30 Déc 2016 | Actualités, La locale Ecolo Tubize
La région Wallonne (PS-CDH) va diminuer le budget alloué au plan de cohésion sociale au profit de la lutte contre la pauvreté et de l’exclusion sociale. C’est un retour en arrière inquiétant qui ne tient pas compte de la réalité de 2017.
Le plan de cohésion social c’est quoi ?
Le Plan de cohésion sociale permet de coordonner et développer un ensemble d’initiatives au sein des communes pour que chaque personne puisse vivre dignement en Wallonie. Il garantit l’accès aux soins médicaux, à l’emploi, au logement, à la culture, à la formation pour tous les citoyens dans une société solidaire et respectueuse de l’être humain.
A Tubize, c’est le CPAS via le service social communal qui met en place le plan de cohésion sociale avec des projets pour les jeunes (Tubize tugraf, Oxyjeune,…) pour les aînés (taxi, navette,..) pour la cohésion de quartier et bien d’autres projets. http://www.tubize-ssc.be/
Retour en arrière pour l’aide sociale
La diminution du budget du plan de cohésion sociale va se faire au profit des grandes villes, mieux représentées à la table du gouvernement wallon, ou d’un transfert vers le Plan wallon de lutte contre la pauvreté lancé l’an dernier par le ministre-président Paul Magnette (PS). Ce plan ne tient pas compte de la réalité de 2017. Aujourd’hui, la lutte contre la pauvreté ne tient pas compte des nouveaux pauvres. Les personnes qui ont des difficultés ne sont plus seulement les allocataires sociaux, mais d’autres personnes se sont ajoutées. On peut parler des travailleurs pauvres parce qu’avoir un temps partiel ne permet plus de vivre dans la dignité, des familles mono parentales, des personnes isolés qui ne savent plus faire face aux factures, les pensionnés qui ne savent pas faire face aux augmentations des soins de santé, des indépendants qui ne savent pas faire face aux frais divers. Si la lutte contre la pauvreté se limite à la lutte contre l’exclusion sociale on peut parler d’un retour en arrière de 20 ans.
Pourquoi soutenir le plan de cohésion sociale
Le plan de cohésion sociale permet de coordonner toutes les initiatives sur une commune. C’est-à-dire les initiatives citoyennes, les actions des travailleurs sociaux ou les actions communales sans distinction de revenus ou d’exclusions. Cela permet d’avoir une meilleure cohésion de ne pas créer des ghettos ou de stigmatisations. Tous les citoyens peuvent participer et bénéficier de cette cohésion. Car se sentir citoyen et participer à la vie d’un village permet à tout le monde de s’épanouir.
http://www.lesoir.be/1403084/article/actualite/belgique/2016-12-29/budget-consacre-cohesion-sociale-reduit-27-millions-en-wallonie
15 Déc 2016 | Actualités
Les CPAS à quoi ça sert, de toute façon ce sont tous des assistés… Voici les préjugés les plus fréquents. C’est pourquoi il est important de faire le point sur 40 ans d’histoire car l’avenir n’est pas serein.
Bref historique
Voilà 40 ans que les CPAS existent, c’est en 1974 que le législateur a reconnu un montant minimum d’existence. Apparaît ainsi la reconnaissance d’un droit à l’aide sociale (MINIMEX). Cette loi consacre le droit à l’aide sociale afin de permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. De 1976 à 2002, les centres furent connus sous l’appellation de Centres Publics d’Aide Sociale.
Avec la révision du MINIMEX en 2002, alors devenu le revenu d’intégration sociale et de ses incidences en matière d’aides, l’appellation de 1976 s’est mutée en Centres Publics d’Action Sociale. Cette loi voit confier au CPAS une mission qui va bien au-delà de l’octroi d’une aide financière. On parle du droit à l’intégration sociale, ce qui signifie une participation de chacun dans la société et qu’il s’agit d’un droit pouvant être recherché de différentes manières. Ainsi, l’objectif de cette loi tend à privilégier dans la mesure du possible l’intégration de la personne par l’emploi car, dans l’optique du législateur, l’accès à un emploi rémunéré reste une des manières les plus sûres d’acquérir son autonomie et de s’intégrer dans la société. Le CPAS n’est plus le dernier rempart contre l’exclusion sociale mais il est devenu un tremplin vers l’intégration sociale. Pour certaines personnes, l’intégration sociale se fera par l’acquisition d’une première expérience professionnelle, pour d’autres, par le suivi d’une formation ou la participation aux ateliers de socialisation.
