Le SDC…. Comment mieux vivre à Tubize ?

Le SDC…. Comment mieux vivre à Tubize ?

Comment mieux vivre à Tubize demain ?

Le Schéma de Développement Communal

Qu’est-ce que c’est ?

Le Schéma de Développement Communal (SDC) définit une stratégie en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisation et d’urbanisme pour l’ensemble de la Ville.

Actuellement de nombreux outils et règlements (parfois obsolète) sont en vigueur : 
  • Le Code du développement territorial (dit « CoDT ») qui rassemble les règles applicables en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme en Wallonie et qui est entré en vigueur en 2017 ;
  • Le Règlement Communal d’Urbanisme (dit « RCU ») adopté par la Ville en 2005 devenu Guide Communal d’Urbanisme (ou «GCU»)en2017;
  • Les plans communaux d’aménagements (dit «PCA»),devenus «SOL» en2017;
  • Le Schéma de Structure (dit “SDS”) de 2005, devenu SDC (Schéma de Développement Communal) en 2017.

De plus, certaines parcelles sont soumises à des règles spécifiques inscrites dans des permis de lotir, permis d’urbanisation propres à un quartier ou permis d’urbanisme.

Pourquoi réaliser un nouveau SDC ?

La Ville de Tubize vise un double objectif  :

Réaliser un SDC qui colle aux réalités de son temps

  • Réviser le SDC existant et l’aligner aux réalités de terrain et à la philosophie d’aménagement du territoire actuelle
  • et supprimer au maximum les SOL obsolètes restant dans le centre de Tubize

Réaliser un nouveau guide communal d'urbanisme

Dans un second temps, partant des lignes de conduite du SDC, un nouveau Guide communal d’Urbanisme sera élaboré. Celui-ci sera donc en phase avec les enjeux et thématiques répertoriés dans le SDC.

Afin de rendre lisible ce SDC, une cartographie du territoire permettra de visualiser la structure voulue en définissant des zones bâties ou à bâtir, des zones paysagères, des pôles à renforcer et les réseaux de communication.

Quelques articles en lien  …

Artificialisation des sols : La cas de Tubize

La fin de l’artificialisation des sols (stop béton) est l’enjeu des prochaines décennies.  Le schéma de développement territorial (SDT) qui sera débattu dans les conseils communaux est un outil essentiel pour permettre d’atteindre les objectifs du stop béton pour 2050 et une diminution dès 2025.

Mais comment allier la fin de l’artificialisation des sols et le besoin de logements pour tous ?

Le cas de Tubize pourrait permettre d’éclairer les solutions….  
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SDT : Tubize comme pôle d'ancrage.

 

Le territoire de la Wallonie est un patrimoine commun qui doit être géré de façon à lui assurer un développement durable et attractif, dans la recherche d’un équilibre entre les dimensions sociales, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniales, environnementales et de mobilité. De la pertinence des choix opérés et de la qualité de son aménagement dépendent la prospérité, le bien-être de ses habitants, la qualité de son environnement et la résilience de son territoire…

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Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

 

Le territoire de la Wallonie est un patrimoine commun qui doit être géré de façon à lui assurer un développement durable et attractif, dans la recherche d’un équilibre entre les dimensions sociales, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniales, environnementales et de mobilité. De la pertinence des choix opérés et de la qualité de son aménagement dépendent la prospérité, le bien-être de ses habitants, la qualité de son environnement et la résilience de son territoire…

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Val de Coeurcq

Val de Coeurcq

Le Val de Coeurcq

Une ZIT (zone d’immersion temporaire) d’une capacité de 77000 m³ et une réserve naturelle de 6 Ha (gérée par Natagora )

Natagora gère 255 réserves naturelles en Wallonie, soit une superficie de 5800 Ha.

Des 19 réserves naturelles du Brabant Wallon , le Val de Coeurcq est la 2ème plus grande.

Historique et aménagement du site …

Texte inaugural de Natagora

Aujourd’hui est une date importante pour la régionale Haute Senne, nous inaugurons notre 1ère réserve naturelle, la 19ème en Brabant Wallon mais aussi la 2ème plus grande derrière Nysdam à La Hulpe.

