Impact d’une gare dans une ville

Impact d’une gare dans une ville

Pourquoi la gare de Tubize pourrait être bénéfique pour les entreprises, les commerçants et tous les tubiziens non navetteurs.  Avec l’amélioration de la gare, on peut attirer de nouvelles entreprises, des nouveaux jobs et une attractivité pour les commerçants, tout en améliorant le sentiment de sécurité.

Impact économique

On le sait la mobilité dans et autour de Bruxelles devient une difficulté majeure.  Les entreprises perdent plus d’un demi milliard par an suite au embouteillage.  Beaucoup d’entreprises recherchent à se déployer hors de Bruxelles.  Tubize à un rôle à jouer pour capter ces entreprises.  Mais cela passera par une meilleure mobilité et une gare joue un rôle central au sein de la mobilité.  Les entreprises n’accepteront pas d’avoir les mêmes problèmes de mobilité en dehors de Bruxelles.  Avoir une gare efficace rentre dans un plan de relance économique de toute la région.

Un environnement urbain de haute qualité  

Tubize est en transition urbaine.  Un environnement urbain de haute qualité est déterminant pour la qualité de vie des citoyens et pour le choix du lieu d’implantation des entreprises. Or, les transports publics ont un impact majeur sur la qualité de l’environnement urbain, notamment – et surtout – parce qu’ils permettent de réduire le nombre de véhicules présents sur les routes, et donc la pollution sonore, les embouteillages, les risques et la perte d’espace qu’engendrent ces véhicules.

inclusion sociale et renforcement de l’activité économique  

Les projets de transport présentent également des avantages indirects pour les villages, en les reliant à des centres d’emploi, en donnant accès aux soins de santé et à d’autres services essentiels tels que l’éducation. Une extension relativement limitée du réseau de transport peut avoir un impact majeur sur les opportunités et les choix dont bénéficient les habitants des différents villages.

Un système de transport plus fiable  

Les particuliers comme les entreprises apprécient la fiabilité. Les transports publics peuvent offrir des degrés de fiabilité que la voiture privée n’est pas en mesure d’égaler.  Ce qui est le contraire pour le moment pour les tubiziens, et pour tous les habitants du Brabant Wallon. Les entreprises et les navetteurs dépendent de ce haut degré de fiabilité des transports en commun pour rentabiliser au mieux leur temps précieux : les villes qui dépendent de la voiture voient une part considérable de leur potentiel économique perdu dans les déplacements routiers.

Soutien à la croissance démographique  

La population tubizienne est en expansion, la demande de logements est en augmentation et la taille des foyers diminue. La planification intégrée de l’habitat et des transports permet ce développement de manière durable. Avant l’aménagement de quartiers d’habitation, il est dès lors tout indiqué de s’assurer de la mise en place d’un réseau de transport public efficace en particulier lorsque la zone est peu ou pas accessible.

Sécurité renforcée  

De nombreux projets en matière de transports publics contribuent à renforcer la sécurité (réelle et perçue) et participent à la réduction de la criminalité et du sentiment d’insécurité.  Une gare à l’abandon renforcera ce sentiment d’insécurité.  A l’opposé une gare vivante et réinvestit permet un déploiement d’une meilleure sécurité pour les commerçants et pour les passants.

http://www.uitp.org/sites/default/files/cck-focus-papers-files/02%20%2Bvaluer%20les%20avantages%20des%20transports%20publics.pdf

Impact d’une gare dans une ville

Encore un coup dur pour la gare de Tubize

Encore un coup dur pour la gare de Tubize et ses navetteurs : L’annonce de la fermeture des guichets de la gare.La SNCB se moque une fois de plus des voyageurs en considérant Tubize comme une ville et une gare de seconde zone.

Il n’est pas suffisant pour la SNCB d’avoir diminué les fréquences des trains.Il n’est pas suffisant pour la SNCB que les lignes qui passent par Tubize soient les pires en terme de ponctualité, il n’est pas suffisant pour la SNCB de laisser pourrir la gare. La SNCB entend maintenant fermer le guichet et réduire encore le service aux voyageurs.

Ceci est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sous la pression budgétaire de ce gouvernement, la SNCB met de côté ses missions de service public. Mais les Tubiziens ne se laisseront pas faire !

