Déclaration de politique communale

Déclaration de politique communale

Ces derniers mois à Tubize, la nouvelle majorité a travaillé pour mettre en place un programme ambitieux pour les 6 prochaines années. Avec comme objectif de préparer Tubize au changement de demain.

Nous savons que les communes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous savons que Tubize peut être une victime contre les conditions extrêmes de ces changements. Tous les efforts entrepris pour la lutte contre les inondations pourraient être anéantis si les conditions climatiques deviennent extrêmes.

La terre brûle et nous commençons à sentir le brûlé.

Ces derniers mois, les citoyens se sont engagés. Ils n’ont pas attendu la sécheresse extrême de cet été pour s’engager, pour réfléchir à leur consommation. Ils n’ont pas attendu les conclusions des experts pour aller vers la transition.

Sabine Desmesdt (1er Echevine) : « C’est à nous maintenant de les accompagner, de les aider. Il faut que le monde politique prenne sa part de responsabilité et propose des projets ambitieux. »

C’est pour cela que la majorité à Tubize va proposer un plan climat. L’idée est de mettre en place un plan d’action 2020-2030 pour diminuer l’empreinte carbone de notre ville. Nous voulons utiliser l’expérience réussie du plan de lutte contre les inondations pour le calquer sur le plan Climat. Il est plus facile d’avancer avec un plan clair avec des objectifs élevés et transversaux. Il faut calculer l’impact environnemental de chacune de nos décisions.

Sandra Dumonceau (Echevine de l’environnement de Tubize) « Nous voulons que la compétence environnementale soit transversale. Que chaque décision puisse être prise au vu de son impact environnemental. Nous voulons passer à l’étape supérieure contre le changement climatique. Il faut arrêter avec des demi mesures qui soit culpabilisent les citoyens, soit leur dictent ce qu’il faut faire. On le voit avec les propositions de l’opposition lors du conseil communal, on veut porter la charge de la responsabilité du changement climatique aux citoyens. En leur disant ce qu’il faut faire. On dit NON, l’exemple doit venir d’en haut. Les citoyens vont leur part au politique de faire la leur. »

Outre ce plan climat, la majorité a décidé de prioriser les aménagements pour les usagers « faibles » en commençant par sécuriser le trajet des enfants vers leur école. De doter l’administration d’outils urbanistiques pour lutter contre l’étalement urbain pour préserver le caractère rural de nos villages. De créer au sein des villages et quartier des lieux de rencontres pour améliorer le lien social. Ces lieux de rencontre seront le berceau de la participation citoyenne.

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Ce lundi le conseil communal a voté une motion de soutien aux travailleurs de NLMK.  Sophie Simal notre conseillère communale a voulu réagir à cette proposition.

Je tiens à réagir à propos de la motion. Je pense que nous devons nous montrer plus revendicatifs face à la Sogepa. Actionnaire minoritaire ou non, celle-ci détient les ficelles qui nous permettent d’aller plus loin dans la revendication.

L’article 3 tel que rédigé donnera à la Sogepa l’occasion de nous donner une réponse toute faite à savoir que bien justement ils font tout pour maintenir l’entreprise. Et c’est la raison pour laquelle ils doivent bien à contrecœur, et avec des trémolos dans la voix, licencier 290 personnes. Et qu’il s’agit d’un effort de garder les 290 autres. Qu’ils se serrent la ceinture en octroyant en bons princes 18M dont 3.5M € déployés sur 50% des travailleurs . De la poudre de licorne.

50 millions d’euros minimum seront nécessaires pour relancer la machine et rendre faisable le plan industriel présenté.

En attendant, 50% de travailleurs, qualifiés, se voient perdre leur outil de travail. Comment trouver une solution de reconversion tenable ? Nous n’avons pas à faire à des personnes polyvalentes qui pourront retrouver facilement un job. Trop spécifique.

Les 50% restant, vont quant à eux vivre un enfer sous un régime de travail que personne ici ne pourrait soutenir. Gel des salaires, gel de l’index et primes rabotées pendant plusieurs années.

D’une même voix avec les actionnaires principaux, ils procèdent à un chantage malhonnête en posant la responsabilité de la survie de l’entreprise sur les épaules des travailleurs. Si ceux-ci n’acceptent pas le plan, l’entreprise coulera et ils pourront culpabiliser des dégâts directs et collatéraux de leur décision.

Nous ne pouvons permettre un tel mépris envers celles-et ceux qui sont confrontés à un jeu de dupes. Si nous voulons les soutenir, soutenons-les jusqu’au bout et osons rendre à la Sogepa la responsabilité qui est la sienne.

