CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

Le CRAC … on en parle souvent.

Mais que c’est ? 

C’est le “Centre Régional d’Aide aux Communes”. Créé en 1995 comme organisme d’intérêt public au sein de la Région Wallonne. (Décret du 23 mars 1995)
C’est un ” compte financier ” qui peut accorder des prêts aux communes qui doivent être en équilibre financier.
Pour accorder des prêts, le CRAC exige l’approbation de ” plans de gestion ” dans le but de réduire les dépenses communales. Il exige aussi l’inscription du prêt accordé dans les comptes des communes.
Le CRAC a aussi pour mission de contrôler l’application des plans de gestion et de donner des conseils de gestion financière aux communes.

Tubize, une Ville sous CRAC

Ce qui était encore la ” Commune de Tubize” avait consenti à de nombreuses dépenses. Les charges d’intérêts, de remboursements, de garanties octroyées par la commune étaient devenues insupportables pour les finances locales.La commune ne pouvait plus payer ses créanciers.

Le Conseil Communal du 28 avril 2000 a sollicité l’aide du CRAC. Ce même Conseil a acté le montant du déficit des exercices antérieurs.

Ces “trous” sont dus à la prise en charge des déficits de l’association Tubizienne omnisports, du centre culturel, du centre public d’aide sociale et des dettes liées à la liquidation de l’association Clinique du Parc.

Ce déficit global s’élevait à 367 409 045 BEF (+/- 9 185 226 €)

On y ajoute le remboursement anticipé d’emprunts contractés par la commune en 1996 et le CPAS en 1997 pour couvrir une partie du déficit de l’association “Clinique du Parc”. Le montant global de ces deux emprunts s’élevait à 279 950 659 BEF (+/- 6 998 766€)

Moyennant le respect de l’équilibre financier de la commune et l’application immédiate d’un plan de gestion, le CRAC consent un prêt d’aide extraordinaire à long terme de 647 359 704 BEF (16 183 992€)

Ce prêt, accordé à long terme, ne doit plus être remboursé par la commune car relevant du type de prêt accordé par le CRAC avant 2007.  En effet, Le gouvernement wallon a réformé le financement des communes en 2008 et dans ce cadre, les interventions annuelles des communes dans les charges des prêts extraordinaires à long terme ont été portés en charge de la Région Wallonne ramenant ainsi les interventions communales à zéro.  La suppression de ces interventions communales ne modifie cependant pas les obligations des Communes en termes d’inscriptions budgétaires ainsi qu’en termes de plan de gestion suivi par le CRAC, ces deux dernières obligations restant quant à elles d’application jusqu’à l’échéance initiale des prêts fixée au moment de leur octroi.

En 2015, la majorité en place est confrontée à des difficultés de trésorerie pour boucler son budget 2015.  Elle obtient un prêt complémentaire de 3,3 millions €.

Maintenant, les règles du CRAC sont devenues plus restrictives.

La condition est de respecter un nouveau plan de gestion imposant de nouvelles réductions de dépenses portant notamment sur le personnel et l’augmentation de différentes taxes et impôts communaux.  Ce nouveau plan de gestion porte ses effets à partir de 2016.  Le remboursement sur 20 ans des annuités du nouvel emprunt contracté auprès du CRAC est de 167.214 € pour le capital, les charges d’intérêts étant prises en charge par le compte CRAC. C’est l’avantage de ce type d’emprunt c’est que les intérêts sont à charge de la région qui négocient ces intérêts à plus large échelle avec les banques. Reste à charge des communes, les sommes empruntées.

Plan de gestion

Le plus important dans les emprunts du CRAC ce sont les obligations de plan de gestion. C’est-à-dire que la ville doit négocier avec le CRAC pour avoir un plan quinquennal. Tant que la ville a une dette d’emprunt au CRAC, la ville doit négocier avec le CRAC pour toutes ces dépenses.

 

Que comporte ce plan de gestion ?

Le plan de gestion est élaboré par les services de la ville en collaboration avec le CRAC.  Les plans de gestion se basent sur la dernière situation budgétaire, sur le dernier compte approuvé ainsi que sur la dernière balance budgétaire connue.  Des mesures structurelles et conjoncturelles, tant en recettes qu’en dépenses, doivent être définies par la ville.

Le plan de gestion doit donc comporter les prévisions des dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les dépenses énergétiques, le coût-vérité de la gestion des déchets, les subventionnements, les dépenses de dette,…

Il peut aussi comporter un programme annuel d’investissement. Tout investissement doit respecter le cadre budgétaire.  Il est indispensable que chaque plan de gestion dresse l’inventaire des biens immobiliers appartenant à la Commune.

Les taxes locales seront fixées. La ville doit maintenir au minimum les taux actuels de ses taxes additionnelles, lesquels ne peuvent être inférieurs à, pour le PrI, 2.600 c.a. et pour l’IPP, 8,00 %.