Pour Sabine Desmedt, échevine Ecolo à Tubize, « en terme de nombre de voyageurs, la gare de Tubize est équivalente à des gares comme Arlon, Dinant, Deinze, Schaerbeek,… Nous voulons un peu plus de respect. La SNCB ferme les guichets, et vous verrez que dans quelques mois, elle fermera la salle d’attente pour des raisons de sécurité, comme ça s’est déjà fait ailleurs. C’est tout bonnement inacceptable. Les voyageurs ne se laisseront pas faire et nous allons mener des actions pour que ce non-respect cesse ».

Marcel Cheron, député fédéral Ecolo, complète : “la SNCB, ce n’est pas qu’une entreprise commerciale, c’est aussi un service public. Tubize est une gare importante en termes de nombre de voyageurs, pourtant elle est traitée comme une gare de seconde zone. Ses nombreux voyageurs méritent mieux ! J’interpellerai encore une fois le ministre Bellot ce mercredi à la Chambre sur le sort qu’il réserve à la gare de Tubize”.

Ecolo Tubize entend faire reprendre raison à la SNCB, et fait de ce dossier une priorité. Nous travaillerons, avec les navetteurs de l’Ouest du Brabant wallon, à améliorer le sort de la gare par tous les moyens dont nous disposons.

https://www.youtube.com/watch?v=kRSAI9Ypgl0

http://www.tvcom.be/article/info/societe/les-guichets-de-la-gare-de-tubize-supprimes-_19029_89.html

http://www.dhnet.be/regions/brabant/tubize-ecolo-veut-plus-de-respect-pour-la-gare-5880e718cd70ff671dc6bc47

 

Le budget consacré à la cohésion sociale réduit de 2,7 millions en Wallonie c’est-à-dire 10% du budget total. 

Le budget consacré à la cohésion sociale réduit de 2,7 millions en Wallonie c’est-à-dire 10% du budget total. 

La région Wallonne (PS-CDH) va diminuer le budget alloué au plan de cohésion sociale au profit de la lutte contre la pauvreté et de l’exclusion sociale.  C’est un retour en arrière inquiétant qui ne tient pas compte de la réalité de 2017.    

Le plan de cohésion social c’est quoi ?

Le Plan de cohésion sociale permet de coordonner et développer un ensemble d’initiatives au sein des communes pour que chaque personne puisse vivre dignement en Wallonie.  Il garantit l’accès aux soins médicaux, à l’emploi, au logement, à la culture, à la formation pour tous les citoyens dans une société solidaire et respectueuse de l’être humain.

A Tubize, c’est le CPAS via le service social communal qui met en place le plan de cohésion sociale avec des projets pour les jeunes (Tubize tugraf, Oxyjeune,…) pour les aînés (taxi, navette,..) pour la cohésion de quartier et bien d’autres projets. http://www.tubize-ssc.be/

Retour en arrière pour l’aide sociale

La diminution du budget du plan de cohésion sociale va se faire au profit des grandes villes, mieux représentées à la table du gouvernement wallon, ou d’un transfert vers le Plan wallon de lutte contre la pauvreté lancé l’an dernier par le ministre-président Paul Magnette (PS).  Ce plan ne tient pas compte de la réalité de 2017.  Aujourd’hui, la lutte contre la pauvreté ne tient pas compte des nouveaux pauvres.  Les personnes qui ont des difficultés ne sont plus seulement les allocataires sociaux, mais d’autres personnes se sont ajoutées.  On peut parler des travailleurs pauvres parce qu’avoir un temps partiel ne permet plus de vivre dans la dignité, des familles mono parentales, des personnes isolés qui ne savent plus faire face aux factures, les pensionnés qui ne savent pas faire face aux augmentations des soins de santé, des indépendants qui ne savent pas faire face aux frais divers.  Si la lutte contre la pauvreté se limite à la lutte contre l’exclusion sociale on peut parler d’un retour en arrière de 20 ans.

Pourquoi soutenir le plan de cohésion sociale

Le plan de cohésion sociale permet de coordonner toutes les initiatives sur une commune.  C’est-à-dire les initiatives citoyennes, les actions des travailleurs sociaux ou les actions communales sans distinction de revenus ou d’exclusions.  Cela permet d’avoir une meilleure cohésion de ne pas créer des ghettos ou de stigmatisations.  Tous les citoyens peuvent participer et bénéficier de cette cohésion.  Car se sentir citoyen et participer à la vie d’un village permet à tout le monde de s’épanouir.

http://www.lesoir.be/1403084/article/actualite/belgique/2016-12-29/budget-consacre-cohesion-sociale-reduit-27-millions-en-wallonie

 

40 ans des CPAS

40 ans des CPAS

Les CPAS à quoi ça sert, de toute façon ce sont tous des assistés… Voici les préjugés les plus fréquents.  C’est pourquoi il est important de faire le point sur 40 ans d’histoire car l’avenir n’est pas serein.