En vous remerciant.

Pour Ecolo,

Sophie Simal.

Le schéma de développement territorial

Le schéma de développement territorial

Lors du dernier conseil communal du 14 janvier 2019, le conseil communal devait se prononcer sur le Schéma de développement territorial.

Qu’est-ce que le SDT ?

Ce Schéma de Développement Territoriale (SDT) est un outil à travers lequel la Région Wallonne définit les grandes lignes à suivre pour le développement de son territoire pour les 30 années à venir.  Le SDT est un outil de planification situé au sommet de la hiérarchie des autres outils de planification prévu par le Code du développement Territorial connu sous l’acronyme CoDT.

Schéma de développement du territoire

La recette de la réussite

Si on compare ces différents outils, on pourrait utiliser l’idée d’une lasagne.

Le plat qui va au four représente la carte de la RW vierge.

La 1ère couche est le SDT.

La 2ème couche est le plan de secteur. Ce plan impose l’affectation au sol et les tracées de grandes infrastructures pour l’ensemble de la Wallonie. Par exemple, c’est lui qui dicte si une zone est destinée à de l’habitat, à une zone verte, à une zone d’équipement collectif qui peut être une école, une maison de repos…

La 3ème couche est le schéma de développement communal qui organise le territoire communal.

La 4ème couche est le schéma d’orientation locale (SOL) connue jadis sous le nom de PCA.  N’oublions pas qu’il y a des couches aussi avec les guides régional et communal d’urbanisme.

Vous comprenez donc que ce SDT impactera toutes les couches de cette lasagne donc tous les outils de planification du territoire tant régional que communal.

Quel est le rôle du SDT ?

L’un des piliers de l’action publique, qu’elle soit régionale ou communale est de rencontrer ou d’anticiper les besoins de la collectivité, de préparer son territoire à répondre aux aspirations en tenant compte des défis à moyen et à long termes. D’où la nécessité de définir un projet de territoire.

Quels sont les objectifs de ce SDT ?
Pour 2050, la Région wallonne voudrait :

• Augmenter sa connectivité au monde, revisiter ses relations avec les régions voisines dans les domaines innovants ;
• Être physiquement et numériquement connectée et attractive ;
• Valoriser de manière durable la terre, la nature, la biodiversité, les paysages et les êtres.
• Utiliser les transitions énergétiques, climatiques et démographique comme autant de leviers territoriaux majeures ;
• Se positionner comme promoteur de l’Europe politique et social

Quel impact pour Tubize ?

Ce SDT aura une valeur seulement si nous réfléchissons à l’avenir de Tubize. Quelle ville voulons-nous pour nos enfants ? Quelle mobilité pour nos petits enfants ?  C’est ensemble que nous préparerons ce Tubize de demain. Durant cette mandature, nous serons amenés à préparer la Ville pour les 30 prochaines années.

Avis du conseil communal

Dans ce projet de SDT, il y a des incohérences ou des manquements.  C’est pour cela que nous avons proposé de s’allier, pour le fonds et pour la forme, à l’avis de la Province du Brabant wallon et de l’UVCW qui reprennent tous 2 les manquements pour Tubize.

1 Avis SDT adopté par le Collège le 291118

2 Avis UVCW – SDT 2018

Mais également l’avis de notre Commission communale d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) car il précise bien les risques et les manquements comme par exemple :

• Pour les pôles majeurs, le Brabant wallon et en particulier, l’Ouest de celui-ci est quasiment totalement oublié ;
• On parle de 35 pôles d’attractivités en matière d’activités économiques en oubliant Braine-l’Alleud, Waterloo et Tubize (notamment, Saintes et l’ancien site des Forges). De plus, Tubize est déjà un pôle culturel dans l’Ouest du BW et en devenir pour ce qui est de l’enseignement ;
• Concernant les réseaux socio-économiques, il n’est nullement fait mention des possibles liens avec la Région Flamande alors qu’elle fait partie de notre pays ;
• Concernant le réseau de communication, l’Ouest du BW est également totalement oublié notamment :
◦ Pour ce qui concerne la liaison entre le R0 et l’A8 pour désenclaver les bouchons dans les communes situées entre ces deux voiries ;
◦ Le contournement nord y est oublié alors que le permis sera bientôt déposé ;
◦ Le RER n’y est pas mentionné non plus alors que dans le projet original de celui-ci, 4 voies de chemins de fer étaient prévues jusqu’à Braine-le-Comte ;
◦ Pour ce qui est du réseau hydraulique, le port de Clabecq n’est pas oublié mais rien de très précis ou de très clair n’est mentionné quant à son avenir ;
◦ Le Ravel entre Tubize et Braine-l’Alleud est oublié ;
• Il est constaté que la maîtrise du foncier est analysée, notamment en précisant que la priorité est donnée à la réutilisation des friches industrielles. Ce point est particulièrement important sur notre territoire. Toutefois, le projet de SDT va à l’encontre de tous les différents schémas directeurs déjà approuvés par la ville, la Province et la Région. En effet, dans ce dernier, il est stipulé que la zone du canal et notamment l’ancien site des Forges devrait être réindustrialisé !
• Il y a lieu de laisser des terres aux agriculteurs, à la sylviculture et aux zones d’espaces verts en utilisant en priorité lesdites friches qui ne manquent pas sur Tubize.
• Il est important de prévoir des investissements en matière de services collectifs et d’équipements en visant une certaine mixité des fonctions.