Conséquences …

 

  • Les “Plans de gestion” permanents imposés par les règles du CRAC pèsent lourdement sur le dynamisme novateur des politiques locales.
  • L’actuelle loi communale (code de la démocratie et Arrêté) impose des budgets communaux en équilibre, ce qui réduit leurs capacités d’investissements nécessaires.
  • Trouver un équilibre entre les investissements nécessaires, l’équilibre budgétaire et les négociations avec le CRAC.
  • Tels sont les principaux défis qu’il est absolument nécessaire de dépasser et de surmonter pour faire de Tubize une ville d’avenir.

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Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize

de 1970 à 2024

Fusion des communes 

 

En 1830, la Belgique compte 2492 communes, Ce nombre a ensuite progressé pour atteindre le record de 2675 en 1928 (Ce chiffre varie relativement peu par la suite).

Dans les années 70, la Belgique connait l’un de ses plus grands bouleversements politiques étant donné que l’ on passe d’environ 2400 communes à 596.

Les communes de Tubize, Saintes, Oisquercq et Clabecq sont fusionnées

1970 – 1976

Majorité absolue PSB : M. Derijck est bourgmestre (2000 voix) avant fusion des communes. 

Opposition : PSC (2 sièges) + PRL + RW (1 siège) 

  • Création du comité de quartier du Stierbecq (c’est sans doute, avec le comité inondation, la première manifestations de citoyens en contestation vis à vis du pouvoir politique).
  • La piscine communale est inaugurée
  • Le Bourgmestre est mis en difficulté par le groupe politique PSB conduit par M. Minne suite à l’affaire immobilière LANAJO (mars 1974 et août 1975)
  • Novembre 1974, mises sous scellés du musée de la porte
  • En 1971, la commune d’Oisquercq demande de se fusionner volontairement avec la commune de Tubize.

Collège communal :

Bourgmestre  :   G. Derijck

Echevins :

 

1976 – 1982

H. Derick est Bourgmestre du grand Tubize jusqu’en 1979 Puis cède son maïorat à Monsieur Van Pée (dernier Bourgmestre de Clabecq)

Majorité PSC – PRL

R.Langendries est 1er Echevin.

M.Minne est chef de file de l’opposition PSB. 

  • Fermeture de Fabelta (nombreuses manifestations syndicales).
  • Fusion obligatoire des communes : le village de Clabecq et une partie du village de Saintes sont fusionnés avec Tubize-Oisquercq.
  • Juillet 1977 manifestation pour s’opposer à la fermeture de “la clinique du Parc”.  Elle sera reprise par une intercommunale des CPAS.
  • Création d’une charte associative pour une gestion communale au service de tous, en préparation des élections communales d’octobre 1976.

Collège communal :

Bourgmestre  :   H. Derijck

Echevins :

 

1982- 1988

Majorité PS : M. Minne est bourgmestre.

PSC et PRL sont dans l’opposition (R.Langendries est ministre durant cette mandature).

  • La commune est gérée avec les « comités de quartier » (1989).  Les uns, sont d’origine associative, d’autres sont créés par la commune.
  • Création, du zoning industriel de Saintes.
  • Longue grève aux Forges de Clabecq menacées de fermeture.

Collège communal :

Bourgmestre  :   M. Minne (PS)

Echevins :

 

1988 – 1994

Majorité PS avec 13 sièges.  Maurice Minne est Bourgmestre.  Michel Picalausa(PS) est premier échevin de 1989 à 1990.  A.Rosenoer est président du CPAS.

Opposition PSC- PRL (12 sièges) 

  • Transfert du Centre culturel au gymnase, le 2 septembre 1994.
  • Tracé du TGV avec octroi de compensations au bénéfice de la commune.
  • Projet d’un parc à conteneurs pour supprimer la décharge communale située au Chemin Massart.
  • Création de AMO/Plan J en 1991 sous la forme d’une convention entre le CPAS et l’AID.
  • Le Centre culturel est entièrement subventionné par la communauté française.

Collège communal :

Bourgmestre  :   M. Minne (PS)

Echevins :

 

1994 – 2000

L’année du renversement de majorité.  Très habilement, R. Langendries constitue une liste de renouveau communal, (composée d’humanistes chrétien, d’indépendants, de libéraux).

La majorité est aussi complétée par le PS (qui se fractionne) Carl Delcourte (PS) est premier échevin alors que le Bourgmestre est président de la chambre jusque juin 1999.  M.Picalausa devient président du CPAS à partir de 1997. 

M. Minne et A. Rosenoer ont refusé de monter dans le « bateau » et crée le SPT qui constitue l’opposition. 

Ce nouveau parti provoque une division au sein du PS communal.

  • Faillite des forges de Clabecq le 3 janvier 1997.
  • Rachat du site par Duferco le 25 novembre 1997.
  • 10 juin 1999, fermeture de la piscine communale.
  • 16 janvier 1998, lancement du « volet citoyenneté »de la reconversion des forges.
  • Le 25 avril 1999, consultation populaire à Ittre, concernant le projet de contournement routier Est-Ouest.  Il est abandonné.
  • Projet de création d’un centre régional pour l’intégration des personnes d’origine étrangère.  Il est voté par Tubize en juin 2000.
  • Le 28 avril 2000, un plan de gestion communal doit être voté (budgets 2000 à 2004).  La commune est placée sous CRAC.

