Voici donc le programme d’Ecolo Tubize. Après avoir été à la rencontre des citoyens entre novembre 2017 et janvier 2018. Nous avons pu faire un travail sur les envies de chacun.
Nous avons construit notre programme sur 5 axes prioritaires.
Préserver notre âme de village (s).
Demain, notre ville et nos villages devront disposer d’une offre de commerces et de services correspondant aux besoins des habitants. Elle devra également tout mettre en œuvre pour les inciter à se tourner vers cette offre. Elle devra aussi refuser les projets déconnectés de leur environnement.
Des initiatives menées par des groupes citoyens amènent de la vie et du lien social, intergénérationnel dans leur quartier : brocante, fête des voisins, jardin ou potager partagés, compost collectif, projet collectif d’embellissement du quartier. Ce sont autant d’exemples qui ramènent convivialité et dynamisme au sein des villes et villages.
A Tubize, suite aux faillites des forges, les politiques en place à l’époque ont décidé d’urbaniser Tubize pour faire venir de nouveaux habitants. Cette décision fût économique et soutenue plusieurs fois par les citoyens car les partis qui prônaient cela ont été plusieurs fois réélus. Il était important de réaménager les chancres industriels. Aujourd’hui, Tubize atteint un seuil critique. En effet, les services aux citoyens ne suivent pas le même rythme que les promoteurs privés. Lors des 6 prochaines années, nous aurons le projet des forges qui va commencer à devenir concret. Avec ce projet, Tubize va se redessiner. En dehors de ce projet, il est important de stopper l’urbanisation pour laisser le temps aux services publics de répondre aux besoins des habitants.
Sans aucun doute, la ville du futur sera celle où se déplacer ne sera plus une source de stress ou de difficultés, mais bien de facilités pour tous les usagers et les usagères, quel que soit leur moyen de transport ou leurs aptitudes à se mouvoir.
Nous souhaitons que les citoyens puissent moduler leur mobilité. Cela implique la fin du « tout à la voiture ». Nous souhaitons passer à une mobilité active. Se passer de sa voiture est possible si les commerces et les services se concentrent au cœur des villes et des villages.
La ville doit être un lieu de rencontres et de convivialité pour toutes et tous. Chacun et chacune a le droit essentiel d’y vivre et de s’y déplacer en sécurité.
Le sentiment d’insécurité exprimé par une partie des citoyens doit être pris en compte pour pouvoir diminuer au maximum les peurs qu’ils éprouvent.
Rendre notre ville plus sûre passe par la réappropriation de l’espace public, la création d’un climat de convivialité entre voisins, d’ouverture ainsi qu’une valorisation des règles de vie sociale et du respect mutuel.
Il ne faut donc pas limiter les questions de sécurité à la lutte contre le terrorisme ou la grande délinquance (domaines où la police locale a son rôle à jouer par sa connaissance du terrain). La police locale doit exercer prioritairement son rôle de police de proximité sans être détournée du terrain et de ses missions premières.
Une ville sûre est une ville qui ne nie pas les difficultés et développe une multitude d’actions afin de (re)créer un climat serein, propice aux rencontres et au bien-vivre ensemble.
La commune est le premier point de contact des citoyens avec l’autorité publique et le politique. C’est donc au niveau local que les habitants sont les mieux placés pour partir à la reconquête de leur démocratie.
Nous faisons le pari de l’intelligence collective pour garantir la gestion la plus efficace et la plus juste des biens communs au bénéfice de tous et de toutes. Nous rendrons la ville plus transparente, nous serons à l’écoute de la population et nous favorisons sa participation réelle et effective à la prise de décisions.
La ville doit jouer un rôle actif pour proposer des alternatives de consommation et de production locales, équitables, durables et saines. Elle doit rapprocher les producteurs et les consommateurs. Consommer local est au cœur de nos relations sociales, du rapport à notre environnement et de notre projet économique.
Notre qualité de vie est intimement liée à la qualité de notre environnement. Celle-ci dépend de nombreux facteurs dont notamment la présence de « poumons verts », le maintien de la biodiversité dans la ville comme à la campagne, la propreté et la lutte contre le bruit, les économies d’énergie. Dans cette optique, la ville a un rôle important à jouer.
