Economie sociale: Présentation de l’AID

Economie sociale: Présentation de l’AID

Au début des années 80, avec le 2nd choc pétrolier, la crise s’installe. Un phénomène jusqu’alors marginal et ponctuel s’amplifie démesurément : le chômage, qui a pour conséquence directe l’exclusion sociale d’un grand nombre de personnes.  C’est pour apporter une réponse à ces difficultés que les premières initiatives Actions Intégrées de Développement (AID) voient le jour, en 1985, portées par la démarche associative de personnes du MOC … 

Interrogé, Jacques Detienne, se rappelle: « Il a fallu un nombre incroyable de réunions pour mettre tous les acteurs d’accord pour créer cette A.I.D.  Une des questions, pas la moindre, était de trouver des locaux pour implanter l’activité de l’A.I.D. Je connaissais un des curateurs de la Faillite de Fabelta qui a permis la mise à la disposition précaire de l’ancien dispensaire de Fabelta.  C’est à cet endroit que l’activité a commencé. Activité de formation des stagiaires et activité professionnelle du travail du bois. »

Les locaux, laissés à l’abandon lors de la faillite devaient être réhabilité, ce qui est fait.  Malheureusement,il faut quitter ces locaux et recommencer la mise en état d’un hall de l’autre côté de la rue de Bruxelles.

Cet atelier de formation et d’insertion est agréé et subventionné par la région wallonne. Il entre ainsi dans une politique régionale wallonne d’insertion socioprofessionnelle.  La question de locaux définitifs se pose et une opportunité est saisie: Une firme de vente en gros de denrées dites coloniales se ferme et ses locaux sont mis en vente au boulevard G.Deryck . Ce bâtiment est acheté et transformé en ateliers et salles de cours.

Le travail du bois

La formation et l’activité professionnelle est le travail du bois. L’A.I.D. propose aux écoles la construction de modules de psychomotricité. Elle met en vente des compostières avec l’aide de la commune de Tubize. Celle-ci, solidaire, commande à l’A.I.D. l’équipement des plaines de jeux et de pistes de skateboard.

La rénovation du bâtiment, dans une perspective d’isolation et de respect de l’environnement prend une nouvelle place importante de l’activité. En collaboration avec l’école de promotion sociale de vie féminine des formations d’auxiliaires familiales polyvalentes sont organisées. Ces formations sont décentralisées dans différents lieux de la province du Brabant Wallon. Une nouvelle formation de « valoriste » est développée. Il s’agit de former à la conception de produits divers en partant de matériaux et d’objets de réemplois. Il s’agit également de préparer la création de ressourceries, comptoirs de vente, de distribution d’objets revalorisés.

On comprendra que l’entreprise d’économie sociale « A.I.D. » s’adapte aux évolutions de la société, en mettant l’accent sur la réinsertion sociale et professionnelle des stagiaires, sur leur participation, mais aussi aux préoccupations environnementales, celles de l’isolation thermique des bâtiments et du recyclage des matériaux ainsi que les objectifs d’économie d’énergie.

Un projet réussi et l’avenir en point de mire

L’agrément, par la région wallonne, de cette entreprise d’économie sociale impose, malgré ses innovations constantes, le respect des objectifs cadrés par le pouvoir politique. Elle permet la formation d’un bon nombre de stagiaires grâce à l’encadrement de moniteurs qualifiés. Elle atteint pour les stagiaires un taux de réinsertion important.

Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée boulevard G Deryck et s’installe maintenant, avec le rappel sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés.

http://www.aid-bw.be/

dépliant AIDTubize ok 6-10-2017

Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Depuis 2010, les polices locales ont la possibilité de travailler avec les citoyens dans un partenariat local de prévention.  Suite à une interpellation citoyenne, des citoyens d’Oisquercq se rassemblent pour créer une première PLP sur Tubize.  Ecolo invite tous les citoyens intéressés à se manifester auprès de la police locale pour mettre cela en place dans leur quartier.

Le Partenariat Local de Prévention

Un Partenariat Local de Prévention(PLP) est un accord de collaboration entre les citoyens et la police locale au sein d’un quartier déterminé. Les acteurs du projet sont les citoyens (collaborer), le coordinateur (diriger) et la police locale (concerter).

Cette collaboration peut aussi être menée par des indépendants et commerçants, on pense ici au quartier de la gare.  L’association des commerçants pourraient demander un partenariat avec la police et rassembler les commerçants pour sécuriser le plateau de la gare.

