5 Oct 2024 | Actualités, Programme ensemble
“Faire émerger un ville vivante”
La décennie qui s’est ouverte en 2020 connaîtra à plus d’un titre des changements importants. L’urgence climatique, tout d’abord, est en train d’inscrire la nature dans la ville comme nouvel horizon de résilience à atteindre. L’urgence démographique, ensuite, va entraîner un grand renouvellement des générations qui aura lieu d’ici 2035. Par ailleurs, la crise Covid aura vu nos comportements et nos envies se modifier. Les conséquences sur la santé mentale de cette crise sont, en outre, encore visibles pour certains. Pour d’autres, ce fut une opportunité de modifier son mode de vie. Pour la plupart, le manque de relations sociales pendant les périodes de confinement aura montré toute l’importance de celle-ci. Les effets de cette crise doivent dès lors être pris en compte pour les actions publiques futures.
Un enjeu majeur nous attend dans la décennie à venir. Il s’agit de recréer une expérience immersive et empathique de la nature en ville, au point de devoir faire émerger la « Ville vivante ». Cette ville dans laquelle la nature n’est plus une chose à part qu’il s’agit d’exploiter ou de contempler, mais fait partie de notre vie, de notre habitat.
Comment dès lors accepter la nature déjà là ? Comment accepter la nature comme elle est et pas comme nous voudrions qu’elle soit ? Comment renouer avec la vie sauvage en ville ? Comment accepter le long terme nécessaire à la nature ?
La lutte contre le changement climatique et leurs effets sur les territoires passe par une place plus grande laissée à la nature dans la ville. Il s’agit notamment de favoriser l’écoulement des eaux, de réduire les îlots de chaleur et d’améliorer la qualité de l’air.
Notre état de santé, physique comme mental et social, est déterminé entre autres par l’environnement dans lequel nous vivons. La présence ressourçante d’espaces verts, la qualité de l’air, le bruit, les contacts avec des produits chimiques parfois nocifs vont durablement et fortement influencer notre bien-être et celui de nos proches.
Nous passons un temps important hors de chez soi à réaliser des achats pour boire et manger. La logistique, la mobilité, les circuits courts, le soutien aux commerçants, à la vie de quartier sont des thématiques essentielles.
Aujourd’hui bien consommer, coûte cher. Comment rendre la consommation accessible à tous ?
Ce sont ces changements que nous devons préparer et voici comment nous souhaitons le faire :
Les grands points de notre programme.
Une ville avec une gestion saine
Une ville qui protège ses habitants
Une ville qui prend soin de ses habitants
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1 Oct 2024 | Egalité des chances
C’est quoi le label Handycity ?
Handycity® est un label qui vise à encourager les communes qui travaillent l’inclusion des personnes en situation de handicap dans leurs différentes compétences transversales.
Chaque initiative, petite ou grande, peut contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes en situation de handicap, de vie de tout un chacun.
Dans ce processus, Esenca s’adapte aux réalités des communes tant qu’elles veillent à incorporer, avec un soin particulier, une dimension «personnes en situation de handicap» dans les différents projets concernant l’ensemble de la population.
Handycity® est une reconnaissance du travail accompli par les communes pour leurs actions inclusives. Il est remis tous les 6 ans (ou non) aux communes.
Pour cette législature 2019-2024, Esenca a choisi d’apporter un regard neuf de manière à ce que les axes de travail répondent davantage aux besoins des personnes en situation de handicap, en ce compris le handicap invisible. Aujourd’hui, elle repose sur 5 grands items de travail :
- la fonction consultative – la sensibilisation
- l’accueil de la petite enfance – l’intégration scolaire et para-scolaire
- l’emploi
- l’accessibilité plurielle
- l’inclusion dans les loisirs
Qu’est ce que la ville de Tubize a fait pour obtenir ce label ?
- La fonction consultative – la sensibilisation
La ville a mis en place un conseil consultatif communal des personnes handicapées pour leurs donner l’occasion d’être représentées dans un mécanisme de consultation pour faire entendre leur voix.
La ville a organisé de manière concrète des sensibilisations pour le personnel et dans les structures para-communales comme la RDI.