Collège communal :

Bourgmestre  : R. Langendries (RC)

Echevins :

  • C. Delcourte (PS) – 1er échevin

 

2000 – 2006

En préparation des élections, un code de déontologie et d’éthique politique est signé entre RC (CDH, Indépendants, PRL) et PS.  Il engage les partis à coopérer en équipe, solidairement et constitue un comité de concertation entre les signataires et définissent un programme commun d’action pour Tubize.

R. Langendries est reconduit comme Bourgmestre (RC),  Alain Rosenoer est premier Echevin, M. Picalausa (PS) préside le CPAS, Bruno Soudan(PS) est échevin de l’environnement et de la culture. 

Une majorité RC – PS est installée après les élections. 

Ecolo a trois élus, qui constituent avec la SPT de M. Minne l’opposition. 

  • Très grosses tensions au CPAS lors de la nomination d’une nouvelle secrétaire du CPAS (chef du personnel et responsable de l’organisation des services administratifs).
  • Cette nomination est relatée dans la presse sui parle d’une ingérence du Bourgmestre et du premier échevin, appuyée par les membres d’une partie du  conseil social du CPAS pour cette nomination.
  • Malgré la nomination d’un administratif intermédiaire, les tensions politiques ne se calment pas.
  • En septembre 2006, la majorité éclate.  Cet éclatement aggrave la séparation de A. Rosenoer des autres mandataires du PS.
  • Le RC veut la démission des échevins PS et du Président du CPAS. A. Rosenoer garde son poste de premier échevin. Les échevins PS et le président du CPAS refusent de partir. Ils achèveront leur mandature comme échevins «sans portefeuille», sans compétences exécutives et cela sur fonds de conflit au CPAS. Ce dernier sera accusé de graves dysfonctionnements ce qui va engendrer des enquêtes judiciaires par la suite.
  • En 2006, La campagne électorale commence. Le PS a comme ambition de renverser la majorité et Bruno Soudan (PS) est candidat Bourgmestre.

Collège communal :

Bourgmestre  : R. Langendries (RC)

Echevins :

  • A. Rosenoer (PS) – 1er échevin
  • B. Soudan (PS)
  • M. Picalausa (PS) – président CPAS

 

2006 – 2012

Après une campagne électorale très dure, suite aux événements qui ont marqué la fin de la mandature précédente, une nouvelle majorité s’installe: RC (12 mandats) + DS de Rosenoer (2 mandats) et DPS de S. Dorazio (1 mandat). 

R.Langendries renouvelle son mandat de Bourgmestre et A. Rosenoer est 1er Echevin.

Najad MOHAD (DS) est présidente du CPAS et du Plan de cohésion sociale.

Durant cette mandature, l’échevin des sports Michel Dernies a brutalement quitté le bateau.

Dans l’opposition on trouve TUBIZE (8 sièges), SPT (3 sièges), Ecolo (1 siège).

Maurice MINNE (ancien bourgmestre et élu sur la liste SPT) décède en août 2011 et son suppléant reprend son mandat en septembre 2011.

  • De longues procédures de l’opposition contestent la validité des élections qui seront finalement homologuées.
  • Début des affaires judiciaires.  Le 30 Juin 2006 : perquisition énergique chez le directeur de l’AMO/Plan J et dans ses bureaux .  Le 9 janvier 2007: dépôt de plaintes avec constitution de partie civile de la commune de Tubize.  En 2011, l’ordonnance disculpe l’ensemble des mandataires publics, fonctionnaires, bénévoles sauf Mr Zammarron, directeur de l’AMO/Plan J et la comptable et sa société comptable. Il est important de souligner qu’en remarque préliminaire, l’ordonnance du Tribunal du 30 juin 2011 stipule bien que les inculpés insistent sur la nature politique de la mise à l’instruction de ce dossier. Les inculpés précisent que “les faits se situent dans la période antérieur à la constitution d’une nouvelle majorité politique et qu’il s’agit d’une instrumentalisation judiciaire dont le but est d’obtenir des réglements de compte » d’ordre politique. ( …) La chambre du conseil pénale ne peut en aucun cas s’immiscer dans un débat politique. ”  Malheureusement la conséquence est que le mouvement associatif bénévole en sort très affaiblis et en difficultés de recrutement… Un climat plus que tendu s’installe entre les mandataires politiques.
  • Élaboration et vote du plan communal de mobilité( PCM).
  • Première construction par une société privée d’immeubles contenant des surfaces commerciales et des logements sur le site de Fabelta.
  • Inondations : En novembre 2010, le centre de Tubize est touché par des inondations exceptionnelles.
  • “Duferco diversification” est chargé de réaménager le site des forges de Clabecq ( Master Plan). Ce site et celui de Fabelta deviendront des pôles multifonctionnels et sociales.
  • La construction de l’hôtel de l’Union belge n’avance plus, c’est un chantier à ciel ouvert à l’entrée de Tubize.
  • Le Roman Païs rénove ses logements de façon durable aux clos de la Bruyère. L’hôtel des «célibataires» appartenant jadis aux Forges de Clabecq est terminé. La rénovation du Château de Clabecq dit “des Italiens” s’achève.
  • Le 27 janvier 2012, l’acquisition par la commune du bâtiment «Danheux et Maroy» vient d’être annulée par la région wallonne le 27 janvier. Cette péripétie met en lumière la question de la gestion du patrimoine immobilier de la commune. Le bâtiment se transfère de la commune et du CPAS vers la régie foncière immobilière, limitant la transparence et le consensus au niveau du conseil communal.