Bref historique

Voilà 40 ans que les CPAS existent, c’est en 1974 que le législateur a reconnu un montant minimum d’existence. Apparaît ainsi la reconnaissance d’un droit à l’aide sociale (MINIMEX). Cette loi consacre le droit à l’aide sociale afin de permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine. De 1976 à 2002, les centres furent connus sous l’appellation de Centres Publics d’Aide Sociale.

Avec la révision du MINIMEX en 2002, alors devenu le revenu d’intégration sociale et de ses incidences en matière d’aides, l’appellation de 1976 s’est mutée en Centres Publics d’Action Sociale. Cette loi voit confier au CPAS une mission qui va bien au-delà de l’octroi d’une aide financière. On parle du droit à l’intégration sociale, ce qui signifie une participation de chacun dans la société et qu’il s’agit d’un droit pouvant être recherché de différentes manières. Ainsi, l’objectif de cette loi tend à privilégier dans la mesure du possible l’intégration de la personne par l’emploi car, dans l’optique du législateur, l’accès à un emploi rémunéré reste une des manières les plus sûres d’acquérir son autonomie et de s’intégrer dans la société. Le CPAS n’est plus le dernier rempart contre l’exclusion sociale mais il est devenu un tremplin vers l’intégration sociale. Pour certaines personnes, l’intégration sociale se fera par l’acquisition d’une première expérience professionnelle, pour d’autres, par le suivi d’une formation ou la participation aux ateliers de socialisation.

Aide sociale, mais pas que….

Les CPAS ne sont pas que des centres de distribution d’aide.  Ils participent à l’aide à tous les citoyens.  Depuis de nombreuses années, ils s’occupent aussi de la gestion de crèches, de maisons de repos, de centres de formation.  Ils ont aussi un objectif de cohésion sociale.  Sans oublier leur premier objectif: permettre à tous citoyens de vivre dans la dignité humaine.

Mauvaise image

Beaucoup de préjugés circulent sur les CPAS, tous des fainéants, CPAS un jour CPAS toujours, pas pour moi car je suis indépendant.  Tous ces stéréotypes sont cassés par une campagne d’information.  http://www.cpasavenir.be/.

Et le CPAS de Tubize

Ils participent depuis de nombreuses années à la réinsertion des personnes.  Il y a le projet du restaurant des parfums du monde qui permet aux personnes de se réinsérer par le travail. Au delà de l’aide à la réinsertion socio professionnelle, il y a aussi la gestion de crèches, d’une maison de repos, d’activité de cohésion sociale, d’aide aux repas à domicile.  Il est essentiel d’avoir un CPAS fort pour toutes les aides qui sont apportées aux citoyens. http://www.tubizecpas.be/

CPAS mis à mal

Pour le moment, le gouvernement met à mal le travail des CPAS.  Notons la suppression du secret professionnel des assistants sociaux, notion importante du travail de confiance qui doit s’installer entre le travailleur et le citoyen.  D’ailleurs, le conseil d’état a refusé par deux fois cette suppression.  Mais quand sera-t-il dans quelques mois ?  Il y a aussi la mise en place du PIIS projet individualisé d’intégration sociale.  Toute personne qui demandera l’aide aux CPAS devra signer un contrat en contre partie avec le CPAS, ça ira d’un objectif de formation, d’une recherche d’emploi, à un travail communautaire.  Le risque est de voir des personnes qui ne respectent pas son contrat se faire exclure du CPAS, donc ils seront exclus du dernier filet de sécurité qui leur permet de vivre dans la dignité humaine.  Depuis de nombreuses années, le Forem a mis en place ce système et ils ont échoué donc les CPAS avec moins de moyens devra réussir là où tous les autres acteurs ont échoué. On ne mesure pas encore l’impact négatif qu’aura cette mesure sur les citoyens.

http://www.levif.be/actualite/belgique/levee-du-secret-professionnel-en-route-vers-une-societe-sous-surveillance/article-opinion-586661.html

http://fr.metrotime.be/2016/12/15/actualite/service-communautaire-cpas-manifestants-disent-non/?utm_content=buffer76265&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer