La lutte contre l’étalement urbain

La lutte contre l’étalement urbain

La Lutte contre l’étalement urbain

L’étalement urbain est l’augmentation de la superficie d’une ville, et la diminution de sa densité de population. Il est l’une des manifestations spatiales de la périurbanisation (extension des surfaces artificialisées en périphéries des agglomérations urbaines ).

L’accroissement démographique des grandes aires urbaines s’accompagne de phénomènes d’étalement des cités sur les espaces périphériques, phénomènes favorisés par la mise à disposition de systèmes de transport individuels ou collectifs. L’étalement urbain peut correspondre à ce que les anglophones désignent sous le nom d’ « urban sprawl », expansion urbaine, qui peut comporter une connotation négative pour désigner un mode d’expansion de la tache urbaine plutôt anarchique et peu contrôlé. L’étalement peut prendre plusieurs formes : on parle de tache d’huile pour un étalement concentrique, de doigts de gant lorsque l’urbanisation suit les axes de transports, et de mitage pour des formes urbaines plus éparpillées. L’une des réponses apportées à l’étalement urbain est la densification. (D’une manière générale, la densification est l’augmentation du nombre d’habitants par kilomètre carré dans un espace donné).

École normale supérieure de Lyon

(coll.) 2010, 2019,2020., http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/etalement-urbain-urban-sprawl-expansion-urbaine

En Europe ce n’est qu’à partir des années 1950 que le phénomène prend de l’ampleur, pour s’accélérer aujourd’hui. A l’échelle européenne l’expansion spatiale des villes est rapide : 5,4 % sur 10 ans (8 000 km2), soit trois fois la superficie du Luxembourg. Les zones les plus concernées sont la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie du Nord, l’Allemagne, l’Irlande, le Portugal, l’Ile-de-France, la région madrilène et le littoral. Depuis le milieu des années 1950 la population des villes européennes a augmenté de 33 % tandis que leur surface s’accroissait de 78 %.

European Environmental Agency, Urban Sprawl in Europe, 2006

Les problèmes engendrés par l’étalement urbain sont à la fois économiques, sociaux et environnementaux.

Tout d’abord, Il vient en concurrence directe avec les productions agricoles alimentaires, d’autant plus qu’il se fait d’abord au détriment de l’agriculture urbaine et périurbaine qui représente 50 % de la valeur ajoutée agricole et les plus proches des centres de consommation, l’étalement urbain met en cause la possibilité de développer des circuits courts.

Par ailleurs, il faut veiller à raccorder ces nouveaux lotissements aux services publics comme l’égouttage, l’eau, l’électricité,… et il entraîne des coûts accrus en terme de voirie.  Au plus l’étalement urbain est conséquent, au plus le besoin de voitures individuelles est conséquent.  Ce qui amène à de nombreux problèmes de congestion, mais aussi d’isolement si les habitants n’ont pas les moyens de se payer une voiture.

La maîtrise de l’étalement urbain a été affirmée comme un objectif politique fort dans des traités internationaux (convention alpine), dans la loi (loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain) et dans la soft law charte de Leipzig sur la ville européenne durable (stratégie nationale de développement durable, stratégie thématique de l’Union européenne pour l’environnement urbain).

Plusieurs pays ont déjà mis en place des politiques pour faire face au phénomène de l’étalement.

L’ Allemagne s’est fixée, en 1997, un objectif de division par dix de la consommation annuelle d’espace naturel.

Les Pays-Bas, ont institué la politique ABC (Accessibility profile of urban location), favorisant la ville compacte, la densification, la combinaison des politiques de construction et de transport et la localisation dense des activités à fort flux à proximité des transports collectifs.

En Grande-Bretagne, les Planning Policy Guidance fixent aux autorités locales un cadre global pour augmenter la densité, freiner l’étalement et les commerces en périphérie.

La Flandre (2040) et la Wallonie (2050) tendent vers la fin de l’étalement urbain.

C’est une révolution !

En Belgique jusqu’ici, la construction ne s’est pas démarquée par un souci de modération. En l’absence de restrictions, l’appétit des Belges pour les villas quatre façades loin des nuisances des villes a favorisé l’étalement urbain. Si le nord du pays est davantage touché par cet étalement, le sud n’en est pas moins épargné.

Le « stop au béton » belge s’insère dans un processus de transition

Il était temps, puisque la Belgique arrive en tête des classements européens mesurant l’étalement urbain et la part du territoire artificialisé, derrière les Pays-Bas.