Aide sociale, mais pas que….
Les CPAS ne sont pas que des centres de distribution d’aide. Ils participent à l’aide à tous les citoyens. Depuis de nombreuses années, ils s’occupent aussi de la gestion de crèches, de maisons de repos, de centres de formation. Ils ont aussi un objectif de cohésion sociale. Sans oublier leur premier objectif: permettre à tous citoyens de vivre dans la dignité humaine.
Mauvaise image
Beaucoup de préjugés circulent sur les CPAS, tous des fainéants, CPAS un jour CPAS toujours, pas pour moi car je suis indépendant. Tous ces stéréotypes sont cassés par une campagne d’information. http://www.cpasavenir.be/.
Et le CPAS de Tubize
Ils participent depuis de nombreuses années à la réinsertion des personnes. Il y a le projet du restaurant des parfums du monde qui permet aux personnes de se réinsérer par le travail. Au delà de l’aide à la réinsertion socio professionnelle, il y a aussi la gestion de crèches, d’une maison de repos, d’activité de cohésion sociale, d’aide aux repas à domicile. Il est essentiel d’avoir un CPAS fort pour toutes les aides qui sont apportées aux citoyens. http://www.tubizecpas.be/
CPAS mis à mal
Pour le moment, le gouvernement met à mal le travail des CPAS. Notons la suppression du secret professionnel des assistants sociaux, notion importante du travail de confiance qui doit s’installer entre le travailleur et le citoyen. D’ailleurs, le conseil d’état a refusé par deux fois cette suppression. Mais quand sera-t-il dans quelques mois ? Il y a aussi la mise en place du PIIS projet individualisé d’intégration sociale. Toute personne qui demandera l’aide aux CPAS devra signer un contrat en contre partie avec le CPAS, ça ira d’un objectif de formation, d’une recherche d’emploi, à un travail communautaire. Le risque est de voir des personnes qui ne respectent pas son contrat se faire exclure du CPAS, donc ils seront exclus du dernier filet de sécurité qui leur permet de vivre dans la dignité humaine. Depuis de nombreuses années, le Forem a mis en place ce système et ils ont échoué donc les CPAS avec moins de moyens devra réussir là où tous les autres acteurs ont échoué. On ne mesure pas encore l’impact négatif qu’aura cette mesure sur les citoyens.
http://www.levif.be/actualite/belgique/levee-du-secret-professionnel-en-route-vers-une-societe-sous-surveillance/article-opinion-586661.html
http://fr.metrotime.be/2016/12/15/actualite/service-communautaire-cpas-manifestants-disent-non/?utm_content=buffer76265&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
14 Déc 2016 | Actualités, La locale Ecolo Tubize, Mobilité
Marcel Cheron (Ecolo-Groen):
Ma question porte sur la gare de Tubize, en Brabant wallon. Très belle commune, bonne majorité. Dans cette belle commune, il y a quelques soucis à propos de la gare. Vous le savez, car les autorités communales ont pris contact avec la SNCB et Infrabel, jusqu’ici pour contester le plan de transport, la question des cadences, l’état de la gare, les parkings, le manque de trains, la vitesse commerciale. Depuis l’instauration du plan de transport 2014, deux trains ont été supprimés en heure de pointe. Il n’en reste plus que quatre, ce qui est insuffisant. Par comparaison, la gare de Halle reçoit dix trains par heure en heure de pointe. Elle n’accueille pourtant que 50 % de voyageurs en plus que la gare de Tubize, pour une offre 2,5 fois plus élevée. En outre, de nombreux habitants du bassin de vie de Tubize (environ 50 000 personnes) doivent se rendre à la gare de Halle en raison de l’offre inadaptée en gare de Tubize. Selon une enquête de navetteurs.be, qui analyse la ponctualité des trains aux heures de pointe, la ligne 96 est une des moins bonnes lignes du point de vue de la ponctualité, avec celle qui relie Binche à Bruxelles. De novembre 2015 à octobre 2016, seuls 48 % des trains de cette ligne étaient à l’heure, moins d’un train sur deux. Chaque jour, ce sont près de 3 500 voyageurs qui passent par les quais de Tubize et doivent subir cette situation inadmissible. En outre, cette région du Brabant wallon est connue pour ses graves problèmes de mobilité. Suite à l’implantation de nouveaux quartiers très importants et ce qui en découlera au niveau de la mobilité, les besoins sont énormes. Monsieur le ministre, dans le cadre du plan de transport 2017, la SNCB améliorera-t-elle le sort des navetteurs de cette gare? Dans le cadre du plan pluriannuel d’investissements (PPI), quels investissements sont-ils prévus pour améliorer la desserte sur cette zone? Des mesures seront-elles prises pour réduire les retards sur la ligne 96?