Candidats à la Province

Candidats à la Province

Ce 14 octobre, nous votons aussi au niveau provincial.  Trois candidats tubiziens seront sur les listes. Voici leur priorité.

Sandra Dumonceau 
  • accès plus aisé aux PMR dans les centres culturels du BW.
  • Valoriser l’accès gratuit aux transports en commun pour désengorger les centres villes du BW.
  • Distribution de fruits et produits laitiers dans toutes les écoles provinciales.
Lise Jamar
  • En matière de santé : favoriser l’accès de chacun à la santé. soutien aux intervenants de 1ère ligne (médecins généralistes,…). Renforcement des équipes des services de santé mentale en particulier dans l’ouest.
  • Vieillissement de la population : maintien à domicile des personnes âgées dans des conditions qui permettent aux aînés de rester des citoyens à part entière ; cela signifie un développement des transports publics de tout mode, accès à la culture, à la santé – y compris mentale (n’en déplaise à Maggy) ,…
  • Faire de la Province du Brabant Wallon une « entreprise libérée » au service de la population de l’entièreté de la province et non un appareil administratif dysfonctionnel fonctionnant pour lui-même.
Jules Claes
  • Favoriser l’émancipation et l’autonomie des adultes de demain.
  • Multiplier les espaces de sport dans les communes où ils sont peu nombreux : ils permettent à des jeunes qui ne sont pas affiliés à des clubs de pratiquer le sport d’équipe.
  • Prôner la gratuité complète dans toutes les écoles d’enseignement provincial.
Programme d’Ecolo Tubize

Programme d’Ecolo Tubize

Voici donc le programme d’Ecolo Tubize.  Après avoir été à la rencontre des citoyens entre novembre 2017 et janvier 2018.  Nous avons pu faire un travail sur les envies de chacun.

Programme complet d’Ecolo Tubize

Nous avons construit notre programme sur 5 axes prioritaires.

Préserver notre âme de village (s). 

Demain, notre ville et nos villages devront disposer d’une offre de commerces et de services correspondant aux besoins des habitants. Elle devra également tout mettre en œuvre pour les inciter à se tourner vers cette offre. Elle devra aussi refuser les projets déconnectés de leur environnement.

Des initiatives menées par des groupes citoyens amènent de la vie et du lien social, intergénérationnel dans leur quartier : brocante, fête des voisins, jardin ou potager partagés, compost collectif, projet collectif d’embellissement du quartier. Ce sont autant d’exemples qui ramènent convivialité et dynamisme au sein des villes et villages.

A Tubize, suite aux faillites des forges, les politiques en place à l’époque ont décidé d’urbaniser Tubize pour faire venir de nouveaux habitants.  Cette décision fût économique et soutenue plusieurs fois par les citoyens car les partis qui prônaient cela ont été plusieurs fois réélus. Il était important de réaménager les chancres industriels.  Aujourd’hui, Tubize atteint un seuil critique.  En effet, les services aux citoyens ne suivent pas le même rythme que les promoteurs privés.  Lors des 6 prochaines années, nous aurons le projet des forges qui va commencer à devenir concret.  Avec ce projet, Tubize va se redessiner.  En dehors de ce projet, il est important de stopper l’urbanisation pour laisser le temps aux services publics de répondre aux besoins des habitants.

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Bouger pour plus de sécurité

Sans aucun doute, la ville du futur sera celle où se déplacer ne sera plus une source de stress ou de difficultés, mais bien de facilités pour tous les usagers et les usagères, quel que soit leur moyen de transport ou leurs aptitudes à se mouvoir.