En Région flamande …

Le « stop au béton » est lancé dans un premier temps par la Région flamande, en décembre 2016, en l’inscrivant dans son plan d’aménagement du territoire. La Flandre est largement urbanisée puisque 32,6 % de son territoire est construit. Et cette tendance se poursuit au rythme de six hectares vierges disparaissant quotidiennement. [1]

Conscientes de l’enjeu, les autorités ont décidé de protéger les espaces non artificialisés. Sur les 72 000 hectares encore enregistrés au plan de secteur en zone urbanisable, deux tiers changeront de statut. D’ici 2040, la Flandre ne devrait donc plus compter que 24 000 hectares constructibles.

Le gouvernement flamand a conclu un accord politique sur le betonstop, désormais appelé bouwshift. Les communes ont désormais jusqu’à 2040 pour définir quelles sont les zones d’expansion résidentielle à bâtir ou à laisser non bâties. Ce sont aussi les communes qui devront indemniser à 100 % les pertes encourues par les propriétaires de ces terrains

À travers ce choix, la Région flamande a décidé de travailler sur son plan de secteur.  C’est à dire sur les propriétés directement. Des dédommagements financiers ou en nature sont envisagés pour compenser les pertes chez les propriétaires enregistrant une moins-value sur leur terrain du fait du déclassement en zone non urbanisable.  Pour compenser, il serait possible de transférer la propriété d’un terrain « déclassé » vers un terrain encore urbanisable. Ce transfert de titre de propriété serait l’option préconisée par les autorités.

[1]K. Vermeiren, L. PoeLmanS, G. enGeLen, i. LoriS, a. PiSman, What is Urban Sprawl in Flanders ?,Proceedings of REAL CORP, 2018

En Région wallonne  …

Ont a décidé de travailler différemment avec le SDT.  Au lieu d’interdire et de modifier le plan de secteur.  Le gouvernement wallon a décidé de travailler sur son outil d’orientation d’aménagement du territoire.  Il va rendre plus compliqué la construction en périphérie (hors des centralités) et privilégier la construction au sein des centralités.

Certains professionnels du secteur immobilier y voient davantage un effet d’annonce de la part du monde politique. La tendance naturelle suivrait déjà cette voie. Les logements mal situés perdraient déjà de leur valeur tandis que ceux à proximité d’infrastructures, d’équipements et de transports publics en gagneraient, eux.

Dans le Brabant wallon, le marché du neuf concernerait très majoritairement les appartements et non plus les villas quatre façades. Il est vrai que lorsque la disponibilité foncière se fait plus rare, et que donc le prix des terrains augmente, la tendance va à la production d’immeubles à appartements de type clés-sur-porte dont on tire un plus grand profit. La superficie des parcelles rétrécit également puisqu’on est passé à une moyenne de 12 à 5 ares. L’intérêt se porte désormais davantage sur le logement mitoyen.[2]

Le « stop au béton », n’est pas un arrêt complet de la construction. Seulement, on visera à reconstruire les espaces en friche, les bâtiments délabrés, et même encore à bâtir sur certaines parcelles urbanisables idéalement situées. Il s’agit surtout de construire différemment.

[2]https://www.mubw.be/wp-content/uploads/sites/2/2019/12/pra%CC%83%C2%A9santation-yves-hanin.pdf

L’exemple de Munich…

L’exemple de Munich est connu. Il tire son origine de la décision prise après-guerre de reconstruire le centre historique, entouré à la fois d’une ceinture verte et d’un périphérique.

Promouvoir un développement multipolaire. Dès le début des années 1980, l’agglomération de Rennes a choisi un développement polycentrique, privilégiant la densification des bourgs anciens autour desquels sont préservées des ceintures vertes.

Cette stratégie a conduit à un modèle multipolaire, de type « ville archipel », souvent cité en exemple.

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Rénovation de l’église Saint -Martin d’Oisquercq

Rénovation de l’église Saint -Martin d’Oisquercq

Rénovation de l’église Saint-Martin d’Oisquercq

Un projet qui allie patrimoine et biodiversité…

(…) Cette restauration est aussi un mariage entre le patrimoine et la biodiversité. Lors de la mise en œuvre de ce projet, j’ai été approchée par Daniel Goris, notre Monsieur Natagora ainsi que Martine Wauters, spécialiste des martinets car, peut être que peu de gens le savent mais les façades de l’église accueillent cette espèce d’oiseau depuis longtemps. Je suis heureuse de voir aboutir ce projet de nichoirs. Les martinets garderont aussi leur place au sein de l’église.

