20 Nov 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: Notre ville innovante économiquement.
Répondez à ces questions:
Que faut-il dans une ville innovante ?
Comment voyez-vous Tubize économiquement ?
Travaillez-vous à Tubize ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- Amsterdam : une collaboration entre l’Expatcenter et Peerby permet aux expatriés arrivant à Amsterdam d’avoir immédiatement à disposition les outils dont ils ont besoin lors de leur emménagement. Avec un compte crédité d’avance chez Peerby, il est facile obtenir des outils nécessaires auprès de quelqu’un du quartier, par exemple.
- Amsterdam : le Collège veut faire en sorte que l’économie du partage offre ses possibilités à l’ensemble des citoyens de la Ville et ainsi améliore l’inclusion sociale. Ainsi, les plate-formes de partage ont été connectées aux 180 000 bénéficiaires du Stadspas (citoyens à faible revenu ou à la retraite bénéficiant de tarif préférentiel dans le secteur de la culture, du sport et des loisirs). L’objectif est de familiariser ce public précarisé avec les plate-formes et les encourager à les utiliser soit comme fournisseur soit comme client.
- Schaerbeek va lancer un-e Facilitateur-trice Idées de Demain. Son rôle sera de faciliter les relations entre les groupes citoyens porteurs d’idée innovantes et d’avenir et l’administration afin de rendre possible des initiatives inédites et confrontées à l’absence de réglementation ou d’encadrement communal.
- Paris – Superpublic, le premier espace entièrement consacré à l’innovation dans le secteur public. Pour réinventer la façon de concevoir et mettre en œuvre des politiques publiques, nous avons besoin d’espaces neutres où discuter librement ; de zones franches dans lesquelles il est possible et encouragé de sortir des idées préconçues ; de lieux-ressources ouverts capables de faire converger les meilleures compétences en matière d’innovation publique. D’une surface de 300 m², Superpublic est équipé pour la conduite d’ateliers de conception créative, le prototypage de projets innovants, l’organisation de rencontres et de formations spécialisées, la mise en commun de ressources et d’espaces de travail dans un esprit de coworking. Ainsi, sa bibliothèque est accessible à tous. Conçu comme le point de rencontre de la communauté pionnière en matière d’innovation publique, Superpublic est né dans le cadre d’un programme mené en 2014-2015 avec des services de l’État et des collectivités locales visant à développer de nouvelles formes d’innovation dans le secteur public.
- Atlanta-Civic Innovation – Pour faire face aux défis et aux besoins locaux, la ville teste des solutions innovantes car elle fait face à de nombreuses contraintes : petit budget, manque de personnel, difficultés d’accès aux informations,… Ce manque de moyens se traduit par des services qui ne répondent pas aux enjeux, des solutions vieillissantes et une méfiance et un désengagement des communautés citoyennes. La ville a ainsi créé un Centre for Civic Innovation pour positionner Atlanta comme ville innovante, juste et engagée, investissant dans des idées axées sur les collectivités, dans les entreprises à finalité sociale et environnementale. En soutenant les acteurs innovants (sociaux comme économiques) pour dialoguer et agir. Ce choix de soutenir des projets citoyens et économiques innovants rendent le secteur public plus efficace, innovant et participatif.
- Molenbeek-FabLab.iMAL est un atelier de fabrication où toute personne (artiste, designer, ingénieur, développeur, bricoleur, étudiant, citoyen,..), quelque soit son niveau de formation, peut venir expérimenter, apprendre ou fabriquer tous types d’objets (objet artistique ou design, objet interactif, objet technique, prototype, etc…). Les membres d’un FabLab forment une communauté: ils s’entraident, échangent leur savoir-faire, construisent en commun leur connaissance dans des processus de collaboration ouverts intégrés au réseau global des FabLabs.
- À Séoul, les autorités communales ont encouragé la création de bibliothèques de partage (dans les quartiers résidentiels) où sont mis à disposition/prêtés des ouvrages, mais également des outils, des repairs café et des formations au travail manuel avec comme objectif de recréer du lien et un esprit de communauté dans des immeubles pouvant abriter jusque 2 000 personnes.
- Forest met à disposition des bâtiments communaux au service des initiatives citoyennes.