Nous rejoignons les 255 réserves naturelles gérées par Natagora, représentant une superficie de 5800 Ha.

Merci de partager cet événement avec nous.

En 2010 il y avait encore une ferme et ses dépendances à cet endroit et une prairie pâturée par des bovins au nord.

Deux ans plus tard la ferme et les dépendances sont abattues, une partie des prairies est labourée et transformée en champs cultivé. Le fond du vallon et les deux versants seront laissés à l’abandon.

2018 une ZIT (zone d’immersion temporaire) d’une capacité de 77000 m³ est aménagée pour protéger la ville de Tubize contre les inondations. Nos amis du Contrat de Rivière Senne et du SPW pourront vous donner tous les renseignement que vous souhaitez.

Fin 2018 un échange de mail avec Julien Taymans Coordinateur territorial Brabant wallon-Hainaut du département Conservation de Natagora annonce les prémices de la réserve naturelle du Val de Coeurcq.

Début 2019 le projet est présenté à Madame Dumonceau échevine de l’environnement et au service Environnement.

Après de longues négociations, fortement perturbées par la crise du Covid en 2020, une convention par laquelle la Ville de Tubize cède la gestion du site à Natagora pendant une période de 30 ans est finalement signée en janvier 2021.

Une belle prairie humide alluviale s’est développée au fond du vallon mais, sur les versants, la prairie est étouffée par des ronciers, des taillis de genêts, des arbres et a pratiquement disparu.

Le terrain où se trouvait la ferme est devenu une belle friche mais, accessible pendant de nombreuses années, il est aussi devenu un dépôt d’immondice en tout genre.

Le nettoyage sera le 1er travail des bénévoles aidés par le service Travaux de la ville qui évacue les déchets.

Commence alors l’élaboration du projet de réhabilitation dirigé par Julien à qui je passe la parole.

Je remercie avant tout Madame Dumonceau qui a cru au projet dès le début et qui nous a toujours soutenu, je remercie aussi la Ville de Tubize qui nous a accordé sa confiance et nos partenaires membres du Comite de gestion du Val de Coeurcq pour leur implication dans le projet.

Mes remerciements vont aussi à nos sponsors, la coopérative Ciaco qui nous a offert les affiches (merci Fanny) et la société Keymolen qui nous apporte une aide appréciable de Sthil, Polet et Felco (merci Madame).

Une réserve naturelle demande un minimum de gestion qui ne pourrait être réalisée sans les bénévoles de Natagora. Ils donnent plus ou moins régulièrement un peu de leur temps selon leur disponibilité et aident aux travaux d’entretien dans la mesure de leur possibilité.

Sans eux, je n’ai pas la capacité de gérer ces 6 Ha et il n’y aurait pas d’avenir pour la réserve naturelle.

Ils sont prêts à vous accueillir lors d’une prochaine gestion. N’hésitez pas à aller rencontrer les bénévoles présents aujourd’hui, ils ont tous participé à des chantiers et répondront à vos questions avec plaisir.

Je les remercie sincèrement et vous demande de les applaudir chaleureusement.

Pour ce faire, une série d’aménagements du site ont été réalisés, en voici une liste (non exhaustive )

  • Nettoyage du site
  • Curage des tuyaux
  • Élimination des plantes exotiques envahissantes (Buddleja)
  • Protection de berges, enrochement de moellons bruts
  • Pose d’enrochement
  • Pose de drain
  • Installation de dégrilleur
  • Aménagement d’un ouvrage d’art (petit barrage)
  • Aménagement d’un passage au-dessus du fossé pour l’accès à l’agriculteur
  • Pose de clôtures
  • Pose de palissades en bois et d’arbustes
  • Aménagement de marres
  • Aménagement d’abris pour reptiles
  • Aménagement d’un observatoire
Et en vidéo …

L’inauguration du 01 octobre 2023 en quelques photos…

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thermographie aérienne à Tubize

thermographie aérienne à Tubize

La thermographie aérienne …

Le conseil communal du 11 septembre 2023 a approuvé la convention relative à la thermographie aérienne entre In BW et la Ville de Tubize.

