Historique du contournement de Tubize

Historique du contournement de Tubize

On en parle depuis bien longtemps.  Va-t-il enfin voir le jour ?

Le contournement sud de Tubize est dans les cartons de l’Etat depuis bien longtemps, il fût abandonné une première fois en 1965 au détriment de la route express de Haut-Ittre.  Le ring est de Bruxelles se termine d’ailleurs de manière abrupte et «provisoire» à Haut-Ittre. La route express devait se prolonger à travers Ittre, Braine-le-Château et Tubize pour rejoindre l’autoroute A 8 (Bruxelles-Tournai) à Quenast, au bout de 18 kilomètres.  Ce projet a été rejeté massivement par la population Ittroise, par un référendum communal en vue du maintien du caractère villageois de cette commune.

Plusieurs tentatives de relancer le projet ont eu lieu les décennies plus tard.  Tous les bourgmestres ont voulu relancer ce projet sans succès.

Création du Master Plan des Forges

En 2007, la commune de Tubize lance le projet du Master Plan avec Duferco qui a repris le site.  En 2009, la région wallonne décide de réaménager le site (SAR).  Sur cette base, une démarche participative de grand ampleur a été organisée et a permis d’élaborer un Master Plan en partenariat avec les institutions régionales, locales et les riverains.  Cette démarche participative a permis de valider le besoin d’un contournement pour le projet.

En mai 2013, c’est à l’unanimité, avec en prime les applaudissements du public présent, que le conseil communal de Tubize a approuvé le master plan.  L’approbation à l’unanimité par le conseil communal est une étape supplémentaire de la reconversion de cette immense friche industrielle mais c’est aussi un signal envoyé à la Région wallonne. Duferco prend en effet en charge le coût de la dépollution (plus de 65 millions d’euros) mais ce grand projet de reconversion ne pourrait pas être développé si les pouvoirs publics régionaux, de leur côté, ne concrétisaient pas le contournement routier de Tubize.

La concrétisation de ce travail. Master Plan des Forges de Clabecq

Mr Langhendries (Bourgmestre De Tubize) Philippe Henry (ministre Ecolo à la région wallonne)

Coup d’arrêt pour le contournement

En 2014 et la mise en place du nouveau gouvernement Wallon (PS-CDH), nous apprenions qu’il n’y avait pas d’argent pour le contournement.  Le ministre Prévôt voulait une nouvelle fois enterrer le projet et mettre en péril tout le réaménagement du site des forges.  Certains diront que c’est un coup politique suite à l’écartement de Mr Langhendries de la majorité tubizienne.

Contournement de Tubize : la Région n’a pas les moyens

Le site des Forges reconnu comme quartier nouveau

En 2016, le site de Clabecq est reconnu comme quartier nouveau par le gouvernement Wallon.  Ce qui va permettre d’accélérer les démarches administratives pour la création de ces nouveaux quartiers.  Le contournement est relancé.

Présentation du nouveau quartier des anciennes forges de Clabecq

Le plan Wallon infrastructure 2016-2019 reprend le contournement de Tubize comme projet routier.  Il aura fallu trois ans entre l’approbation du Master Plan et la décision politique de la Région pour investir à Tubize.

Première séance publique

Deux ans plus tard,  le mardi 23 janvier 2018, les tubiziens étaient invités au centre culturel à la réunion d’information pour le contournement.

Dans un souci de démocratie participative, le service publique de Wallonie a présenté aux tubiziens l’avant projet de contournement.  Cette présentation se faisait dans le cadre de l’étude d’incidence.  C’est à dire que la présentation était un avant projet et qu’il pourrait être modifié en fonction des remarques de la population.  Voici les éléments essentiels de cette soirée très intéressante déjà par la présence de 400 citoyens, une présentation claire et un échange avec la salle très bien menée.

https://tubize.ecolo.be/resume-de-presentation-contournement-nord-de-tubize/

Le projet 

Il s’agit d’une route à deux bandes, une dans chaque sens (3.5M de large) qui part du pont de Clabecq, rive droite, qui passe à l’Est du Vraimont (centre de traitement des boues du canal), qui traverse ensuite en trois ouvrages d’art différent : le canal, la senne et la ligne de chemin de fer, qui arrive au rond-point à la N6 en dessous du TGV  avec un rond point dédoublé), qui passe à gauche du complexe de l’Union belge pour aboutir à un rond point à construire pour le zoning Saintes2.

A l’entrée, au pont de Clabecq, un double feu rouge « synchronisé » ( et pas de rond point !) afin de favoriser le fait d’utiliser le contournement et de ne pas traverser Tubize.

