1 Déc 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: Notre ville énergétique
Quelle énergie voulez-vous à Tubize ? Répondez à cette question.
Voici ce qui se passe ailleurs:
- En 2012 à Raeren, la commune décide l’engagement sur fonds propres d’une Manager Energie. Les actions sont auto-financées par les économies générées. Pour la première fois, Raeren dispose d’un concept énergétique : Audits des consommations énergétiques, régulation en partenariat avec les utilisateurs, isolation thermique, développement de production photovoltaïque, changement d’éclairages. La commune s’est fixée l’indépendance énergétique à l’horizon 2030.
- Namur s’est engagée dans un Plan Climat – Énergie et dans la Convention des Maires. Deux exemples concrets:
- Un des plus gros chantiers d’éclairage concernera la Citadelle en 2017 et 2018. L’éclairage patrimonial sera entièrement renouvelé au profit d’un dispositif LED moins énergivore, modulable, plus adapté à une mise en valeur patrimoniale et touristique. Suivra l’éclairage des cheminements piétons allant du Grognon au sommet de l’esplanade, lui aussi, modulable et intelligent, ne s’allumant qu’au besoin, diffusant de l’information et sécurisant le site.
- La ville s’est également engagée dans la rénovation énergétique du patrimoine communal, spécialement au CPAS (en particulier les nouvelles MRS), à la Citadelle et à la Régie foncière en exécutant des rénovations exemplaires de bâtiments pourtant très vieux.
- Schaerbeek a lancé en 2014 son Plan Climat 2. Axé sur les ambitions de «mieux acheter, mieux produire, mieux consommer, mieux piloter», il vise à diminuer drastiquement les consommations de la commune en tant que PME. L’argent ainsi économiser peut être réinvesti dans d’autres politiques au service du grand public. Schaerbeek produira, dès mi-2017, un quart de l’électricité consommée par les bâtiments communaux grâce aux panneaux photovoltaïques installés sur les toitures communales. Ces installations ont été réalisées via le système de tiers investisseurs.
- À Chaumont-Gistoux, l’école communale de Corroy-le-Grand a été réalisée sous Agenda 21. Un magnifique bâtiment, très basse énergie, accueillera prochainement quelques centaines d’élèves.
- À Fléron, la commune a adhéré à la Convention des Maires, a engagé un conseiller énergie et se fournit avec 100 % d’électricité verte.
27 Nov 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème : Comment se déplacer dans notre ville. Répondez à ces questions pour nous donner votre avis.
Comment aimeriez-vous vous déplacer dans Tubize ?
Quelle sorte de déplacement effectuez-vous ?
Voulez-vous vous déplacer autrement à Tubize ?
Voici ce qui se passe ailleurs :
- Un Groupe de Travail Mobilité a, depuis de nombreuses années, été instauré à Schaerbeek. Il réunit Service Voirie, Mobilité et Police. Il travaille sur l’aménagement des voiries prenant en compte les aspects mobilité et sécurité des installations. C’est ainsi que l’installation d’oreille de trottoirs sécurisant les carrefours a pu être systématisée et que les voiries communales sont en passe de devenir intégralement zone 30. Y sont aussi traitées les interpellations riveraines afin de placer radars préventifs ou aménagements de sécurisation.
- Les villes d’Enghien et de Namur viennent de former leurs équipes de stewards urbains en leur donnant aussi la possibilité de constater les incivilités. Sur le terrain, ceux-ci peuvent dialoguer avec la population, mais aussi sanctionner les incivilités telles les voitures garées sur les trottoirs ou les passages piétons.
- À Fléron, chaque nouveau permis d’urbanisme fait l’objet d’une vérification systématique de son accessibilité aux PMR.
- Dans la région bruxelloise, plusieurs communes organisent des formations « Brevet du cycliste » à l’attention des élèves de 5ème primaire avec l’appui d’une association cycliste.
- À Gand, la mise en place de « rues scolaires » vise à limiter la circulation aux abords directs des écoles une demi-heure le matin et une demi-heure le soir aux heures d’entrées et de sorties afin d’offrir un environnement sécurisé aux élèves.
- À Schaerbeek, entre 500.000 et 1 million € sont chaque année consacrés à un Plan Trottoir ambitieux. Le même montant est consacré à un Plan Asphalte, non moins important.
- À Watermael-Boitsfort, la création d’un réseau piétonnier sécurisé pour les personnes à mobilité réduite (PMR) dans la commune de Watermael-Boitsfort est un nouvel exemple de notre volonté d’inverser la conception de la mobilité au profit des « usagers faibles », en donnant la priorité à la sécurisation des déplacements piétons, des PMR, des cyclistes, etc….