Qu’est-ce que la thermographie aérienne ?

C’est un procédé qui consiste à  mesurer, depuis les airs , la température des maisons, des immeubles,…. La quantité de chaleur qui s’échappe des toitures est un indicateur de la qualité d’isolation de celles-ci.

 

le saviez vous ?

Une toiture mal isolée peut représenter jusqu’à 30 % de déperditions thermiques.

Pour réaliser le bilan énergétique depuis le ciel, un avion, un hélicoptère ou même un drone thermique équipé d’une caméra infrarouge effectue plusieurs vols au-dessus de la ville. La caméra capte le flux thermique de chaque toiture par rayonnement et le « photographie ». Une fois que c’est fait, les prises de vue infrarouges permettent d’éditer une carte thermique. Cette dernière identifie le niveau de déperdition de chaleur selon un code couleur.

 

Thermographie, comment ça marche ?

Une thermographie aérienne du Brabant wallon

Un premier survol du territoire du Brabant Wallon a eu lieu en décembre 2022.  L’ objectif était  d’obtenir un diagnostic des déperditions de chaleur par les toitures de l’ensemble des bâtiments publics et privés.

Cette action est coordonnée par in BW dans le cadre de l’appel à projets « POLLEC (Politique locale Energie Climat) 2021 » de la Wallonie.

Les données collectées par images infrarouges permettront d’établir la différence de la température ambiante et celle des toitures. Ces images sont alors transférées aux communes qui les mettront à disposition des citoyens.  A l’heure actuelle, aucune donnée ne sera publiée publiquement. En effet le temps que les données soient traitées et restituées aux communes (dans le respect du Règlement général sur la protection des données).

le saviez vous ?

6 à 7 vols ont été nécessaires pour couvrir l’intégralité du territoire du Brabant Wallon.

le saviez vous ?

Pour que l’audit énergétique soit concluant, il faut que la thermographie aérienne soit réalisée dans des conditions d’ensoleillement et de température strictes, à savoir :

  • température extérieure inférieure à 5°C
  • nuit claire ou de faible couverture nuageuse
  • absence de précipitations depuis 36h
  • absence de neige, de gel, de givre ou de brume
  • vent faible (moins de 3m/seconde)

Elle se réalise donc, en hiver, par temps froid et sec (pas de brouillard, ni de pluie ou de neige), sans vent fort, plutôt la nuit et quand les bâtiments sont chauffés

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Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

Schéma de Développement Territorial…

Déterminer les centralités de Tubize.

Introduction

Centralités et espaces excentrés

Mieux structurer le territoire wallon permet de réduire l’étalement urbain, maîtriser la mobilité, améliorer le cadre de vie, assurer l’attractivité du territoire et préserver les écosystèmes.

 

La Wallonie est maillée par un réseau de villages et de villes.

 

Certaines parties des villes et des villages cumulent une concentration en logements, une proximité aux services et équipements et une bonne accessibilité en transports en commun.

Ces espaces sont les « centralités ».

Le maillage de ces centralités est un atout de premierplan pour soutenir et structurer le développement du territoire. Ces territoires demandent à être renforcés notamment pour y développer le logement ainsi que les activités commerciales et tertiaires.

L’urbanisation s’est également développée hors des centralités en prenant des formes diverses allant des fermes isolées dans la campagne aux ensembles agglomérés de faible densité.

Historiquement, l’urbanisation hors des centralités résulte du développement de hameaux, de villages, de quartiers ouvriers, de sites industriels…

À travers le temps, d’autres formes d’urbanisation, souvent sur-consommatrices du sol, y ont vu le jour : quartiers résidentiels
pavillonnaires, espaces d’activités économiques, ensembles commerciaux, infrastructures et équipements publics, sites de loisirs et touristiques… Ces territoires urbanisés hors des centralités sont les « espaces excentrés ».

Leur urbanisation est appelée à être freinée pour le développement du logement et des activités commerciales et tertiaires. En revanche, le développement des activités qui ne peuvent pas être localisées dans les centralités peut dans une certaine mesure y être soutenu.

Il convient donc de développer de façon différenciée les centralités et les espaces excentrés en tenant compte de leurs atouts et de leurs spécificités.