Le but, désengorger le centre de Tubize au niveau de la circulation routière, il est vrai très dense à certains moments. Cette route enlèverait 30% de véhicules rue de Clabecq, 10% Chée de Mons et 25% chée d’Hondzocht.

Un budget de 11M prévu par le SPW. Longueur de 3.9km. Vitesse de circulation prévue : entre 50 et 90 selon l’endroit.

Dépôt du permis

Il aura fallu attendre plus de deux ans entre l’étude d’incidence et le dépôt de permis.  Le nouveau gouvernement Wallon (PS-MR-Ecolo) mise en place en septembre 2019 demande au SPW de déposer le permis pour la réalisation du contournement.  Le SPW mobilité dépose la demande de permis pour la création du contournement au mois de janvier 2020. La fin de la saga politique longue de 7 ans.  Le dossier pouvait passer à son aspect technique de réalisation.

Le 13 janvier 2020 commençait l’enquête publique.  Le dossier contenait les plans et les réponses aux questions des citoyens lors de la réunion du 23 janvier 2018.  Les citoyens avaient un mois pour formuler leur remarque.  70 remarques ont été déposées par les citoyens à l’administration.  L’auteur du permis avait 3 mois pour répondre au remarque.

Réponses aux réclamations lors enqute publique Contournement Nord

Plusieurs remarques et réclamations seront reprises par le collège communal pour demander des modifications du projet.  En effet, le collège a estimé qu’il fallait tenir compte des avis des citoyens qui permet d’améliorer le projet.

Le conseil communal du 20 mai 2020 votait pour le contournement de Tubize.

05-28 Extrait PV dlib Cons com Contournement Nord

A l’été 2020, Le gouvernement wallon confirmait la réalisation du contournement de Tubize comme prioritaire.  Le permis était confirmé en octobre 2020.

Premier couac

Lors de l’avis du conseil communal, il avait été demandé au SPW de tenir compte de la remarque d’un agriculteur qui voulait un passage pour ces vaches car son champ était coupé en deux.  Alors que lors des contacts préalables à l’avis du conseil communal entre l’administration communale de Tubize et le SPW, ce point ne semblait pas problématique.  Il est apparu que la modification de ce point demandait une adaptation du permis.  L’adaptation du permis fût introduit en mars 2021.

Cette adaptation mettra un frein de quelques mois au projet.

Acquisition des terrains

Maintenant que le tracé est connu et que les permis ont été octroyés, le travail du SPW était d’acquérir les terrains pour la réalisation du contournement.  La procédure d’expropriation a pu commencer fin 2021.

Le comité d’acquisition des terrains a dû identifier les propriétaires des différentes parcelles.  Ce travail fût conséquent car certaines parcelles avaient subies des modifications lors des travaux du TGV, mais qui n’avait jamais été acté dans aucun document.  Si beaucoup de dossiers ont pu être clôturés à l’amiable, un riverain a refusé les propositions, ce qui a entraîné une procédure judiciaire.

L’élaboration des documents techniques d’exécution de ce projet qui comprend de nombreux ouvrages d’art à construire sur des sols de mauvaise qualité nécessite également des investigations géotechniques. Toutes ces contraintes ont un impact sur le contenu des travaux nécessaires pour la réalisation du contournement.

Le budget qui était au départ de 11 millions € est passé à 25 millions €.

A ce jour (septembre 2024) :

L’augmentation du budget n’avait pas été prévu par le ministre Borsus pour 2024.  Le nouveau gouvernement wallon issu des urnes de juin 2024 devra confirmer le contournement.  Les travaux devraient toujours démarrer fin 2024 pour se finir en 2027.

Une semaine, un thème : Notre commune en santé

Une semaine, un thème : Notre commune en santé

Une semaine, un thème : Notre commune en santé.  2016 fût marqué par la menace de fermeture de l’hôpital.  La santé est un enjeu majeur pour notre ville.  Plusieurs acteurs doivent se concerter.  Mais vous comment voyez vous la santé dans votre commune ? Répondez à ces questions.

Qu’avez-vous besoin en termes de santé pour vous sentir en sécurité ?

Etes-vous satisfaits de l’offre de soins à Tubize ?

Comment voyez-vous l’accès à la santé dans une ville ?