- Schaerbeek : la Commune a passé un accord avec une plate-forme de voitures partagées entre particuliers afin de mettre 3 véhicules de sa flotte à disposition durant le week-end lorsqu’elles ne sont pas utilisées.
- Séoul – Mise à disposition de locaux – 1007 bâtiments publics ont ouvert leurs portes alors qu’ils étaient normalement fermés ou inoccupés pour accueillir des initiatives citoyennes. Ils sont ainsi été utilisés prés de 22 000 fois. Séoul a aussi mis à disposition sa flotte de véhicules publics quand ils sont inutilisés, et les parkings des autorités publiques (3 000 places).
- Amsterdam – Le Collège lance un projet-pilote, impliquant le partage de ses propres ressources : son parc de véhicules, les bureaux, le parc informatique et sa flotte maritime.
13 Nov 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: notre ville conviviale, solidaire et dynamique.
Répondez à ces questions :
Comment voyez-vous une ville conviviale ?
Comment vous sentez vous dans votre ville ?
Comment imaginez-vous une ville solidaire ?
Comment dynamiseriez-vous Tubize ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Enghien, la Ville a acheté un bâtiment dans l’artère commerçante. Il aura trois fonctions: aider un-e porteur-euse de projet commercial au rez-de-chaussée, prévoir du logement public aux étages, donner accès à un élément majeur du patrimoine de la ville aujourd’hui inaccessible.
- À Enghien, le bulletin communal présente à chaque numéro les commerçant-e-s qui se sont installés dernièrement sur le territoire et un concours offre un cadeau en relation avec l’un d’eux ou avec un événement dans la ville, un anniversaire d’un commerce, etc.
- A Watermael-Boisfort une caravane a été transformée en un centre de créativité et de rencontres où chacun est invité à partager ses envies et y découvrir de nouveaux loisirs. Plusieurs artistes et organisations culturelles vont s’y installer pour proposer une grande variété d’activités conviviales avec, entre autres, un atelier photo, un café-papote, des projets théâtraux et des après-midis ludiques.
- A Chièvres, la commune a décidé d’être “une commune solidaire” Cette action a pour but de faire voter une motion d’engagement dans une politique plus hospitalière envers les migrants et les sans-papiers.
6 Nov 2017 | Elections 2018
Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.
Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?
Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?
Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
- Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
- Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
- Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
- Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
- Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
- Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.
29 Oct 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème. Cette semaine notre ville consomme et produit local.
Répondez à ces questions:
- Voulez-vous consommer local ?
- Etes-vous informés des producteurs locaux ?
- Avez-vous la possibilité de consommer locale ?
Ce qui se passe ailleurs:
À Profondeville, le Potager de la Hulle est un site de 20 ares sur lequel sont cultivés, par des travailleur-euse-s du CPAS et des travailleur-euse-s en réinsertion, les légumes qui servent à produire le potage et accompagner les repas proposés au millier d’élèves des écoles communales. C’est un lieu fréquenté par les plus jeunes qui y sont sensibilisés au jardinage avec l’organisation régulière d’ateliers le mercredi après-midi.
À Etterbeek, le long de la ligne de chemins de fers, les Jardins Participatifs se déploient. Et sur une parcelle adjacente de près de 1000m2, ce sont des légumes bio qui poussent. Une fois récoltés, ces légumes de saison sont proposés à petits prix à l’épicerie sociale. La commune ayant conclu un partenariat avec le CPAS et avec les Missions locales d’Etterbeek et d’Ixelles, afin d’assurer une formation qualifiante en maraîchage, des stagiaires cultivent et se forment en agriculture urbaine.
La commune de Schaerbeek a soutenu l’implantation chez elle de BeesCoop. Cette initiative citoyenne, qui vise à développer un supermarché participatif et circuit court, a pu bénéficier d’une prime aux initiatives citoyennes. BeesCoop a également été soutenu grâce à des moyens logistiques que la commune a pu mettre à sa disposition.
http://bees-coop.be/
À Courcelles, le marché mensuel des produits locaux est soutenu par la commune.
Les monnaies locales ou complémentaires se développent de plus en plus (Liège : le Valeureux, Grez Doiceau : les Blés, Ottignies-Louvain-la-Neuve la Neuve : le Talent…). Cette monnaie locale circule dans une zone géographique déterminée, ce qui soutient l’économie locale et fait augmenter le PIB de la commune. Plus une commune l’utilisera et la promouvra plus le cercle sera vertueux.
http://www.letalent.be/
22 Oct 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: Comment rendre notre ville citoyenne et démocratique ?
Répondez à ces questions : Que ferez vous pour ramener plus de démocratie dans notre ville ? Comment et quand voulez vous être consulté en tant que citoyens ?