Les centralités à Tubize.

Tubize fait partie des 49 pôles d’ancrage de la Wallonie. 

La Ville accueille des activités et des services pour l’ensemble de l’ouest du Brabant Wallon. Elle concentre le développement des activités économiques ainsi qu’une partie des services et équipement destinés à la population.

Tubize doit jouer son rôle de moteur de la Wallonie et de l’ouest du Brabant Wallon.  Pour cela, il a besoin d’activité économique, de service public, de transport,…

Mais Tubize c’est aussi 3 villages qui entourent le centre ville.

Dans son développement, Tubize doit tenir compte du développement de sa centralité tout en respectant le cadre de ces 3 villages.  Tubize travaille à son schéma de développement communal qui tiendra compte des enjeux pointés par le schéma de développement territorial wallon

Voici la proposition de centralité et d’espaces excentrés qui est proposée par la Région Wallonne :

Pourquoi déterminer des centralités est important ?

75 % du développement résidentiel se fera dans les centralités

Donc les territoires qui se trouveront hors des centralités seront mieux protégées.

Le schéma de développement territorial reprend trois principes :

  • Tout d’abord, éviter d’artificialiser les sols;
  • Ensuite réduire les impacts quand l’artificialisation est nécessaire;
  • Et compenser cette artificialisation.

Éviter, réduire et compenser...

C’est de ces 3 principes que l’on devra tenir compte pour tout développement urbanistique futur à Tubize

A Tubize, nous n’avons pas attendu la Wallonie pour entamer ce travail. 

Mais le schéma de développement wallon vient confirmer ce que nous faisons depuis maintenant quelques années.

Comment allier fin de l'artificialisation des sols et besoins de logements pour tous ?

La fin de l’artificialisation des sols (stop béton) est l’enjeu des prochaines décennies.  Le schéma de développement territorial (SDT) qui sera débattu dans les conseils communaux est un outil essentiel pour permettre d’atteindre les objectifs du stop béton pour 2050 et une diminution dès 2025.

Le cas de Tubize permettrait d’apporter des solutions…

Lire l’article en entier ….

 

Enquête publique

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EXPLICATIONS SUR LE PROJET DE SCHÉMA

Toute personne peut obtenir des explications relatives au schéma de développement du territoire auprès de la Direction du développement territorial.

  • par téléphone, 081/32 26 00
  • par mail, enquetepublique.sdt@spw.wallonie.be
z

RÉCLAMATIONS ET OBSERVATIONS :

Les réclamations et observations doivent être adressées au collège communal. Elles peuvent être écrites ou verbales.

Les réclamations et observations écrites peuvent être envoyées :

  • par courrier ordinaire, daté et signé.
  • par télécopie, datée et signée.
  • par courrier électronique, daté et identifié.

L’enveloppe, la télécopie ou le courrier électronique portera la mention « Révision du schéma de développement du territoire ».

Les réclamations et observations écrites doivent être envoyées ou remises avant la clôture de l’enquête ou le jour de la séance de clôture de l’enquête.

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Schéma de développement territorial : Tubize comme pôle d’ancrage.

Schéma de développement territorial : Tubize comme pôle d’ancrage.

Schéma de Développement Territorial…

Tubize comme pôle d’ancrage.

Introduction

Le territoire de la Wallonie est un patrimoine commun qui doit être géré de façon à lui assurer un développement durable et attractif, dans la recherche d’un équilibre entre les dimensions sociales, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniales, environnementales et de mobilité. De la pertinence des choix opérés et de la qualité de son aménagement dépendent la prospérité, le bien-être de ses habitants, la qualité de son environnement et la résilience de son territoire.

La Région, les communes et les autres autorités publiques, chacune dans le cadre de ses compétences et en coordination avec la Région, veillent à assurer un développement durable et attractif du territoire dans le respect de l’optimisation spatiale. L’optimisation spatiale vise à préserver au maximum les terres et à assurer une utilisation efficiente et cohérente du sol par l’urbanisation.