François Bellot, ministre:
Chers collègues, comme je vous le disais, le nombre de questions qui me sont posées aujourd’hui à propos du plan de transport reflète la difficulté d’en élaborer un qui tienne compte de toutes les attentes de tous nos concitoyens. Toutefois, au cours de cette élaboration, la SNCB a tenté de répondre à un maximum de demandes tout en garantissant un équilibre économique entre le coût de nouvelles offres et le potentiel de voyageurs supplémentaires pouvant être attirés par celles-ci. L’avis des autorités locales a encore été davantage pris en compte dans le cadre du nouveau plan de transport de décembre 2017, grâce aux tournées d’informations organisées à mon initiative. La SNCB s’est également réunie avec les parties prenantes et a participé aux réunions du CEMM et du groupe de travail intercabinets. Il en est ressorti 129 dossiers que la SNCB a étudiés et sélectionnés, ensuite, sur la base de six critères tels que la cohérence avec la vision à long terme de nœuds de correspondance, des coordinations avec les autres modes de transport public, avec les critères de besoins en matière de déplacements, avec les demandes potentielles et, enfin, avec les critères opérationnels de disponibilité de personnel, de matériel roulant et de budget. En date du 28 octobre 2016, le conseil d’administration de la SNCB a ainsi, sous sa responsabilité, validé 63 de ces dossiers pour une réalisation dans le cadre du Plan de transport 2017. J’insiste ici sur le fait que ce plan n’est pas un plan de rationalisation, mais bien d’un plan de redéploiement de l’offre avec une augmentation de l’ordre de près de 5 % de trains-km par rapport au Plan de transport de décembre 2015, soit plus de 3 720 000 kilomètres sur base annuelle dont 70 % de suburbains principalement à Bruxelles, mais aussi dans les autres grandes agglomérations (Anvers, Gand, Liège, Charleroi). Cette augmentation de trains-km n’est rendue possible que par le gel de la redevance d’infrastructure que j’ai décidé et le risque que la SNCB prend sur la réponse de la clientèle à cette nouvelle offre. Je tiens à ajouter que, depuis ce week-end, une première augmentation de 0,8 % de l’offre, c’est-à-dire 600 000 trains-km par an a été mise en place. Cela concerne essentiellement l’offre suburbaine à Bruxelles avec 562 000 trains-km et Anvers avec 38 000 trains-km. Quand je dis Bruxelles, je parle, bien entendu, de Bruxelles, du Brabant wallon et du Brabant flamand. Les négociations relatives à la capacité requise sur le réseau ferroviaire ont été menées et l’horaire est actuellement à l’étude; il sera soumis au conseil d’administration le 23 décembre. Le plan de transport existant ne constitue pas une rupture avec le plan de transport de décembre 2014; il en est plutôt une optimisation, qui s’accompagne en outre d’une augmentation du nombre de trains-kilomètres à certains endroits. Les questions plus spécifiques – l’offre en Communauté germanophone évoquée par Mme Jadin, la desserte de Gent, Brugge, Eeklo, Beernem ou encore Tubize, les gares de Seraing, Ougrée, etc., la réouverture de points d’arrêt –, sont nombreuses et légitimes. Cependant je ne souhaite pas m’avancer aujourd’hui dans des réponses, dans la mesure où le conseil d’administration de la SNCB doit encore se prononcer définitivement et que, par la suite, le Conseil des ministres devra encore donner son accord sur ces propositions. La SNCB a prévu de revenir ensuite vers les différentes provinces dans le courant du printemps 2017, via des roadshows, pour communiquer sur les évolutions d’offres spécifiques. En ce qui concerne plus particulièrement la collaboration avec les sociétés régionales de transports en commun, ces dernières et la SNCB veillent à harmoniser au mieux leur offre respective et à garantir des correspondances correctement planifiées entre les deux modes de transport. Dans ce contexte, la SNCB a déjà rencontré à six reprises les sociétés régionales: Société régionale wallonne du Transport (SRWT), TEC, De Lijn et la STIB, dans le cadre de l’élaboration de son futur plan de transport et prévoit encore trois réunions au premier semestre 2017 pour finaliser la collaboration relative à la mise en œuvre des correspondances. C’est aussi une raison pour laquelle nous avons proposé qu’un représentant de la SNCB ou du fédéral ou du SPF Mobilité soit associé à l’établissement des plans de transport des sociétés régionales des transports. ………………………….
