Sabine Desmedt : La liste des plantes mellifères

Sabine Desmedt : La liste des plantes mellifères

Que ce soit dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un espace public via le permis de végétaliser, pensez à planter des plantes mellifères.  Elles sont utiles pour les abeilles, mais aussi pour ramener de la biodiversité dans notre ville.

Voici une liste de plantes mellifères:

Arbres
  • Aulne glutineux (Aulnus Glutinosa)
  • Bouleau commun (Betula alba)
  • Buis (Buxus sempervirens)
  • Châtaignier (Castanea sativa)
  • Chêne pédonculé (Quercus robur)
  • Érable champêtre (Acer campestre)
  • Frêne à fleur (Fraxinus ornus)
  • Merisier (Prunus avium)
  • Peuplier grisard (Populus canescens)
  • Pommier (Malus sylvestris)
  • Saule (salix)
  • Tilleul (tilia)
Espèces à vocation horticole à utiliser en milieu urbain et périurbain :
  • Cerisier (Prunus)
  • Cytise (Cytisus laburnum)
  • Marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum)
  • Noisetier de Byzance (Corylus colurna)
Arbustes
  • Ajonc commun (Ulex Europaeus)
  • Aubépine (Crataegus)
  • Bourdaine (Rhamnus frangula)
  • Callune (Calluna Vulgaris)
  • Cornouiller males (Cornus mas)
  • Framboisier (Rubus occidentalis)
  • Lierre (Hedera helix)
Espèces à vocation horticole à utiliser en milieu urbain et périurbain :
  • Caryopteris (Caryopteris clandonensis)
  • Ceanothes (Ceanothus)
  • Cotoneaster (Cotoneaster)
  • Laurier tin (Viburnum tinus)
Herbacées
  • Corbeille d’argent (Arabis Alpina)
  • Monnaie du Pape (Lunaria)
  • Lupin (Lupinus polyphyllus)
  • Menthe (Mentha)
  • Phacelie (Phacelia)
  • Salicaire (Lithrum salicaria)
  • Bardane (Lappa major)
  • Bourrache (Borago Officinalis)
  • Campanule (Campanula)
  • Citronelle (Melissa officinalis)
  • Consoude (Symphitium)
  • Epilobe (Epilobium angustifolia)
  • Herbe aux chats (Nepeta mussinii)
  • Lamier (Lamium)
  • Marjolaine (Origanum vulgare)
  • Molènes (Verbascum)
  • Sainfoin (Onobrychis)
  • Sauge des prés (Salvia pratensis)
  • Bleuets (Centaurea)
  • Brunelle (Brunella)
  • Chicorée sauvage (Chicorium intybus)
  • Cleome (Cleoma luttea)
  • Épiaire (Stachys annua)
  • Lierre terrestre (Glechoma hederacea)

 

Luc Schoukens : Voyage en transition anglaise

Luc Schoukens : Voyage en transition anglaise

Cet été magnifique, « trop » magnifique, nous a fait profiter d’un court voyage en Angleterre.
A la découverte de deux lieux emblématiques de la transition et de l’écologie pratique : Todmorden ( au NE de Manchester) et Totnes sur la côte SO(Devon-Dartmoor).
 
Totmorden, la naissance des Incroyables Comestibles ( The Incredible Edible). 
 
