Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize

de 1970 à 2024

Fusion des communes 

 

En 1830, la Belgique comptait 2492 communes, Ce nombre a ensuite progressé pour atteindre le record de 2675 en 1928 (Ce chiffre varie relativement peu par la suite).

Dans les années 70, la Belgique connaît l’un de ses plus grands bouleversements politiques, on passe d’environ 2400 communes à 596.

Les communes de Tubize, Saintes, Oisquercq et Clabecq sont fusionnées

1970 – 1976

Majorité absolue PSB : Henri Derijck est bourgmestre (2000 voix) avant la fusion des communes. 

Opposition : PSC (2 sièges) + PRL + RW (1 siège) 

  • Création du comité de quartier du Stierbecq (c’est sans doute, avec le comité inondation, la première manifestation de citoyens en contestation vis à vis du pouvoir politique).
  • La piscine communale est inaugurée
  • Le Bourgmestre est mis en difficulté par le groupe politique PSB conduit par Maurice Minne suite à l’affaire immobilière LANAJO (mars 1974 et août 1975)
  • Novembre 1974, mise sous scellé du musée de la porte
  • En 1971, la commune d’Oisquercq demande de se fusionner volontairement avec la commune de Tubize.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Henri Derijck

 

1976 – 1982

Henri Derick est Bourgmestre du grand Tubize jusqu’en 1979 puis cède son maïorat à Monsieur Van Pée (dernier Bourgmestre de Clabecq)

Majorité PSC – PRL

Raymond Langendries est 1er Echevin.

Maurice Minne est chef de file de l’opposition PSB. 

  • Fermeture de Fabelta (nombreuses manifestations syndicales).
  • Fusion obligatoire des communes : le village de Clabecq et une partie du village de Saintes sont fusionnés avec Tubize-Oisquercq.
  • Juillet 1977 manifestation pour s’opposer à la fermeture de « la clinique du Parc ».  Elle sera reprise par une intercommunale des CPAS.
  • Création d’une charte associative pour une gestion communale au service de tous, en préparation des élections communales d’octobre 1976.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Henri Derijck

 

1982- 1988

Majorité PS : Maurice Minne est bourgmestre.

PSC et PRL sont dans l’opposition (Raymond Langendries est ministre durant cette mandature).

  • La commune est gérée avec les « comités de quartier » (1989).  Les uns, sont d’origine associatives, d’autres sont créés par la commune.
  • Création du zoning industriel de Saintes.
  • Longue grève aux Forges de Clabecq menacées de fermeture.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Maurice Minne (PS)

 

1988 – 1994

Majorité PS avec 13 sièges.  Maurice Minne est Bourgmestre.  Michel Picalausa(PS) est premier échevin de 1989 à 1990.  Alain Rosenoer est président du CPAS.

Opposition PSC- PRL (12 sièges) 

  • Transfert du Centre culturel au gymnase, le 2 septembre 1994.
  • Tracé du TGV avec octroi de compensations au bénéfice de la commune.
  • Projet d’un parc à conteneurs pour supprimer la décharge communale située au Chemin Massart.
  • Création de AMO/Plan J en 1991 sous la forme d’une convention entre le CPAS et l’AID.
  • Le Centre culturel est entièrement subventionné par la communauté française.

Collège communal :

Bourgmestre  :   M. Minne (PS)

 

1994 – 2000

L’année du renversement de majorité.  Très habilement, Raymond Langendries constitue une liste de renouveau communal, RC (composée d’humanistes chrétien, d’indépendants, de libéraux).

La majorité est aussi complétée par le PS (qui se fractionne) Carl Delcourte (PS) est premier échevin alors que le Bourgmestre est président de la chambre jusque juin 1999.  Michel Picalausa devient président du CPAS à partir de 1997. 

Maurice Minne et Alain Rosenoer ont refusé de monter dans le « bateau » et crée le SPT qui constitue l’opposition. 

Ce nouveau parti provoque une division au sein du PS communal.

  • Faillite des forges de Clabecq le 3 janvier 1997.
  • Rachat du site par Duferco le 25 novembre 1997.
  • 10 juin 1999, fermeture de la piscine communale.
  • 16 janvier 1998, lancement du « volet participation citoyenne » de la reconversion des forges.
  • Le 25 avril 1999, consultation populaire à Ittre, concernant le projet de contournement routier Est-Ouest pour relier la sotie d’autoroute à Ittre et Rebecq en passant par Ittre.  La population s’oppose fermement contre ce projet et vote contre.  Le projet est abandonné.
  • Projet de création d’un centre régional pour l’intégration des personnes d’origine étrangère.  Il est voté par Tubize en juin 2000.
  • Les dettes s’accumulent.  Le 28 avril 2000, un plan de gestion communal doit être voté (budgets 2000 à 2004).  La commune est placée sous CRAC.

