Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Depuis 2010, les polices locales ont la possibilité de travailler avec les citoyens dans un partenariat local de prévention.  Suite à une interpellation citoyenne, des citoyens d’Oisquercq se rassemblent pour créer une première PLP sur Tubize.  Ecolo invite tous les citoyens intéressés à se manifester auprès de la police locale pour mettre cela en place dans leur quartier.

Le Partenariat Local de Prévention

Un Partenariat Local de Prévention(PLP) est un accord de collaboration entre les citoyens et la police locale au sein d’un quartier déterminé. Les acteurs du projet sont les citoyens (collaborer), le coordinateur (diriger) et la police locale (concerter).

Cette collaboration peut aussi être menée par des indépendants et commerçants, on pense ici au quartier de la gare.  L’association des commerçants pourraient demander un partenariat avec la police et rassembler les commerçants pour sécuriser le plateau de la gare.

L’objectif est :
  • d’accroître le sentiment de sécurité général du citoyen ;
  • de favoriser le contrôle social ;
  • de propager l’importance de la prévention.
Au sein d’un partenariat local de prévention, il y a un échange permanent d’informations :
  • entre la police locale et les citoyens ;
  • par la diffusion de conseils préventifs ;
  • avec l’accent sur la diffusion de l’information opérationnelle utile ;
  • adapté aux besoins et attentes spécifiques des citoyens concernés.

Une bonne préparation et organisation est essentielle. En outre, une évaluation permanente est également une condition pour faire évoluer le PLP en une organisation forte. Tous les partenaires concernés veilleront à un échange d’informations, dans le cadre duquel la spécificité de chaque partenaire est respectée.

La zone de police du brabant wallon ouest a déjà mis en place des PLP à Braine Le Chateau et Ittre.  Après quelque temps, on peut dire que cette collaboration fonctionne.  Le faite d’être entourer par des professionnels (la police) permet à ces initiatives d’être efficace. http://www.policeouestbrabantwallon.be/index.php?option=com_content&view=article&id=186:rdp-du-19-novembre-creation-de-deux-p-l-p-a-braine-le-chateau-ainsi-qu-un-nouveau-chef-d-antenne&catid=13&Itemid=123

Le fonctionnement d’un PLP est régi par la circulaire ministérielle du 10 décembre 2010.

http://www.policelocale.be/5317/downloads/file/PLP+-+Circulaire+10-12-2010.pdf

Economie sociale: Présentation “Le R.app.el ( SCRL)”

Economie sociale: Présentation “Le R.app.el ( SCRL)”

Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.

Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.

La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.

Le Rappel est aussi un centre de regroupement des appareils électriques en fin de vie. Pour cela, le Rappel recueil les appareils électriques vétustes remplacés par les commerçants revendeurs ainsi que ceux déposés dans les parcs à conteneurs de l’IBW dans le cadre d’une convention.

Cette action de regroupement nécessite des tournées de ramassage et de répartition.

La plupart des appareils sont recyclés, c’est-à-dire que les matériaux composants sont triés et réutilisés comme matières premières et cela dans des filières spécialisées. Les appareils les moins abîmés sont réparés, revalorisés et revendus. Une salle d’exposition permet aux acheteurs de choisir leur appareil.

Ces différentes activités permettent la mise au travail d’une quinzaine de travailleurs et de stagiaires envoyés par les CPAS de la région.

La gestion du Rappel est assurée par les coopérateurs que sont les 4 CPAS de l’Ouest du Brabant wallon, l’ASBL AID Tubize et l’ASBL AID coordination. Le marché public avec l’IBW dans le cadre Récupel permet le financement de ces activités de recyclage permettant ainsi la création d’emplois et le respect de l’environnement.

http://www.rappel-scrl.be/

Economie sociale : Un restaurant pédagogique “le Parfum du monde”

Economie sociale : Un restaurant pédagogique “le Parfum du monde”

Le C.P.A.S de Tubize est confronté à un nombre important de personnes qui cherche leur réinsertion. En 2003, fort de son expérience, le C.P.A.S crée une nouvelle entreprise de formation professionnelle ( E.F.T.) Il s’agit d’un restaurant pédagogique nommé ” Parfum du monde”.