- En se dotant, en 2009, d’un Plan Vélo fixant les priorités en matière d’infrastructure, d’organisation et de promotion, la Ville de Namur a précédé la dynamique du Plan Wallonie Cyclable. En parallèle, elle a développé avec succès les vélos partagés ‘Li Bia Vélo’.
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs), l’un à Malonne, l’autre à Loyers. Le Pédibus c’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivée à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Raeren, la commune réinvestit les sentiers ruraux et villageois et recrée des cheminements piétons et cyclistes.
- À Ottignies Louvain-la-Neuve, la ville n’a pas cessé d’augmenter les emplacements pour les vélos : emplacements de parkings libres sur l’espace public. L’offre en parkings couverts à contrôle d’accès et en parking vélo réservé a également été renforcée à la Maison des cyclistes de la gare d’Ottignies, mais aussi à Louvain-la-Neuve avec l’implantation de 27 boxes. Depuis 2011, ce sont près de 25km de pistes cyclables, bandes cyclables, rues cyclables, SUL, qui se sont ajoutés aux aménagements existants, soit 30% de plus, pour un total de plus de 1 million €.
- À Fléron, on encourage l’utilisation du vélo au quotidien grâce à la mise en place systématique de SUL, une signalisation des impasses traversantes, la valorisation du RAVEL qui traverse toute la commune pour les déplacements intra-communaux, la mise en place de consignes pour la remontée des files de voitures à l’arrêt,etc. Par ailleurs, la commune montre l’exemple en achetant des vélos électriques pour les agents communaux, en utilisant des vélos et un triporteur pour le nettoyage du Ravel, etc. La commune a aussi créé de nouvelles venelles d’accès au Ravel.
- À Namur, les voitures partagées bénéficient de carte offrant le stationnement gratuit sur le territoire.
- Schaerbeek a mis 3 voitures communales à disposition d’une plate-forme de voitures partagées entre particuliers. Il s’agit là d’une phase test afin d’étudier la possibilité de rendre disponibles d’autres voitures communales inutilisées le week-end.
- À Fléron, la commune a étudié des nouveaux tracés des accès des bus au centre ville pour éviter qu’ils restent calés dans les embouteillages.
- À Namur, la Ville soutient le TEC dans l’amélioration de la fiabilité et le confort des bus : aménagement de bandes bus sur voiries communales, innovation avec la création de bandes bus “dynamiques” c’est à dire qui peuvent soit être empruntées dans les deux sens (vers la ville le matin et vers la sortie de ville le soir) soit qui ne sont actives que pendant les heures de pointes. La ville a rénové en priorité les voiries communales où passent les bus. La ville crée des liaisons cyclables et piétonnes vers les arrêts de bus.
- À Philippeville, le Philibus circule le samedi matin et permet aux habitant-e-s de rejoindre le centre de la ville où ils peuvent avoir accès aux services communaux, au marché hebdomadaire ainsi qu’aux commerces et services. Le Philinoctambus circule lors des grandes fêtes de l’été, organisées par les jeunesses des différents villages. Il couvre actuellement 5 soirées. Ce service gratuit permet aux jeunes de se rendre en soirée et d’en revenir en toute sécurité.
- À Havelange, la commune s’est lancée dans le projet Flexi-TEC, un système de mobilité à la demande qui permet de combler la couverture limitée de certaines zones rurales par le TEC.
- Les communes du Sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse se sont fédérées dans la centrale de mobilité MOBILESEM.
- Profondeville et Ecaussinnes ont réussi à faire rouvrir leur gare, et ce en collaboration avec la SNCB et un concept de gare vivante». À Écaussinnes, la commune a mis les locaux à disposition de la Croix-Rouge et de l’ADL et le Gracq a installé des abris-vélos sécurisés et dans le hall, les navetteurs peuvent attendre au chaud. Tout le monde est gagnant.
20 Nov 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: Notre ville innovante économiquement.
Répondez à ces questions:
Que faut-il dans une ville innovante ?
Comment voyez-vous Tubize économiquement ?
Travaillez-vous à Tubize ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- Amsterdam : une collaboration entre l’Expatcenter et Peerby permet aux expatriés arrivant à Amsterdam d’avoir immédiatement à disposition les outils dont ils ont besoin lors de leur emménagement. Avec un compte crédité d’avance chez Peerby, il est facile obtenir des outils nécessaires auprès de quelqu’un du quartier, par exemple.