La ville a organisé le premier salon des aînés eu handicap pour sensibiliser la population et pour permettre aux personnes de rencontrer des professionnels du secteur de l’aide et du soin.
- L’accueil de la petite enfance – l’intégration scolaire et para-scolaire
Dans les différents services d’accueil communaux de la petite enfance (maisons communales d’accueil de l’enfance, crèches, etc), et dans les structures scolaires et parascolaires, le personnel a été formé pour l’accueil et l’encadrement de jeunes enfants et élèves en situation de handicap.
La ville a engagé 15 travailleurs en situation de handicap. Ce qui amène à un taux de 9,40% de travailleurs. L’obligation légale est de 2,5%.
La Ville travaille avec des sous traitants qui engagent aussi des personnes en situation de handicap.
La Ville veille aussi au maintien à l’emploi, des personnes en situation de handicap engagées avec un handicap ou dont le handicap est survenu durant leur carrière. Tout ceci en apportant un soutien qui tient
réellement compte des besoins spécifiques de chacun, via des mesures qui favorisent une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et les contraintes liées à la maladie ou au handicap (horaire flottant, télétravail…)
- L’accessibilité plurielle
La ville a rendu son site internet accessible en FALC.
Elle suit les recommandations du CoDT ainsi que celles du guide d’aide à la conception d’un bâtiment accessible dans le cahier des charges pour les nouveaux logements, aménagements, parkings, voiries…
La ville a augmenté le nombre de places de parking pour les PMR, ainsi que de mettre des places de parking PMR lors d’évènement public.
La ville a acheté des toilettes mobiles accessibles pour les PMR pour les événements de la ville.
- L’inclusion dans les loisirs
La ville a créé la première plaine de jeux inclusive au étang de Coeurcq.
La RDI a mis ses bâtiments en conformité pour être accessible à tout public.
Chaque législature la Ville doit faire le choix de se mettre des objectifs à atteindre pour devenir une ville inclusive.
16 Sep 2024 | Actualités, Mobilité
En collaboration avec l’asbl Tous à pied, le conseil consultatif communal des aînés a organisé la première marche exploratoire à Tubize.
C’est quoi une marche exploratoire ?
Une marche exploratoire constitue un outil particulièrement intéressant de participation citoyenne pour en savoir plus sur un territoire précis. Il s’agit de convier la population à une marche lors de laquelle leurs avis sur l’hospitalité des espaces publics aux piétons leurs sont demandés.
L’asbl Tous à pied et le conseil consultatif communal des aînés (CCCA) ont invités les aînés sur un parcours dans le centre de Tubize en partant de la Grande place jusqu’au plateau de la gare en passant par le boulevard Georges Deryck jusqu’au centre culturel.
Ce parcours exploratoires a permis de recueillir l’avis des aînés sur les points forts et faibles de la marchabilité du parcours, mais aussi de mieux connaître leurs attentes et besoins en tant qu’usager de l’espace public. Pour la bonne réalisation d’un projet de mise en avant des piétons, l’expertise de terrain des usagers se révèle être indispensable.
Comment cela fonctionne ?
1. Avant la marche
Tout d’abord, la première étape a été de trouver le pôle autour duquel la marchabilité des voiries sera analysée. Le choix a été porté sur le centre ville. Un cercle de 800 mètres autour de la grande place a été tracé sur un logiciel de Système d’Informations Géographiques (SIG). C’est dans ce périmètre que la marche a été organisée. Ensuite, un parcours rejoignant les différents points fréquentés par les aînés a été créé. Il a amené les participants à partir de la Grande place de rejoindre le centre culturel pour ensuite rejoindre le plateau de la gare.
2. Pendant la marche
L’équipe de l’asbl Tous à pied a animé la marche et a recueille les commentaires des aînés à l’aide de différents supports : cartes, questionnaires, tableau, etc. Chaque participants étaient invités à noter ces remarques, à noter les différents points positifs ou négatifs.
3. Après la marche
L’équipe de Tous à pied a traité l’ensemble des informations récoltées. En synthétisant les éléments en atouts, faiblesses et enjeux, il est dès lors possible de proposer des pistes d’amélioration de la marchabilité des voiries.
