Retour de la commission des recours du gouvernement Wallon

Retour de la commission des recours du gouvernement Wallon

Ce jour, Sabine Desmedt échevinne Ecolo est passée devant la Commission.  Elle était accompagnée de deux avocates pour défendre l’intérêt des tubiziens.  Sabine aurait pu laisser les avocates gérées le dossier, mais elle a souhaité être présente pour défendre l’intérêt des tubiziens.

Sabine Desmedt: “Nous sommes restées 1h30 devant la commission des recours. Nos 2 avocates ont présenté leur mémoire. Ensuite c’était au tour de l’AVIQ. Entre temps, je pouvais parler à nos avocates.  L’objectif était de leur donner des arguments du terrain.  Par exemple, lorsqu’un citoyen nous a expliqué qu’il avait eu des problèmes de procédure lorsqu’il a du être transporter par le Smur.”

Les arguments défendus étaient que cette décision du ministre Maxime Prévôt (CDH) mettait en danger les citoyens.  Que toutes personnes avaient le droit à être prises en charge en moins d’un quart d’heure en cas d’urgence.  Que sur le territoire du brabant Wallon Ouest, nous avons des usines à risque, des autoroutes, une prison et de nombreux habitants.  Que le Smur et les lits d’hospitalisation étaient indispensables à Tubize.

Sabine Desmedt: “Nous devons attendre maintenant leur réponse. Notre avocate me dit que le risque est que nous, ville, ne sommes pas les destinataires de ces arrêtés. Mais toutes les 2, qui ont l’habitude de ce genre de situation, m’ont dit que les questions posées par les autres membres leur fait penser que même cette instance ne sait pas trop comment se placer..cad si on est considéré comme tiers ou pas, apte ou pas à introduire un recours.”

Nous savons depuis le début que Tubize n’a rien à dire dans ce dossier. Nous ne sommes pas compétents. Tubize a cédé son hôpital en 2000 au groupe Jolimont et a repris les dettes à son compte.  C’était la seule solution à l’époque pour garder un hôpital à Tubize. L’erreur a été faite lors de la cession de l’hôpital au groupe Jolimont.  Il aurait été préférable d’imposer des représentants de Tubize dans le conseil d’administration du groupe Jolimont.  Pas pour toucher des jetons de présence, mais pour veiller à l’intérêt des tubiziens qui payent encore les dettes de cet hôpital.

Il fallait tenter le coup de cette commission, même si nous savons que cela à peu de chances d’aboutir.

Ecolo Tubize souhaite répondre à l’appel d’Hassan Idrissi.

Ecolo Tubize souhaite répondre à l’appel d’Hassan Idrissi.

Hassan Idrissi a souhaité mettre la problématique de la consommation de drogues chez les jeunes en avant http://brabant-wallon.lacapitale.be/95115/article/2017-06-21/de-plus-en-plus-de-jeunes-tubiziens-consomment-de-la-cocaine

Il souhaite interpeller le conseil de police ainsi que le conseil communal sur le sujet.

Voici la réponse de Youri Caels conseiller communal Ecolo: “Le conseil de police ayant eu lieu le 20 juin, je m’étonne de ne pas avoir entendu cette interpellation annoncée avec force et fracas dans la presse. Dommage, car le sujet mériterait un vrai débat et pas seulement quelques effets de manche. Pour info, il existe 2 centres spécialisés en assuétudes en BW. Patchwork pour l’alcool à Ottignies et le ressort à Tubize pour les assuétudes. Le Ressort est sous statut communal. je le dis car c’est donc la seule ville du BW qui finance en partie ce service aux bénéfices des personnes en difficultés avec certains produits illicites. Delphine Tancrez, qui coordonne ce service ne compte d’ailleurs pas ses heures pour œuvrer au mieux et trouver des réponses idoines aux fragilités que ce genre de dépendance génère.
Par ailleurs, Modus vivendi a développé depuis de longue date, différents projets permettant d’aborder la question des drogues en milieu festif.  Que je sache, aucun des événements organisés dans l’ouest du BW n’a fait appel à eux pour mettre en place une action permettant d’apporter une réponse, même minimale au problème énoncé par Hassan. D’ailleurs est-ce que “Event for all” ou “sky event” ou le “concerto à 5€” ou le “Webi” ont pris contact avec le Ressort et ou modus Vivendi sur le sujet ? J’aime beaucoup Hassan, mais je trouve ce type d’annonce particulièrement déplacé et irrespectueuse pour les nombreuses personnes qui travaillent dans le domaine et qui œuvrent concrètement à améliorer les choses. Hassan, je t’invite donc à concrètement réunir la commission jeunesse que tu présides pour aborder le sujet (elle ne s’est pour l’instant réunie qu’une fois en 4 ans et demi) et mettre en place un projet qui semble te tenir à cœur. Tu pourras compter sur moi, s’il y a du solide derrière”.
Nous pensons qu’Hassan a toutes les cartes en main pour faire bouger les choses. Nous lui demandons de convoquer la commission jeunesse, d’inviter les acteurs de terrain, les jeunes, les parents, les autorités,… De rendre les débats ouverts au public et ensemble trouvons des idées pour une autre politique, pour sauver les jeunes. Prouvons qu’il est possible de faire de la politique autrement sans effet d’annonce.