Nous souhaitons que les citoyens puissent moduler leur mobilité. Cela implique la fin du « tout à la voiture ». Nous souhaitons passer à une mobilité active. Se passer de sa voiture est possible si les commerces et les services se concentrent au cœur des villes et des villages.

La ville doit être un lieu de rencontres et de convivialité pour toutes et tous. Chacun et chacune a le droit essentiel d’y vivre et de s’y déplacer en sécurité.

Le sentiment d’insécurité exprimé par une partie des citoyens doit être pris en compte pour pouvoir diminuer au maximum les peurs qu’ils éprouvent.

Rendre notre ville plus sûre passe par la réappropriation de l’espace public, la création d’un climat de convivialité entre voisins, d’ouverture ainsi qu’une valorisation des règles de vie sociale et du respect mutuel.

Il ne faut donc pas limiter les questions de sécurité à la lutte contre le terrorisme ou la grande délinquance (domaines où la police locale a son rôle à jouer par sa connaissance du terrain). La police locale doit exercer prioritairement son rôle de police de proximité sans être détournée du terrain et de ses missions premières.

Une ville sûre est une ville qui ne nie pas les difficultés et développe une multitude d’actions afin de (re)créer un climat serein, propice aux rencontres et au bien-vivre ensemble.

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Etre acteur de sa ville

La commune est le premier point de contact des citoyens avec l’autorité publique et le politique. C’est donc au niveau local que les habitants sont les mieux placés pour partir à la reconquête de leur démocratie.

Nous faisons le pari de l’intelligence collective pour garantir la gestion la plus efficace et la plus juste des biens communs au bénéfice de tous et de toutes. Nous rendrons la ville plus transparente, nous serons à l’écoute de la population et nous favorisons sa participation réelle et effective à la prise de décisions.

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Consommons local

La ville doit jouer un rôle actif pour proposer des alternatives de consommation et de production locales, équitables, durables et saines. Elle doit rapprocher les producteurs et les consommateurs. Consommer local est au cœur de nos relations sociales, du rapport à notre environnement et de notre projet économique.

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Le vert vous va si bien

Notre qualité de vie est intimement liée à la qualité de notre environnement. Celle-ci dépend de nombreux facteurs dont notamment la présence de « poumons verts », le maintien de la biodiversité dans la ville comme à la campagne, la propreté et la lutte contre le bruit, les économies d’énergie. Dans cette optique, la ville a un rôle important à jouer.

Les économies d’énergie sont un enjeu prioritaire. Cela passe par une série d’actions : réduction de la dépendance au coût des énergies fossiles et aux dangers du nucléaire ;  lutte contre le gaspillage en diminuant fortement la consommation d’énergie des bâtiments communaux ; isolation des logements dans le secteur public comme dans le secteur privé ; soutien aux initiatives de groupement d’achat d’électricité verte.

Ces enjeux de qualité de vie en rejoignent un autre, fondamental : l’amélioration de la santé des habitants.

De plus en plus d’habitants de nos communes partagent ces objectifs. Ils y prennent part activement, à leur niveau, en réfléchissant à l’impact de leurs gestes quotidiens, en s’impliquant dans des associations ou  en s’investissant dans les plans communaux de développement de la nature, par exemple. La ville a la responsabilité d’encourager les habitants à être les acteurs et actrices de leur environnement. Qu’ils habitent dans des quartiers urbains ou des villages.

Ecolo a un rôle essentiel à jouer sur ces thèmes.  Car si de nombreux autres partis essayent de mettre un peu de vert dans leur programme, sur le terrain ou dans les conseils on peut remarquer l’absence de réalisation concrète.

Il n’y a pas d’écologie sans écologiste.

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Jules Claes : Venir à l’école sans engin moteur

Jules Claes : Venir à l’école sans engin moteur

Jules Claes lance le défi aux jeunes tubizien(ne)s : utiliser leur vélo et/ou leurs pieds au lieu de tout engin motorisé pour se déplacer un jour par semaine.

Voici ce que propose Jules Claes :

Chaque début d’année au sein des écoles, une journée devrait être consacrer à la réflexion sur la mobilité des jeunes pour venir à l’école.  On pourrait utiliser la semaine de la mobilité (mi septembre) pour initier cette journée.  Par exemple, il pourrait avoir une grande carte où chaque élève puisse mettre son trajet.  Et de là organiser avec les élèves des pedibus. Les autobus pédestres – ou pedibus – sont un mode de ramassage scolaire. L’enfant attend à un arrêt qu’un groupe d’enfants et/ou parents les rejoignent.