Aujourd’hui les curateurs ont identifié toutes les personnes (travailleurs, veuve,..) qui doivent encore recevoir de l’argent. Après de longues procédures, il reste 18 millions dans les caisses à distribuer aux derniers créanciers qui sont les travailleurs et l’Etat belge.
Pourquoi l’Etat belge ne donne pas la priorité aux travailleurs ?
Les faits remontent à il y a trente ans, avant la faillite, les banques (BNP Paribas) ont prêté de l’argent à l’entreprise avec une garantie d’État. Considérée quelques années plus tard comme illégale par la Commission européenne. En 2015, l’état a, par un tour de passe-passe, récupéré la dette de la banque (pour rappel déclaré illégal).
Ce tour de passe-passe donne le droit à l’état belge, de faire un recours pour récupérer les derniers 18 millions qui restent dans les caisses.
Aujourd’hui, les travailleurs doivent encore recevoir 20 millions d’euros et ce paiement est bloqué parce que l’État fédéral a entamé une procédure pour récupérer cet argent. L’audience aura lieu en novembre mais risque encore de durer 5 ans avec tous les recours.
Les travailleurs demandent à l’État de renoncer, pour mettre un terme à la plus longue procédure de remboursement des travailleurs d’une entreprise faillie en Belgique, et pour ne pas priver les travailleurs de leur droits sociaux.
Charles Michel estime que nous sommes face à une situation juridique «complexe» et craint de créer un «précédent».
” Monsieur Charles MICHEL, vous dites que le dossier est dans les mains de la justice, mais ce n’est pas vrai. C’est VOUS qui avez remis ce dossier dans les mains de la justice. Vous ne voulez pas créer un précédent, mais nous espérons que vous fassiez le nécessaire pour qu’une faillite qui date de 20 ans ne soit pas réglée après autant de temps. Nous espérons que les prochaines faillites puissent être réglé plus vite. c’est vous qui créer une situation sans précédent. Nous savons que vous êtes spécialistes des tours de magie comme vous venez de le faire en reprenant des créances déclarées illégales à votre compte. Et vous osez demander aux travailleurs d’encore attendre de savoir si votre tour de magie était légal. Nous sommes repartis pour un tour de 5 ans. A ce rythme là peu de travailleurs seront encore présents pour le clou du spectacle.”