Cette mandature fût marquée par un climat conflictuel stérile et par une simple gestion de routine.

Collège communal :

Bourgmestre  : R. Langendries (RC)

Echevins :

  • M. Pluchart (RC)
  • J-M Zocastello(RC)
  • M. Dernies (RC) remplacé par Ph. Angilis (RC)
  • A. Rosenoer (DS) – 1er échevin
  • N. MOHAD (DS) – présidente CPAS
  • S. D’Orazio (DPS)

 

2012 – 2018

Aux élections de 2012, le PS se présente en partie réunifié (Tubize + SPT) sous le sigle du PS, la liste est conduite par Michel JANUTH.

Le Bourgmestre Raymond LANGENDRIES annonce de son côté une dernière candidature, celle de l’accomplissement.

Le soir des élections, le PS finit premier parti (10 sièges), malgré le nombre de voix de préférence pour R. Langendries.  Le RC finit deuxième (9 sièges).  Le PS et le MR se mettent d’accord pour une majorité.  Le PS demande à Ecolo de les rejoindre au sein de la majorité.

  • En début de législature, Ecolo invite les différents partis politiques à mettre en place des moyens structurels afin d’apaiser le climat politique ayant régné jusque là entre partis et mandataires.
  • La mise en place des travaux pour la lutte contre les inondations.
  • 20 ans après la fermeture des Forges de Clabecq, les travailleurs des Forges ne sont toujours pas indemnisés.
  • Le groupe hospitalier de Jolimont qui a repris l’hôpital de Tubize annonce une restructuration de ces services et le déplacement des lits d’hospitalisations à Nivelles. La Ville introduit un recours auprès du ministre Prévost (CdH) suite à sa décision d’autoriser ces transferts.
  • Le centre national de football ouvre enfin ses portes.
  • Les premières constructions du Master Plan des forges et le contournement de Tubize sont présentés aux citoyens.
  • la lutte contre les inondations est un point central du pacte de majorité

Collège communal :

Bourgmestre  : M. Januth (PS)

Echevins :

  • M. Picalausa (PS)
  • B. Soudan (PS)
  • F. Jadin (PS) – président CPAS
  • P. Pinte (MR) – 1er échevin
  • L. Louvigny (MR) remplacée par B. Monard (MR)
  • S. Desmedt (ECOLO)

 

2018 – 2024

En construction 

 

 

  • le dérèglement climatique et la lutte contre les inondations sont des points centraux du pacte de majorité

Collège communal :

Bourgmestre  : M. Januth (Eb)

Echevins :

  • M. Picalausa (Eb) remplacé par P.Anthoine (Eb)
  • W. Basseggio (Eb)
  • F. Jadin (Eb) – président CPAS
  • S. Desmedt (Ecolo) – 1ère échevine
  • S. Dumonceau Ecolo) 
  • M. abdelali (Defi)

 

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Rendre hommage aux anciens travailleurs des forges de Clabecq

Rendre hommage aux anciens travailleurs des forges de Clabecq

La reconversion des forges avance, il faudra bientôt choisir le nom des nouvelles voiries qui seront sur le site.  Ecolo Tubize propose que le nom de ces rues portent le nom des anciens travailleurs des forges pour leur rendre hommage.  Nous demandons aussi au gouvernement fédéral d’indemniser les travailleurs avant la pose des premières pierres pour que Tubize puisse regarder l’avenir, mais en pensant à ces travailleurs qui ont fait la richesse de Tubize.

Les 87 hectares des Forges de Clabecq sont en pleine reconversion : démolition des bâtiments, assainissement des sols et permis d’urbanisme. C’est un enjeu capital pour la reconversion de la région.  Le 22 mars dernier, Duferco propriétaire des terrains présentaient la deuxième phase du projet (logement, centre commercial outlet, loisirs,….).  D’ailleurs une exposition se déroulera à partir du 7 avril et jusqu’au 23 avril au centre culturel pour présenter le projet.

exposition au centre culturel

Mais cette vision d’avenir ne doit pas nous faire oublier le passé du site.

On trouve les premières traces des forges à Clabecq en 1752.  Il s’agit véritablement de la première forge de Clabecq. À l’origine, elle se développe à partir d’un moulin à battre le fer, construit à côté même d’un moulin à farine.