Voilà plus de 10 ans que quelques citoyennes créatives et audacieuses ont lancé le concept des légumes et fruits gratuits et accessibles dans l’espace public.
Nous avons rencontré sur place quelques personnes témoins de cette « folle » histoire  dont Estelle Brown, la responsable de la communication.
Retenons tout d’abord qu’il n’y pas de procédé miracle ou procédé type pour mettre en place un concept mobilisateur. Il faut surtout tenir compte de la réalité de sa communauté, de ses forces, de ses talents, de ses besoins.
Totmorden est une petite ville de la zone industrielle de l’Angleterre qui a subi de plein fouet les conséquences de la disparition du tissu industriel. Totmorden avait besoin d’un nouveau souffle, d’une renaissance.
La combinaison de la présence d’une population rencontrant des besoins sociaux d’une part et le sens poussé de l’entraide sociale « anglaise » dopé par la présence de quelques post soixante huitards éclairés, ont créé le contexte pour ce projet « révolutionnaire ».
A partir de ces bacs « de propagande » à légumes présents partout dans la ville, mis en place et entretenus par des dizaines et des dizaines de volontaires, toute une nouvelle dimension a été mise en place poussant à l’autonomie alimentaire, à la relocalisation de l’économie, au développement d’une école secondaire de qualité, à l’implication du tissu associatif … bref elle a redonné une authentique  dynamique à la ville et à ses habitants!
Le processus a recréé un lien social multi »social », trans générationnel, connectant anciens et nouveaux habitants.
Une dynamique économique a été recréée à partir des métiers autour de l’alimentation : maraîchers, agriculteurs, commerçants locaux, horéca … mais aussi développement de structures de formation et de réinsertion, d’accueil touristique,…
L’approche de la nourriture a permis de renouer le lien avec la nature, les saisons, a permis de se reconnecter à la terre,  à prendre du temps pour cultiver sa propre nourriture, à cuisiner, à conserver, à se soigner, à combattre le réchauffement climatique(transports juste de proximité, arrêt des pesticides,…)
Ce travail a permis de reconnecter les enfants et les jeunes aux sources de leur nourriture, à faire de la production des aliments un outil pédagogique, de formation, à remettre une nourriture de qualité et naturelle dans les cantines scolaires.
Tout ce processus a permis de rendre confiance aux gens, de leur redonner un rôle, d’être heureux, d’améliorer la santé mentale publique.
Une sorte de bien-être collectif  se dégage de Todmorden et de ses habitants, et le fait d’avoir mis le mot « KINDNESS » en grand dans la ville, sur le talus surplombant le parking du supermarché,  n’y est certainement pas pour rien.
Totnes, le berceau des villes et villages en transition.
Autre ambiance à Totnes, cette petite ville touristique du Devon, sur la côte Sud-ouest. Au bord d’un estuaire, Totnes se caractérise par sa magnifique rue d’époque qui grimpe la colline, animée par ses commerces, boutiques, restos, bars,…
C’est dans les locaux du réseau de transition que nous avons rencontré Ben, un des fondateurs de l’expérience des villes et villages en transition. Il nous a permis de participer au groupe de travail monnaie locale qui se déroulait ce jour-là en présence de Rob Hopkins, LE Mr. Transition qui arpente Totnes à vélo, et le monde en tant qu’ambassadeur du concept ( on le voit entre autres dans le film Demain)
Et quel était le sujet de la réunion : L’expérience du “Toreke” monnaie locale à .. Gent! Inez Aponté y faisait rapport de sa visite d’étude de l’expérience gantoise.
Le Toreke se caractérise par son approche “sociale” et de “réinsertion”. On obtient des torekes en s’impliquant dans le travail du quartier, en produisant des légumes dans un espace communautaire et on peut acheter des produits alimentaires, mais aussi obtenir des places pour spectacles et cinéma.
Le projet est soutenu par la ville (25.000€) et par le réseau social et associatif.
Résultat: un travail de lien social important.
Le lendemain nous avons participé à une visite guidée de Totnes sous l’angle de la transition. Hall, par ailleurs premier permanent engagé par le réseau à Totnes voici dix ans, nous a montré toute la dimension du concept.
Partant du marché et des producteurs de légumes, de pain, qui ont vu le jour grâce à la dynamique autour de l’alimentation naturelle relocalisée, il a passé en revue les projets, la gestion des énergies renouvelables dans les bâtiments de l’administration communale, la création de deux turbines électriques sur l’étang, tout en soulignant l’importance de relocaliser l’économie avec un espace de coworking.
Autre expérience le concept de “rue en transition” où les voisins se motivent pour isoler leurs maisons, pour cultiver des légumes ensemble, pour se doter d’un réseau d’entraide,…
Un peu plus loin un projet plus ambitieux, reconvertir un site d’usine abandonné pour en faire un espace économique dynamisé par un réseau de PME, entre autres avec l’intégration d’une nouvelle brasserie et en utilisant le concept de Landtrust( mise à disposition du terrain).
Le concept de la transition est à mettre en place en partant des richesses et spécificités du lieu. Il faut trouver ” la corde sensible” de sa population. 
En tout cas la dynamique intéresse, le groupe de 15 visiteurs était composé de citoyens du Japon, Corée, France, Espagne, Israël, Canada, Islande, USA et …Belgique.
Ittre et le Brabant Wallon ont certainement du potentiel pour intensifier le processus de transition!
Quelle belle semaine dans cette angleterre épargnée de la vague de chaleur tropicale sur le continent, avec des anglais tout étonnés de vivre un « vrai » été!
Sonia De Vos et Luc Schoukens
Sandra Dumonceau : Ma recette pour une lessive faite maison