 

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

Un an comme administrateur à la maison des jeunes Antistatic

La locale Ecolo m’a demandé de m’impliquer auprès de la maison des jeunes ce que j’ai accepté avec plaisir.  Je me suis vite rendu compte qu’il ne fallait pas grand chose pour faire avancer ce projet.  Tout y est. Equipe motivée, jeunes impliqués, travail efficace.  Il leur manque juste le soutien des tubiziens, la reconnaissance des autorités dans leur travail et plus de moyens.  De manière générale, il manque une vision de la politique jeunesse.  Les personnes compétentes sont là, les jeunes motivés sont là.  Il ne faudrait pas grand chose pour que cela fonctionne pour tous les jeunes tubiziens.

Quelques mois après mon arrivée à la locale Ecolo.  L’équipe m’a demandé si je pouvais être intéressé par un rôle d’administrateur au sein de la Maison de jeunes de Tubize.  Il est clair que cela correspondait à mon envie de participer à la vie de ma commune.  De plus, dans un secteur qui me tient à cœur et qui correspond à mon parcours professionnel.  J’allais pouvoir transmettre mon expérience au sein d’institution pour les enfants en difficulté et mon expérience au sein d’une école de devoirs.

Je fus invité à ma première assemblée générale en juin 2016. Et quelle surprise pour moi d’être assis autour de la table avec une majorité de jeunes fréquentant la maison de jeunes.  Dans beaucoup d’endroit, on parle du désinvestissement des jeunes, mais pas ici.  Tous sont concernés par leur maison.  Ce n’est pas dû au hasard.  Après des discussions avec l’équipe, je me suis rendu compte que cela était possible grâce à eux.

Ils impliquent les jeunes dans LEUR maison, ils leur donnent des responsabilités, ils les soutiennent dans leur projet. Cela donne l’envie aux jeunes de s’impliquer dans leur lieu de vie.  Les jeunes sentent qu’on n’organise pas des activités pour eux, mais ils co construisent les projets.  Ils sont considérés comme des acteurs.

Pour moi c’est la vision qu’il faut amener dans les services, rendre les usagers acteurs de leur changement.  Il n’y a pas pire sentiment que la charité, la pitié ou l’infantilisation.  Ils sont des jeunes adultes à en devenir et l’équipe leur donne des outils pour y arriver.

Les activités sont nombreuses, ils se divisent en pôle artistique (graff, atelier sérigraphie,..) en pôle musical (MJ musique, festival,..) en pôle citoyen (potager, atelier touche à tout, incroyables comestibles,…) en pôle audiovisuel (MJ antistatic TV,..).  Toutes ces activités sont organisées avec les jeunes avec le soutien de l’équipe.

http://www.mjantistatic.be/

Je me suis vite rendu compte que c’est une équipe et une maison qui tourne que mon rôle sera de mettre leur travail en valeur.  Malgré des difficultés d’ordre technique (plus de chauffage en hiver) au cours de cette année.  L’équipe est restée motiver et impliquer auprès des jeunes.  Malgré le peu de moyens, ils vont un travail formidable.