L’objectif est :
  • d’accroître le sentiment de sécurité général du citoyen ;
  • de favoriser le contrôle social ;
  • de propager l’importance de la prévention.
Au sein d’un partenariat local de prévention, il y a un échange permanent d’informations :
  • entre la police locale et les citoyens ;
  • par la diffusion de conseils préventifs ;
  • avec l’accent sur la diffusion de l’information opérationnelle utile ;
  • adapté aux besoins et attentes spécifiques des citoyens concernés.

Une bonne préparation et organisation est essentielle. En outre, une évaluation permanente est également une condition pour faire évoluer le PLP en une organisation forte. Tous les partenaires concernés veilleront à un échange d’informations, dans le cadre duquel la spécificité de chaque partenaire est respectée.

La zone de police du brabant wallon ouest a déjà mis en place des PLP à Braine Le Chateau et Ittre.  Après quelque temps, on peut dire que cette collaboration fonctionne.  Le faite d’être entourer par des professionnels (la police) permet à ces initiatives d’être efficace. http://www.policeouestbrabantwallon.be/index.php?option=com_content&view=article&id=186:rdp-du-19-novembre-creation-de-deux-p-l-p-a-braine-le-chateau-ainsi-qu-un-nouveau-chef-d-antenne&catid=13&Itemid=123

Le fonctionnement d’un PLP est régi par la circulaire ministérielle du 10 décembre 2010.

http://www.policelocale.be/5317/downloads/file/PLP+-+Circulaire+10-12-2010.pdf

Economie sociale: Présentation « Le R.app.el ( SCRL) »

Economie sociale: Présentation « Le R.app.el ( SCRL) »

Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.

Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.

La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.

Le Rappel est aussi un centre de regroupement des appareils électriques en fin de vie. Pour cela, le Rappel recueil les appareils électriques vétustes remplacés par les commerçants revendeurs ainsi que ceux déposés dans les parcs à conteneurs de l’IBW dans le cadre d’une convention.

Cette action de regroupement nécessite des tournées de ramassage et de répartition.

La plupart des appareils sont recyclés, c’est-à-dire que les matériaux composants sont triés et réutilisés comme matières premières et cela dans des filières spécialisées. Les appareils les moins abîmés sont réparés, revalorisés et revendus. Une salle d’exposition permet aux acheteurs de choisir leur appareil.

Ces différentes activités permettent la mise au travail d’une quinzaine de travailleurs et de stagiaires envoyés par les CPAS de la région.

La gestion du Rappel est assurée par les coopérateurs que sont les 4 CPAS de l’Ouest du Brabant wallon, l’ASBL AID Tubize et l’ASBL AID coordination. Le marché public avec l’IBW dans le cadre Récupel permet le financement de ces activités de recyclage permettant ainsi la création d’emplois et le respect de l’environnement.

http://www.rappel-scrl.be/

Economie sociale : Un restaurant pédagogique « le Parfum du monde »

Economie sociale : Un restaurant pédagogique « le Parfum du monde »

Le C.P.A.S de Tubize est confronté à un nombre important de personnes qui cherche leur réinsertion. En 2003, fort de son expérience, le C.P.A.S crée une nouvelle entreprise de formation professionnelle ( E.F.T.) Il s’agit d’un restaurant pédagogique nommé  » Parfum du monde ».

Ce projet est le fruit d’un double constat : d’une part, la région de Tubize comptait un certain nombre d’initiatives de formation pour adultes, mais très peu d’entre elles s’adressent directement à un public féminin. D’autre part, les formations HORECA étaient quasi inexistantes dans la sous-région alors que ce secteur était et reste porteur d’emplois. En 2003, le CPAS et ses partenaires du PPP (Plan de Prévention et de Proximité), ont donc, sur base du constat de carence en termes d’outils de réinsertion professionnelle à destination des femmes et de délabrement de la cité des Clos, mis en place le restaurant de quartier. Le but étant de favoriser l’ouverture du quartier et de le redynamiser tout en répondant aux besoins des femmes en termes d’insertion par le travail.

Les objectifs de réinsertion économique de stagiaire demande aussi des coopérations avec les C.P.A.S. de la région. Ceux-ci disposent d’instrument important d’insertion: les articles 60 et 61 de leur loi organique. Ces articles permettent la remise au travail et la restauration de leurs droits en matière de protection sociale des bénéficiaires.  Il s’agit ici de former des personnes dans le secteur de la restauration, outre la formation générale et sociale, les stagiaires se forment à la déserte des repas ‘en salle’ et en cuisine. La formation pratique est indispensable ce qui nécessite l’ouverture d’un restaurant ouvert au public. Ce restaurant, jusqu’en 2017, était installé dans le quartier des  » clos de la Bruyère » consacré aux logements sociaux.