Les économies d’énergie sont un enjeu prioritaire. Cela passe par une série d’actions : réduction de la dépendance au coût des énergies fossiles et aux dangers du nucléaire ; lutte contre le gaspillage en diminuant fortement la consommation d’énergie des bâtiments communaux ; isolation des logements dans le secteur public comme dans le secteur privé ; soutien aux initiatives de groupement d’achat d’électricité verte.
Ces enjeux de qualité de vie en rejoignent un autre, fondamental : l’amélioration de la santé des habitants.
De plus en plus d’habitants de nos communes partagent ces objectifs. Ils y prennent part activement, à leur niveau, en réfléchissant à l’impact de leurs gestes quotidiens, en s’impliquant dans des associations ou en s’investissant dans les plans communaux de développement de la nature, par exemple. La ville a la responsabilité d’encourager les habitants à être les acteurs et actrices de leur environnement. Qu’ils habitent dans des quartiers urbains ou des villages.
Ecolo a un rôle essentiel à jouer sur ces thèmes. Car si de nombreux autres partis essayent de mettre un peu de vert dans leur programme, sur le terrain ou dans les conseils on peut remarquer l’absence de réalisation concrète.
En 1830, la Belgique comptait 2492 communes, Ce nombre a ensuite progressé pour atteindre le record de 2675 en 1928 (Ce chiffre varie relativement peu par la suite).
Dans les années 70, la Belgique connaît l’un de ses plus grands bouleversements politiques, on passe d’environ 2400 communes à 596.
Les communes de Tubize, Saintes, Oisquercq et Clabecq sont fusionnées
1970 – 1976
Majorité absolue PSB : Henri Derijck est bourgmestre (2000 voix) avant la fusion des communes.
Opposition : PSC (2 sièges) + PRL + RW (1 siège)
Création du comité de quartier du Stierbecq (c’est sans doute, avec le comité inondation, la première manifestation de citoyens en contestation vis à vis du pouvoir politique).
La piscine communale est inaugurée
Le Bourgmestre est mis en difficulté par le groupe politique PSB conduit par Maurice Minne suite à l’affaire immobilière LANAJO (mars 1974 et août 1975)
Novembre 1974, mise sous scellé du musée de la porte
En 1971, la commune d’Oisquercq demande de se fusionner volontairement avec la commune de Tubize.
Collège communal :
Bourgmestre : Henri Derijck
1976 – 1982
Henri Derick est Bourgmestre du grand Tubize jusqu’en 1979 puis cède son maïorat à Monsieur Van Pée (dernier Bourgmestre de Clabecq)
Majorité PSC – PRL
Raymond Langendries est 1er Echevin.
Maurice Minne est chef de file de l’opposition PSB.
Fermeture de Fabelta (nombreuses manifestations syndicales).
Fusion obligatoire des communes : le village de Clabecq et une partie du village de Saintes sont fusionnés avec Tubize-Oisquercq.
Juillet 1977 manifestation pour s’opposer à la fermeture de « la clinique du Parc ». Elle sera reprise par une intercommunale des CPAS.
Création d’une charte associative pour une gestion communale au service de tous, en préparation des élections communales d’octobre 1976.
Collège communal :
Bourgmestre : Henri Derijck
1982- 1988
Majorité PS : Maurice Minne est bourgmestre.
PSC et PRL sont dans l’opposition (Raymond Langendries est ministre durant cette mandature).
La commune est gérée avec les « comités de quartier » (1989). Les uns, sont d’origine associatives, d’autres sont créés par la commune.
Création du zoning industriel de Saintes.
Longue grève aux Forges de Clabecq menacées de fermeture.
Collège communal :
Bourgmestre : Maurice Minne (PS)
1988 – 1994
Majorité PS avec 13 sièges. Maurice Minne est Bourgmestre. Michel Picalausa(PS) est premier échevin de 1989 à 1990. Alain Rosenoer est président du CPAS.
