité (incendie,…)

Démarches pour certaines catégories de commerces

Seul certains types de magasins doivent faire des démarches particulières comme les magasins de nuit, les débits de boissons ou les commerces de denrées alimentaires.

Démarches particulières

Une demande de permis d’urbanisme doit être introduite auprès du Service urbanisme dans les cas suivants:

  •  Travaux de construction, de transformation ou de rénovation de l’établissement
  •  Modification de la destination de tout ou partie d’un bien
  • Placement/modification d’une enseigne

La commune dans ce cas là à un pouvoir de refuser le permis si les règles urbanistiques ne sont pas respectées.  En aucun cas, cela concernera le type de commerces.

PERMIS D’IMPLANTATION COMMERCIALE (PIC)

Une demande de permis d’implantation commerciale doit être introduite si

  • Ouverture d’un commerce ayant une surface commerciale supérieure à 400 m².
  • De faire une extension > 300m² ou > 20% de la surface commerciale existante
  • D’exploiter un établissement non encore affecté au commerce
  • Modification de manière importante la nature de l’activité commerciale

Le collège communal doit rendre un avis sur l’octroi de ce permis en motivant sa décision au regard des critères suivants.

  • la protection du consommateur
  • la protection de l’environnement urbain
  • les objectifs de politique sociale
  • la contribution à une mobilité plus durable

L’avis du collège communal est envoyé au gouvernement wallon qui prend la décision d’octroi du permis.

Et le cas du magasin Action

En juillet 2017, le gouvernement Wallon a autorisé le permis introduit pour le réaménagement de l’ancien Champion avec comme projet un magasin “Action”, un magasin de vêtements et une plaine de jeux couvertes.  Le propriétaire a l’obligation d’ouvrir ces commerces dans les 3 ans.  Dans ce cas-ci, le propriétaire à jusqu’en juillet 2020 pour ouvrir.  S’il ne le fait pas, son permis est périmé et il devra recommencer toute la procédure.

Donc la prochaine fois que vous entendez parler du magasin “Action” vous pouvez partager cet article.

Installation de conteneurs intelligents pour les déchets organiques

Installation de conteneurs intelligents pour les déchets organiques

Ce lundi 11 février 2019, la Ville de Tubize a décidé d’installer les premiers conteneurs enterrés.  Ces conteneurs sont appelés CIPOM (Conteneur Intelligent Pour les Ordures Ménagères) et CIFFOM (Conteneur Intelligent pour la Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères).

En effet, suite au nouveau plan de déchets de la Région Wallonne voté en mars 2018.  Les gestionnaires de collecte des déchets (Inbw pour Tubize) ont l’obligation d’organiser une collecte pour les déchets ménagers fermentescibles.  Les services de la Ville de Tubize travaillent actuellement avec l’Inbw pour implanter cette collecte sur Tubize.

Déchets à fraction fermentescible

Ce mot barbare désigne un déchet composé exclusivement de matière organique biodégradable. Il est susceptible d’être traité par compostage ou méthanisation.  Ce sont les déchets verts, les rebus de cuisine ou du potager…

Aujourd’hui ce genre de déchets se trouvent dans nos poubelles blanches si nous n’avons pas la capacité d’avoir un compost.  Quand ces déchets se trouvent dans nos poubelles blanches, ils sont brûlés à l’incinérateur.  Alors que ce genre de déchets peut être revalorisé pour produire soit du compost soit du gaz par méthanisation.  Aujourd’hui le bon sens nous pousse à dire que ce genre de déchets pourraient être réutilisés.

Quelle collecte ?

Aujourd’hui se pose donc la question de comment collecter ces déchets ? L’inbw nous propose deux solutions plus une complémentaire.  La première solution est la collecte de ces déchets via des sacs poubelles classiques d’une autre couleur. L’autre solution est que chaque citoyen puisse avoir une poubelle à puce individuelle pour ces déchets.  La ville n’a pas encore tranché sur la solution la plus adéquate pour Tubize.

Poubelles enterrées

Par contre, l’Inbw propose une solution supplémentaire ce sont les poubelles enterrées.  Ce genre de conteneur coûte plus ou moins 20 000€.  Donc la ville est en train de réfléchir pour savoir combien nous pourrions en installer par an en fonction des budgets.  En attendant, les propriétaires peuvent envisager l’installation de ces conteneurs.  D’ailleurs, les premiers conteneurs seront installés par un propriétaire privé.  Dans les projets futurs (site des Forges,…) l’installation de ce genre de conteneur sera obligatoire.