Collège communal :

Bourgmestre  : Raymond Langendries (RC)

 

2000 – 2006

En préparation des élections, un code de déontologie et d’éthique politique est signé entre RC (CDH, Indépendants, PRL) et PS.  Il engage les partis à coopérer en équipe, solidairement et constitue un comité de concertation entre les signataires et définissent un programme commun d’action pour Tubize.

Raymond Langendries est reconduit comme Bourgmestre (RC),  Alain Rosenoer est premier Echevin, Michel Picalausa (PS) préside le CPAS, Bruno Soudan (PS) est échevin de l’environnement et de la culture. 

Une majorité RC – PS est installée après les élections. 

Ecolo a trois élus, qui constituent avec la SPT de Maurice Minne l’opposition. 

  • Très grosses tensions au CPAS lors de la nomination d’une nouvelle secrétaire du CPAS (chef du personnel et responsable de l’organisation des services administratifs).
  • Cette nomination est relatée dans la presse qui parle d’une ingérence du Bourgmestre et du premier échevin, appuyée par les membres d’une partie du  conseil social du CPAS pour cette nomination.
  • Malgré la nomination d’un administratif intermédiaire, les tensions politiques ne se calment pas.
  • En septembre 2006, la majorité éclate.  Cet éclatement aggrave la séparation de Alain Rosenoer des autres mandataires du PS.
  • Le RC veut la démission des échevins PS et du Président du CPAS. Alain Rosenoer garde son poste de premier échevin. Les échevins PS et le président du CPAS refusent de partir. Ils achèveront leur mandature comme échevins «sans portefeuille», sans compétences exécutives et cela sur fonds de conflit au CPAS. Ce dernier sera accusé de graves dysfonctionnements ce qui va engendrer des enquêtes judiciaires par la suite.
  • En 2006, La campagne électorale commence. Le PS a comme ambition de renverser la majorité et Bruno Soudan (PS) est candidat Bourgmestre.

Collège communal :

Bourgmestre  : R. Langendries (RC)

Echevins :

  • Alain Rosenoer (PS) – 1er échevin
  • Bruno Soudan (PS)
  • Michel Picalausa (PS) – président CPAS

 

2006 – 2012

Après une campagne électorale très dure, suite aux événements qui ont marqué la fin de la mandature précédente, une nouvelle majorité s’installe: RC (12 mandats) + DS d’Alain Rosenoer (2 mandats) et DPS de Samuel D’orazio (1 mandat). 

Raymond Langendries renouvelle son mandat de Bourgmestre et Alain Rosenoer est 1er Echevin.

Najad MOHAD (DS) est présidente du CPAS et du Plan de cohésion sociale.

Durant cette mandature, l’échevin des sports Michel Dernies a brutalement quitté le bateau, suite à l’affaire de l’association tubizienne omnisport (ATO).

En fin de législature, suite à une communication dans l’affaire de l’ATO, le RC retire les compétences de l’échevin Samuel D’orazio.

Dans l’opposition on trouve TUBIZE (8 sièges), SPT (3 sièges), Ecolo (1 siège).

Maurice MINNE (ancien bourgmestre et élu sur la liste SPT) décède en août 2011 et son suppléant reprend son mandat en septembre 2011.

  • De longues procédures de l’opposition contestent la validité des élections qui seront finalement homologuées.
  • Début des affaires judiciaires.  Le 30 Juin 2006 : perquisition énergique chez le directeur de l’AMO/Plan J et dans ses bureaux .  Le 9 janvier 2007: dépôt de plaintes avec constitution de partie civile de la commune de Tubize.  En 2011, l’ordonnance disculpe l’ensemble des mandataires publics, fonctionnaires, bénévoles sauf Mr Zammarron, directeur de l’AMO/Plan J et la comptable et sa société comptable. Il est important de souligner qu’en remarque préliminaire, l’ordonnance du Tribunal du 30 juin 2011 stipule bien que les inculpés insistent sur la nature politique de la mise à l’instruction de ce dossier. Les inculpés précisent que « les faits se situent dans la période antérieur à la constitution d’une nouvelle majorité politique et qu’il s’agit d’une instrumentalisation judiciaire dont le but est d’obtenir des réglements de compte » d’ordre politique. ( …) La chambre du conseil pénale ne peut en aucun cas s’immiscer dans un débat politique.  »  Malheureusement la conséquence est que le mouvement associatif bénévole en sort très affaiblis et en difficultés de recrutement… Un climat plus que tendu s’installe entre les mandataires politiques.
  • Élaboration et vote du plan communal de mobilité( PCM).
  • Première construction par une société privée d’immeubles contenant des surfaces commerciales et des logements sur le site de Fabelta.
  • Inondations : En novembre 2010, le centre de Tubize est touché par des inondations exceptionnelles.
  • « Duferco diversification » est chargé de réaménager le site des forges de Clabecq (Master Plan). Ce site et celui de Fabelta doivent devenir des pôles multifonctionnels et sociales.
  • La construction de l’hôtel de l’Union belge n’avance plus, c’est un chantier à ciel ouvert à l’entrée de Tubize.
  • Le Roman Païs rénove ses logements de façon durable aux clos de la Bruyère. L’hôtel des «célibataires» appartenant jadis aux Forges de Clabecq est terminé. La rénovation du Château de Clabecq dit « des Italiens » s’achève.
  • Le 27 janvier 2012, l’acquisition par la commune du bâtiment «Danheux et Maroy» vient d’être annulée par la région wallonne le 27 janvier. Cette péripétie met en lumière la question de la gestion du patrimoine immobilier de la commune. Le bâtiment se transfère de la commune et du CPAS vers la régie foncière immobilière, limitant la transparence et le consensus au niveau du conseil communal.

