8 Nov 2017 | Actualités, La locale Ecolo Tubize, Mobilité
Ce mardi, Marcel Cheron a posé la question sur la réouverture de la gare de Clabecq. En effet, il y a quelques semaines nous apprenions qu’Infrabel envisageait le remplacement des rails à Clabecq. Avec le risque enterrer le projet de réouverture à jamais.
Le ministre nous a rassuré sur le choix des rails envisagés qui pourrait permettre une réouverture. Mais ce projet n’est pas à l’ordre du jour de la SNCB. Autant dire que les arguments de la SNCB ne sont pas corrects.
Ils disent que la réouverture se ferait au détriment d’Hénnuyères ou de Tubize et que cela n’est pas possible à cause de la congestion du réseau vers Bruxelles. Nous avons proposé la réouverture de la gare de Clabecq avec un train qui prendrait la ligne 26 c’est à dire la ligne qui passe par Saint Job et qui rejoint Schumann. Ce qui ferait une connexion entre Clabecq et le quartier européen. Nous demandons à la SNCB d’envisager ce trajet avant de se prononcer.
Nous déplorons que la SNCB utilise toujours la peur de la perte pour d’autres pour ne pas réfléchir à Tubize.
Ci dessous un commentaire pertinent sur les options envisagées:
Une fois encore, la SNCB ne veut pas prendre pas en compte le projet de réouverture de la gare de Clabecq en justifiant le manque de capacité de la Jonction Nord-Midi et le détournement des trains S2 Braine – Bruxelles par Clabecq. Ce n’est pas cela qui avait été envisagé, mais bien la réutilisation d’un train Hal – Schuman qui stationne pendant 40′ en gare de Hal, qui ne passe pas par la Jonction Nord-Midi et qui influence pas les trains S2 Braine -Louvain. Ce temps de 40′ était mis à profit pour effectuer un aller-retour Hal – Clabecq (environ 18 minutes avec arrêt à Lembeek) en maintenant toutefois un arrêt suffisant à Clabecq pour les opérations de changement de sens.
Pour éluder le problème et affirmer que ce n’est pas possible, la SNCB, dès le 10 décembre prochain, utilise le temps de stationnement de 40′ à Hal pour effectuer un aller-retour Hal – Enghien, qui dispose déjà de 5 relations par heure…
Les arguments du ministre – et donc ceux de la SNCB – ne tiennent pas la route.

Ci dessous l’intervention complète au parlement
Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, ma question porte sur la possible réouverture de la gare de Clabecq située dans la commune de Tubize, dans le Brabant wallon, région très belle et accueillante.
Selon mes informations, Infrabel serait en passe de réaliser des travaux de renouvellement de voies sur le tronçon environnant l’ancienne gare de Clabecq. Pourquoi vous interroger à ce sujet? Pour avoir votre point de vue quant à une éventuelle réouverture de l’arrêt de Clabecq en lien avec une évolution dans le quartier. En effet, cette zone autour de l’ancien arrêt de Clabecq fait l’objet de développements immobiliers. Il est ici question de l’aménagement de l’ancien site Duferco, de la métallurgie brabançonne bien connue. Sont ainsi annoncés 2 000 logements, des entreprises, des commerces et d’autres services qui mériteraient d’être accessibles via la meilleure mobilité qui soi, à savoir la mobilité douce et, en particulier, le train. La question de la réouverture de la gare est donc essentielle. Je ne dois pas faire ici l’apologie des transports en commun auprès du ministre de tutelle.
Monsieur le ministre, pensez-vous qu’il soit trop tard pour intégrer cette réflexion dans le cadre des travaux envisagés par Infrabel? Selon moi, ce genre de travaux devrait s’inscrire dans une vision à moyen, voire à long terme, en tenant compte de ce qui pourrait résulter d’un arrêt de Clabecq totalement ou partiellement utilisé. Infrabel a-t-elle déjà effectué des choix techniques définitifs concernant la réfection des voies autour de la gare de Clabecq, avec la possibilité ou non d’intégrer, un jour, la réouverture de l’arrêt? Le cas échéant, interviendrez-vous pour éviter que ces choix empêchent une potentielle réouverture de l’arrêt ou de la gare dont question?