En 1828, au bord de la faillite, Edouard Goffin (1796-1858) reprit la société, et sauva l’usine et l’orienta vers la transformation de produits de haut fourneau et l’utilisation de la mitraille. En 1832, c’est-à-dire 20 ans plus tard, le canal est créé, ce qui modifie considérablement le paysage économique et social de la région. Le véritable fondateur des “Forges de Clabecq, dont la statue est érigée sur la place du village, est Josse-Philippe-Edouard Goffin (1830-1887), qui développa l’entreprise.

Mais la vraie croissance des Forges arrive en 1850 et de là, on peut véritablement la considérer comme une usine. Son frère Charles-Henri Goffin (1827-1861) l’aida dans sa tâche et installa un laminoir et un raccordement au chemin de fer.

Ce qui a favorisé le développement à cet endroit est donc le canal Bruxelles-Charleroi, la présence d’un début de forge mais aussi la présence de la chaussée allant de Mons à Paris. La présence du chemin de fer a aussi favorisé l’agrandissement des Forges. Malgré l’absence de matière première sur place, elle peut arriver grâce aux moyens de communication et tout de suite repartir pour le reste de la Belgique, vers la France, et vers le monde grâce à Anvers qui est un des plus grands ports mondiaux.

Le complexe sidérurgique, qui comprend des hauts-fourneaux, des laminoirs, une coulée continue, une fonderie et une aciérie électrique, a compté jusqu’à 5324 travailleurs en 1975. Mais la faillite qui suivit fut inévitable.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Forges_de_Clabecq#Historique_des_Forges_de_Clabecq

Rendre hommage à tous les travailleurs

Dans les encyclopédies, nous parlons toujours des patrons qui ont investi souvent beaucoup d’argent dans ces grandes usines.  D’ailleurs, ils obtiennent même les hommages en ayant des noms de rue ou des statues comme la famille Goffin. Comme ils ont déjà des noms de rue.  Nous proposons que les futurs rues du site des forges soient réservées aux anciens travailleurs pour qu’eux aussi restent dans nos mémoires.  Ils nous semblent important de les mettre à l’honneur.

Voici les recommandations du service toponymie pour les noms de rue:

S’il s’agit de personnes décédées depuis plus de cinquante ans, il n’y a normalement aucune objection à formuler.
On n’accepte pas les noms de personnes vivantes, sauf ceux des chefs d’État. Notons que pour les personnes de la famille royale, l’autorisation doit être demandée au Roi par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur.
Quand il s’agit de personnes décédées depuis moins de cinquante ans, il faut s’assurer que leur nom mérite effectivement d’être rappelé, dans cinquante ans et davantage, au souvenir des générations futures, parce que l’œuvre de ces personnes ou leur rôle ont été particulièrement remarquables.

Historique du Master Plan

Historique du Master Plan

Ce jeudi 22 mars à 19h30 au centre culturel de Tubize aura lieu la réunion d’information du Master Plan. Elle est accessible à tous les citoyens soucieux de prendre part aux nouveaux projets urbanistiques de la Ville de Tubize.

Mais qu’est-ce que le “Master Plan ” ?

Il s’agit d’un plan d’ensemble de réhabilitation d’un site industriel, en l’occurrence les anciennes Forges de Clabecq. Ce plan a été négocié et accepté par les différents acteurs chargés de cette réhabilitation.

Historique

Les activités sidérurgiques sur ce site ont été arrêtées en 2002.

En 2006, la société Duferco – Développement en devient le propriétaire. Le groupe Duferco voulant en assurer lui-même la reconversion, a commencé à le dépolluer.

Le 8 mai 2009, le ministre Henry chargé du Développement territorial, statue sur le périmètre du site à réaménager.

Le 16 novembre 2010, une convention est passée entre la région wallonne, la commune de Tubize et Duferco Développement.

Atelier urbain

Dans cette convention, on retrouve, en autre, un arrêté qui stipule la création d’une convention entre Duferco et un bureau d’étude (JNC International s.a) pour “l’élaboration du Master Plan pour la reconversion du site des Anciennes Forges de Clabecq” mais aussi la mise en place d’un processus participatif qui, lui, est confié a l’association Tr@me S.C.R.L.

Ce processus de participation et de concertation avec les tiers concernés par le projet (propriétaires, riverains, communes, intercommunales, instances consultatives, administrations,…) est mis en œuvre sous la forme d’un “atelier Urbain” qui associe les membres participants et le bureau d’étude urbanistique dans une démarche interactive.

Le 15 février 2011, Tr@m et Duferco déposent la synthèse des éléments à prendre en compte dans la définition du MasterPlan.

Le projet de “Masterplan” est déposé le 24 mai 2011.

Ce Plan vise le réaménagement d’une friche industrielle de 80 hectares. Il prévoit la construction de 2.000 logements dont 200 individuels et la promotion de l’activité économique par l’implantation de commerces, PME, espaces de bureaux, établissements HORECA. 2 hectares pour l’implantation d’équipements communautaires tels que crèches, écoles, centres médicaux, parkings publics et 20 hectares d’espaces paysagers.