Elle comprend la lutte contre l’étalement urbain. Le développement durable et attractif du territoire rencontre ou anticipe de façon équilibrée les besoins sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux et de mobilité de la collectivité, en tenant compte, sans discrimination, des dynamiques et des spécificités territoriales, et de la cohésion sociale.

Le Schéma de développement du territoire (SDT) est le document stratégique qui formalise la politique du Gouvernement wallon pour gérer l’évolution de son territoire.

Il s’inscrit au sommet de la hiérarchie des outils du Code du développement territorial(CoDT). Les révisions des plans de secteur doivent s’en inspirer. Il est conçu pour être décliné dans les guides d’urbanisme et dans les schémas communaux et pluricommunaux, en fonction des spécificités de chaque territoire

C’est la raison pour laquelle le SDT donne des lignes de conduite pour permettre aux autorités communales de concevoir une stratégie territoriale à leur niveau. Ses objectifs s’appliquent également aux permis et aux certificats d’urbanisme dans certaines conditions déterminées par le CoDT.

Sur le plan juridique, le schéma de développement du territoire a valeur indicative. Il est possible de s’en écarter moyennant le respect des conditions et selon les modalités procédurales fixées par le CoDT.

Le SDT s’appuie sur une analyse contextuelle réalisée et mise à jour à la demande du Gouvernement wallon par la Conférence permanente de développement territorial (CPDT). Cette analyse synthétise un diagnostic territorial de la Wallonie. Elle permet de replacer dans leur contexte la vision, les objectifs régionaux de développement territorial et d’aménagement, les principes de mise en œuvre de ces objectifs et la structure territoriale du SDT.

Tubize comme pôle d’ancrage

Le développement du territoire se structure autour des pôles qui rayonnent. Ceux-ci concentrent des services et des équipements ou atteignent un niveau d’intensité économique important.

En Wallonie, quarante-neuf pôles rencontrent ces critères.

La structure territoriale n’établit pas de hiérarchie entre les pôles, mais fixe les bases d’un maillage couvrant l’ensemble du territoire qui tient compte de leurs spécificités.

Le développement des pôles répond aux principes suivants :

Optimiser & favoriser les synergies

Optimiser et consolider le développement socio-économique en favorisant les synergies entre activités et services, en tenant compte de leurs atouts (accessibilité multimodale, équipements, services, offre culturelle, relation et coopération, etc.) et en limitant l’étalement urbain.

Coordonner & structurer

Coordonner et structurer le développement des équipements et services en maximisant leur utilisation, en minimisant leurs coûts, en évitant les concurrences entre communes et en valorisant leurs spécificités. C’est notamment le cas pour les bipôles et les pôles constitués de plusieurs communes

Améliorer

Améliorer la cohésion sociale en offrant à tous des services et des équipements de qualité, accessibles en des temps de déplacement raisonnables principalement en modes actifs, collectifs, partagés ou à la demande.

Les autorités locales sont invitées à prendre les initiatives appropriées pour structurer et développer les pôles en coordination avec la Wallonie, et en concertation avec les communes voisines quand elles font partie d’un même pôle ou d’un bipôle.

Quatre types de pôles sont identifiés dans la structure territoriale : 

Les pôles d’ancrage

Ils accueillent des activités et des services pour l’ensemble du territoire desservi. Ils consolident le développement des activités économiques qui ne sont pas directement liées à l’exploitation raisonnée des ressources primaires et locales du territoire qu’ils polarisent. Ils prévoient et renforcent dans leur centralité des services et des équipements destinés à la population desservie par le pôle.

Les pôles régionaux

Outre les caractéristiques des pôles d’ancrage, ils consolident et développent les services et équipements de niveaux supérieurs de même que les activités économiques complémentaires, dont celles à haute valeur ajoutée, à fortes interconnexions régionales et pourvoyeuses de nombreux emplois

La capitale régionale

Elle rencontre les caractéristiques des pôles régionaux tout en assumant le rôle de capitale institutionnelle de la Wallonie

Les pôles majeurs

Ils rencontrent les caractéristiques des pôles régionaux et assurent la
consolidation des services et équipements permettant des échanges internationaux
dans différents secteurs et le développement des activités métropolitaines (siège
d’entreprises internationales, d’institutions et des centres de décision).