Sandra Dumonceau : Ma recette pour une lessive faite maison

Faire sa lessive présente plusieurs avantages : en plus d’être écologique et économique, fabriquer sa lessive soi-même est très facile. En quelques minutes, vous pouvez préparer de quoi laver votre linge pour plusieurs mois ! Pour celles et ceux qui ne savent pas par où commencer pour devenir autonome, faire de la lessive maison constitue un premier pas facile à réaliser !

Les ingrédients pour 3 litres de lessive

  • 35 à 40 g de savon de Marseille
  • 3 c. à s. de bicarbonate de soude
  • 3 c. à s. de vinaigre blanc
  • 3 litres d’eau

Le matériel nécessaire

  • une râpe
  • une casserole et une plaque ou un feu de cuisson
  • des récipients pour stocker la lessive (bouteilles, bocaux, etc.)
  • éventuellement : un entonnoir

La recette

1. Râpez 40 g de savon de Marseille.

2. Faites-les fondre à feu doux dans 1 litre d’eau très chaude.

3. Mélangez bien.

4. Ajoutez 3 c. à s. de bicarbonate de soude et 3 c. à s. de vinaigre blanc.

5. Laissez reposer pendant 1 heure, puis allongez avec 1 litre d’eau tiède.

6. Le lendemain, allongez de nouveau avec 1 litre d’eau froide et mélangez bien.

7. Facultatif : ajoutez quelques gouttes d’huiles essentielles pour le parfum.

8. Mettez en bouteille.

Enquête publique: Prolongation de deux unités d’incinération de déchets à Virginal

Enquête publique: Prolongation de deux unités d’incinération de déchets à Virginal

L’InBW possède deux unités d’incinération de déchets à Virginal (Ittre). L’une d’entre elles arrive en fin de vie. Récemment, certaines voix ont plaidé pour le maintien des deux fours. Ecolo demande de tenir compte des objectifs de réduction des déchets ménagers, qui soulèvent la question de la nécessité du maintien des deux unités. Un four coûte en effet plus de 50 millions d’€, et l’incinération des déchets représente 4 à 5% des gaz à effet de serre émis en Belgique. Sachant cela, n’est-il pas temps d’explorer d’autres pistes ? 

Lors de cette enquête publique, les citoyens peuvent donner leur avis.  Les communes concernées sont Tubize, Ittre, Rebecq, Braine-Le-Chateau et Braine-Le-Comte.  Chaque citoyens de ces communes peuvent se rendre auprès de leur administration communale pour émettre leur avis.  Nous invitons chaque citoyen à donner son avis sur la prolongation de deux fours à Ittre.

Ville de Tubize – 29743 – in BW scrl – Rue de Tubize 16 1460 Ittre – avis denqute publique

 

Interpellation citoyenne au conseil communal de Tubize ce lundi – Commune Hospitalière

Interpellation citoyenne au conseil communal de Tubize ce lundi – Commune Hospitalière

Ce lundi des citoyens ont voulu interpeller le conseil communal pour rendre notre commune hospitalière.