Que ces lieux qui ont fait peau neuve puissent être à nouveau dédié au culte mais aussi être une porte ouverte sur le monde patrimonial et culturel. (…)

Sabine Desmedt

Echevinne du patrimoine, extrait du discours d'inauguration du 30/09/2023.

Bref historique de la rénovation…

2014

Début du projet dont l’objectif principal est de renforcer la structure du bâtiment et de le remettre dans son état initial.

  • Procédures administratives de recherches et de reconnaissance du patrimoine

2018

Décembre 2018, la Ville de Tubize attribue le marché, par procédure ouverte, à la société Monument Hainaut.

2020

Avril 2020, première réunion de chantier.

Mai 2020, début des travaux…

  • Inventaires d’état des lieux
  • Mise à l’abri des meubles et statues
  • Montage des échafaudages intérieurs et extérieurs
  • Nettoyage intérieur du clocher.

Novembre 2020, le décès de l’architecte et auteur du projet, Monsieur J. Bruyère, met les travaux à l’arrêt.

2021

Dans le courant de l’année 2021, le projet reprend sous l’égide de l’atelier d’architecture Meunier-Westrade.

Voici une liste (non exhaustive) des travaux effectué dans le courant de l’année 

  • Restauration de la toiture;
  • Les anciennes ardoises ont été enlevées ;
  • Restauration de la charpente;
  • La charpente a été mise à jour et son bois a été remplacé ;
  • Le plafond du cœur a été enlevé et une isolation partielle y a été installée ;
  • Les pierres (pierres bleues et pierres d’arcoze) et briques abîmées ont été remplacées ;
  • Placement des nouvelles poutres ou des poutres de réemploi (en chêne);
  • Restauration des façades extérieures
  • Remplacement des pierres et briques des façades extérieures et des soubassements
  • Réparation des fissures
  • Déjointage du clocher

2022

Mars 2022, descente du clocher sur la place du village pour le restaurer.

Restait encore le plafonnage intérieur du cœur et du corps principal ainsi que la rénovation complète des deux transepts (petites allées latérales).

L’inauguration du 03 octobre 2023 en quelques images …

Cliquez sur les images pour les voir en entier

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Le SDC…. Comment mieux vivre à Tubize ?

Le SDC…. Comment mieux vivre à Tubize ?

Comment mieux vivre à Tubize demain ?

Le Schéma de Développement Communal

Qu’est-ce que c’est ?

Le Schéma de Développement Communal (SDC) définit une stratégie en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisation et d’urbanisme pour l’ensemble de la Ville.

Actuellement de nombreux outils et règlements (parfois obsolète) sont en vigueur : 
  • Le Code du développement territorial (dit « CoDT ») qui rassemble les règles applicables en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme en Wallonie et qui est entré en vigueur en 2017 ;
  • Le Règlement Communal d’Urbanisme (dit « RCU ») adopté par la Ville en 2005 devenu Guide Communal d’Urbanisme (ou «GCU»)en2017;
  • Les plans communaux d’aménagements (dit «PCA»),devenus «SOL» en2017;
  • Le Schéma de Structure (dit “SDS”) de 2005, devenu SDC (Schéma de Développement Communal) en 2017.

De plus, certaines parcelles sont soumises à des règles spécifiques inscrites dans des permis de lotir, permis d’urbanisation propres à un quartier ou permis d’urbanisme.

Pourquoi réaliser un nouveau SDC ?

La Ville de Tubize vise un double objectif  :

Réaliser un SDC qui colle aux réalités de son temps

  • Réviser le SDC existant et l’aligner aux réalités de terrain et à la philosophie d’aménagement du territoire actuelle
  • et supprimer au maximum les SOL obsolètes restant dans le centre de Tubize

Réaliser un nouveau guide communal d'urbanisme

Dans un second temps, partant des lignes de conduite du SDC, un nouveau Guide communal d’Urbanisme sera élaboré. Celui-ci sera donc en phase avec les enjeux et thématiques répertoriés dans le SDC.

Afin de rendre lisible ce SDC, une cartographie du territoire permettra de visualiser la structure voulue en définissant des zones bâties ou à bâtir, des zones paysagères, des pôles à renforcer et les réseaux de communication.