Ce projet est le fruit d’un double constat : d’une part, la région de Tubize comptait un certain nombre d’initiatives de formation pour adultes, mais très peu d’entre elles s’adressent directement à un public féminin. D’autre part, les formations HORECA étaient quasi inexistantes dans la sous-région alors que ce secteur était et reste porteur d’emplois. En 2003, le CPAS et ses partenaires du PPP (Plan de Prévention et de Proximité), ont donc, sur base du constat de carence en termes d’outils de réinsertion professionnelle à destination des femmes et de délabrement de la cité des Clos, mis en place le restaurant de quartier. Le but étant de favoriser l’ouverture du quartier et de le redynamiser tout en répondant aux besoins des femmes en termes d’insertion par le travail.

Les objectifs de réinsertion économique de stagiaire demande aussi des coopérations avec les C.P.A.S. de la région. Ceux-ci disposent d’instrument important d’insertion: les articles 60 et 61 de leur loi organique. Ces articles permettent la remise au travail et la restauration de leurs droits en matière de protection sociale des bénéficiaires.  Il s’agit ici de former des personnes dans le secteur de la restauration, outre la formation générale et sociale, les stagiaires se forment à la déserte des repas ‘en salle’ et en cuisine. La formation pratique est indispensable ce qui nécessite l’ouverture d’un restaurant ouvert au public. Ce restaurant, jusqu’en 2017, était installé dans le quartier des ” clos de la Bruyère” consacré aux logements sociaux.

Le restaurant pédagogique va s’installer dans le centre historique de Tubize, ce qui facilitera l’accès d’usagers du restaurant, des stagiaires et aussi la mise au travail des stagiaires dans les nombreux et réputés établissements du centre de Tubize. Cette nouvelle expérience va commencer dès 2018. Elle va être une nouvelle vitrine de l’économie sociale.

http://www.aid-com.be/fr/membre/parfums-du-monde-eft

http://www.tubizecpas.be/index.php/restaurant-parfums-du-monde

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

La locale Ecolo m’a demandé de m’impliquer auprès de la maison des jeunes ce que j’ai accepté avec plaisir.  Je me suis vite rendu compte qu’il ne fallait pas grand chose pour faire avancer ce projet.  Tout y est. Equipe motivée, jeunes impliqués, travail efficace.  Il leur manque juste le soutien des tubiziens, la reconnaissance des autorités dans leur travail et plus de moyens.  De manière générale, il manque une vision de la politique jeunesse.  Les personnes compétentes sont là, les jeunes motivés sont là.  Il ne faudrait pas grand chose pour que cela fonctionne pour tous les jeunes tubiziens.

Quelques mois après mon arrivée à la locale Ecolo.  L’équipe m’a demandé si je pouvais être intéressé par un rôle d’administrateur au sein de la Maison de jeunes de Tubize.  Il est clair que cela correspondait à mon envie de participer à la vie de ma commune.  De plus, dans un secteur qui me tient à cœur et qui correspond à mon parcours professionnel.  J’allais pouvoir transmettre mon expérience au sein d’institution pour les enfants en difficulté et mon expérience au sein d’une école de devoirs.

Je fus invité à ma première assemblée générale en juin 2016. Et quelle surprise pour moi d’être assis autour de la table avec une majorité de jeunes fréquentant la maison de jeunes.  Dans beaucoup d’endroit, on parle du désinvestissement des jeunes, mais pas ici.  Tous sont concernés par leur maison.  Ce n’est pas dû au hasard.  Après des discussions avec l’équipe, je me suis rendu compte que cela était possible grâce à eux.

Ils impliquent les jeunes dans LEUR maison, ils leur donnent des responsabilités, ils les soutiennent dans leur projet. Cela donne l’envie aux jeunes de s’impliquer dans leur lieu de vie.  Les jeunes sentent qu’on n’organise pas des activités pour eux, mais ils co construisent les projets.  Ils sont considérés comme des acteurs.

Pour moi c’est la vision qu’il faut amener dans les services, rendre les usagers acteurs de leur changement.  Il n’y a pas pire sentiment que la charité, la pitié ou l’infantilisation.  Ils sont des jeunes adultes à en devenir et l’équipe leur donne des outils pour y arriver.