Est-ce que leur travail correspond à tous les jeunes ? Non de toute façon, ils ne peuvent pas s’occuper de tous les jeunes tubiziens.  Il faudrait développer d’autres services qui travaillent de la même manière et qui pourrait permettre de capter tous les jeunes dans leur différence.  Par exemple, beaucoup de jeunes préfèrent le sport, d’autres ne veulent pas s’impliquer dans des projets ou ne veulent pas encore.  Pour ces jeunes, il faudrait pouvoir leur proposer d’autres choses.  Pour cela, il faut une vraie vision de ce que les jeunes ont besoin.  Il ne manque pas grand chose pour une politique jeunesse efficace.  Il y a des travailleurs de terrain compétent, il y a des jeunes motivés.  Il manque une vision pour faire avancer les différents services dans la même direction.

Laurent Heyvaert

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L’hôpital de Tubize, qu’est ce qu’il en est ?

La direction a fait tourner en bourrique les travailleurs et les autorités communales.  Le manque de concertation de la direction de l’hôpital est une faute qui met en péril la santé des tubiziens.  Malgré de nombreux efforts, nous allons nous retrouver avec un hôpital transformé.  En attendant les réformes en 2018, il faut arrêter de parler de fermeture.  Ce qu’on risque avec ce discours c’est de mettre en péril les emplois et la continuité de l’hôpital après 2018.  Aujourd’hui, il reste les opérations d’un jour.  Plus 480 opérations sont possibles en One day.  Cela peut devenir une spécialisation.  La gériatrie reste jusqu’en 2018.  Les urgences sont toujours ouvertes.  Les consultations sont toujours possibles.  Continuons à nous rendre à l’hôpital pour soutenir les travailleurs et pour qu’on puisse continuer à se faire soigner près de chez soi.

Cette saga commença fin du mois de novembre.  La direction a demandé à rencontrer le bourgmestre et l’Échevin de l’urbanisme pour relancer le permis d’urbanisme pour l’agrandissement de l’hôpital.  Cela tombait bien, les fiches du schéma directeur reprenait un plan de réhabilitation des alentours de l’hôpital.  On pense que le directeur espérait avoir un refus de la commune ce qui aurait permis de rejeter la faute.

Quelques jours après, nous apprenions une assemblée générale extraordinaire avec les travailleurs de l’hôpital.  Le 9 décembre, la direction évoque une «redynamisation des hôpitaux de Nivelles et Tubize».  Pour l’hôpital de Tubize, on parle de la fermeture du Smur et du transfert des lits d’hospitalisation vers l’hôpital de Nivelles.  Lors de ce conseil d’entreprise, les employés ont eu la garantie de garder leur emploi.

Dès cette annonce, le Bourgmestre et Sabine Desmedt ont demandé à rencontrer la direction de l’hôpital.  Quelques jours plus tard, eut lieu cette rencontre.  La direction a donné ces arguments qui ne sont qu’économiques et disait être sous pression suite au futur réforme et la demande du Fédéral de faire des économies.

Suite à cette rencontre, toute la locale Ecolo s’est mise à la recherche de solutions.  Rapidement, on s’est rendu compte que cela serait difficile.  La première étape a été de demander l’aide des députés fédéraux Ecolo qui sont présents lors des débats sur la réforme des hôpitaux.

La réforme a bon dos

Ce que nous apprenons c’est que les discutions traînent depuis 2014.  Que la réforme au mieux aura lieu en 2018 et qu’elle prendra effet qu’en 2019.  Alors pourquoi parler de cette réforme comme argument ?  On nous a expliqué que tous les partis, les mutuelles, les professionnelles de la santé estiment que nos centres hospitaliers coûtent trop cher et qu’il faudra faire des économies et de la rationalisation.  Le plus grand changement annoncé c’est que la Belgique sera divisée en bassin de soins de 400 000 à 500 000 habitants.  Autant dire un bassin de soins pour le Brabant Wallon.  Que les besoins et les hôpitaux seront basés sur ce bassin de soins. En 2016, de nombreux groupe hospitalier ont anticipé cette réforme et ont commencé à transféré des lits sans tenir compte des besoins.  La ministre fédérale face à ce constat à décider d’installer un moratoire de deux ans à partir du 1 janvier 2017 pour que plus aucun lit ne soit transféré avant la réforme. Et voici la raison de l’accélération des transferts de lits du groupe Jolimont.