Voici ce qui se passe ailleurs:

  • Frigo gratuit à Schaerbeek. Une asbl a installé deux « frigos ouverts » de façon permanente. Les habitant-e-s et professionnel-le-s de l’Horeca qui le souhaitent peuvent y déposer leur surplus alimentaire, nourriture et des boissons (les bouteilles ouvertes, les boissons alcoolisées et la nourriture périmée n’étant pas autorisées). Et ceux qui le souhaitent viennent s’y fournir. Un responsable de l’association vérifie tous les jours les dépôts. Le lieu d’installation a été discuté avec la population précaire du quartier. Il fallait en effet trouver un lieu à la fois accessible aisément, mais permettant la discrétion à celles et ceux qui vont se servir. Ce frigo public participe à l’amélioration de la cohabitation des différentes populations dans le quartier et a créé un réel mouvement de solidarité.
  • Maison Médicale à Trooz.  La commune a fait le constat d’un trop faible accès aux soins de santé de première ligne par pénurie de médecins. Elle a alors soutenu dès 2012 le projet d’une Maison Médicale qui a ouvert ses portes en 2014. Elle propose des services en lien avec la santé : médecine générale, service infirmier, service de kinésithérapie, service de psychologie, santé communautaire, comité de patients, prises de sang, etc. Si ces services s’adressent prioritairement aux personnes en situation psycho médico-sociale précaire, la maison médicale est ouverte à tous les habitants et toutes les habitantes de la zone. La commune, avec la collaboration de l’équipe médicale et le soutien de la Région wallonne et de l’Inami, s’est fortement impliquée dans ce projet qui répond à un réel besoin de la population.
Une semaine, un thème : Notre commune énergétique

Une semaine, un thème : Notre commune énergétique

Une semaine, un thème: Notre ville énergétique

Quelle énergie voulez-vous à Tubize ? Répondez à cette question.

Voici ce qui se passe ailleurs:

  • En 2012 à Raeren, la commune décide l’engagement sur fonds propres d’une Manager Energie. Les actions sont auto-financées par les économies générées. Pour la première fois, Raeren dispose d’un concept énergétique : Audits des consommations énergétiques, régulation en partenariat avec les utilisateurs, isolation thermique, développement de production photovoltaïque, changement d’éclairages.  La commune s’est fixée l’indépendance énergétique à l’horizon 2030.
  • Namur s’est engagée dans un Plan Climat – Énergie et dans la Convention des Maires.  Deux exemples concrets:
  • Un des plus gros chantiers d’éclairage concernera la Citadelle en 2017 et 2018. L’éclairage patrimonial sera entièrement renouvelé au profit d’un dispositif LED moins énergivore, modulable, plus adapté à une mise en valeur patrimoniale et touristique. Suivra l’éclairage des cheminements piétons allant du Grognon au sommet de l’esplanade, lui aussi, modulable et intelligent, ne s’allumant qu’au besoin, diffusant de l’information et sécurisant le site.
  • La ville s’est également engagée dans la rénovation énergétique du patrimoine communal, spécialement au CPAS (en particulier les nouvelles MRS), à la Citadelle et à la Régie foncière en exécutant des rénovations exemplaires de bâtiments pourtant très vieux.

 

  • Schaerbeek a lancé en 2014 son Plan Climat 2. Axé sur les ambitions de «mieux acheter, mieux produire, mieux consommer, mieux piloter», il vise à diminuer drastiquement les consommations de la commune en tant que PME. L’argent ainsi économiser peut être réinvesti dans d’autres politiques au service du grand public. Schaerbeek produira, dès mi-2017, un quart de l’électricité consommée par les bâtiments communaux grâce aux panneaux photovoltaïques installés sur les toitures communales. Ces installations ont été réalisées via le système de tiers investisseurs.
  • À Chaumont-Gistoux, l’école communale de Corroy-le-Grand a été réalisée sous Agenda 21. Un magnifique bâtiment, très basse énergie, accueillera prochainement quelques centaines d’élèves.
  • À Fléron, la commune a adhéré à la Convention des Maires, a engagé un conseiller énergie et se fournit avec 100 % d’électricité verte.
Une semaine, un thème: Notre commune innovante économiquement

Une semaine, un thème: Notre commune innovante économiquement

Une semaine, un thème: Notre ville innovante économiquement.

Répondez à ces questions:

Que faut-il dans une ville innovante ?

Comment voyez-vous Tubize économiquement ?

Travaillez-vous à Tubize ?