Ce Masterplan est le fruit d’une collaboration et de la réflexion d’une septantaine de personnes: experts, citoyens, comités d’accompagnement, pouvoirs locaux, Province, Région,…

Marcel Jaminon,

Historique du contournement de Tubize

Historique du contournement de Tubize

On en parle depuis bien longtemps.  Va-t-il enfin voir le jour ?

Le contournement sud de Tubize est dans les cartons de l’Etat depuis bien longtemps, il fût abandonné une première fois en 1965 au détriment de la route express de Haut-Ittre.  Le ring est de Bruxelles se termine d’ailleurs de manière abrupte et «provisoire» à Haut-Ittre. La route express devait se prolonger à travers Ittre, Braine-le-Château et Tubize pour rejoindre l’autoroute A 8 (Bruxelles-Tournai) à Quenast, au bout de 18 kilomètres.  Ce projet a été rejeté massivement par la population Ittroise, par un référendum communal en vue du maintien du caractère villageois de cette commune.

Plusieurs tentatives de relancer le projet ont eu lieu les décennies plus tard.  Tous les bourgmestres ont voulu relancer ce projet sans succès.

Création du Master Plan des Forges

En 2007, la commune de Tubize lance le projet du Master Plan avec Duferco qui a repris le site.  En 2009, la région wallonne décide de réaménager le site (SAR).  Sur cette base, une démarche participative de grand ampleur a été organisée et a permis d’élaborer un Master Plan en partenariat avec les institutions régionales, locales et les riverains.  Cette démarche participative a permis de valider le besoin d’un contournement pour le projet.

En mai 2013, c’est à l’unanimité, avec en prime les applaudissements du public présent, que le conseil communal de Tubize a approuvé le master plan.  L’approbation à l’unanimité par le conseil communal est une étape supplémentaire de la reconversion de cette immense friche industrielle mais c’est aussi un signal envoyé à la Région wallonne. Duferco prend en effet en charge le coût de la dépollution (plus de 65 millions d’euros) mais ce grand projet de reconversion ne pourrait pas être développé si les pouvoirs publics régionaux, de leur côté, ne concrétisaient pas le contournement routier de Tubize.

La concrétisation de ce travail. Master Plan des Forges de Clabecq

Mr Langhendries (Bourgmestre De Tubize) Philippe Henry (ministre Ecolo à la région wallonne)

Coup d’arrêt pour le contournement

En 2014 et la mise en place du nouveau gouvernement Wallon (PS-CDH), nous apprenions qu’il n’y avait pas d’argent pour le contournement.  Le ministre Prévôt voulait une nouvelle fois enterrer le projet et mettre en péril tout le réaménagement du site des forges.  Certains diront que c’est un coup politique suite à l’écartement de Mr Langhendries de la majorité tubizienne.

Contournement de Tubize : la Région n’a pas les moyens

Le site des Forges reconnu comme quartier nouveau

En 2016, le site de Clabecq est reconnu comme quartier nouveau par le gouvernement Wallon.  Ce qui va permettre d’accélérer les démarches administratives pour la création de ces nouveaux quartiers.  Le contournement est relancé.

Présentation du nouveau quartier des anciennes forges de Clabecq

Le plan Wallon infrastructure 2016-2019 reprend le contournement de Tubize comme projet routier.  Il aura fallu trois ans entre l’approbation du Master Plan et la décision politique de la Région pour investir à Tubize.

Première séance publique

Deux ans plus tard,  le mardi 23 janvier 2018, les tubiziens étaient invités au centre culturel à la réunion d’information pour le contournement.

Dans un souci de démocratie participative, le service publique de Wallonie a présenté aux tubiziens l’avant projet de contournement.  Cette présentation se faisait dans le cadre de l’étude d’incidence.  C’est à dire que la présentation était un avant projet et qu’il pourrait être modifié en fonction des remarques de la population.  Voici les éléments essentiels de cette soirée très intéressante déjà par la présence de 400 citoyens, une présentation claire et un échange avec la salle très bien menée.

https://tubize.ecolo.be/resume-de-presentation-contournement-nord-de-tubize/

Le projet 

Il s’agit d’une route à deux bandes, une dans chaque sens (3.5M de large) qui part du pont de Clabecq, rive droite, qui passe à l’Est du Vraimont (centre de traitement des boues du canal), qui traverse ensuite en trois ouvrages d’art différent : le canal, la senne et la ligne de chemin de fer, qui arrive au rond-point à la N6 en dessous du TGV  avec un rond point dédoublé), qui passe à gauche du complexe de l’Union belge pour aboutir à un rond point à construire pour le zoning Saintes2.

A l’entrée, au pont de Clabecq, un double feu rouge « synchronisé » ( et pas de rond point !) afin de favoriser le fait d’utiliser le contournement et de ne pas traverser Tubize.

Le but, désengorger le centre de Tubize au niveau de la circulation routière, il est vrai très dense à certains moments. Cette route enlèverait 30% de véhicules rue de Clabecq, 10% Chée de Mons et 25% chée d’Hondzocht.