François Bellot, ministre: Monsieur le président, cher collègue, je me réjouis avec vous de la reconversion du site de Duferco, avec la construction de 2 000 logements. Aujourd’hui est d’ailleurs un jour un peu particulier, si on se réfère à ce qui s’est passé à Clabecq, il y a vingt ans. Infrabel m’informe que les travaux de renouvellement sur la ligne 106 ne portent pas préjudice à la possibilité théorique de faire encore circuler des trains de voyageurs sur cette ligne à l’avenir. Cependant, cela n’entre pas dans les projets, pas plus que de rouvrir la gare de Clabecq et d’organiser, au niveau de cette gare, des départs et des arrivées de liaisons ferroviaires avec Bruxelles. Cela ne les compromet pas. Même si tel devait être le souhait, la SNCB évoque alors, de façon générale, le manque de capacité en lignes, notamment dans la jonction Nord-Midi, qui empêche de mettre encore plus de trains en service entre Halle et Bruxelles. La seule possibilité, dans l’état actuel des choses, pourrait consister à faire passer les trains S reliant Bruxelles et Braine-le-Comte par Clabecq mais cela pourrait uniquement se faire, si cela se faisait, au détriment de la desserte des gares de Tubize et Hennuyères. La question se pose dès lors de savoir si, pour les voyageurs, une telle alternative est souhaitable. La réponse est donc claire. Les aménagements actuels ne compromettent en rien la capacité de faire encore un jour un arrêt à Clabecq. Par ailleurs, si on devait faire passer des trains par Clabecq, ce serait, selon la vision de la SNCB, peut-être au détriment de Tubize et Hennuyères. Le tout est une question d’offre de trains, de nombre de trains, etc. Je ferai une dernière remarque. On prend souvent la Suisse comme modèle pour ce qui est des chemins de fer. Il faut savoir que, dès qu’un promoteur construit plus de 150 logements en un seul bloc, il a la charge d’urbanisme d’aménager la connexion par voie de chemins de fer. C’est évidemment une toute autre logique. Nous ne sommes pas dans celle-là. N’en concluez pas que nous allons demander à Clabecq d’assurer la connexion. Il s’agit simplement d’une petite réflexion à ce sujet-là, tout comme, quand on aménage un stade de foot, il faut deux lignes de chemins de fer.
Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, je vous remercie. Aujourd’hui, je suis positif. Je retiens que cela ne compromet pas. Je regrette simplement que cela ne soit pas intégré dans les travaux. Pour ce qui est du restant de la réponse, j’avais déjà entendu une certaine argumentation de la SNCB lors du débat sur le plan de transport. Je ne suis pas totalement convaincu mais je note bien que la fermeture n’est pas totale. J’essaierai donc de revenir avec des éléments et certains arguments. J’entends bien l’argument de la jonction Nord-Midi mais c’est un argument récurrent. J’espère qu’un jour, on trouvera une solution pérenne par rapport à cela et pas seulement par la technologie. Et, en lien avec l’offre S, il s’agit de vérifier si effectivement cela se ferait ou pas au détriment des gares que vous avez citées. Je retiens en tout cas que rien n’est compromis à ce stade mais que, malheureusement, ce n’est pas intégré dans les travaux qui vont se dérouler.
6 Nov 2017 | Elections 2018
Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.
Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?
Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?
Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
- Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
- Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
- Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
- Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
- Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
- Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.
29 Oct 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème. Cette semaine notre ville consomme et produit local.
Répondez à ces questions:
- Voulez-vous consommer local ?
- Etes-vous informés des producteurs locaux ?
- Avez-vous la possibilité de consommer locale ?
Ce qui se passe ailleurs:
À Profondeville, le Potager de la Hulle est un site de 20 ares sur lequel sont cultivés, par des travailleur-euse-s du CPAS et des travailleur-euse-s en réinsertion, les légumes qui servent à produire le potage et accompagner les repas proposés au millier d’élèves des écoles communales. C’est un lieu fréquenté par les plus jeunes qui y sont sensibilisés au jardinage avec l’organisation régulière d’ateliers le mercredi après-midi.
