En arrivant à Tubize en 1970, j’ai découvert une cité industrielle, porteuse d’emplois, de salaires et d’un certain pouvoir d’achat.  Le plus souvent dépensé, dans les commerces locaux. La commune de Tubize, en voie de fusion, était un pôle attractif pour l’ensemble de la région.

Hélas, bientôt, un vent de “restructuration ” souffle sur l’industrie. La population se mobilise, lutte pour sauver les entreprises, pour sauver l’emploi, pour garantir un avenir. Ces luttes retardent les fermetures et sauvent la dignité des travailleurs en lutte. C’est dans cette tourmente économique et sociale que je situe mes engagements sociaux.

Les pouvoirs, sous la pression des luttes collectives, s’organisent et présentent un plan de reconversion régionale. C’est ce plan qui se réalise actuellement: une cité industrielle devient “autre chose”, une nouvelle ville.

Cette nouvelle ville sera-t-elle au service des citoyens, pour un bon vivre écologique pour tous? Un emploi de qualité pour tous ? L’accès au logement, à l’éducation seront-ils démocratisés ?

Ces derniers objectifs ne vont pas se réaliser par un coup de baguette magique. C’est que les règles du marché et de la rentabilité économique font souvent la nique aux objectifs de bon aménagement du territoire et aux objectifs du bien vivre pour tous.

La ville dispose d’outils importants pour aménager son territoire. Il convient de les activer.

Seule une attention collective, une politique participative, une lutte politique et sociale dans le cadre de l’écologie politique peut garantir la création d’une ville sociale et ouverte.