26 Août 2018 | Elections 2018
Jules Claes lance le défi aux jeunes tubizien(ne)s : utiliser leur vélo et/ou leurs pieds au lieu de tout engin motorisé pour se déplacer un jour par semaine.
Voici ce que propose Jules Claes :
Chaque début d’année au sein des écoles, une journée devrait être consacrer à la réflexion sur la mobilité des jeunes pour venir à l’école. On pourrait utiliser la semaine de la mobilité (mi septembre) pour initier cette journée. Par exemple, il pourrait avoir une grande carte où chaque élève puisse mettre son trajet. Et de là organiser avec les élèves des pedibus. Les autobus pédestres – ou pedibus – sont un mode de ramassage scolaire. L’enfant attend à un arrêt qu’un groupe d’enfants et/ou parents les rejoignent.
6 Nov 2017 | Elections 2018
Cette semaine comment rendre notre ville agréable pour les jeunes et les enfants.
Comment vivez-vous en tant que jeunes à Tubize ?
Comment voulez-vous que vos enfants – petits enfants vivent à Tubize ?
Que faut-il faire pour une ville avoir une ville amie des jeunes ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
- À Sombreffe, la commune a mis en place un système de primes à l’installation d’accueillantes – 1000€ – et à l’acquisition du matériel de sécurité. Cette prime est «renouvelable» tous les 3 ans pour l’achat de matériel de puériculture et de jeux. Les accueillantes doivent s’engager pour percevoir cette prime à respecter la grille tarifaire de l’ONE et à rester ouvertes pour une durée minimale de 3 ans.
- Mise en place de «bébé bus», etc.(sur base d’un projet développé par la province de Namur et notamment Sombreffe, une camionnette, chargée de matériel de puériculture et d’animation emmène chaque jour une équipe de puéricultrices vers un endroit différent, une salle communale autorisée par l’ONE, où les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueilli).
- Les Brede scholen en Flandre créent un cadre de vie et d’apprentissage dans lequel les enfants peuvent s’épanouir davantage, tout en y impliquant leurs parents et le quartier (tissu associatif, culturel, sportif, académie…). http://www.vgc.be/aanbod/leren/brede-school
- Namur a développé deux «Pedibus» (bus piétons collectifs) l’un à Malonne, l’autre à Loyers. C’est un moyen écologique et économique de se rendre à l’école, c’est bon pour la santé, ça permet de découvrir la nature, de discuter avec les copains, les habitants, ça réduit le nombre de voitures aux heures d’arrivées à l’école, ça permet aux enfants de mieux maîtriser les règles de sécurité à proximité des routes… Bref, c’est un bel outil de mobilité.
- À Haguenau, en Alsace, la municipalité a mis en place des itinéraires piétons et cyclables sécurisés et balisés : des macarons de couleur permettent aux enfants d’identifier l’itinéraire sur lequel ils se trouvent. Une école a remis à chaque élève une carte de la ville en indiquant les différents trajets praticables pour rejoindre l’école depuis chaque quartier.
- Dans le cadre de son « Plan Paysage et Patrimoine », la ville de Nantes a invité les élèves fréquentant les établissements scolaires d’un quartier à participer à des animations (marche exploratoire, séance de dessins…) visant à l’observer et faire part de leurs souhaits pour l’améliorer.
- Entre 2009 et 2014, sous l’impulsion de nos ministres, la région bruxelloise à créé des plaines de jeux innovantes (buttes engazonnées, éléments design sans fonction attribuée a priori, fontaines d’eau, mur où dessiner à la craie, « coin des secrets », etc). Comme cela se pratique couramment dans les pays nordiques, une plaine a également été équipée d’un coffre à jouets qui, loin de disparaître, sont au contraire plus nombreux qu’au moment de l’inauguration !
- Le dialogue avec les enfants et les jeunes peut aussi être mis en œuvre dans le cadre de l’occupation d’espaces verts. Ainsi, au Bois du Wilder à Bruxelles et dans la Forêt de Soignes, un travail de médiation a été mené entre les gestionnaires des lieux et les mouvements de jeunesse, afin de permettre à ces derniers d’organiser des activités dans ces espaces, tout en préservant la nature.
- Fontenay-sous-Bois (France) : depuis 2009, les enfants des familles les plus précarisées accèdent gratuitement à la cantine le midi. Cette mesure à coût restreint a, par ricochet, permis d’augmenter le nombre d’enfants participant aux activités extrascolaires. La commune a également mis en place des petits déjeuners gratuits pour l’ensemble des enfants fréquentant ses établissements scolaires.
28 Juin 2017 | Actualités, Communiqués, La locale Ecolo Tubize
Hassan Idrissi a souhaité mettre la problématique de la consommation de drogues chez les jeunes en avant http://brabant-wallon.lacapitale.be/95115/article/2017-06-21/de-plus-en-plus-de-jeunes-tubiziens-consomment-de-la-cocaine
Il souhaite interpeller le conseil de police ainsi que le conseil communal sur le sujet.