Opposition PSC- PRL (12 sièges)
Transfert du Centre culturel au gymnase, le 2 septembre 1994.
Tracé du TGV avec octroi de compensations au bénéfice de la commune.
Projet d’un parc à conteneurs pour supprimer la décharge communale située au Chemin Massart.
Création de AMO/Plan J en 1991 sous la forme d’une convention entre le CPAS et l’AID.
Le Centre culturel est entièrement subventionné par la communauté française.
Collège communal :
Bourgmestre : M. Minne (PS)
1994 – 2000
L’année du renversement de majorité. Très habilement, Raymond Langendries constitue une liste de renouveau communal, RC (composée d’humanistes chrétien, d’indépendants, de libéraux).
La majorité est aussi complétée par le PS (qui se fractionne) Carl Delcourte (PS) est premier échevin alors que le Bourgmestre est président de la chambre jusque juin 1999. Michel Picalausa devient président du CPAS à partir de 1997.
Maurice Minne et Alain Rosenoer ont refusé de monter dans le « bateau » et crée le SPT qui constitue l’opposition.
Ce nouveau parti provoque une division au sein du PS communal.
Faillite des forges de Clabecq le 3 janvier 1997.
Rachat du site par Duferco le 25 novembre 1997.
10 juin 1999, fermeture de la piscine communale.
16 janvier 1998, lancement du « volet participation citoyenne » de la reconversion des forges.
Le 25 avril 1999, consultation populaire à Ittre, concernant le projet de contournement routier Est-Ouest pour relier la sotie d’autoroute à Ittre et Rebecq en passant par Ittre. La population s’oppose fermement contre ce projet et vote contre. Le projet est abandonné.
Projet de création d’un centre régional pour l’intégration des personnes d’origine étrangère. Il est voté par Tubize en juin 2000.
Les dettes s’accumulent. Le 28 avril 2000, un plan de gestion communal doit être voté (budgets 2000 à 2004). La commune est placée sous CRAC.
Collège communal :
Bourgmestre : Raymond Langendries (RC)
2000 – 2006
En préparation des élections, un code de déontologie et d’éthique politique est signé entre RC (CDH, Indépendants, PRL) et PS. Il engage les partis à coopérer en équipe, solidairement et constitue un comité de concertation entre les signataires et définissent un programme commun d’action pour Tubize.
Raymond Langendries est reconduit comme Bourgmestre (RC), Alain Rosenoer est premier Echevin, Michel Picalausa (PS) préside le CPAS, Bruno Soudan (PS) est échevin de l’environnement et de la culture.
Une majorité RC – PS est installée après les élections.
Ecolo a trois élus, qui constituent avec la SPT de Maurice Minne l’opposition.
Très grosses tensions au CPAS lors de la nomination d’une nouvelle secrétaire du CPAS (chef du personnel et responsable de l’organisation des services administratifs).
Cette nomination est relatée dans la presse qui parle d’une ingérence du Bourgmestre et du premier échevin, appuyée par les membres d’une partie du conseil social du CPAS pour cette nomination.
Malgré la nomination d’un administratif intermédiaire, les tensions politiques ne se calment pas.
En septembre 2006, la majorité éclate. Cet éclatement aggrave la séparation de Alain Rosenoer des autres mandataires du PS.
Le RC veut la démission des échevins PS et du Président du CPAS. Alain Rosenoer garde son poste de premier échevin. Les échevins PS et le président du CPAS refusent de partir. Ils achèveront leur mandature comme échevins «sans portefeuille», sans compétences exécutives et cela sur fonds de conflit au CPAS. Ce dernier sera accusé de graves dysfonctionnements ce qui va engendrer des enquêtes judiciaires par la suite.
En 2006, La campagne électorale commence. Le PS a comme ambition de renverser la majorité et Bruno Soudan (PS) est candidat Bourgmestre.