À Etterbeek, le long de la ligne de chemins de fers, les Jardins Participatifs se déploient. Et sur une parcelle adjacente de près de 1000m2, ce sont des légumes bio qui poussent. Une fois récoltés, ces légumes de saison sont proposés à petits prix à l’épicerie sociale. La commune ayant conclu un partenariat avec le CPAS et avec les Missions locales d’Etterbeek et d’Ixelles, afin d’assurer une formation qualifiante en maraîchage, des stagiaires cultivent et se forment en agriculture urbaine.
La commune de Schaerbeek a soutenu l’implantation chez elle de BeesCoop. Cette initiative citoyenne, qui vise à développer un supermarché participatif et circuit court, a pu bénéficier d’une prime aux initiatives citoyennes. BeesCoop a également été soutenu grâce à des moyens logistiques que la commune a pu mettre à sa disposition.
http://bees-coop.be/
À Courcelles, le marché mensuel des produits locaux est soutenu par la commune.
Les monnaies locales ou complémentaires se développent de plus en plus (Liège : le Valeureux, Grez Doiceau : les Blés, Ottignies-Louvain-la-Neuve la Neuve : le Talent…). Cette monnaie locale circule dans une zone géographique déterminée, ce qui soutient l’économie locale et fait augmenter le PIB de la commune. Plus une commune l’utilisera et la promouvra plus le cercle sera vertueux.
http://www.letalent.be/
27 Oct 2017 | Actualités, Espace citoyens
Depuis 2010, les polices locales ont la possibilité de travailler avec les citoyens dans un partenariat local de prévention. Suite à une interpellation citoyenne, des citoyens d’Oisquercq se rassemblent pour créer une première PLP sur Tubize. Ecolo invite tous les citoyens intéressés à se manifester auprès de la police locale pour mettre cela en place dans leur quartier.
Le Partenariat Local de Prévention
Un Partenariat Local de Prévention(PLP) est un accord de collaboration entre les citoyens et la police locale au sein d’un quartier déterminé. Les acteurs du projet sont les citoyens (collaborer), le coordinateur (diriger) et la police locale (concerter).
Cette collaboration peut aussi être menée par des indépendants et commerçants, on pense ici au quartier de la gare. L’association des commerçants pourraient demander un partenariat avec la police et rassembler les commerçants pour sécuriser le plateau de la gare.
L’objectif est :
- d’accroître le sentiment de sécurité général du citoyen ;
- de favoriser le contrôle social ;
- de propager l’importance de la prévention.
Au sein d’un partenariat local de prévention, il y a un échange permanent d’informations :
- entre la police locale et les citoyens ;
- par la diffusion de conseils préventifs ;
- avec l’accent sur la diffusion de l’information opérationnelle utile ;
- adapté aux besoins et attentes spécifiques des citoyens concernés.
Une bonne préparation et organisation est essentielle. En outre, une évaluation permanente est également une condition pour faire évoluer le PLP en une organisation forte. Tous les partenaires concernés veilleront à un échange d’informations, dans le cadre duquel la spécificité de chaque partenaire est respectée.
La zone de police du brabant wallon ouest a déjà mis en place des PLP à Braine Le Chateau et Ittre. Après quelque temps, on peut dire que cette collaboration fonctionne. Le faite d’être entourer par des professionnels (la police) permet à ces initiatives d’être efficace. http://www.policeouestbrabantwallon.be/index.php?option=com_content&view=article&id=186:rdp-du-19-novembre-creation-de-deux-p-l-p-a-braine-le-chateau-ainsi-qu-un-nouveau-chef-d-antenne&catid=13&Itemid=123
Le fonctionnement d’un PLP est régi par la circulaire ministérielle du 10 décembre 2010.
http://www.policelocale.be/5317/downloads/file/PLP+-+Circulaire+10-12-2010.pdf