Quelques articles en lien  …

Artificialisation des sols : La cas de Tubize

La fin de l’artificialisation des sols (stop béton) est l’enjeu des prochaines décennies.  Le schéma de développement territorial (SDT) qui sera débattu dans les conseils communaux est un outil essentiel pour permettre d’atteindre les objectifs du stop béton pour 2050 et une diminution dès 2025.

Mais comment allier la fin de l’artificialisation des sols et le besoin de logements pour tous ?

Le cas de Tubize pourrait permettre d’éclairer les solutions….  
pour lire plus …

SDT : Tubize comme pôle d'ancrage.

 

Le territoire de la Wallonie est un patrimoine commun qui doit être géré de façon à lui assurer un développement durable et attractif, dans la recherche d’un équilibre entre les dimensions sociales, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniales, environnementales et de mobilité. De la pertinence des choix opérés et de la qualité de son aménagement dépendent la prospérité, le bien-être de ses habitants, la qualité de son environnement et la résilience de son territoire…

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Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

 

Le territoire de la Wallonie est un patrimoine commun qui doit être géré de façon à lui assurer un développement durable et attractif, dans la recherche d’un équilibre entre les dimensions sociales, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniales, environnementales et de mobilité. De la pertinence des choix opérés et de la qualité de son aménagement dépendent la prospérité, le bien-être de ses habitants, la qualité de son environnement et la résilience de son territoire…

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Val de Coeurcq

Val de Coeurcq

Le Val de Coeurcq

Une ZIT (zone d’immersion temporaire) d’une capacité de 77000 m³ et une réserve naturelle de 6 Ha (gérée par Natagora )

Natagora gère 255 réserves naturelles en Wallonie, soit une superficie de 5800 Ha.

Des 19 réserves naturelles du Brabant Wallon , le Val de Coeurcq est la 2ème plus grande.

Historique et aménagement du site …

Texte inaugural de Natagora

Aujourd’hui est une date importante pour la régionale Haute Senne, nous inaugurons notre 1ère réserve naturelle, la 19ème en Brabant Wallon mais aussi la 2ème plus grande derrière Nysdam à La Hulpe.

Nous rejoignons les 255 réserves naturelles gérées par Natagora, représentant une superficie de 5800 Ha.

Merci de partager cet événement avec nous.

En 2010 il y avait encore une ferme et ses dépendances à cet endroit et une prairie pâturée par des bovins au nord.

Deux ans plus tard la ferme et les dépendances sont abattues, une partie des prairies est labourée et transformée en champs cultivé. Le fond du vallon et les deux versants seront laissés à l’abandon.

2018 une ZIT (zone d’immersion temporaire) d’une capacité de 77000 m³ est aménagée pour protéger la ville de Tubize contre les inondations. Nos amis du Contrat de Rivière Senne et du SPW pourront vous donner tous les renseignement que vous souhaitez.

Fin 2018 un échange de mail avec Julien Taymans Coordinateur territorial Brabant wallon-Hainaut du département Conservation de Natagora annonce les prémices de la réserve naturelle du Val de Coeurcq.

Début 2019 le projet est présenté à Madame Dumonceau échevine de l’environnement et au service Environnement.

Après de longues négociations, fortement perturbées par la crise du Covid en 2020, une convention par laquelle la Ville de Tubize cède la gestion du site à Natagora pendant une période de 30 ans est finalement signée en janvier 2021.

Une belle prairie humide alluviale s’est développée au fond du vallon mais, sur les versants, la prairie est étouffée par des ronciers, des taillis de genêts, des arbres et a pratiquement disparu.

Le terrain où se trouvait la ferme est devenu une belle friche mais, accessible pendant de nombreuses années, il est aussi devenu un dépôt d’immondice en tout genre.

Le nettoyage sera le 1er travail des bénévoles aidés par le service Travaux de la ville qui évacue les déchets.

Commence alors l’élaboration du projet de réhabilitation dirigé par Julien à qui je passe la parole.

Je remercie avant tout Madame Dumonceau qui a cru au projet dès le début et qui nous a toujours soutenu, je remercie aussi la Ville de Tubize qui nous a accordé sa confiance et nos partenaires membres du Comite de gestion du Val de Coeurcq pour leur implication dans le projet.

Mes remerciements vont aussi à nos sponsors, la coopérative Ciaco qui nous a offert les affiches (merci Fanny) et la société Keymolen qui nous apporte une aide appréciable de Sthil, Polet et Felco (merci Madame).