Voici ce qui se passe ailleurs:

 

  • Amsterdam : une collaboration entre l’Expatcenter et Peerby permet aux expatriés arrivant à Amsterdam d’avoir immédiatement à disposition les outils dont ils ont besoin lors de leur emménagement. Avec un compte crédité d’avance chez Peerby, il est facile obtenir des outils nécessaires auprès de quelqu’un du quartier, par exemple.
  • Amsterdam : le Collège veut faire en sorte que l’économie du partage offre ses possibilités à l’ensemble des citoyens de la Ville et ainsi améliore l’inclusion sociale. Ainsi, les plate-formes de partage ont été connectées aux 180 000 bénéficiaires du Stadspas (citoyens à faible revenu ou à la retraite bénéficiant de tarif préférentiel dans le secteur de la culture, du sport et des loisirs).  L’objectif est de familiariser ce public précarisé avec les plate-formes et les encourager à les utiliser soit comme fournisseur soit comme client.
  • Schaerbeek va lancer un-e Facilitateur-trice Idées de Demain. Son rôle sera de faciliter les relations entre les groupes citoyens porteurs d’idée innovantes et d’avenir et l’administration afin de rendre possible des initiatives inédites et confrontées à l’absence de réglementation ou d’encadrement communal.
  • Paris – Superpublic, le premier espace entièrement consacré à l’innovation dans le secteur public. Pour réinventer la façon de concevoir et mettre en œuvre des politiques publiques, nous avons besoin d’espaces neutres où discuter librement ; de zones franches dans lesquelles il est possible et encouragé de sortir des idées préconçues ; de lieux-ressources ouverts capables de faire converger les meilleures compétences en matière d’innovation publique.  D’une surface de 300 m², Superpublic est équipé pour la conduite d’ateliers de conception créative, le prototypage de projets innovants, l’organisation de rencontres et de formations spécialisées, la mise en commun de ressources et d’espaces de travail dans un esprit de coworking. Ainsi, sa bibliothèque est accessible à tous. Conçu comme le point de rencontre de la communauté pionnière en matière d’innovation publique, Superpublic est né dans le cadre d’un programme mené en 2014-2015 avec des services de l’État et des collectivités locales visant à développer de nouvelles formes d’innovation dans le secteur public.
  • Atlanta-Civic Innovation – Pour faire face aux défis et aux besoins locaux, la ville teste des solutions innovantes car elle fait face à de nombreuses contraintes : petit budget, manque de personnel, difficultés d’accès aux informations,… Ce manque de moyens se traduit par des services qui ne répondent pas aux enjeux, des solutions vieillissantes et une méfiance et un désengagement des communautés citoyennes.  La ville a ainsi créé un Centre for Civic Innovation pour positionner Atlanta comme ville innovante, juste et engagée, investissant dans des idées axées sur les collectivités, dans les entreprises à finalité sociale et environnementale. En soutenant les acteurs innovants (sociaux comme économiques) pour dialoguer et agir. Ce choix de soutenir des projets citoyens et économiques innovants rendent le secteur public plus efficace, innovant et participatif.
  • Molenbeek-FabLab.iMAL est un atelier de fabrication où toute personne (artiste, designer, ingénieur, développeur, bricoleur, étudiant, citoyen,..), quelque soit son niveau de formation, peut venir expérimenter, apprendre ou fabriquer tous types d’objets (objet artistique ou design, objet interactif, objet technique, prototype, etc…). Les membres d’un FabLab forment une communauté: ils s’entraident, échangent leur savoir-faire, construisent en commun leur connaissance dans des processus de collaboration ouverts intégrés au réseau global des FabLabs.
  • À Séoul, les autorités communales ont encouragé la création de bibliothèques de partage (dans les quartiers résidentiels) où sont mis à disposition/prêtés des ouvrages, mais également des outils, des repairs café et des formations au travail manuel avec comme objectif de recréer du lien et un esprit de communauté dans des immeubles pouvant abriter jusque 2 000 personnes.
  • Forest met à disposition des bâtiments communaux au service des initiatives citoyennes.
  • Schaerbeek : la Commune a passé un accord avec une plate-forme de voitures partagées entre particuliers afin de mettre 3 véhicules de sa flotte à disposition durant le week-end lorsqu’elles ne sont pas utilisées.
  • Séoul – Mise à disposition de locaux – 1007 bâtiments publics ont ouvert leurs portes alors qu’ils étaient normalement fermés ou inoccupés pour accueillir des initiatives citoyennes. Ils sont ainsi été utilisés prés de 22 000 fois. Séoul a aussi mis à disposition sa flotte de véhicules publics quand ils sont inutilisés, et les parkings des autorités publiques (3 000 places).
  • Amsterdam – Le Collège lance un projet-pilote, impliquant le partage de ses propres ressources : son parc de véhicules, les bureaux, le parc informatique et sa flotte maritime.
Une semaine, un thème : Notre commune amie des enfants et des jeunes

Une semaine, un thème : Notre commune amie des enfants et des jeunes

Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.

Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?

Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?

Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?

Voici ce qui se passe ailleurs:

  • À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
  • Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
  • Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
  • Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
  • À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
  • Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
  • Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
  • Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
  • Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.