Hassan Idrissi a souhaité mettre la problématique de la consommation de drogues chez les jeunes en avant http://brabant-wallon.lacapitale.be/95115/article/2017-06-21/de-plus-en-plus-de-jeunes-tubiziens-consomment-de-la-cocaine

Il souhaite interpeller le conseil de police ainsi que le conseil communal sur le sujet.

Voici la réponse de Youri Caels conseiller communal Ecolo: “Le conseil de police ayant eu lieu le 20 juin, je m’étonne de ne pas avoir entendu cette interpellation annoncée avec force et fracas dans la presse. Dommage, car le sujet mériterait un vrai débat et pas seulement quelques effets de manche. Pour info, il existe 2 centres spécialisés en assuétudes en BW. Patchwork pour l’alcool à Ottignies et le ressort à Tubize pour les assuétudes. Le Ressort est sous statut communal. je le dis car c’est donc la seule ville du BW qui finance en partie ce service aux bénéfices des personnes en difficultés avec certains produits illicites. Delphine Tancrez, qui coordonne ce service ne compte d’ailleurs pas ses heures pour œuvrer au mieux et trouver des réponses idoines aux fragilités que ce genre de dépendance génère.
Par ailleurs, Modus vivendi a développé depuis de longue date, différents projets permettant d’aborder la question des drogues en milieu festif.  Que je sache, aucun des événements organisés dans l’ouest du BW n’a fait appel à eux pour mettre en place une action permettant d’apporter une réponse, même minimale au problème énoncé par Hassan. D’ailleurs est-ce que “Event for all” ou “sky event” ou le “concerto à 5€” ou le “Webi” ont pris contact avec le Ressort et ou modus Vivendi sur le sujet ? J’aime beaucoup Hassan, mais je trouve ce type d’annonce particulièrement déplacé et irrespectueuse pour les nombreuses personnes qui travaillent dans le domaine et qui œuvrent concrètement à améliorer les choses. Hassan, je t’invite donc à concrètement réunir la commission jeunesse que tu présides pour aborder le sujet (elle ne s’est pour l’instant réunie qu’une fois en 4 ans et demi) et mettre en place un projet qui semble te tenir à cœur. Tu pourras compter sur moi, s’il y a du solide derrière”.
Nous pensons qu’Hassan a toutes les cartes en main pour faire bouger les choses. Nous lui demandons de convoquer la commission jeunesse, d’inviter les acteurs de terrain, les jeunes, les parents, les autorités,… De rendre les débats ouverts au public et ensemble trouvons des idées pour une autre politique, pour sauver les jeunes. Prouvons qu’il est possible de faire de la politique autrement sans effet d’annonce.