Collège communal :
Bourgmestre : R. Langendries (RC)
Echevins :
Alain Rosenoer (PS) – 1er échevin
Bruno Soudan (PS)
Michel Picalausa (PS) – président CPAS
2006 – 2012
Après une campagne électorale très dure, suite aux événements qui ont marqué la fin de la mandature précédente, une nouvelle majorité s’installe: RC (12 mandats) + DS d’Alain Rosenoer (2 mandats) et DPS de Samuel D’orazio (1 mandat).
Raymond Langendries renouvelle son mandat de Bourgmestre et Alain Rosenoer est 1er Echevin.
Najad MOHAD (DS) est présidente du CPAS et du Plan de cohésion sociale.
Durant cette mandature, l’échevin des sports Michel Dernies a brutalement quitté le bateau, suite à l’affaire de l’association tubizienne omnisport (ATO).
En fin de législature, suite à une communication dans l’affaire de l’ATO, le RC retire les compétences de l’échevin Samuel D’orazio.
Dans l’opposition on trouve TUBIZE (8 sièges), SPT (3 sièges), Ecolo (1 siège).
Maurice MINNE (ancien bourgmestre et élu sur la liste SPT) décède en août 2011 et son suppléant reprend son mandat en septembre 2011.
De longues procédures de l’opposition contestent la validité des élections qui seront finalement homologuées.
Début des affaires judiciaires. Le 30 Juin 2006 : perquisition énergique chez le directeur de l’AMO/Plan J et dans ses bureaux . Le 9 janvier 2007: dépôt de plaintes avec constitution de partie civile de la commune de Tubize. En 2011, l’ordonnance disculpe l’ensemble des mandataires publics, fonctionnaires, bénévoles sauf Mr Zammarron, directeur de l’AMO/Plan J et la comptable et sa société comptable. Il est important de souligner qu’en remarque préliminaire, l’ordonnance du Tribunal du 30 juin 2011 stipule bien que les inculpés insistent sur la nature politique de la mise à l’instruction de ce dossier. Les inculpés précisent que « les faits se situent dans la période antérieur à la constitution d’une nouvelle majorité politique et qu’il s’agit d’une instrumentalisation judiciaire dont le but est d’obtenir des réglements de compte » d’ordre politique. ( …) La chambre du conseil pénale ne peut en aucun cas s’immiscer dans un débat politique. » Malheureusement la conséquence est que le mouvement associatif bénévole en sort très affaiblis et en difficultés de recrutement… Un climat plus que tendu s’installe entre les mandataires politiques.
Élaboration et vote du plan communal de mobilité( PCM).
Première construction par une société privée d’immeubles contenant des surfaces commerciales et des logements sur le site de Fabelta.
Inondations : En novembre 2010, le centre de Tubize est touché par des inondations exceptionnelles.
« Duferco diversification » est chargé de réaménager le site des forges de Clabecq (Master Plan). Ce site et celui de Fabelta doivent devenir des pôles multifonctionnels et sociales.
La construction de l’hôtel de l’Union belge n’avance plus, c’est un chantier à ciel ouvert à l’entrée de Tubize.
Le Roman Païs rénove ses logements de façon durable aux clos de la Bruyère. L’hôtel des «célibataires» appartenant jadis aux Forges de Clabecq est terminé. La rénovation du Château de Clabecq dit « des Italiens » s’achève.
Le 27 janvier 2012, l’acquisition par la commune du bâtiment «Danheux et Maroy» vient d’être annulée par la région wallonne le 27 janvier. Cette péripétie met en lumière la question de la gestion du patrimoine immobilier de la commune. Le bâtiment se transfère de la commune et du CPAS vers la régie foncière immobilière, limitant la transparence et le consensus au niveau du conseil communal.
Cette mandature fût marquée par un climat conflictuel stérile et par une simple gestion de routine.
Collège communal :
Bourgmestre : Raymond Langendries (RC)
Echevins :
Michel Pluchart (RC)
Jean-Marc Zocastello (RC)
Michel Dernies (RC) remplacé par Philippe Angilis (RC)
Alain Rosenoer (DS) – 1er échevin
Najat MOHAD (DS) – présidente CPAS
Samuel D’Orazio (DPS)
2012 – 2018
Aux élections de 2012, le PS se présente en partie réunifié (Tubize + SPT) sous le sigle du PS, la liste est conduite par Michel JANUTH.