Les activités sont nombreuses, ils se divisent en pôle artistique (graff, atelier sérigraphie,..) en pôle musical (MJ musique, festival,..) en pôle citoyen (potager, atelier touche à tout, incroyables comestibles,…) en pôle audiovisuel (MJ antistatic TV,..).  Toutes ces activités sont organisées avec les jeunes avec le soutien de l’équipe.

http://www.mjantistatic.be/

Je me suis vite rendu compte que c’est une équipe et une maison qui tourne que mon rôle sera de mettre leur travail en valeur.  Malgré des difficultés d’ordre technique (plus de chauffage en hiver) au cours de cette année.  L’équipe est restée motiver et impliquer auprès des jeunes.  Malgré le peu de moyens, ils vont un travail formidable.

Est-ce que leur travail correspond à tous les jeunes ? Non de toute façon, ils ne peuvent pas s’occuper de tous les jeunes tubiziens.  Il faudrait développer d’autres services qui travaillent de la même manière et qui pourrait permettre de capter tous les jeunes dans leur différence.  Par exemple, beaucoup de jeunes préfèrent le sport, d’autres ne veulent pas s’impliquer dans des projets ou ne veulent pas encore.  Pour ces jeunes, il faudrait pouvoir leur proposer d’autres choses.  Pour cela, il faut une vraie vision de ce que les jeunes ont besoin.  Il ne manque pas grand chose pour une politique jeunesse efficace.  Il y a des travailleurs de terrain compétent, il y a des jeunes motivés.  Il manque une vision pour faire avancer les différents services dans la même direction.

Laurent Heyvaert

Tubize “commune zéro déchet”

Tubize “commune zéro déchet”

Le conseil Communal a décidé de répondre à l’appel de candidature du projet “Commune zéro déchet” de la Région Wallonne.

Mais c’est quoi une “commune zéro déchet” ?

Pour pouvoir l’expliquer quoi de mieux que de prendre l’exemple de la ville précurseur dans ce domaine : Roubaix.

Roubaix a plus ou moins les mêmes caractéristiques socio économique que Tubize.  Ville en transition économique et sociale.  Qui essaye de se reconstruire après plusieurs faillites.

En 2014 suite aux élections, une liste citoyenne se dégage pour gérer la ville.  Rapidement, ils se lancent dans le projet de “commune zéro déchet” qui était un thème fort de la campagne.  Ils ont décidé de prendre le problème à l’envers: plutôt que de chercher des solutions pour traiter plus de déchets ou nettoyer davantage, ils se sont attaqués à la source du problème: les déchets trop nombreux.

Projet ambitieux à l’échelle d’une ville

Le bon point de départ, c’étaient les familles.  Ils ont commencé par une première action en 2015, avec un appel aux familles volontaires de participer à un défi de réduction des déchets de 50 % en un an.

100 familles se sont ainsi engagées à tenter l’expérience. Ils leur ont fourni de quoi peser leurs déchets, afin de leur faire prendre conscience du volume qu’ils jetaient. Ensuite, ils ont organisé des ateliers sur 14 thématiques différentes qu’elles choisissent librement.

Pour quel résultat 

En trois ans, ce sont 1000 habitants, sur une ville de 100.000, qui s’y sont mises. Ils constatent un réel engouement populaire: les familles en parlent autour d’elles, au travail, à leurs amis, dans les écoles; d’autres organisent des ‘soirées Zéro déchets’ pour partager leurs expériences, et leurs trucs et astuces. Il y a actuellement environ 10 % de la population de Roubaix qui est touchée de près ou de loin, c’est très inspirant et motivant. En partant des familles, c’est maintenant tout un mouvement qui s’est lancé. Des commerces de produits en vrac se sont par exemple lancés, tandis que d’autres ont adapté leur offre. Ils atteindront bientôt 6 % des commerçants qui auront le label Zéro déchet. 20 % des écoles se sont déjà engagées dans la réduction de leurs déchets et ils constatent que les entreprises sont demandeuses.

Tubize peut faire la même chose

C’est possible avec un réel soutien, il y a moyen de mettre cela en place.  Certaines familles sont déjà demandeuses, nous avons un magasin d’achat en vrac qui a vu le jour récemment à Tubize et une clabecquoise s’occupe d’un magasin en vrac à Braine Le Château.  Il y a moyen d’inciter les écoles à participer ainsi que les entreprises pour créer une véritable dynamique nouvelle à Tubize.

http://www.roubaixzerodechet.fr/

http://creonsdemain.be/2017/04/10/roubaix-ville-zero-dechet-de-lutopie-a-la-realite/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/13/a-roubaix-des-pionniers-du-zero-dechet-citoyen_5093708_3244.html

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