7 Août 2019 | Aménagement du territoire
Le mot de l’Échevine Sabine Desmedt dans le bulletin communal du mois de juin
L’aménagement du territoire et l’urbanisme dessinent de manière déterminante notre cadre de vie. L’aménagement du territoire permet de créer une meilleure disposition, une meilleure répartition dans l’espace de ce qui constitue les éléments de fonctionnement d’une société afin de veiller au bien-être et à l’épanouissement de tous les citoyens.
Afin de répondre aux attentes de tous, il faut se projeter dans le futur et anticiper les évolutions de notre société. Comment vivrons-nous, travaillerons-nous, nous déplacerons-nous dans 20 ans? Nous devons répondre aux besoins d’aujourd’hui sans hypothéquer demain.
Le territoire communal est un patrimoine commun à tous ses habitants. Il est une ressource non renouvelable. Nous devons veiller à l’utiliser avec parcimonie.
En tant qu’Échevine de l’aménagement du territoire, ma mission est de défendre l’intérêt de la collectivité face aux intérêts particuliers. Dans tout projet, il doit y avoir une plus-value pour la collectivité. Le cadre de vie de demain se construit aujourd’hui. Un projet est acceptable s’il ne génère aucune nuisance pour la collectivité. Il devient bon s’il génère une plus-value pour la collectivité.
Nous devons également penser correctement aux espaces publics. Chacun doit être un espace de rencontre et de convivialité autour duquel se forge l’identité d’un quartier et se construit la vie sociale. Il faut créer des ambiances qui favorisent le sentiment de bien-être et de sécurité.
Pour se faire, le Collège, le Conseil communal et le service Urbanisme de la Ville doivent mettre à jour les outils de gestion de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. L’aménagement du territoire ne sera réussi que s’il y a appropriation par les citoyens. Nous voulons que les citoyens participent à la mise à jour de ces outils.
Ensemble, nous essayerons d’atteindre les 4 objectifs :
· Donner priorité aux modes doux
· Lutter contre l’étalement urbain et utiliser de façon rationnelle le territoire et ses ressources
· Veiller à la qualité du cadre de vie
· Maîtriser la mobilité
Quels outils pour maîtriser l’aménagement du territoire
Le Schéma de Développement Communal (SDC) : Le Schéma de Développement Communal est une analyse qui comporte les principaux enjeux territoriaux, les perspectives et les besoins en termes sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux et de mobilité ainsi que les potentialités et les contraintes du territoire. C’est aussi une stratégie territoriale qui définit les objectifs communaux de développement territorial et d’aménagement du territoire à l’échelle communale.
Le Guide Communal d’Urbanisme (GCU) : Le Guide Communal d’Urbanisme comporte des règles applicables aux actes et travaux soumis à un permis. Le guide communal peut comprendre des indications relatives à la volumétrie et aux couleurs des bâtiments, au gabarit et à l’aspect des voiries et espaces publics, aux plantations, à l’aménagement des abords des constructions, aux clôtures, à l’aménagement de locaux et d’espaces destinés au stationnement des véhicules, au mobilier urbain, aux enseignes, dispositifs de publicité et d’affichage, aux mesures de lutte contre les inondations.
Le Schéma d’Orientation Local (SOL) : Le Schéma d’Orientation Local (SOL) permet aux Communes d’organiser de façon détaillée l’aménagement d’une partie de leur territoire. Il répond à des objectifs variés. Il peut être l’expression d’une idée générale d’aménagement d’un nouveau quartier ou d’une volonté plus particulière, par exemple la protection d’un quartier ancien. Il peut également servir de cadre à des opérations telles que l’implantation d’un équipement public ou l’achat d’un espace vert.
28 Mar 2019 | Environnement
Dès le 1 janvier 2020, Tubize proposera la récolte des déchets organiques.
Le poids du bon sens
Aujourd’hui, nous générons plus ou moins 150 Kg de déchets par an. Dans nos poubelles se trouvent de nombreux déchets organiques (reste alimentaire, résidu de jardin,…). On estime à 60 Kg de déchets par an de déchets organiques. Aujourd’hui, ces déchets sont brûlés à l’incinérateur qui émet des tonnes de CO2. Alors que ces déchets peuvent être valorisés autrement. Ils peuvent être biométhanisés pour produire du gaz et de l’électricité.
Dans le contexte actuel, il est inconcevable de continuer à brûler ces déchets. Cela permettra aux citoyens de continuer leur effort vers le zéro déchet.
Système de collecte
Dès ce 1 janvier, vous aurez la possibilité d’avoir un deuxième sac poubelle. Ce sac pourra contenir tous les résidus alimentaires, les résidus de jardin et tous les restes qui sont compostables. Dans les prochains mois, la ville organisera des séances d’informations pour accompagner les citoyens vers ce changement. Les collectes auront lieu toutes les semaines.
