Le management de la SNCB fait de nouveau les choses à l’envers. Il faut évoluer et les automates sont une évolution, mais ce n’est pas un système parfait. Il y a aussi des impacts négatifs connus qui ne sont pas réglés. Ce que nous demandons c’est d’abord de régler les impacts négatifs avec d’autres services avant toute fermeture.
Par exemple à Tubize ça serait :
- l’installation d’un autre automate,
- un réaménagement qui permet le déplacement des personnes à mobilité réduite,
- une meilleure indication des informations (de la gare et de Tubize) et aussi en anglais car nous avons sur notre territoire un centre d’entraînement international (on a déjà vu l’équipe féminine de Russie et de Tchéquie prendre le train à Tubize) et des entreprises internationales qui viennent s’installer,
- Remplacer le chef de gare en cas d’absence pour avoir une présence en cas d’incident,
- Prévoir un accès avec un badge (souvent l’abonnement) au kot à vélo comme cela se fait déjà dans d’autres gares,
- Même chose pour les commodités (wc),
- Prévoir de la présence (éducateurs, agent de prévention, agent de sécurité,..) pour sécuriser le plateau de la gare
Ensuite on pourra parler d’adaptation de l’offre de guichet.
La vente comme seul critère
Aujourd’hui, la fermeture du guichet est argumenté par le seul calcul d’opération de vente. Ce critère est trop restrictif. Il faudrait pouvoir comptabiliser toutes les opérations du guichet (renseignement, ouverture et fermeture des salles, gestion des incidents,…) Ou sinon, nous avons des arguments comme la non activité du personnel à 60% de leur temps. Si la SNCB estime que les guichets ne sont toujours pas rentables avec d’autres critères. Il faut pouvoir proposer d’autres services aux voyageurs. Cela doit se faire avec une analyse des commerces aux alentours de la gare. Par exemple, le bureau de poste est ouvert de 9h à 18h en moyenne. Pourquoi pas profiter de l’ouverture plus large des horaires des guichets pour proposer un point poste pour les colis. Une analyse doit être faite des services commerciales et permettre aux guichets de la gare de les combler et d’être plus rentable.
Manque de personnel
Aujourd’hui, deux travailleurs se trouvent à la gare de Tubize, le chef de gare et le guichetier. Le chef de gare s’occupe de la gestion du passage des trains. Il est souvent sur les quais pour veiller au bon déroulement des arrêts des trains. Il est là aussi pour renseigner les voyageurs, aider les personnes à mobilité réduite, ouvrir la gare, ouvrir le kot à vélo,… Le guichetier est là pour s’occuper du guichet, mais aussi de renseigner les voyageurs. En cas d’absence du chef de gare, il peut aussi s’occuper de l’ouverture et de la fermeture de la gare ainsi que du kot à vélo. Il faut savoir qu’en cas d’absence, le chef de gare et le guichetier ne sont pas remplacés. Avec la fermeture des guichets l’après midi, on risque de se retrouver des journées sans personne pour veiller au bon déroulement de la gare. Ce qui est unique en Belgique pour une gare qui accueille 3000 voyageurs par jour.
Problème des automates
Hormis tous les problèmes techniques et les problèmes de compréhension de ces appareils. Aujourd’hui, il y a un seul automate sur le quai de la gare. Cette automate n’accepte que la monnaie et les cartes de paiement. En cas de panne total de ces automates, vous devez vous acquitter d’une somme de 7€ dans le train plus votre ticket. Somme que vous pouvez vous faire rembourser auprès de la sncb en remplissant des formulaires. La SNCB va vérifier si l’automate était bien en panne et vous rembourser si celui ci était l’était bien. Ce qu’il faut savoir c’est que si un seul moyen de paiement fonctionne la SNCB considère que l’automate fonctionne donc ayez toujours une carte de banque avec vous et beaucoup de monnaies car pour renouveler un abonnement mensuel en monnaie cela pèse lourd.
Aujourd’hui, le guichet assure 400 opérations par jour. Le guichet est ouvert 14 heures c’est à dire 840 minutes. Si toutes les opérations doivent être effectuées sur le seul automate c’est une transaction toutes les deux minutes. Plus toutes les transactions qui sont déjà effectuées, les files risquent d’être longue devant les automates.