13 Fév 2019 | Environnement
Ce lundi 11 février 2019, la Ville de Tubize a décidé d’installer les premiers conteneurs enterrés. Ces conteneurs sont appelés CIPOM (Conteneur Intelligent Pour les Ordures Ménagères) et CIFFOM (Conteneur Intelligent pour la Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères).
En effet, suite au nouveau plan de déchets de la Région Wallonne voté en mars 2018. Les gestionnaires de collecte des déchets (Inbw pour Tubize) ont l’obligation d’organiser une collecte pour les déchets ménagers fermentescibles. Les services de la Ville de Tubize travaillent actuellement avec l’Inbw pour implanter cette collecte sur Tubize.
Déchets à fraction fermentescible
Ce mot barbare désigne un déchet composé exclusivement de matière organique biodégradable. Il est susceptible d’être traité par compostage ou méthanisation. Ce sont les déchets verts, les rebus de cuisine ou du potager…
Aujourd’hui ce genre de déchets se trouvent dans nos poubelles blanches si nous n’avons pas la capacité d’avoir un compost. Quand ces déchets se trouvent dans nos poubelles blanches, ils sont brûlés à l’incinérateur. Alors que ce genre de déchets peut être revalorisé pour produire soit du compost soit du gaz par méthanisation. Aujourd’hui le bon sens nous pousse à dire que ce genre de déchets pourraient être réutilisés.
Quelle collecte ?
Aujourd’hui se pose donc la question de comment collecter ces déchets ? L’inbw nous propose deux solutions plus une complémentaire. La première solution est la collecte de ces déchets via des sacs poubelles classiques d’une autre couleur. L’autre solution est que chaque citoyen puisse avoir une poubelle à puce individuelle pour ces déchets. La ville n’a pas encore tranché sur la solution la plus adéquate pour Tubize.
Poubelles enterrées
Par contre, l’Inbw propose une solution supplémentaire ce sont les poubelles enterrées. Ce genre de conteneur coûte plus ou moins 20 000€. Donc la ville est en train de réfléchir pour savoir combien nous pourrions en installer par an en fonction des budgets. En attendant, les propriétaires peuvent envisager l’installation de ces conteneurs. D’ailleurs, les premiers conteneurs seront installés par un propriétaire privé. Dans les projets futurs (site des Forges,…) l’installation de ce genre de conteneur sera obligatoire.
13 Fév 2019 | La locale Ecolo Tubize
Ces derniers mois à Tubize, la nouvelle majorité a travaillé pour mettre en place un programme ambitieux pour les 6 prochaines années. Avec comme objectif de préparer Tubize au changement de demain.
Nous savons que les communes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous savons que Tubize peut être une victime contre les conditions extrêmes de ces changements. Tous les efforts entrepris pour la lutte contre les inondations pourraient être anéantis si les conditions climatiques deviennent extrêmes.
La terre brûle et nous commençons à sentir le brûlé.
Ces derniers mois, les citoyens se sont engagés. Ils n’ont pas attendu la sécheresse extrême de cet été pour s’engager, pour réfléchir à leur consommation. Ils n’ont pas attendu les conclusions des experts pour aller vers la transition.
Sabine Desmesdt (1er Echevine) : « C’est à nous maintenant de les accompagner, de les aider. Il faut que le monde politique prenne sa part de responsabilité et propose des projets ambitieux. »
C’est pour cela que la majorité à Tubize va proposer un plan climat. L’idée est de mettre en place un plan d’action 2020-2030 pour diminuer l’empreinte carbone de notre ville. Nous voulons utiliser l’expérience réussie du plan de lutte contre les inondations pour le calquer sur le plan Climat. Il est plus facile d’avancer avec un plan clair avec des objectifs élevés et transversaux. Il faut calculer l’impact environnemental de chacune de nos décisions.