16 Juin 2017 | Actualités, Espace citoyens
La locale Ecolo m’a demandé de m’impliquer auprès de la maison des jeunes ce que j’ai accepté avec plaisir. Je me suis vite rendu compte qu’il ne fallait pas grand chose pour faire avancer ce projet. Tout y est. Equipe motivée, jeunes impliqués, travail efficace. Il leur manque juste le soutien des tubiziens, la reconnaissance des autorités dans leur travail et plus de moyens. De manière générale, il manque une vision de la politique jeunesse. Les personnes compétentes sont là, les jeunes motivés sont là. Il ne faudrait pas grand chose pour que cela fonctionne pour tous les jeunes tubiziens.
Quelques mois après mon arrivée à la locale Ecolo. L’équipe m’a demandé si je pouvais être intéressé par un rôle d’administrateur au sein de la Maison de jeunes de Tubize. Il est clair que cela correspondait à mon envie de participer à la vie de ma commune. De plus, dans un secteur qui me tient à cœur et qui correspond à mon parcours professionnel. J’allais pouvoir transmettre mon expérience au sein d’institution pour les enfants en difficulté et mon expérience au sein d’une école de devoirs.
Je fus invité à ma première assemblée générale en juin 2016. Et quelle surprise pour moi d’être assis autour de la table avec une majorité de jeunes fréquentant la maison de jeunes. Dans beaucoup d’endroit, on parle du désinvestissement des jeunes, mais pas ici. Tous sont concernés par leur maison. Ce n’est pas dû au hasard. Après des discussions avec l’équipe, je me suis rendu compte que cela était possible grâce à eux.
Ils impliquent les jeunes dans LEUR maison, ils leur donnent des responsabilités, ils les soutiennent dans leur projet. Cela donne l’envie aux jeunes de s’impliquer dans leur lieu de vie. Les jeunes sentent qu’on n’organise pas des activités pour eux, mais ils co construisent les projets. Ils sont considérés comme des acteurs.
Pour moi c’est la vision qu’il faut amener dans les services, rendre les usagers acteurs de leur changement. Il n’y a pas pire sentiment que la charité, la pitié ou l’infantilisation. Ils sont des jeunes adultes à en devenir et l’équipe leur donne des outils pour y arriver.
Les activités sont nombreuses, ils se divisent en pôle artistique (graff, atelier sérigraphie,..) en pôle musical (MJ musique, festival,..) en pôle citoyen (potager, atelier touche à tout, incroyables comestibles,…) en pôle audiovisuel (MJ antistatic TV,..). Toutes ces activités sont organisées avec les jeunes avec le soutien de l’équipe.
http://www.mjantistatic.be/
Je me suis vite rendu compte que c’est une équipe et une maison qui tourne que mon rôle sera de mettre leur travail en valeur. Malgré des difficultés d’ordre technique (plus de chauffage en hiver) au cours de cette année. L’équipe est restée motiver et impliquer auprès des jeunes. Malgré le peu de moyens, ils vont un travail formidable.
Est-ce que leur travail correspond à tous les jeunes ? Non de toute façon, ils ne peuvent pas s’occuper de tous les jeunes tubiziens. Il faudrait développer d’autres services qui travaillent de la même manière et qui pourrait permettre de capter tous les jeunes dans leur différence. Par exemple, beaucoup de jeunes préfèrent le sport, d’autres ne veulent pas s’impliquer dans des projets ou ne veulent pas encore. Pour ces jeunes, il faudrait pouvoir leur proposer d’autres choses. Pour cela, il faut une vraie vision de ce que les jeunes ont besoin. Il ne manque pas grand chose pour une politique jeunesse efficace. Il y a des travailleurs de terrain compétent, il y a des jeunes motivés. Il manque une vision pour faire avancer les différents services dans la même direction.
Laurent Heyvaert
24 Nov 2016 | Actualités
La génération Y suit la génération X qui elle-même suit celle des baby boomers d’après-guerre. Née entre le début des années 80 et le milieu des années 90, c’est elle qui entre en ce moment dans l’âge adulte. C’est aussi la génération qui porte le « Y » sur le torse, formé par les fils de ses écouteurs. C’est enfin le « Y », prononcé à l’anglaise, c’est « Why ? », le « Pourquoi ? » qu’elle adresse au monde…
Pour la décrire, une vaste enquête, « Génération Quoi« , a été menée en Belgique francophone et un peu partout en Europe, avec la RTBF et l’Université de Namur.
Dont voici les résultats complets: http://generation-quoi.rtbf.be/
Les résultats de cette consultation pour la Belgique francophone décrivent une jeunesse de la crise, une génération qui se cherche mais se dit prête à s’engager, une jeunesse désillusionnée sur des points comme l’école ou les institutions, mais assez proche de ses parents, une jeunesse qui s’est « libérée », du moins en bonne partie sur le plan sexuel…
C’est l’environnement qui domine les préoccupations de cette jeunesse. Devant l’emploi. Les jeunes s’inquiètent de leur intégration socio-professionnelle dans un contexte de crise économique, mais ils s’inquiètent surtout de la crise écologique et de l’avenir du monde. C’est donc une génération DES crises qui se dessine. Et derrières ces préoccupations, arrive en troisième position le système éducatif.
Il est temps pour la génération Y de s’engager, elle est encore sous représentée dans les pouvoirs de décision.
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_generation-quoi-alors-on-change?id=9454735