- Amsterdam : le Collège veut faire en sorte que l’économie du partage offre ses possibilités à l’ensemble des citoyens de la Ville et ainsi améliore l’inclusion sociale. Ainsi, les plate-formes de partage ont été connectées aux 180 000 bénéficiaires du Stadspas (citoyens à faible revenu ou à la retraite bénéficiant de tarif préférentiel dans le secteur de la culture, du sport et des loisirs). L’objectif est de familiariser ce public précarisé avec les plate-formes et les encourager à les utiliser soit comme fournisseur soit comme client.
- Schaerbeek va lancer un-e Facilitateur-trice Idées de Demain. Son rôle sera de faciliter les relations entre les groupes citoyens porteurs d’idée innovantes et d’avenir et l’administration afin de rendre possible des initiatives inédites et confrontées à l’absence de réglementation ou d’encadrement communal.
- Paris – Superpublic, le premier espace entièrement consacré à l’innovation dans le secteur public. Pour réinventer la façon de concevoir et mettre en œuvre des politiques publiques, nous avons besoin d’espaces neutres où discuter librement ; de zones franches dans lesquelles il est possible et encouragé de sortir des idées préconçues ; de lieux-ressources ouverts capables de faire converger les meilleures compétences en matière d’innovation publique. D’une surface de 300 m², Superpublic est équipé pour la conduite d’ateliers de conception créative, le prototypage de projets innovants, l’organisation de rencontres et de formations spécialisées, la mise en commun de ressources et d’espaces de travail dans un esprit de coworking. Ainsi, sa bibliothèque est accessible à tous. Conçu comme le point de rencontre de la communauté pionnière en matière d’innovation publique, Superpublic est né dans le cadre d’un programme mené en 2014-2015 avec des services de l’État et des collectivités locales visant à développer de nouvelles formes d’innovation dans le secteur public.
- Atlanta-Civic Innovation – Pour faire face aux défis et aux besoins locaux, la ville teste des solutions innovantes car elle fait face à de nombreuses contraintes : petit budget, manque de personnel, difficultés d’accès aux informations,… Ce manque de moyens se traduit par des services qui ne répondent pas aux enjeux, des solutions vieillissantes et une méfiance et un désengagement des communautés citoyennes. La ville a ainsi créé un Centre for Civic Innovation pour positionner Atlanta comme ville innovante, juste et engagée, investissant dans des idées axées sur les collectivités, dans les entreprises à finalité sociale et environnementale. En soutenant les acteurs innovants (sociaux comme économiques) pour dialoguer et agir. Ce choix de soutenir des projets citoyens et économiques innovants rendent le secteur public plus efficace, innovant et participatif.
- Molenbeek-FabLab.iMAL est un atelier de fabrication où toute personne (artiste, designer, ingénieur, développeur, bricoleur, étudiant, citoyen,..), quelque soit son niveau de formation, peut venir expérimenter, apprendre ou fabriquer tous types d’objets (objet artistique ou design, objet interactif, objet technique, prototype, etc…). Les membres d’un FabLab forment une communauté: ils s’entraident, échangent leur savoir-faire, construisent en commun leur connaissance dans des processus de collaboration ouverts intégrés au réseau global des FabLabs.
- À Séoul, les autorités communales ont encouragé la création de bibliothèques de partage (dans les quartiers résidentiels) où sont mis à disposition/prêtés des ouvrages, mais également des outils, des repairs café et des formations au travail manuel avec comme objectif de recréer du lien et un esprit de communauté dans des immeubles pouvant abriter jusque 2 000 personnes.
- Forest met à disposition des bâtiments communaux au service des initiatives citoyennes.
- Schaerbeek : la Commune a passé un accord avec une plate-forme de voitures partagées entre particuliers afin de mettre 3 véhicules de sa flotte à disposition durant le week-end lorsqu’elles ne sont pas utilisées.
- Séoul – Mise à disposition de locaux – 1007 bâtiments publics ont ouvert leurs portes alors qu’ils étaient normalement fermés ou inoccupés pour accueillir des initiatives citoyennes. Ils sont ainsi été utilisés prés de 22 000 fois. Séoul a aussi mis à disposition sa flotte de véhicules publics quand ils sont inutilisés, et les parkings des autorités publiques (3 000 places).
- Amsterdam – Le Collège lance un projet-pilote, impliquant le partage de ses propres ressources : son parc de véhicules, les bureaux, le parc informatique et sa flotte maritime.