Le Bourgmestre Raymond LANGENDRIES annonce de son côté une dernière candidature, celle de l’accomplissement.
Le soir des élections, le PS finit premier parti (10 sièges), malgré le nombre de voix de préférence pour Raymond Langendries. Le RC finit deuxième (9 sièges). Le PS et le MR se mettent d’accord pour une majorité. Le PS demande à Ecolo de les rejoindre au sein de la majorité.
En début de législature, Ecolo invite les différents partis politiques à mettre en place des moyens structurels afin d’apaiser le climat politique ayant régné jusque là entre partis et mandataires.
La mise en place des travaux pour la lutte contre les inondations.
20 ans après la fermeture des Forges de Clabecq, les travailleurs des Forges ne sont toujours pas indemnisés.
Le groupe hospitalier de Jolimont qui a repris l’hôpital de Tubize annonce une restructuration de ces services et le déplacement des lits d’hospitalisations à Nivelles. La Ville introduit un recours auprès du ministre Prévost (CdH) suite à sa décision d’autoriser ces transferts.
Le centre national de football ouvre enfin ses portes.
Les premières constructions du Master Plan des forges et le contournement de Tubize sont présentés aux citoyens.
Collège communal :
Bourgmestre : Michel Januth (PS)
Echevins :
Michel Picalausa (PS)
Bruno Soudan (PS)
Fréderic Jadin (PS) – président CPAS
Pierre Pinte (MR) – 1er échevin
Lyseline Louvigny (MR) remplacée par Bob Monard (MR)
Sabine Desmedt (ECOLO)
2018 – 2024
Lors de la campagne, Raymond Langendries annonce son retour pour briguer le mandat de bourgmestre. Défi emmené par Mourad Abdelali présente une liste sur Tubize.
Le PS de Michel Januth sort en tête (10 sièges). Raymond Langendries rate son retour, battu par Michel Januth aux voix de préférence. Le RC obtient 9 sièges. MR et Ecolo ont chacun 4 sièges. Défi 2 sièges.
Une majorité PS-Ecolo-Défi se met en place.
Le dérèglement climatique et la lutte contre les inondations sont des points centraux du pacte de majorité.
Cette législature aura vu le retour des affaires et des conflits personnels :
L’opposition se déchire le groupe RC se divise. Le groupe MR se divise aussi. Ce qui amène à des transferts tout au long de la législature. Pas moins de 6 conseillers changent de parti.
La majorité n’est pas en reste. L’affaire « Picalausa » est révélée par la presse qui n’a pas payé son cadastre. Dès le lendemain de la révélation de l’affaire, Michel Picalausa démissionne de son mandat et est remplacé par Pierre Anthoine.
Un rapport indépendant sur le bien être des travailleurs de la commune est transmis au collège, où plusieurs travailleurs accusent l’échevin Mourad Abdelali d’harcèlement. Devant la non prise en compte de ce rapport par l’échevin, le collège décide de retirer ces compétences à l’échevin. Cette décision est contestée devant la justice qui donne raison à Mourad Abdelali. Des plaintes de travailleurs ont été déposées au tribunal, l’affaire est toujours en cours. Ces plaintes amènent à une tension et un déchirement de la majorité.
Une plainte visant Frédéric Jadin pour des faits à caractère sexuel commis dans les locaux du CPAS est déposée à la police. La plainte sera classée sans suite par le parquet. Ces faits conjugués à ces absences répétées pendant toute la législature amène à un conflit interne au PS.
Les travaux sur le site des Forges avancent et les premiers habitants arrivent.
Le projet outlet mall prend du retard.
Le contournement de Tubize prend plus de temps que prévu.
Tubize adopte un plan climat
Une réserve naturelle est crée dans le Val du Coeurcq. Qui reprend aussi une zone d’immersion temporaire pour lutter contre les inondations.
Les comptes de la Ville reviennent dans le vert puisque les dettes du passé sont remboursées.