En ce qui concerne les questions plus spécifiques relatives à la gare de Tubize et le service en gare de Tubize, en marge de la réponse qui m’a été préparée, je voudrais dire que, bien entendu, ce ne sont pas les sociétés qui ont préparé cette réponse que je vais vous donner. À la suite de la dégradation de la qualité de service sur un certain nombre de lignes, particulièrement sur la ligne 96, les lignes 161-162, j’ai écrit un courrier à l’ensemble des administrateurs désignés par l’État fédéral actionnaire car il s’agit de leur responsabilité d’administrateur d’assurer le contrôle de leurs sociétés et des mesures indispensables à améliorer la ponctualité et la qualité de service sur ces lignes. Je les ai invités à se rencontrer régulièrement et à désigner un gestionnaire d’horaires de lignes pour le respect de la qualité de service et le respect des voyageurs. Je n’ai pas encore reçu réponse, si ce n’est un accusé de réception, mais j’attends des mesures concrètes de la part des deux entreprises qui me signalent que, certes, il y a des éléments extérieurs qui ont augmenté de l’ordre de 50 % par rapport à l’année précédente. Mais, pour les causes internes, je leur demande de travailler de concert à trouver des solutions pour améliorer cela. Entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2015 et la même période de l’année 2016, les incidents externes sont passés de 31 % pour expliquer les retards à 47 %. Hier, cela a été un peu un grand désordre sur notre réseau, lié à des actes de vandalisme qui ont été commis sur la ligne 161, qui ont perturbé le réseau vers le sud mais aussi vers l’ouest de Bruxelles. Ce matin, il y a de nouveau eu des éléments extérieurs. Vous les connaissez. Ce sont les personnes sur les voies, d’autres faits liés à des personnes, les vols de câbles de cuivre, les actes de vandalisme, le trespassing ou les personnes qui se baladent le long des voies. C’est devenu un problème inquiétant pour lequel la SNCB et Infrabel ont décidé d’enclencher des campagnes d’information. Cela étant, il n’en demeure pas moins qu’il existe aussi des causes internes propres à la SNCB et propres à Infrabel et qu’il appartient à ces entreprises et à leurs dirigeants, surtout pour les lignes exposées comme elles le sont – je les ai identifiées tout à l’heure –, de trouver les moyens d’améliorer cela. Si ce sont des causes liées à des travaux, il leur appartient de me communiquer un planning précis de début et de fin de travaux et des mesures de coordination qui seraient assurées entre les deux entreprises pour tenter de réduire, un tant soit peu et au maximum, les inconvénients subis sur ces lignes. Ceci étant, pour les points les plus précis, si vous le souhaitez, vous pouvez m’interroger à la faveur d’une prochaine réunion de commission, pour les éléments plus locaux. Je voudrais aussi vous dire que nous avons effectivement reçu des courriers pour Tubize, pour Quévy-Mons, pour la ligne 161 et pour d’autres lignes. La demande qui est formulée aux deux entreprises, c’est de comprendre pourquoi il y a eu une dégradation de ponctualité en l’espace de trois, quatre mois et quelles sont les mesures qu’elles comptent mettre en œuvre pour rencontrer les attentes légitimes des navetteurs, à savoir des trains qui arrivent à l’heure.
Marcel Cheron (Ecolo-Groen):
Je remercie le ministre pour sa réponse. Je le ré-interrogerai, puisqu’il m’y invite. Mais le ministre a rappelé ce que nous savions déjà. Ceux qui assistent régulièrement à cette commission savent comment se conçoit le plan de transport. Nous avons même reçu, conçu par des spécialistes en communication, via des PowerPoint, toutes les étapes de l’élaboration du plan de transport et nous n’ignorons donc pas le rôle des conseils d’administration. Nous savons aussi qu’il y a là des représentants de tendances parfois partisanes. Nous avons aussi la connaissance du fait qu’à un moment donné, au final, le conseil d’administration adoptera le 23 décembre, à la veille de Noël. Nous n’ignorons pas non plus le rôle qu’exercera le gouvernement. Nous savons aussi qu’il y aura de roadshows au printemps 2017. Vous comprenez bien que, malgré le courrier que vous avez envoyé sur la question plus précise de la ponctualité qui s’est fortement dégradée, surtout au mois d’octobre – c’est toujours un mois difficile pour le SNCB –, et l’accusé de réception – pour l’envoi duquel il a fallu 15 jours ce qui ne milite pas dans le sens d’une attente de beaucoup de rapidité dans la ponctualité si je puis me permettre ce mauvais oxymore -, je ne pourrai que réinterroger et faire part de la réponse que j’ai reçue. Celle-ci est fortement imprécise sur le dossier de la gare de Tubize, laquelle se trouve dans une situation si précaire qu’elle a ému le conseil communal et l’ensemble de forces vives de la région tous partis confondus. Mais bon, comme disait l’autre, je reviendrai.