Et dans l’avenir
La ville avait la possibilité de passer à la récolte via des conteneurs. Ce système permet de payer ces déchets au poids. Plus de 100 communes sont passées à ce système en Wallonie. On remarque une diminution du poids des déchets et cela permet à 80% des citoyens de payer moins cher pour la récolte des déchets.
Mais pour cela, ça demande certains aménagements. Par exemple pour les quartiers ayant des immeubles, comme dans le centre-ville, on peut passer au système de conteneur enterré. Pour cela, il faut que la Ville et les propriétaires puissent se décider où mettre ces conteneurs enterrés. La ville a décidé de se donner trois ans pour évaluer la situation et de passer au conteneur pour tous dans trois ans si cela est possible.
18 Mar 2019 | Aménagement du territoire
Dans le souci d’une plus large participation de la population à la gestion de leur cadre de vie, le Code de Développement territorial prévoit la possibilité pour les autorités communales de créer des « commissions consultatives communales d’aménagement du territoire et mobilité » (CCATM) (décret du 20 juillet 2016).
L’aménagement du territoire agit sur le cadre et les conditions de vie de la population. Il est perçu comme un enjeu capital qui mérite d’être décidé en concertation avec la population.
Bien que la CCATM soit un organe consultatif, elle doit être obligatoirement consultée par les autorités locales pour certaines matières. La commission peut aussi, d’initiative, rendre des avis aux autorités communales.
Composition
La CCATM est composée de seize membres choisis par le Conseil communal sur base de candidatures envoyées. La commission communale comprend un quart de membres délégués par le conseil communal. Les autres membres sont des citoyens.
Dans ses choix, le Conseil communal veille à respecter une bonne répartition géographique des membres, une représentation des intérêts sociaux, économiques, patrimoniaux, environnementaux, énergétiques et de mobilité de la commune, une répartition équilibrée des tranches d’âges de la population communale ainsi qu’une répartition équilibrée hommes-femmes.
Le conseil communal désigne un président dont l’expérience ou les compétences font autorité en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme.
En synthèse, une CCATM c’est:
– Une assemblée de citoyens volontaires et représentatifs qui s’intéressent au cadre de vie.
– Une composition équilibrée sur base de critères géographiques, économiques, sociaux, environnementaux, d’âge et de genres
– 16 membres (+ le président).
-Un renouvellement tous les 6 ans.
-Un accompagnement structuré de la conception des outils d’aménagement du territoire.
-Des avis officiels, non contraignants, mais qui aident les autorités locales et régionales dans la motivation de leurs décisions ou leur imposent une motivation circonstanciée en cas d’écart.
Lors de cette législature, la CCATM aura un rôle primordial car nous voulons doter la commune d’outils pour combattre l’urbanisation à outrance. Nous voulons aussi que la mobilité soit au cœur de leur travail.
Donc si vous avez des idées, des envies, une vision de ce que Tubize doit devenir, alors posez votre candidature.
http://www.tubize.be/accueil-tubize/actualites/item/ccatm-appel-a-candidatures
5 Mar 2019 | Egalité des chances
Alors, qu’habituellement, l’inégalité entre les femmes et les hommes est un sujet de dimension nationale propice au débat d’idées.
Mais que faire de cette problématique au niveau local.
Les communes, comme tout lieu de pouvoir, a un rôle à jouer dans l’égalité des sexes. En tant qu’employeuses, en tant que pouvoir organisateur d’écoles, de crèches, de structures d’accueil extra-scolaire, de services aux familles, d’équipements sportifs, de centres culturels, mais aussi en tant que responsables de matières comme la sécurité, le logement, la lutte contre la pauvreté. Et, bien sûr, en tant que premier échelon de citoyenneté et de démocratie.
La ville employeuse
La ville emploie toute une série de personnes: agent-e-s administratives/tifs,accueillant-e-s d’enfants, ouvrières/ers, etc. À ce titre, comme toutes/tous les employeuses/eurs, nous avons un rôle éminent à jouer en matière de lutte contre les inégalités salariales, contre les inégalités engendrées par le travail à temps partiel et en faveur de la mixité dans tous les secteurs professionnels et à tous les échelons de pouvoir.
Accueil des enfants
Dans le contexte actuel de paupérisation et de mise à mal des budgets publics, il nous semble essentiel de réaffirmer l’importance des services publics dans une politique globale de lutte contre toutes les formes de discriminations. Les services aux familles sont particulièrement nécessaires pour les publics les plus fragilisés, parmi lesquels les femmes sont surreprésentées. L’accueil des enfants de 0 à 3 ans est une priorité pour Tubize. Le taux de couverture des crèches doit continuer d’augmenter. Des efforts ont été fait et il faut continuer dans ce sens là. Une attention particulière doit aussi être apportée aux familles monoparentales. Outre les situations de pauvreté qui les caractérisent souvent, ces familles sont confrontées à de nombreuses difficultés quotidiennes d’ordre pratique.