Seule solution: la mobilisation

En décortiquant le conseil d’administration du groupe Jolimont, aucune personnalité politique n’y est présente.  Alors que Tubize paiera les dettes de cet hôpital jusqu’en 2020, aucun politique de l’époque n’a négocié la présence d’un représentant tubizien dans ce conseil d’administration.  Aucun moyen de pression n’est possible : donc la seule solution est de soutenir les travailleurs et les citoyens qui veulent se battre pour leur hôpital.  La mobilisation a lieu le vendredi 16 décembre.  Plus de 300 personnes sont venues soutenir les travailleurs et montrer à la direction le mauvais chemin qu’ils prennent.

Demande de concertation

A la demande de la locale Ecolo, Sabine Desmedt a décidé de mettre autour de la table les travailleurs, les médecins tubiziens, la direction et tout les partis politiques pour trouver des solutions.  Le bourgmestre a suivi notre demande et a organisé cette rencontre.  Lors de la première rencontre, tout le monde était présent sauf la direction.  Cela a permis de se rendre compte que la direction de l’hôpital changeait son discours en fonction de leur interlocuteur.  Devant les représentants communaux on parle du manque de rentabilité de certains services, alors que sur place les travailleurs constatent des services complets et plus que rentables.  De plus, il y a eu des investissements importants dans les salles d’opération.  L’incompréhension demeure et une seconde réunion est organisée pour pouvoir essayer de comprendre la direction.  La direction est de nouveau revenue avec l’argument économique qui ne tient pas la route car ensuite, il nous parle d’un nouvel hôpital dans l’ouest du Brabant Wallon.  Il a été demandé à la direction d’arrêter de mentir et de mettre des choses en place pour assurer la continuité de l’hôpital et les emplois.  La demande a été de mettre en place des solutions pour la mobilité des patients et des visiteurs.  De pouvoir maintenir la gériatrie car la population tubizienne est vieillissante et cela est inconcevable de voir nos aînés faire des kilomètres pour se soigner.  De garder le service SMUR et les urgences. Si l’hôpital de Tubize doit devenir un hôpital pour les opérations d’un jour que tout soit mis en place pour en faire un pôle important car dans l’avenir de plus en plus d’opérations se dérouleront en one day.

Recours devant le ministre Wallon de la Santé

Lors de la 6ème réforme de l’état, les régions ont hérité de nombreuses compétences dans le paysage hospitalier.  C’est le fédéral qui donne le cadre et c’est la Wallonie qui devra les appliquer.  Le ministre Wallon a signé le transfert des lits, il sera responsable d’appliquer la réforme.  Un recours a été introduit par la commune contre ce transfert.  L’audience de la commune devant l’agence wallonne de la santé a déjà été post posé deux fois.  L’audience aura lieu le 24 juin.

Maintenant et l’avenir

Cette histoire n’est pas encore finie car deux réformes sont encore en cours: la réformes des hôpitaux et la réforme des services d’urgence.  La réforme des hôpitaux aura lieu en 2018-2019, il faudra encore se battre à ce moment là pour que les tubiziens puissent avoir les soins qu’ils méritent. On ne sait pas encore ce que cela va impliquer : ouverture d’un nouvel hôpital, transferts d’autres lits,….   La réforme des services d’urgence est en cours.  L’idée est que chaque citoyen puisse avoir un service d’urgence à moins de 15 minutes et d’autres types d’intervention sont envisagés (PIT, intervention sans médecin).  Pour le moment, le Smur en venant de Halle n’est pas en 15 minutes partout à Tubize.

En attendant, il faut arrêter de parler de fermeture de l’hôpital de Tubize car il n’est pas fermé.  Ce qu’on risque avec ce discours c’est de mettre en péril les emplois et la continuité de l’hôpital après 2019.  Aujourd’hui, il reste les opérations d’un jour.  Plus 480 opérations sont possibles One day.  Cela peut devenir une spécialisation de l’hôpital de Tubize ce qu’il faut soutenir.  La gériatrie reste jusqu’en 2018.  Les urgences sont toujours ouvertes.  Les consultations sont toujours possibles.  Continuons à nous rendre à l’hôpital pour soutenir les travailleurs et pour qu’on puisse continuer à se faire soigner près de chez soi.