Concrètement, cela prend la forme d’une cartographie des points noirs sur lesquels des interventions stratégiques et localisées sont proposées.
Ce rapport a été présenté sous forme de rapport et de présentation aux participants, mais aussi aux autorités communales.
Présentation marche Tubize 100924
Voici le résultat marche exploratoire fé2024tousàPied
9 Sep 2024 | Actualités, candidats ensemble
Je suis mariée et maman de Louise, 24 ans et Oscar 13 ans. J’ai 51 ans. Aujourd’hui, j’habite à Clabecq mais j’ai longtemps vécu à Tubize.
Je partage mon temps entre une école d’Anderlecht et la Ville de Tubize. Je travaille tous les matins au secrétariat d’une école maternelle et je consacre mes après-midis mais aussi les soirées et les week-ends à la Ville.
Mes compétences en tant qu’échevine sont l’environnement, l’agriculture, les ainés, le bien-être animal, la culture et la personne en situation de handicap.
L’inauguration de la réserve naturelle du Val de Coeurcq : le ressenti des citoyen et citoyennes à la reconnexion à la nature, passer du temps de qualité dans la nature, de bien-être, la découverte de la faune et la flore de leur Ville.
- Continuer les actions en cours pour les personnes en situation de handicap, tels que faciliter les demandes administratives, trouver des partenaires pour le sport, les stages.
- Sensibiliser et soutenir aux soins de santé via des conférences et des campagnes de sensibilisation en synergie avec les professionnels de la santé. (dépistage de cancers , la maladie de Parkinson, Alzheimer …)
- Lutter contre l’isolement de nos Ainés : en partenariat avec le CCCA, continuer les cours d’initiation informatique :Le confinement a mis en exergue l’importance de la maîtrise des outils numériques. Afin de maintenir le contact avec leurs proches, beaucoup de seniors se sont mis bon gré mal gré aux nouvelles technologies.
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9 Sep 2024 | Actualités, candidats ensemble
J’ai 51 ans et deux charmantes jeunes filles de 14 et 17 ans. Psychologue et communicatrice de formation, je travaille depuis plus de 20 ans au SPF (Ministère) Intérieur. Durant ces 20 ans, j’ai eu l’opportunité de m’attacher à plusieurs matières en lien direct avec la sécurité et la prévention, puis avec les ressources humaines et dernièrement avec la vie en centrales d’urgences (101 et 112) en tant que facilitatrice pour la Sécurité civile.
J’ai fait mes premiers pas en 2018 en tant que conseillère communale. Jusque-là, l’affaire politique m’était parfaitement étrangère sauf pour l’intérêt que j’y portais en tant que citoyenne engagée. L’envie de participer d’une manière ou d’une autre à la vie de ma commue m’a portée avec un souffle d’enthousiasme, de curiosité et d’envie de poser un cailloux à l’édifice.
Le premier gros dossier sur lequel je me suis affairée est la pétition argumentée et la sensibilisation aux effets délétères de l’enfouissement des déchets nucléaires préconisé par l’Ondraf et un peu plus tard sur une motion contre l’élevage du saumon à Baelen et les conséquences néfastes sur les nappes phréatiques. J’ai pris position sur d’autres faits d’actualité comme l’importance de la parole dans les analyses psychosociales, les cantines scolaires durables, les jardins d’Oisquercq, …
J’ai aussi en grande partie rédigé la charte intégrité pour les mandataires communaux et en collaboration avec l’échevine de la diversité, j’ai initié, la mise ne route du projet Khaléidoscope dans les écoles.
Il est primordial d’insister encore et encore sur la nécessité d’une prise de conscience collective aux enjeux climatiques. Cela part d’une sensibilisations de nos plus jeunes au sein de leur vie scolaire à l’aménagement du territoire en passant par le savoir, la connaissance et le respect.
Parlant de respect, le projet d’une ville relationnelle sera la pierre angulaire qui permettra à notre ville et à ses concitoyens de reprendre confiance en l’avenir. Un beau projet qui m’anime et auquel j’aimerais participer activement.
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