13 Nov 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: notre ville conviviale, solidaire et dynamique.
Répondez à ces questions :
Comment voyez-vous une ville conviviale ?
Comment vous sentez vous dans votre ville ?
Comment imaginez-vous une ville solidaire ?
Comment dynamiseriez-vous Tubize ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Enghien, la Ville a acheté un bâtiment dans l’artère commerçante. Il aura trois fonctions: aider un-e porteur-euse de projet commercial au rez-de-chaussée, prévoir du logement public aux étages, donner accès à un élément majeur du patrimoine de la ville aujourd’hui inaccessible.
- À Enghien, le bulletin communal présente à chaque numéro les commerçant-e-s qui se sont installés dernièrement sur le territoire et un concours offre un cadeau en relation avec l’un d’eux ou avec un événement dans la ville, un anniversaire d’un commerce, etc.
- A Watermael-Boisfort une caravane a été transformée en un centre de créativité et de rencontres où chacun est invité à partager ses envies et y découvrir de nouveaux loisirs. Plusieurs artistes et organisations culturelles vont s’y installer pour proposer une grande variété d’activités conviviales avec, entre autres, un atelier photo, un café-papote, des projets théâtraux et des après-midis ludiques.
- A Chièvres, la commune a décidé d’être “une commune solidaire” Cette action a pour but de faire voter une motion d’engagement dans une politique plus hospitalière envers les migrants et les sans-papiers.
8 Nov 2017 | Actualités, La locale Ecolo Tubize, Mobilité
Ce mardi, Marcel Cheron a posé la question sur la réouverture de la gare de Clabecq. En effet, il y a quelques semaines nous apprenions qu’Infrabel envisageait le remplacement des rails à Clabecq. Avec le risque enterrer le projet de réouverture à jamais.
Le ministre nous a rassuré sur le choix des rails envisagés qui pourrait permettre une réouverture. Mais ce projet n’est pas à l’ordre du jour de la SNCB. Autant dire que les arguments de la SNCB ne sont pas corrects.
Ils disent que la réouverture se ferait au détriment d’Hénnuyères ou de Tubize et que cela n’est pas possible à cause de la congestion du réseau vers Bruxelles. Nous avons proposé la réouverture de la gare de Clabecq avec un train qui prendrait la ligne 26 c’est à dire la ligne qui passe par Saint Job et qui rejoint Schumann. Ce qui ferait une connexion entre Clabecq et le quartier européen. Nous demandons à la SNCB d’envisager ce trajet avant de se prononcer.
Nous déplorons que la SNCB utilise toujours la peur de la perte pour d’autres pour ne pas réfléchir à Tubize.
Ci dessous un commentaire pertinent sur les options envisagées:
Une fois encore, la SNCB ne veut pas prendre pas en compte le projet de réouverture de la gare de Clabecq en justifiant le manque de capacité de la Jonction Nord-Midi et le détournement des trains S2 Braine – Bruxelles par Clabecq. Ce n’est pas cela qui avait été envisagé, mais bien la réutilisation d’un train Hal – Schuman qui stationne pendant 40′ en gare de Hal, qui ne passe pas par la Jonction Nord-Midi et qui influence pas les trains S2 Braine -Louvain. Ce temps de 40′ était mis à profit pour effectuer un aller-retour Hal – Clabecq (environ 18 minutes avec arrêt à Lembeek) en maintenant toutefois un arrêt suffisant à Clabecq pour les opérations de changement de sens.
Pour éluder le problème et affirmer que ce n’est pas possible, la SNCB, dès le 10 décembre prochain, utilise le temps de stationnement de 40′ à Hal pour effectuer un aller-retour Hal – Enghien, qui dispose déjà de 5 relations par heure…
Les arguments du ministre – et donc ceux de la SNCB – ne tiennent pas la route.
Ci dessous l’intervention complète au parlement
Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, ma question porte sur la possible réouverture de la gare de Clabecq située dans la commune de Tubize, dans le Brabant wallon, région très belle et accueillante.
Selon mes informations, Infrabel serait en passe de réaliser des travaux de renouvellement de voies sur le tronçon environnant l’ancienne gare de Clabecq. Pourquoi vous interroger à ce sujet? Pour avoir votre point de vue quant à une éventuelle réouverture de l’arrêt de Clabecq en lien avec une évolution dans le quartier. En effet, cette zone autour de l’ancien arrêt de Clabecq fait l’objet de développements immobiliers. Il est ici question de l’aménagement de l’ancien site Duferco, de la métallurgie brabançonne bien connue. Sont ainsi annoncés 2 000 logements, des entreprises, des commerces et d’autres services qui mériteraient d’être accessibles via la meilleure mobilité qui soi, à savoir la mobilité douce et, en particulier, le train. La question de la réouverture de la gare est donc essentielle. Je ne dois pas faire ici l’apologie des transports en commun auprès du ministre de tutelle.