Voici des exemples qui se déroulent ailleurs :
- Dans plusieurs communes, le conseil communal est retransmis en direct.
- A Olne, les groupes politiques représentés au Conseil communal bénéficient de 2 publications par an. Les associations, elles, bénéficient d’autant de publications que nécessaire, tandis que les sociétés et indépendants bénéficient d’une publication gratuite au lancement de leur activité.
- Mise en place de commission mixte composée d’élu-e-s et de citoyen-ne-s peut-être chargée de donner des recommandations sur les priorités politiques de la commune. http://www.g1000.org/fr/
- A Olne, des réunions citoyennes sont organisées avant le conseil communal pour que les élus expliquent les points du conseil.
- Enghien a créé un comité consultatif sur le patrimoine de la commune.
- A Saillans (en France), des comités d’élu-e-s et de citoyen-ne-s sont mis sur pied pour chaque projet.
- A Enghien, 48 comités de quartier existent aujourd’hui alors qu’il y en avait seulement 6 en 2001. Des réunions plénières avec les délégué-e-s de ces comités de quartier se tiennent trois fois par an en présence du collège, des services communaux, de la police, et d’expert-e-s invité-e-s.
- A Courcelles et Enghien, une enveloppe spécifique est réservée chaque année pour soutenir les projets déposés par les comités de quartier en matière de sécurité, d’embellissement ou fleurissement du quartier et de cohésion sociale. Ainsi, à Enghien : un comité de quartier a rénové une salle de fête.
- Grenoble, Paris et Enghien ont mis un budget participatif en place. http://www.grenoble.fr/552-budget-participatif.htm
- A Olne, 500€ sont disponibles pour aider au démarrage de toute nouvelle activité associative.
- A Gand, le projet “Leefstraat” permet aux habitants d’occuper l’espace public avec leurs projets.
16 Oct 2017 | Elections 2018
Comment imaginez vous rendre notre commune plus verte, plus propre, plus agréable et plus sûr ?
Répondez à cette question et partagez votre point de vue.
Voici quelques exemples qui se déroulent ailleurs.
A Havelange, la commune a investi pour développer un nouvel espace nature et santé : le Sawhis. Le site s’étend sur 15 ha, il comprend un parcours santé, des mares, un verger, des haies vives, une prairie de fauche, un arboretum et un espace forestier. http://www.valleesdessaveurs.be/fr/sawhis-espace-nature-et-sante-a-havelange.html?IDC=267&IDD=754979578
A Schaerbeek, une prime est disponible pour les citoyen-ne-s qui désirent “verduriser” leur façade.
A Paris, Grenoble, le Havre, Marseille ou encore Strasbourg: Ces villes ont instauré le fameux “permis de végétaliser”. Les responsables communaux autorisent sous le régime “d’occupation temporaire de l’espace public” quiconque en fait la demande (habitants, commerçants, associations, entreprises,..) à réaliser et entretenir un ou plusieurs dispositifs de végétalisation. https://www.paris.fr/permisdevegetaliser
A Ottignies-Louvain La Neuve, la ville a lancé l’opération “un espace vert à adopter” en proposant aux habitants de s’occuper d’un espace vert public, un bout de trottoir, une parcelle de terre. Les citoyens peuvent gérer l’espace en semant fleurs, fruits ou légumes en pleine terre ou dans des bacs. http://www.lalibre.be/regions/brabant/ottignies-des-espaces-verts-a-adopter-56e8510835708ea2d3955537
Schaerbeek est reconnue en Belgique pour sa gestion des dépôts clandestins. Les opérations coups de poing “trash” menées conjointement avec la zone de police, servent de modèle pour d’autres communes. http://www.schaerbeek.be/news/operation-trash-quand-schaerbeek-modele-anderlecht
La commune de Watermael Boisfort propose à ses habitants une action “on flashe dans ma rue” menée par la police locale, qui permet aux habitants de solliciter le placement d’un radar près de chez eux.
A Enghien, le budget participatif a permis à plusieurs quartiers d’installer des radars préventifs.