Jules Claes lance le défi aux jeunes tubizien(ne)s : utiliser leur vélo et/ou leurs pieds au lieu de tout engin motorisé pour se déplacer un jour par semaine.
Voici ce que propose Jules Claes :
Chaque début d’année au sein des écoles, une journée devrait être consacrer à la réflexion sur la mobilité des jeunes pour venir à l’école. On pourrait utiliser la semaine de la mobilité (mi septembre) pour initier cette journée. Par exemple, il pourrait avoir une grande carte où chaque élève puisse mettre son trajet. Et de là organiser avec les élèves des pedibus. Les autobus pédestres – ou pedibus – sont un mode de ramassage scolaire. L’enfant attend à un arrêt qu’un groupe d’enfants et/ou parents les rejoignent.
Jules Claes s’est engagé il y a quelques mois au sein d’Ecolo. Directement, il a voulu prendre l’avis des jeunes pour le programme d’Ecolo Tubize. Il est proche d’eux de part ces activités (scout, éducateur à l’Ipes,..) il les a donc interrogés ces derniers mois. Soit directement, soit en ligne. Voici les 5 priorités des jeunes.
1) Avoir des lieux de rassemblement
Avoir un lieu dédier une ou 2 soirées par semaine aux jeunes du village pour qu’ils puissent s’y retrouver pour y pratiquer des activités de détente (kicker, billard, fléchettes, jeux de société, tournoi FIFA…) mais aussi pour y discuter d’éventuels projets (soirées, festivals de musique, tournois sportifs…) leurs tenant à cœur avec la présence de personnes ressources « jeunesse » de la commune (par exemple l’échevin de la jeunesse ou un de ses délégués) pouvant relayer leurs doléances aux instances communales concernées.
Dédier une soirée par semaine à la rencontre INTERGENERATIONNELLE jeunes><anciens (les anciens pouvant être de précieux conseils dans l’élaboration de certains projets).
Nous proposons que ces lieux se trouvent au sein des maisons de village que nous voulons créer.
2) Création d’un groupe de jeunes désireux de s’investir dans l’intérêt de tous. Le « MJT » -> le « Mouvement de Jeunesse Tubizien » ->une 1ère idée de nom 🙂
3) Création d’un groupe de « GRANDS FRÈRES » (jeunes adultes à l’esprit positif, respectés et écoutés dans leur quartier) dont le but serait de jouer le rôle de médiateur dans certaines situations de crise et d’insécurité.
4) Création d’un groupe « GREENTEEN » (traduction littérale « ados verts ») qui rassemblerait les ados désireux de s’investir quelques fois par mois dans l’entretien des espaces extérieurs qui leurs sont dévolus (plaines de jeux, agora, parcours vita…)
5) Etre acteur de leur lieu de détente. Comme proposer, à certains jeunes fréquentant les plaines, agoras….d’accompagner les ouvriers communaux afin de permettre d’identifier les réparations et entretiens nécessaires à une utilisation sécurisée et optimale.
J’ai 72 ans, je suis pensionné, militaire de carrière. J’étais ingénieur de vol sur les avions militaires C130 (+ de 7000 heures de vol). J’ai participé à de nombreuses missions humanitaires : Sahel, Ethiopie, Soudan, Mali et Niger. Ainsi qu’à de nombreuses missions d’ONG en Bolivie, Congo, Maroc, Tunisie et Angola. Avant cela, j’étais directeur technique de Congo Airlines.
Aujourd’hui retraité, je suis encore très actif. Je suis trésorier de la FNC (Fédération Nationale des Combattants) de Tubize, membre de la CCATM (Commission consultative de l’aménagement du Territoire et de la mobilité). Je suis membre du comité du musée « Dakota » à Melsbroek et membre du comité des parents d’un centre pour handicapé à Nivelles (Foyer Général Cornet).
Mes centres d’intérêts sont le social, le travail de mémoire pour les jeunes et les travaux. Je pense qu’il faut plus de rencontre intergénérationnelle au sein de notre commune, le travail de mémoire est un bon point de rencontre pour cela. Mon but est d’initier les jeunes des écoles à notre passé commun pour construire un avenir commun.