Monsieur le ministre, pensez-vous qu’il soit trop tard pour intégrer cette réflexion dans le cadre des travaux envisagés par Infrabel? Selon moi, ce genre de travaux devrait s’inscrire dans une vision à moyen, voire à long terme, en tenant compte de ce qui pourrait résulter d’un arrêt de Clabecq totalement ou partiellement utilisé. Infrabel a-t-elle déjà effectué des choix techniques définitifs concernant la réfection des voies autour de la gare de Clabecq, avec la possibilité ou non d’intégrer, un jour, la réouverture de l’arrêt? Le cas échéant, interviendrez-vous pour éviter que ces choix empêchent une potentielle réouverture de l’arrêt ou de la gare dont question?
François Bellot, ministre: Monsieur le président, cher collègue, je me réjouis avec vous de la reconversion du site de Duferco, avec la construction de 2 000 logements. Aujourd’hui est d’ailleurs un jour un peu particulier, si on se réfère à ce qui s’est passé à Clabecq, il y a vingt ans. Infrabel m’informe que les travaux de renouvellement sur la ligne 106 ne portent pas préjudice à la possibilité théorique de faire encore circuler des trains de voyageurs sur cette ligne à l’avenir. Cependant, cela n’entre pas dans les projets, pas plus que de rouvrir la gare de Clabecq et d’organiser, au niveau de cette gare, des départs et des arrivées de liaisons ferroviaires avec Bruxelles. Cela ne les compromet pas. Même si tel devait être le souhait, la SNCB évoque alors, de façon générale, le manque de capacité en lignes, notamment dans la jonction Nord-Midi, qui empêche de mettre encore plus de trains en service entre Halle et Bruxelles. La seule possibilité, dans l’état actuel des choses, pourrait consister à faire passer les trains S reliant Bruxelles et Braine-le-Comte par Clabecq mais cela pourrait uniquement se faire, si cela se faisait, au détriment de la desserte des gares de Tubize et Hennuyères. La question se pose dès lors de savoir si, pour les voyageurs, une telle alternative est souhaitable. La réponse est donc claire. Les aménagements actuels ne compromettent en rien la capacité de faire encore un jour un arrêt à Clabecq. Par ailleurs, si on devait faire passer des trains par Clabecq, ce serait, selon la vision de la SNCB, peut-être au détriment de Tubize et Hennuyères. Le tout est une question d’offre de trains, de nombre de trains, etc. Je ferai une dernière remarque. On prend souvent la Suisse comme modèle pour ce qui est des chemins de fer. Il faut savoir que, dès qu’un promoteur construit plus de 150 logements en un seul bloc, il a la charge d’urbanisme d’aménager la connexion par voie de chemins de fer. C’est évidemment une toute autre logique. Nous ne sommes pas dans celle-là. N’en concluez pas que nous allons demander à Clabecq d’assurer la connexion. Il s’agit simplement d’une petite réflexion à ce sujet-là, tout comme, quand on aménage un stade de foot, il faut deux lignes de chemins de fer.
Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, je vous remercie. Aujourd’hui, je suis positif. Je retiens que cela ne compromet pas. Je regrette simplement que cela ne soit pas intégré dans les travaux. Pour ce qui est du restant de la réponse, j’avais déjà entendu une certaine argumentation de la SNCB lors du débat sur le plan de transport. Je ne suis pas totalement convaincu mais je note bien que la fermeture n’est pas totale. J’essaierai donc de revenir avec des éléments et certains arguments. J’entends bien l’argument de la jonction Nord-Midi mais c’est un argument récurrent. J’espère qu’un jour, on trouvera une solution pérenne par rapport à cela et pas seulement par la technologie. Et, en lien avec l’offre S, il s’agit de vérifier si effectivement cela se ferait ou pas au détriment des gares que vous avez citées. Je retiens en tout cas que rien n’est compromis à ce stade mais que, malheureusement, ce n’est pas intégré dans les travaux qui vont se dérouler.
6 Nov 2017 | Elections 2018
Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.
Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?
Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?
Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
- Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
- Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
- Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
- Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
- Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
- Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.