Une réserve naturelle demande un minimum de gestion qui ne pourrait être réalisée sans les bénévoles de Natagora. Ils donnent plus ou moins régulièrement un peu de leur temps selon leur disponibilité et aident aux travaux d’entretien dans la mesure de leur possibilité.

Sans eux, je n’ai pas la capacité de gérer ces 6 Ha et il n’y aurait pas d’avenir pour la réserve naturelle.

Ils sont prêts à vous accueillir lors d’une prochaine gestion. N’hésitez pas à aller rencontrer les bénévoles présents aujourd’hui, ils ont tous participé à des chantiers et répondront à vos questions avec plaisir.

Je les remercie sincèrement et vous demande de les applaudir chaleureusement.

Pour ce faire, une série d’aménagements du site ont été réalisés, en voici une liste (non exhaustive )

  • Nettoyage du site
  • Curage des tuyaux
  • Élimination des plantes exotiques envahissantes (Buddleja)
  • Protection de berges, enrochement de moellons bruts
  • Pose d’enrochement
  • Pose de drain
  • Installation de dégrilleur
  • Aménagement d’un ouvrage d’art (petit barrage)
  • Aménagement d’un passage au-dessus du fossé pour l’accès à l’agriculteur
  • Pose de clôtures
  • Pose de palissades en bois et d’arbustes
  • Aménagement de marres
  • Aménagement d’abris pour reptiles
  • Aménagement d’un observatoire
Et en vidéo …

L’inauguration du 01 octobre 2023 en quelques photos…

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thermographie aérienne à Tubize

thermographie aérienne à Tubize

La thermographie aérienne …

Le conseil communal du 11 septembre 2023 a approuvé la convention relative à la thermographie aérienne entre In BW et la Ville de Tubize.

Qu’est-ce que la thermographie aérienne ?

C’est un procédé qui consiste à  mesurer, depuis les airs , la température des maisons, des immeubles,…. La quantité de chaleur qui s’échappe des toitures est un indicateur de la qualité d’isolation de celles-ci.

 

le saviez vous ?

Une toiture mal isolée peut représenter jusqu’à 30 % de déperditions thermiques.

Pour réaliser le bilan énergétique depuis le ciel, un avion, un hélicoptère ou même un drone thermique équipé d’une caméra infrarouge effectue plusieurs vols au-dessus de la ville. La caméra capte le flux thermique de chaque toiture par rayonnement et le « photographie ». Une fois que c’est fait, les prises de vue infrarouges permettent d’éditer une carte thermique. Cette dernière identifie le niveau de déperdition de chaleur selon un code couleur.

 

Thermographie, comment ça marche ?

Une thermographie aérienne du Brabant wallon

Un premier survol du territoire du Brabant Wallon a eu lieu en décembre 2022.  L’ objectif était  d’obtenir un diagnostic des déperditions de chaleur par les toitures de l’ensemble des bâtiments publics et privés.

Cette action est coordonnée par in BW dans le cadre de l’appel à projets « POLLEC (Politique locale Energie Climat) 2021 » de la Wallonie.

Les données collectées par images infrarouges permettront d’établir la différence de la température ambiante et celle des toitures. Ces images sont alors transférées aux communes qui les mettront à disposition des citoyens.  A l’heure actuelle, aucune donnée ne sera publiée publiquement. En effet le temps que les données soient traitées et restituées aux communes (dans le respect du Règlement général sur la protection des données).

le saviez vous ?

6 à 7 vols ont été nécessaires pour couvrir l’intégralité du territoire du Brabant Wallon.

le saviez vous ?

Pour que l’audit énergétique soit concluant, il faut que la thermographie aérienne soit réalisée dans des conditions d’ensoleillement et de température strictes, à savoir :

  • température extérieure inférieure à 5°C
  • nuit claire ou de faible couverture nuageuse
  • absence de précipitations depuis 36h
  • absence de neige, de gel, de givre ou de brume
  • vent faible (moins de 3m/seconde)

Elle se réalise donc, en hiver, par temps froid et sec (pas de brouillard, ni de pluie ou de neige), sans vent fort, plutôt la nuit et quand les bâtiments sont chauffés

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Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

Schéma de développent territorial : Déterminer les centralités de Tubize

Schéma de Développement Territorial…

Déterminer les centralités de Tubize.

Introduction

Centralités et espaces excentrés

Mieux structurer le territoire wallon permet de réduire l’étalement urbain, maîtriser la mobilité, améliorer le cadre de vie, assurer l’attractivité du territoire et préserver les écosystèmes.