Enquête publique

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EXPLICATIONS SUR LE PROJET DE SCHÉMA

Toute personne peut obtenir des explications relatives au schéma de développement du territoire auprès de la Direction du développement territorial.

  • par téléphone, 081/32 26 00
  • par mail, enquetepublique.sdt@spw.wallonie.be
z

RÉCLAMATIONS ET OBSERVATIONS :

Les réclamations et observations doivent être adressées au collège communal. Elles peuvent être écrites ou verbales.

Les réclamations et observations écrites peuvent être envoyées :

  • par courrier ordinaire, daté et signé.
  • par télécopie, datée et signée.
  • par courrier électronique, daté et identifié.

L’enveloppe, la télécopie ou le courrier électronique portera la mention « Révision du schéma de développement du territoire ».

Les réclamations et observations écrites doivent être envoyées ou remises avant la clôture de l’enquête ou le jour de la séance de clôture de l’enquête.

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Artificialisation des sols : Le cas de Tubize

Artificialisation des sols : Le cas de Tubize

Comment allier fin de l’artificialisation des sols et besoins de logements pour tous ?

 

 

La fin de l’artificialisation des sols (stop béton) est l’enjeu des prochaines décennies.  Le schéma de développement territorial (SDT) qui sera débattu dans les conseils communaux est un outil essentiel pour permettre d’atteindre les objectifs du stop béton pour 2050 et une diminution dès 2025.

Le cas de Tubize permettrait d’apporter des solutions

Pour commencer… quelques chiffres

A Tubize, 70 % du territoire n’est pas bâti et est consacré au terrain agricole, prairie, parc, espace vert,….  Alors qu’en 1990, c’était 77 %.  En 32 ans, Tubize a perdu 7 % d’espace naturel. 

Depuis 2012, la perte s’est ralentie

  • En moyenne, entre 1990 et 2000, nous perdions 11 hectares par an. 
  • Entre 2000 et 2010, c’était 5 hectares par an. 
  • Et de 2010 à 2020,  2 hectares par an.  

Ce choix de ne plus artificialiser les sols et de préserver les espaces verts, place Tubize 5ème des villes wallonnes où nous avons le moins utilisé des espaces verts pour construire des logements pour la période 2011-2021.  Nous avons artificialisé 0,9 % de terrains en 10 ans.  

Augmentation de la population

Parallèlement la population de Tubize a augmenté. 

Nous sommes passé de 20 000 habitants en 1990 à 27 774 habitants en 2022.

Cette augmentation a commencé dès 2002.  En effet, alors qu’avant les années 2000, la population tubizienne augmentait d’une centaine d’habitants par an. Dès les années 2000, l’augmentation est passée à une moyenne de 400 nouveaux habitants par an.

L’augmentation des logements disponibles a permis de garder des prix d’achats abordables pour les jeunes ménages.  

Aujourd’hui, Tubize offre une mixité de logements.  On peut retrouver des petits logements dans les anciennes maisons ouvrières, des logements sociaux, des appartements, des maisons 4 façades.  Ce qui offre différentes possibilités de logement.  Cette mixité de logements amène  une mixité de population.

Comment Tubize est arrivé à garder ses espaces naturels, tout en gardant des logements accesibles ?

Il faut trouver la réponse dans le passé de Tubize et dans ses choix politiques. 

Tubize a été un fleuron industriel du Brabant Wallon pendant des décennies avec de nombreuses industries.  Dans les années 70, les conditions économiques ont changé considérablement. En effet, si l’industrialisation a augmenté rapidement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, après le premier choc pétrolier, cette croissance s’est quelque peu ralentie.  Et de nombreuses industries ont commencé à faire faillite.

Ces faillites ont été des chocs sociaux pour les habitants, et ont laissé de nombreuses friches industrielles à l’abandon.

Dès 2012, il y a eu un choix politique de réaménager ces friches industrielles et de ne plus étendre la ville sur des terrains naturels.
 
 La disponibilité de friches industrielles et le choix de ne plus construire sur des zones naturelles, sont les 2 facteurs qui ont permis à Tubize de continuer à être accessible tout en préservant un cadre de vie agréable.

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