Lutte contre les stéréotypes
Des centaines d’enfants sont accueillis chaque année dans les différentes structures scolaires et d’accueil gérées par la Ville. Nous avons une véritable responsabilité en matière de lutte contre les stéréotypes et les discriminations dès le plus jeune âge, Pour ce faire, il est primordial de sensibiliser et d’outiller au mieux le personnel éducatif.
La lutte contre l’exclusion sociale
Conséquence directe de la précarité, l’exclusion sociale n’est pas un choix. Elle résulte souvent de la perte d’un emploi, d’un problème familial ou de santé, d’un surendettement ou d’une arrivée récente sur le sol belge. Elle se traduit par une pauvreté et un isolement croissants. Afin de lutter contre cette exclusion sociale, priorité doit être donnée à la prévention. De manière générale, toute action visant la lutte contre la précarité et améliorant l’accès au logement et au marché du travail doit être renforcée.
Les espaces publics
Au niveau de l’espace public, le sentiment d’insécurité vécu par les femmes dans les rues est encore bien réel. Les faits de harcèlement de rue, d’agressions verbales, physiques ou encore de vols à l’arraché concernent bien souvent, voire principalement, les femmes. Nous avons un rôle essentiel à jouer dans ce domaine, en appliquant le gender mainstreaming de manière transversale à toutes nos réflexions. Par exemple au niveau de l’aménagement de l’espace, aux éclairages publics, à l’emplacement des arrêts de transports en commun,…. Nous proposerons des marches exploratoires avec des femmes pour cibler les points noirs dans notre ville.
Sécurité
Il sera toujours nécessaire de sensibiliser les policières/ers à diverses thématiques, telles que la lutte contre l’homophobie, le sexisme ainsi que l’accueil et la prise en charge de faits de violences. Seule une formation adéquate peut permettre d’optimaliser la prise en charge de ces faits très spécifiques, tant au niveau de l’accueil et de l’accompagnement des victimes, que du suivi des auteurs.
De nombreuses associations de terrain peuvent aider sur cette problématique, nous serons toujours à leur écoute.
21 Fév 2019 | Actualités
Maintenant que nous avons votre attention,
Nous n’allons pas débattre de l’utilité de ce genre de magasins. Nous allons simplement expliquer les démarches à faire pour qu’un commerce s’installe à Tubize.
Démarches pour tout nouveau commerce de moins de 400 m²
Le collège communal doit être informé de toute ouverture, extension ou modification de la nature de l’activité commerciale d’un établissement ayant une surface commerciale égale ou inférieure à 400 m². La commune n’a pas le pouvoir de refuser une implantation commerciale de moins de 400m² hormis pour des questions de sécurité (incendie,…)
Démarches pour certaines catégories de commerces
Seul certains types de magasins doivent faire des démarches particulières comme les magasins de nuit, les débits de boissons ou les commerces de denrées alimentaires.
Démarches particulières
Une demande de permis d’urbanisme doit être introduite auprès du Service urbanisme dans les cas suivants:
- Travaux de construction, de transformation ou de rénovation de l’établissement
- Modification de la destination de tout ou partie d’un bien
- Placement/modification d’une enseigne
La commune dans ce cas là à un pouvoir de refuser le permis si les règles urbanistiques ne sont pas respectées. En aucun cas, cela concernera le type de commerces.
PERMIS D’IMPLANTATION COMMERCIALE (PIC)
Une demande de permis d’implantation commerciale doit être introduite si
- Ouverture d’un commerce ayant une surface commerciale supérieure à 400 m².
- De faire une extension > 300m² ou > 20% de la surface commerciale existante
- D’exploiter un établissement non encore affecté au commerce
- Modification de manière importante la nature de l’activité commerciale
Le collège communal doit rendre un avis sur l’octroi de ce permis en motivant sa décision au regard des critères suivants.
- la protection du consommateur
- la protection de l’environnement urbain
- les objectifs de politique sociale
- la contribution à une mobilité plus durable
L’avis du collège communal est envoyé au gouvernement wallon qui prend la décision d’octroi du permis.
Et le cas du magasin Action
En juillet 2017, le gouvernement Wallon a autorisé le permis introduit pour le réaménagement de l’ancien Champion avec comme projet un magasin « Action », un magasin de vêtements et une plaine de jeux couvertes. Le propriétaire a l’obligation d’ouvrir ces commerces dans les 3 ans. Dans ce cas-ci, le propriétaire à jusqu’en juillet 2020 pour ouvrir. S’il ne le fait pas, son permis est périmé et il devra recommencer toute la procédure.
Donc la prochaine fois que vous entendez parler du magasin « Action » vous pouvez partager cet article.