 

La Wallonie est maillée par un réseau de villages et de villes.

 

Certaines parties des villes et des villages cumulent une concentration en logements, une proximité aux services et équipements et une bonne accessibilité en transports en commun.

Ces espaces sont les « centralités ».

Le maillage de ces centralités est un atout de premierplan pour soutenir et structurer le développement du territoire. Ces territoires demandent à être renforcés notamment pour y développer le logement ainsi que les activités commerciales et tertiaires.

L’urbanisation s’est également développée hors des centralités en prenant des formes diverses allant des fermes isolées dans la campagne aux ensembles agglomérés de faible densité.

Historiquement, l’urbanisation hors des centralités résulte du développement de hameaux, de villages, de quartiers ouvriers, de sites industriels…

À travers le temps, d’autres formes d’urbanisation, souvent sur-consommatrices du sol, y ont vu le jour : quartiers résidentiels
pavillonnaires, espaces d’activités économiques, ensembles commerciaux, infrastructures et équipements publics, sites de loisirs et touristiques… Ces territoires urbanisés hors des centralités sont les « espaces excentrés ».

Leur urbanisation est appelée à être freinée pour le développement du logement et des activités commerciales et tertiaires. En revanche, le développement des activités qui ne peuvent pas être localisées dans les centralités peut dans une certaine mesure y être soutenu.

Il convient donc de développer de façon différenciée les centralités et les espaces excentrés en tenant compte de leurs atouts et de leurs spécificités.

Les centralités à Tubize.

Tubize fait partie des 49 pôles d’ancrage de la Wallonie. 

La Ville accueille des activités et des services pour l’ensemble de l’ouest du Brabant Wallon. Elle concentre le développement des activités économiques ainsi qu’une partie des services et équipement destinés à la population.

Tubize doit jouer son rôle de moteur de la Wallonie et de l’ouest du Brabant Wallon.  Pour cela, il a besoin d’activité économique, de service public, de transport,…

Mais Tubize c’est aussi 3 villages qui entourent le centre ville.

Dans son développement, Tubize doit tenir compte du développement de sa centralité tout en respectant le cadre de ces 3 villages.  Tubize travaille à son schéma de développement communal qui tiendra compte des enjeux pointés par le schéma de développement territorial wallon

Voici la proposition de centralité et d’espaces excentrés qui est proposée par la Région Wallonne :

Pourquoi déterminer des centralités est important ?

75 % du développement résidentiel se fera dans les centralités

Donc les territoires qui se trouveront hors des centralités seront mieux protégées.

Le schéma de développement territorial reprend trois principes :

  • Tout d’abord, éviter d’artificialiser les sols;
  • Ensuite réduire les impacts quand l’artificialisation est nécessaire;
  • Et compenser cette artificialisation.

Éviter, réduire et compenser...

C’est de ces 3 principes que l’on devra tenir compte pour tout développement urbanistique futur à Tubize

A Tubize, nous n’avons pas attendu la Wallonie pour entamer ce travail. 

Mais le schéma de développement wallon vient confirmer ce que nous faisons depuis maintenant quelques années.

Comment allier fin de l'artificialisation des sols et besoins de logements pour tous ?

La fin de l’artificialisation des sols (stop béton) est l’enjeu des prochaines décennies.  Le schéma de développement territorial (SDT) qui sera débattu dans les conseils communaux est un outil essentiel pour permettre d’atteindre les objectifs du stop béton pour 2050 et une diminution dès 2025.

Le cas de Tubize permettrait d’apporter des solutions…

Lire l’article en entier ….

 

Enquête publique

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EXPLICATIONS SUR LE PROJET DE SCHÉMA

Toute personne peut obtenir des explications relatives au schéma de développement du territoire auprès de la Direction du développement territorial.

  • par téléphone, 081/32 26 00
  • par mail, enquetepublique.sdt@spw.wallonie.be
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RÉCLAMATIONS ET OBSERVATIONS :

Les réclamations et observations doivent être adressées au collège communal. Elles peuvent être écrites ou verbales.

Les réclamations et observations écrites peuvent être envoyées :

  • par courrier ordinaire, daté et signé.
  • par télécopie, datée et signée.
  • par courrier électronique, daté et identifié.

L’enveloppe, la télécopie ou le courrier électronique portera la mention « Révision du schéma de développement du territoire ».

Les réclamations et observations écrites doivent être envoyées ou remises avant la clôture de l’enquête ou le jour de la séance de clôture de l’enquête.

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