Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.
Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?
Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?
Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
- À Ottignies-Louvain-la-Neuve, des crèches parentales ont été créées.http://www.crecheparentalelln.be/
- Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
- Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
- Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
- Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
- Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
- A Bruxelles, JES et son projet Yota, fait entrer en dialogue les jeunes et les responsables politiques ou administratifs, ainsi que les professionnels des espaces publics (urbanistes, architectes). http://www.lavilleestanous.be/fr/associations/jes-yota.html
- Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.