Déclaration de politique communale

Déclaration de politique communale

Ces derniers mois à Tubize, la nouvelle majorité a travaillé pour mettre en place un programme ambitieux pour les 6 prochaines années. Avec comme objectif de préparer Tubize au changement de demain.

Nous savons que les communes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous savons que Tubize peut être une victime contre les conditions extrêmes de ces changements. Tous les efforts entrepris pour la lutte contre les inondations pourraient être anéantis si les conditions climatiques deviennent extrêmes.

La terre brûle et nous commençons à sentir le brûlé.

Ces derniers mois, les citoyens se sont engagés. Ils n’ont pas attendu la sécheresse extrême de cet été pour s’engager, pour réfléchir à leur consommation. Ils n’ont pas attendu les conclusions des experts pour aller vers la transition.

Sabine Desmesdt (1er Echevine) : « C’est à nous maintenant de les accompagner, de les aider. Il faut que le monde politique prenne sa part de responsabilité et propose des projets ambitieux. »

C’est pour cela que la majorité à Tubize va proposer un plan climat. L’idée est de mettre en place un plan d’action 2020-2030 pour diminuer l’empreinte carbone de notre ville. Nous voulons utiliser l’expérience réussie du plan de lutte contre les inondations pour le calquer sur le plan Climat. Il est plus facile d’avancer avec un plan clair avec des objectifs élevés et transversaux. Il faut calculer l’impact environnemental de chacune de nos décisions.

Sandra Dumonceau (Echevine de l’environnement de Tubize) « Nous voulons que la compétence environnementale soit transversale. Que chaque décision puisse être prise au vu de son impact environnemental. Nous voulons passer à l’étape supérieure contre le changement climatique. Il faut arrêter avec des demi mesures qui soit culpabilisent les citoyens, soit leur dictent ce qu’il faut faire. On le voit avec les propositions de l’opposition lors du conseil communal, on veut porter la charge de la responsabilité du changement climatique aux citoyens. En leur disant ce qu’il faut faire. On dit NON, l’exemple doit venir d’en haut. Les citoyens vont leur part au politique de faire la leur. »

Outre ce plan climat, la majorité a décidé de prioriser les aménagements pour les usagers « faibles » en commençant par sécuriser le trajet des enfants vers leur école. De doter l’administration d’outils urbanistiques pour lutter contre l’étalement urbain pour préserver le caractère rural de nos villages. De créer au sein des villages et quartier des lieux de rencontres pour améliorer le lien social. Ces lieux de rencontre seront le berceau de la participation citoyenne.

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Ce lundi le conseil communal a voté une motion de soutien aux travailleurs de NLMK.  Sophie Simal notre conseillère communale a voulu réagir à cette proposition.

Je tiens à réagir à propos de la motion. Je pense que nous devons nous montrer plus revendicatifs face à la Sogepa. Actionnaire minoritaire ou non, celle-ci détient les ficelles qui nous permettent d’aller plus loin dans la revendication.

L’article 3 tel que rédigé donnera à la Sogepa l’occasion de nous donner une réponse toute faite à savoir que bien justement ils font tout pour maintenir l’entreprise. Et c’est la raison pour laquelle ils doivent bien à contrecœur, et avec des trémolos dans la voix, licencier 290 personnes. Et qu’il s’agit d’un effort de garder les 290 autres. Qu’ils se serrent la ceinture en octroyant en bons princes 18M dont 3.5M € déployés sur 50% des travailleurs . De la poudre de licorne.

50 millions d’euros minimum seront nécessaires pour relancer la machine et rendre faisable le plan industriel présenté.

En attendant, 50% de travailleurs, qualifiés, se voient perdre leur outil de travail. Comment trouver une solution de reconversion tenable ? Nous n’avons pas à faire à des personnes polyvalentes qui pourront retrouver facilement un job. Trop spécifique.

Les 50% restant, vont quant à eux vivre un enfer sous un régime de travail que personne ici ne pourrait soutenir. Gel des salaires, gel de l’index et primes rabotées pendant plusieurs années.

D’une même voix avec les actionnaires principaux, ils procèdent à un chantage malhonnête en posant la responsabilité de la survie de l’entreprise sur les épaules des travailleurs. Si ceux-ci n’acceptent pas le plan, l’entreprise coulera et ils pourront culpabiliser des dégâts directs et collatéraux de leur décision.

Nous ne pouvons permettre un tel mépris envers celles-et ceux qui sont confrontés à un jeu de dupes. Si nous voulons les soutenir, soutenons-les jusqu’au bout et osons rendre à la Sogepa la responsabilité qui est la sienne.

En vous remerciant.

Pour Ecolo,

Sophie Simal.