Sandra Dumonceau (Echevine de l’environnement de Tubize) « Nous voulons que la compétence environnementale soit transversale. Que chaque décision puisse être prise au vu de son impact environnemental. Nous voulons passer à l’étape supérieure contre le changement climatique. Il faut arrêter avec des demi mesures qui soit culpabilisent les citoyens, soit leur dictent ce qu’il faut faire. On le voit avec les propositions de l’opposition lors du conseil communal, on veut porter la charge de la responsabilité du changement climatique aux citoyens. En leur disant ce qu’il faut faire. On dit NON, l’exemple doit venir d’en haut. Les citoyens vont leur part au politique de faire la leur. »
Outre ce plan climat, la majorité a décidé de prioriser les aménagements pour les usagers « faibles » en commençant par sécuriser le trajet des enfants vers leur école. De doter l’administration d’outils urbanistiques pour lutter contre l’étalement urbain pour préserver le caractère rural de nos villages. De créer au sein des villages et quartier des lieux de rencontres pour améliorer le lien social. Ces lieux de rencontre seront le berceau de la participation citoyenne.
13 Fév 2019 | La locale Ecolo Tubize
Ce lundi le conseil communal a voté une motion de soutien aux travailleurs de NLMK. Sophie Simal notre conseillère communale a voulu réagir à cette proposition.
Je tiens à réagir à propos de la motion. Je pense que nous devons nous montrer plus revendicatifs face à la Sogepa. Actionnaire minoritaire ou non, celle-ci détient les ficelles qui nous permettent d’aller plus loin dans la revendication.
L’article 3 tel que rédigé donnera à la Sogepa l’occasion de nous donner une réponse toute faite à savoir que bien justement ils font tout pour maintenir l’entreprise. Et c’est la raison pour laquelle ils doivent bien à contrecœur, et avec des trémolos dans la voix, licencier 290 personnes. Et qu’il s’agit d’un effort de garder les 290 autres. Qu’ils se serrent la ceinture en octroyant en bons princes 18M dont 3.5M € déployés sur 50% des travailleurs . De la poudre de licorne.
50 millions d’euros minimum seront nécessaires pour relancer la machine et rendre faisable le plan industriel présenté.
En attendant, 50% de travailleurs, qualifiés, se voient perdre leur outil de travail. Comment trouver une solution de reconversion tenable ? Nous n’avons pas à faire à des personnes polyvalentes qui pourront retrouver facilement un job. Trop spécifique.
Les 50% restant, vont quant à eux vivre un enfer sous un régime de travail que personne ici ne pourrait soutenir. Gel des salaires, gel de l’index et primes rabotées pendant plusieurs années.
D’une même voix avec les actionnaires principaux, ils procèdent à un chantage malhonnête en posant la responsabilité de la survie de l’entreprise sur les épaules des travailleurs. Si ceux-ci n’acceptent pas le plan, l’entreprise coulera et ils pourront culpabiliser des dégâts directs et collatéraux de leur décision.
Nous ne pouvons permettre un tel mépris envers celles-et ceux qui sont confrontés à un jeu de dupes. Si nous voulons les soutenir, soutenons-les jusqu’au bout et osons rendre à la Sogepa la responsabilité qui est la sienne.
En vous remerciant.
Pour Ecolo,
Sophie Simal.
24 Jan 2019 | Environnement
Depuis 2008, les Communes doivent appliquer le principe du coût-vérité en termes de gestion des déchets. L’ensemble des coûts relatifs à la gestion des déchets ménagers dans une Commune doit être couvert par des recettes spécifiques aux déchets ménagers. La Ville doit donc réclamer à ses citoyens l’entièreté du coût de la gestion des déchets ménagers qu’elle prend en charge.
Pourquoi suis-je concerné comme citoyen ?
Selon le principe du coût-vérité, chaque Commune va réclamer à ses citoyens une taxe forfaitaire permettant de couvrir le service minimum (la collecte et le traitement d’une certaine quantité de déchets, l’accès aux recyparcs, …) ainsi que des redevances pour les services complémentaires (achat de sacs, collecte d’encombrants sur appel, …).
Comment la Ville de Tubize répond-elle à cette exigence de 100% de couverture des coûts des déchets ?
Les recettes proviennent de la taxe déchets et de l’achat des sacs poubelle.
Chaque année, les citoyens doivent payer une taxe en fonction de la composition de leur ménage et de leur situation sociale. Pour 2019, les prévisions de la recette de cette taxe s’élèvent à 1.013.145 €.
Ensuite vient l’achat des sacs. Cette année, la Ville a estimé que les citoyens achèteront pour 496 798 € de sacs poubelle. Le total des recettes prévues est donc de 1 509 943 €.