Voici le texte de l’interpellation citoyenne

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les échevins, Mesdames et Messieurs les conseillers,

Je souhaite me faire ici le porte-parole d’un certain nombre de citoyennes et de citoyens de Tubize interpellés par la situation des personnes migrantes en Belgique et à Tubize. Nous souhaitons que notre commune s’engage en faveur d’un accueil de qualité, d’une égalité de droits pour toutes et tous, condition d’une intégration réussie des migrants. Autrement dit, nous souhaitons que Tubize se déclare « commune hospitalière », ou « ville accueillante », et pour ce faire, s’engage à sensibiliser sa population et à améliorer l’accueil et le séjour des migrantes et des migrants sur son territoire.

La commune de Tubize, comme toute la Belgique, est marquée par l’histoire des migrations. Elle leur doit une partie de sa prospérité. La mobilisation actuelle autour des communes hospitalières, initiée par le CNCD-11.11.11. et ses partenaires, vise à promouvoir une vision positive des migrantes et des migrants. Une vision qui dépasse les peurs et le repli sur soi et invite à aller à la rencontre de celles et ceux qui ont été expulsés de chez eux par les violences et la misère. Une vision où solidarité rime avec rencontres, avec partage, avec dignité.

Il est vrai que les compétences en matière de migration sont principalement fédérales et que l’intégration relève des Régions. Cependant, les collectivités locales ont quelques obligations en matière d’accueil et surtout, des possibilités de jouer un rôle important dans l’hospitalité, le respect des droits et l’intégration des migrants, en particulier à travers l’activité des services communaux. La commune est déjà active, notamment avec les ILA, les Initiatives locales d’accueil, que gère le CPAS, qui assure un accompagnement administratif et social et des rencontres avec des citoyennes et citoyens.

Nous pensons qu’il est possible de renforcer ce qui existe et d’ouvrir de nouveaux chantiers pour que tous les migrantes et les migrants résidant à Tubize, quel que soit leur statut, se sentent citoyennes et citoyens à part entière et respectés dans leurs droits.

Dans ce sens, nous invitons le conseil à voter une motion par laquelle la commune prendrait une série d’engagements, motion dont un projet a été joint à la demande d’interpellation et que je vais maintenant résumer.

Par cette motion, la ville de Tubize s’engagerait à poursuivre les actions déjà entreprises, en particulier par le CPAS, et à prendre le cas échéant des initiatives nouvelles pour réaliser les objectifs suivants :

• En premier lieu, il s’agirait de sensibiliser la population sur les migrations et l’accueil de l’autre, en particulier les élèves des écoles communales ; il s’agirait aussi de sensibiliser les agents communaux aux droits des étrangers, de soutenir les associations et les initiatives citoyennes qui souhaitent venir en aide aux étrangers et primo-arrivants de la commune.

• En deuxième lieu, il s’agirait de garantir l’accueil et le séjour des migrants dans le respect des droits humains, et notamment en matière d’accueil administratif, en matière d’information sur les procédures administratives, en matière de soutien à l’intégration des migrants particulièrement pour la recherche d’un logement, en matière d’accueil spécifique des demandeurs d’asile et des réfugiés et d’intégration scolaire de leurs enfants.

• En troisième lieu, il s’agirait de garantir le respect des droits fondamentaux des personnes sans papiers, notamment en matière sociale et sanitaire et en matière de relation avec la police.

• Enfin, la motion se termine par une déclaration de solidarité envers les communes européennes et les pays confrontés à un accueil de nombreux migrants.

Le conseil peut-il se prononcer en faveur de ce projet de motion et en assurer le suivi, par exemple en mettant en place un groupe de suivi des engagements pris, auquel seraient associés des représentants des associations tubiziennes actives dans l’accueil et de l’intégration des migrants et des citoyennes et citoyens qui s’y impliquent à titre personnel ?