http://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf/54/ic553.pdf
10 Déc 2016 | Actualités, Communiqués, Hôpital de Tubize, La locale Ecolo Tubize
Pour que Tubize réussisse sa transition, il lui faut un hôpital digne de ce nom. On ne peut pas continuer à considérer Tubize comme un village, mais comme une ville en devenir, mais pour cela il faudra garder l’esprit de village qui l’anime.
Résumé de la rencontre de ce jour entre la direction de l’hôpital de Tubize (groupe Jolimont), l’Echevine Sabine Desmedt et le bourgmestre.
Suite à l’annonce d’un conseil d’entreprise au sein du groupe hospitalier Jolimont, Sabine Desmedt a demandé à rencontrer la direction de l’hôpital pour une concertation.
Rentabilité
Le constat est que l’hôpital de Tubize n’est pas rentable pour le groupe Jolimont, ils ont une pression supplémentaire suite aux futurs réformes des soins de santé portée par le gouvernement libéral au pouvoir. Cette politique est dénoncée depuis longtemps par Ecolo. La santé ne peut pas être considérée comme une entreprise, mais comme un service à la population.
Le groupe hospitalier souhaite transformer l’hôpital de Tubize en hôpital de jour, garder les consultations et garder un service d’urgence classique sans SMUR (Service Mobile d’urgence et de réanimation). Il n’est pas acceptable pour Tubize de n’avoir que ces services. Sur notre territoire, il y a le TGV, l’A8, de nombreux cours d’eau, de nombreux travaux en perspective, des sociétés,.. Il est indispensable de garder un SMUR. Nous avons aussi plusieurs maisons de repos et une population vieillissante. Si un aîné doit se faire hospitaliser pour une réhydratation, il devra aller à Nivelles ou La Louvière. Il faut garder la possibilité d’hospitalisation pour tous les tubiziens.
Et l’avenir?
On peut comprendre la direction de cette ASBL qui est sous pression de rentabilité à court terme. Qu’il est plus facile de fermer l’hôpital de Tubize qui est un des plus petits de Belgique. Mais c’est de nouveau une vision à court terme. Il a été demandé à la direction de voir à plus long terme et il est possible d’ouvrir un nouvel hôpital plus grand pour tout l’ouest du Brabant. A Tubize, nous avons des terrains, une population en augmentation et une population vieillissante. La direction en est consciente, mais pour cela il faudrait un plus grand hôpital plus rentable. Et il faudra surtout une concertation plus grande, dans l’esprit d’une vision à plus long terme.
Le bourgmestre est chargé de rencontrer la ministre de la santé pour lui expliquer la réalité tubizienne. Si le bourgmestre revient avec du concret, on pourrait demander à la direction de garder le SMUR ainsi que les hospitalisations en attendant un plus grand hôpital pour Tubize.
Liens utiles
http://ecolo.be/?article5668.
http://gerkensmuriel.be/?p=1413
6 Déc 2016 | Communiqués
Nous apprenons le décès de Jacky Morael, ancien co – secrétaire Fédéral, Député et sénateur.
Dans la locale Ecolo, nous nous efforçons de valoriser son héritage militant.
Avec quelques autres écologistes, ils créent et développent l’écologie politique: Les enjeux environnementaux sont au centre d’un projet global de société. Société en transition, à transformer par un engagement et une lutte politique et associative.
Avec son équipe, Jacky organise les “Etats généraux de l’écologie politique” pour cela, les Ecologistes prennent contact avec les mouvements, associations, organisations qui animent la société civile. L’objectif est celui d’une large ouverture du parti politique Ecolo vers la société, d’établir un programme revendicatif commun. Le thème de la “réduction du temps de travail pour résorber le chômage” structure le programme.
Ecologie politique, ouverture sociale, voilà ‘héritage que nous lègue Jacky.
Merci.
http://www.sonuma.be/archive/jacques-morael-chef-de-file-ecolo
https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-invite-de-matin-premiere?id=2166083
http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/jacky-morael-l-homme-qui-porta-ecolo-au-pouvoir-58472374cd70a64a6376696e