Un budget de 11M prévu par le SPW. Longueur de 3.9km. Vitesse de circulation prévue : entre 50 et 90 selon l’endroit.

Dépôt du permis

Il aura fallu attendre plus de deux ans entre l’étude d’incidence et le dépôt de permis.  Le nouveau gouvernement Wallon (PS-MR-Ecolo) mise en place en septembre 2019 demande au SPW de déposer le permis pour la réalisation du contournement.  Le SPW mobilité dépose la demande de permis pour la création du contournement au mois de janvier 2020. La fin de la saga politique longue de 7 ans.  Le dossier pouvait passer à son aspect technique de réalisation.

Le 13 janvier 2020 commençait l’enquête publique.  Le dossier contenait les plans et les réponses aux questions des citoyens lors de la réunion du 23 janvier 2018.  Les citoyens avaient un mois pour formuler leur remarque.  70 remarques ont été déposées par les citoyens à l’administration.  L’auteur du permis avait 3 mois pour répondre au remarque.

Réponses aux réclamations lors enqute publique Contournement Nord

Plusieurs remarques et réclamations seront reprises par le collège communal pour demander des modifications du projet.  En effet, le collège a estimé qu’il fallait tenir compte des avis des citoyens qui permet d’améliorer le projet.

Le conseil communal du 20 mai 2020 votait pour le contournement de Tubize.

05-28 Extrait PV dlib Cons com Contournement Nord

A l’été 2020, Le gouvernement wallon confirmait la réalisation du contournement de Tubize comme prioritaire.  Le permis était confirmé en octobre 2020.

Premier couac

Lors de l’avis du conseil communal, il avait été demandé au SPW de tenir compte de la remarque d’un agriculteur qui voulait un passage pour ces vaches car son champ était coupé en deux.  Alors que lors des contacts préalables à l’avis du conseil communal entre l’administration communale de Tubize et le SPW, ce point ne semblait pas problématique.  Il est apparu que la modification de ce point demandait une adaptation du permis.  L’adaptation du permis fût introduit en mars 2021.

Cette adaptation mettra un frein de quelques mois au projet.

Acquisition des terrains

Maintenant que le tracé est connu et que les permis ont été octroyés, le travail du SPW était d’acquérir les terrains pour la réalisation du contournement.  La procédure d’expropriation a pu commencer fin 2021.

Le comité d’acquisition des terrains a dû identifier les propriétaires des différentes parcelles.  Ce travail fût conséquent car certaines parcelles avaient subies des modifications lors des travaux du TGV, mais qui n’avait jamais été acté dans aucun document.  Si beaucoup de dossiers ont pu être clôturés à l’amiable, un riverain a refusé les propositions, ce qui entraîne une procédure judiciaire.

A ce jour (septembre 2023), la procédure est toujours en cours.

L’élaboration des documents techniques d’exécution de ce projet qui comprend de nombreux ouvrages d’art à construire sur des sols de mauvaise qualité nécessite également des investigations géotechniques. Toutes ces contraintes ont un impact sur le contenu des travaux nécessaires pour la réalisation du contournement.

A ce jour (septembre 2023) :

Les travaux devraient se finir en 2027.  Le budget qui était au départ de 11 millions € est passé à 25 millions €

 

 

 

 

Historique de l’économie sociale à Tubize

Historique de l’économie sociale à Tubize

Les nombreuses pertes d’emplois dans notre région avaient, par la force des choses, créé un nombre important de chômeurs, de chômeuses. Plus de 1000 à Tubize. Les organisations sociales et syndicales , des militants ayant un travail, des anciens de Fabelta , créent un comité de chômeurs. Le but est d’organiser le monde des chômeurs, de les défendre, de les informer, de les conscientiser .

Le RELAIS, a.s.b.l.

En 1982, L’asbl “Le relais” est constituée et permet la mise au travail , pour commencer, de 7 personnes puis jusque 17;  L’asbl va s’établir dans les locaux d’un ancien commerce chaussée d’Hondzocht à Tubize. Les buts poursuivis sont la participation des membres, répondre aux besoins non satisfaits des personnes démunies, faire du relais un lieu de passage, de formation en vue d’une nouvelle insertion professionnelle.

Des services sont créés: SOS Dépannage, ouverture d’une bourse de vêtements de seconde main, création d’un service de défense et de conseil face aux difficultés financières et d’endettement, service de défense des chômeurs.

Nous pouvons parler, ici, d’une première réalisation, d’une relance de l’ économie sociale locale, il n’y a pas recherche de profit mais avec l’aide des pouvoirs publics remise au travail et réponse aux besoins non-satisfaits des moins nantis.

L’AID

Les secrétariats nationaux et régionaux du MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien) adressent une proposition aux acteurs du “Relais”:  Si vous vous organiser localement nous vous proposons de vous joindre à notre réseau d’ Action intégrée de développement ” ( A.I.D)  Cette proposition était le “fer de lance” du permanent syndical régional qui voulait combattre le chômage et rendre la dignité aux travailleurs avec ou sans emploi.