Au nom de celles et ceux qui ont participé à la rédaction de ce projet de motion, je vous remercie de l’attention que vous y avez apportée.

Stéphan Lepoutre

Interpellation citoyenne au conseil communal de Tubize ce lundi – Commune Hospitalière

Projet de motion « Tubize, commune hospitalière »

Ce lundi des citoyens ont proposé une motion pour rendre notre commune hospitalière.

Voici la motion déposée. 

Vu les engagements européens et internationaux pris par la Belgique pour le respect des droits fondamentaux des personnes et en particulier des plus vulnérables (Déclaration universelle des droits de l’homme, Convention européenne des droits de l’homme Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, etc.) ;

Vu les engagements pris par la Belgique en matière de protection des réfugiés dans le cadre de la Convention de Genève de 1951, vu les engagements pris par la Belgique en matière de relocalisations et de réinstallations ;

Vu l’article 23 de la Constitution belge garantissant à chacun le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine et de jouir de droits économiques, sociaux et culturels ;

Considérant que la multiplication des crises et la prolongation de conflits poussent des femmes, des hommes et des enfants à prendre des routes migratoires de plus en plus dangereuses, souvent au péril de leurs vies ;

Considérant que les migrations ont forgé le monde et continueront de le faire, qu’elles constituent une chance et un potentiel pour nos sociétés pour peu qu’une politique active d’accueil soit mise en place ;

Considérant que l’accueil des migrants n’est pas le seul fait des compétences fédérales, que les communes – même dans un cadre restreint – ont une marge de manoeuvre pour organiser un accueil et un soutien de qualité aux migrants, quel que soit leur statut ;

Considérant que les services communaux sont le premier interlocuteur vers lequel les citoyens se tournent, que la confiance dans ces services, y compris la police, est fondamentale pour le bien vivre ensemble ;

Considérant qu’un meilleur accueil peut faire la différence dans le parcours d’intégration des migrants et leur permettre de se sentir partie prenante de la vie locale ;

Le conseil communal, en sa séance du …, s’engage à poursuivre les actions déjà entreprises, en particulier par le CPAS, et à prendre, le cas échéant, des initiatives nouvelles pour réaliser les objectifs suivants en matière d’accueil et d’intégration des migrant.e.s à Tubize, ville accueillante :

1. Sensibiliser la population sur les migrations et l’accueil de l’autre

• Sensibiliser les élèves des écoles communales, les organisations de jeunesse et les associations actives dans la commune;

• Sensibiliser les agents communaux, les fonctionnaires du service Population, aux droits des étrangers, à la diversité et au respect de l’autre;

• Soutenir les associations et les initiatives citoyennes qui souhaitent venir en aide aux étrangers et primo-arrivants de la commune;

• Organiser et soutenir de rencontres interculturelles à l’attention de tous les résidents de la commune (Belges, Européens, étrangers avec ou sans papiers), pour contribuer à faire tomber les préjugés ;

• Informer régulièrement la population tubizienne, notamment via le bulletin communal, le site internet de la commune, par l’organisation de séances publiques d’information;

2. Garantir l’accueil et le séjour des migrants dans le respect des droits humains, et notamment :

2.1 en matière d’accueil administratif, garantir le respect des droits et des procédures :

• respect des délais légaux fixés (enquêtes de résidence, inscriptions au sein de la commune, transmission des dossiers aux autres administrations, délivrance des accusés de réception et annexes, renouvellement des titres de séjour…);

• tarifs identiques pour l’ensemble de la population;

• pas d’exigence de conditions supplémentaires non prévues par la loi;

• vigilance dans les procédures de radiation et faciliter la procédure de réinscription par la commune;

• respect du droit à la vie privée et familiale lors de l’enregistrement des déclarations de mariage, de cohabitation et de reconnaissance de paternité.