Coûts de la gestion des déchets pour la Ville (ces chiffres basés sur les coûts de 2017 et sont donnés par InBw qui s’occupe de la gestion des déchets pour Tubize) :
Dépenses
- Achat et fabrication des sacs poubelle 76 188,68 €
- Collecte des sacs 276 531,21€
- Traitement des déchets 518 125,93 €
- Gestion du Recyparc 518 280 €
- Calendriers de ramassage, Impression et envoi des avertissements 45 000 €
- Frais de procédures de recouvrement 3 500€
- Gestion des bulles à verre 4 923,66 €
- Gestion administrative des déchets et accompagnement de la population 3 976,68 €
- Déchets verts 68 826,91 €
- Collecte des encombrants 4 608,30 €
Total : 1 519 961,37 €
L’objectif du coût-vérité des déchets devrait donc presque être atteint.
La gestion des déchets nous concerne tous
Les chiffres le prouvent, la ville n’a plus beaucoup de marge de manœuvre. L’objectif étant de ne pas augmenter cette taxe, il est nécessaire que chacun d’entre nous fasse un effort pour diminuer le volume et donc le coût des déchets.
24 Jan 2019 | Environnement
Tubize avait répondu à l’appel du ministre Di Antonio pour son projet de consignes sur les canettes. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le projet en lui-même. Mais pour le collège communal, cela semblait aller dans le bon sens car depuis de nombreuses années, les associations environnementales le réclamaient.
Depuis le mois de septembre, nous avons plus d’informations sur les systèmes de récolte mis en place.
Deux systèmes fort coûteux
Le ministre Di Antonio a mis en place deux systèmes de récolte des canettes sauvages. Un système de récolte par une machine et un système de récolte manuel. Les deux systèmes allaient être utiliser en alternance avec une autre commune pilote (La Hulpe). Pendant la première phase, La Hulpe allait fonctionner avec la machine et Tubize s’occuperait de la récolte manuelle.
Premier mois, premier test, première catastrophe.
En prenant connaissance des exigences des systèmes, Tubize a émis ces premiers doutes sur la viabilité du projet.
Pour le système de récolte via la machine, les exigences en termes d’aménagement (local fermé, prise électrique triphasé, grand espace…) étaient beaucoup trop élevées.
Pour le système de récolte manuelle, il fallait mettre un agent communal à disposition du projet pour récolter les canettes amenées par les citoyens.
La Hulpe a commencé avec la machine. Après un mois et de nombreuses pannes de la machine La Hulpe à l’intention d’arrêter le projet. Trop coûteux et pas bien pensé.
Quand on fait un demi projet, on fait un grand échec.
Pourquoi mettre en place des systèmes de récolte si compliqué ? Le problème du projet du ministre Di Antonio c’est de devoir faire la distinction entre les canettes domestiques et les canettes sauvages. Les systèmes de récolte ne doivent accepter que les canettes sauvages. Donc ça demande une attention particulière que ce soit de la machine ou de l’agent communal. Comment faire la distinction entre une canette jetée à la rue et une canette de la maison ?
Le coût de ce mauvais projet était en plus à charge des communes.
Pourquoi devoir faire la distinction entre les canettes abandonnées dans la nature et les canettes domestiques ?
Cette différence est dû à la société Fost Plus qui s’occupe du recyclage des canettes. En effet, pour Fost Plus, le système de récolte des canettes dans les sacs bleus est le plus rentable. Récolter des canettes coûte très peu (un tapis roulant et un aimant) et les canettes sont facilement recyclables. Fost Plus ne souhaitait pas la mise en place du système de récolte généralisée car cela aurait eu un trop gros coût pour leurs actionnaires. On sait bien que le plus important est le bénéficie des actionnaires pas les bénéfices de la nature. Donc ils ont fait du lobbying auprès du ministre Di Antonio pour éviter le système généralisé. A la place, il finance les actions Be Wapp (bénévoles récoltant les déchets sauvages une fois par an) du ministre Di Antonio.
Donc Tubize a décidé de mettre un terme à ce projet pilote, nous attendrons qu’un ministre aille jusqu’au bout de l’idée et vienne avec un vrai projet viable.