Interrogé, Jacques Detienne, se rappelle: “Il a fallu un nombre incroyable de réunions pour mettre tous les acteurs d’accord pour créer cette A.I.D.  Une des questions, pas la moindre, était de trouver des locaux pour implanter l’activité de l’A.I.D. Je connaissais un des curateurs de la Faillite de Fabelta qui a permis la mise à la disposition précaire de l’ancien dispensaire de Fabelta.  C’est à cet endroit que l’activité a commencé. Activité de formation des stagiaires et activité professionnelle du travail du bois.”

Cet atelier de formation et d’insertion est agréé et subventionné par la région wallonne. Il entre ainsi dans une politique régionale wallonne d’insertion socioprofessionnelle.  La question de locaux définitifs se pose et une opportunité est saisie: Une firme de vente en gros de denrées dites coloniales se ferme et ses locaux sont mis en vente au boulevard G.Deryck . Ce bâtiment est acheté et transformé en ateliers et salles de cours.

La formation et l’activité professionnelle est le travail du bois. L’A.I.D. propose aux écoles la construction de modules de psychomotricité. Elle met en vente des compostières avec l’aide de la commune de Tubize. Celle-ci, solidaire, commande à l’A.I.D. l’équipement des plaines de jeux et de pistes de skateboard.

La rénovation du bâtiment, dans une perspective d’isolation et de respect de l’environnement prend une nouvelle place importante de l’activité.

En collaboration avec l’école de promotion sociale de vie féminine des formations d’auxiliaires familiales polyvalentes sont organisées. Ces formations sont décentralisées dans différents lieux de la province du Brabant Wallon. Une nouvelle formation de “valoriste” est développée. Il s’agit de former à la conception de produits divers en partant de matériaux et d’objets de réemplois. Il s’agit également de préparer la création de ressourceries, comptoirs de vente, de distribution d’objets revalorisés.

Ainsi, sensible au respect de l’environnement, elle veut éviter le rejet des équipements électriques usagés dans les fossés, proposant en alternative écologique, le recyclage et le reconditionnement de ces appareils. Elle propose aux habitants et aux revendeurs de déposer ces appareils obsolètes dans un lieu de regroupement, situé à Oisquercq, en vue de leur recyclage ou de leur reconditionnement.

Ces objectifs économiques vont se concrétiser dans la création d’une nouvelle entreprise sociale:

le Rappel (Reconditionnement des appareils électriques)

Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.

Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.

La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.

Un restaurant pédagogique” le Parfum du monde”:

Les objectifs de réinsertion économique de stagiaire demande aussi des coopérations avec les C.P.A.S. de la région. Ceux-ci disposent d’instrument important d’insertion: les articles 60 et 61 de leur loi organique. Ces articles permettent la remise au travail et la restauration de leurs droits en matière de protection sociale. Le C.P.A.S de Tubize est confronté à un nombre important de personnes qui cherche leur réinsertion. Fort de son expérience, le C.P.A.S crée une nouvelle entreprise de formation professionnelle ( E.F.T.) Il s’agit d’un restaurant pédagogique nommé ” Parfum du monde”. Il s’agit ici de former des personnes dans le secteur de la restauration, outre la formation générale et sociale, les stagiaires se forment à la déserte des repas ‘en salle’ et en cuisine. La formation pratique est indispensable ce qui nécessite l’ouverture d’un restaurant ouvert au public. Ce restaurant, jusqu’en 2017, était installé dans le quartier des ” clos de la Bruyère” consacré aux logements sociaux.

Le restaurant pédagogique va s’installer dans le centre historique de Tubize, ce qui facilitera l’accès d’usagers du restaurant, des stagiaires et aussi la mise au travail des stagiaires dans les nombreux et réputés établissements du centre de Tubize. Cette nouvelle expérience va commencer dès 2018. Elle va être une nouvelle vitrine de l’économie sociale .

L’économie sociale

Ce secteur est pourvoyeur d’emplois pour les travailleurs les moins qualifiés à l’entrée mais en acquérant un savoir faire professionnel au long de leur carrière. L’activité combine à la fois travail, formation générale et professionnelle.

Ce secteur favorise la participation des travailleurs aux finalités de l’entreprise.

Il donne ou rend un espoir professionnel et social à des personnes qui étaient marginalisées au plan professionnel, économique et social.  La propriété de l’entreprise reste sociale, elle est représentée par des parts coopératives ou des avoirs d’associations sans but lucratif.

La gestion coopérative est originale, les porteurs de parts coopératives ne disposent que d’une seule voix, Quel que soit le nombre de parts dont ils disposent ce qui est une approche égalitaire comparée au fonctionnement des sociétés anonymes ou le pouvoir est lié au nombre d’actions détenues par les sociétaires.

L’activité a donc une place particulière sur le marché économique.

Marcel JAMINON,

Pour en savoir plus:

https://www.youtube.com/watch?v=oIMt-6uVKWA

Entreprises sociales: des promesses et des défis – Jacques Defourny et Martibe Nyssens in démocratie septembre 2017