Le restaurant pédagogique va s’installer dans le centre historique de Tubize, ce qui facilitera l’accès d’usagers du restaurant, des stagiaires et aussi la mise au travail des stagiaires dans les nombreux et réputés établissements du centre de Tubize. Cette nouvelle expérience va commencer dès 2018. Elle va être une nouvelle vitrine de l’économie sociale.

http://www.aid-com.be/fr/membre/parfums-du-monde-eft

http://www.tubizecpas.be/index.php/restaurant-parfums-du-monde

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

La locale Ecolo m’a demandé de m’impliquer auprès de la maison des jeunes ce que j’ai accepté avec plaisir.  Je me suis vite rendu compte qu’il ne fallait pas grand chose pour faire avancer ce projet.  Tout y est. Equipe motivée, jeunes impliqués, travail efficace.  Il leur manque juste le soutien des tubiziens, la reconnaissance des autorités dans leur travail et plus de moyens.  De manière générale, il manque une vision de la politique jeunesse.  Les personnes compétentes sont là, les jeunes motivés sont là.  Il ne faudrait pas grand chose pour que cela fonctionne pour tous les jeunes tubiziens.

Quelques mois après mon arrivée à la locale Ecolo.  L’équipe m’a demandé si je pouvais être intéressé par un rôle d’administrateur au sein de la Maison de jeunes de Tubize.  Il est clair que cela correspondait à mon envie de participer à la vie de ma commune.  De plus, dans un secteur qui me tient à cœur et qui correspond à mon parcours professionnel.  J’allais pouvoir transmettre mon expérience au sein d’institution pour les enfants en difficulté et mon expérience au sein d’une école de devoirs.

Je fus invité à ma première assemblée générale en juin 2016. Et quelle surprise pour moi d’être assis autour de la table avec une majorité de jeunes fréquentant la maison de jeunes.  Dans beaucoup d’endroit, on parle du désinvestissement des jeunes, mais pas ici.  Tous sont concernés par leur maison.  Ce n’est pas dû au hasard.  Après des discussions avec l’équipe, je me suis rendu compte que cela était possible grâce à eux.

Ils impliquent les jeunes dans LEUR maison, ils leur donnent des responsabilités, ils les soutiennent dans leur projet. Cela donne l’envie aux jeunes de s’impliquer dans leur lieu de vie.  Les jeunes sentent qu’on n’organise pas des activités pour eux, mais ils co construisent les projets.  Ils sont considérés comme des acteurs.

Pour moi c’est la vision qu’il faut amener dans les services, rendre les usagers acteurs de leur changement.  Il n’y a pas pire sentiment que la charité, la pitié ou l’infantilisation.  Ils sont des jeunes adultes à en devenir et l’équipe leur donne des outils pour y arriver.

Les activités sont nombreuses, ils se divisent en pôle artistique (graff, atelier sérigraphie,..) en pôle musical (MJ musique, festival,..) en pôle citoyen (potager, atelier touche à tout, incroyables comestibles,…) en pôle audiovisuel (MJ antistatic TV,..).  Toutes ces activités sont organisées avec les jeunes avec le soutien de l’équipe.

http://www.mjantistatic.be/

Je me suis vite rendu compte que c’est une équipe et une maison qui tourne que mon rôle sera de mettre leur travail en valeur.  Malgré des difficultés d’ordre technique (plus de chauffage en hiver) au cours de cette année.  L’équipe est restée motiver et impliquer auprès des jeunes.  Malgré le peu de moyens, ils vont un travail formidable.

Est-ce que leur travail correspond à tous les jeunes ? Non de toute façon, ils ne peuvent pas s’occuper de tous les jeunes tubiziens.  Il faudrait développer d’autres services qui travaillent de la même manière et qui pourrait permettre de capter tous les jeunes dans leur différence.  Par exemple, beaucoup de jeunes préfèrent le sport, d’autres ne veulent pas s’impliquer dans des projets ou ne veulent pas encore.  Pour ces jeunes, il faudrait pouvoir leur proposer d’autres choses.  Pour cela, il faut une vraie vision de ce que les jeunes ont besoin.  Il ne manque pas grand chose pour une politique jeunesse efficace.  Il y a des travailleurs de terrain compétent, il y a des jeunes motivés.  Il manque une vision pour faire avancer les différents services dans la même direction.

Laurent Heyvaert