2.2. en matière d’information :

• Organiser des moments d’information ouverts à tous les résidentes et résidents, indépendamment de leur statut juridique, sur les services et aides offerts dans la communes ;

• Communiquer une information correcte et spontanée sur les procédures de séjour, de mariage/cohabitation légale, d’accès à la nationalité, sur les services existants au sein de la commune ; s’assurer que les étrangers comprennent les procédures ;

• Mettre à disposition l’information existante sur les services dans les langues utilisées par les migrants; faciliter l’utilisation du service d’interprétariat social;

• Délivrer une information de qualité sur l’accès à la nationalité belge;

2.3. en matière de soutien à l’intégration des migrants

• Soutenir des initiatives d’accès à un logement digne quelle que soit la situation de séjour;

• Systématiser l’orientation vers les cours de FLE (Français Langue Etrangère);

• Donner une information complète sur les parcours d’intégration;

• Susciter et soutenir l’intégration socio-professionnelle des migrants dans les dispositifs locaux d’insertion socio-professionnelle ;

• Mener campagne pour inciter les résidents tubiziens d’origine étrangère à s’inscrire comme électeurs pour les élections communales d’octobre 2018 (pour autant qu’ils remplissent les conditions pour ce faire) et à exercer ainsi leurs droits politiques ;

• Adresser un appel à projet aux associations qui s’engagent à soutenir l’intégration des migrants ;

2.4 en matière d’’accueil spécifique des demandeurs d’asile et des réfugiés

• Favoriser l’intégration scolaire des enfants ;

• Favoriser les rencontres avec les habitants (culturelles, sportives…) et les initiatives d’entraide;

• Dans le cadre de la transition de l’aide matérielle vers l’aide financière, assurer un accompagnement personnalisé et l’aide à la réinstallation ;

• Avoir une attention spécifique pour les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) en leur assurant logement et accueil approprié, et associer l’AMO-Plan J ;

• Informer la population locale de la possibilité de devenir tuteur pour un MENA;

3. Garantir le respect des droits fondamentaux des personnes sans papiers, notamment :

3.1. en matière sociale et sanitaire

• Garantir et faciliter l’accès à une aide médicale urgente de qualité

• Favoriser l’inscription des sans papiers dans les écoles de promotion sociale, les bibliothèques, les centres sportifs de la commune;

• Garantir l’accès aux hébergements d’urgence y compris aux personnes sans papiers.

• Délivrer une information claire et précise concernant leurs droits (Aide Médicale Urgente, demande de régularisation, scolarité des enfants, aide juridique, mariage, …).

3.2. en matière de police

· sensibiliser le personnel de police à la problématique migratoire et aux droits des migrants,

· déposer et soutenir après du Conseil de la Zone de Police la proposition suivante relative aux modalités qu’il conviendrait de respecter en cas d’arrestation :

◦ préciser les motifs de convocation dans les courriers adressés par les communes aux sans papiers.

◦ ne pas permettre à la police locale de procéder à des arrestations de sans-papiers à leur domicile sans mandat du juge.

◦ ne pas procéder à des arrestations dans et à la sortie des écoles et des lieux de culte et dans un commissariat lors de dépôt de plainte pour atteinte à leurs droits en vue de transférer des personnes sans papiers vers des centres fermés et en vue d’une expulsion.

◦ si l’Office des Etrangers donne l’ordre de procéder à l’arrestation de personnes se trouvant en procédure de regroupement familial et/ou ayant un ou des enfants qui résident sur le territoire communal, ne pas permettre à la police de procéder mais communiquer à l’Office des Etrangers les informations manquantes requises.

4. Déclarer sa solidarité envers les communes européennes et les pays confrontés à un accueil de nombreux migrants

En plus des engagements ci-dessus, le conseil communal se déclare solidaire des communes européennes et des pays situés à proximité des régions critiques (comme la Grèce, l’Italie ou encore le Liban), qui accueillent sur leur territoire un très grand nombre de réfugiés et demandeurs d’asile et de réfugiés et qui tentent de faire face avec dignité et dans le respect des personnes.

Le Conseil se prononce pour une politique migratoire belge et européenne digne, respectueuse des personnes et et des droits fondamentaux des migrants.