Cette mandature fût marquée par un climat conflictuel stérile et par une simple gestion de routine.

Collège communal :

Bourgmestre  : Raymond Langendries (RC)

Echevins :

  • Michel Pluchart (RC)
  • Jean-Marc Zocastello (RC)
  • Michel Dernies (RC) remplacé par Philippe Angilis (RC)
  • Alain Rosenoer (DS) – 1er échevin
  • Najat MOHAD (DS) – présidente CPAS
  • Samuel D’Orazio (DPS)

 

2012 – 2018

Aux élections de 2012, le PS se présente en partie réunifié (Tubize + SPT) sous le sigle du PS, la liste est conduite par Michel JANUTH.

Le Bourgmestre Raymond LANGENDRIES annonce de son côté une dernière candidature, celle de l’accomplissement.

Le soir des élections, le PS finit premier parti (10 sièges), malgré le nombre de voix de préférence pour Raymond Langendries.  Le RC finit deuxième (9 sièges).  Le PS et le MR se mettent d’accord pour une majorité.  Le PS demande à Ecolo de les rejoindre au sein de la majorité.

  • En début de législature, Ecolo invite les différents partis politiques à mettre en place des moyens structurels afin d’apaiser le climat politique ayant régné jusque là entre partis et mandataires.
  • La mise en place des travaux pour la lutte contre les inondations.
  • 20 ans après la fermeture des Forges de Clabecq, les travailleurs des Forges ne sont toujours pas indemnisés.
  • Le groupe hospitalier de Jolimont qui a repris l’hôpital de Tubize annonce une restructuration de ces services et le déplacement des lits d’hospitalisations à Nivelles. La Ville introduit un recours auprès du ministre Prévost (CdH) suite à sa décision d’autoriser ces transferts.
  • Le centre national de football ouvre enfin ses portes.
  • Les premières constructions du Master Plan des forges et le contournement de Tubize sont présentés aux citoyens.

Collège communal :

Bourgmestre  : Michel Januth (PS)

Echevins :

  • Michel Picalausa (PS)
  • Bruno Soudan (PS)
  • Fréderic Jadin (PS) – président CPAS
  • Pierre Pinte (MR) – 1er échevin
  • Lyseline Louvigny (MR) remplacée par Bob Monard (MR)
  • Sabine Desmedt (ECOLO)

 

2018 – 2024

Lors de la campagne, Raymond Langendries annonce son retour pour briguer le mandat de bourgmestre.  Défi emmené par Mourad Abdelali présente une liste sur Tubize.

Le PS de Michel Januth sort en tête (10 sièges).  Raymond Langendries rate son retour, battu par Michel Januth aux voix de préférence.  Le RC obtient 9 sièges.  MR et Ecolo ont chacun 4 sièges.  Défi 2 sièges.

Une majorité PS-Ecolo-Défi se met en place.

 

 

  • Le dérèglement climatique et la lutte contre les inondations sont des points centraux du pacte de majorité.
  • Cette législature aura vu le retour des affaires et des conflits personnels :
  • L’opposition se déchire le groupe RC se divise.  Le groupe MR se divise aussi.  Ce qui amène à des transferts tout au long de la législature.  Pas moins de 6 conseillers changent de parti.
  • La majorité n’est pas en reste.  L’affaire « Picalausa » est révélée par la presse qui n’a pas payé son cadastre.  Dès le lendemain de la révélation de l’affaire, Michel Picalausa démissionne de son mandat et est remplacé par Pierre Anthoine.
  • Un rapport indépendant sur le bien être des travailleurs de la commune est transmis au collège, où plusieurs travailleurs accusent l’échevin Mourad Abdelali d’harcèlement.  Devant la non prise en compte de ce rapport par l’échevin, le collège décide de retirer ces compétences à l’échevin.  Cette décision est contestée devant la justice qui donne raison à Mourad Abdelali.  Des plaintes de travailleurs ont été déposées au tribunal, l’affaire est toujours en cours.  Ces plaintes amènent à une tension et un déchirement de la majorité.
  • Une plainte visant Frédéric Jadin pour des faits à caractère sexuel commis dans les locaux du CPAS est déposée à la police.  La plainte sera classée sans suite par le parquet.  Ces faits conjugués à ces absences répétées pendant toute la législature amène à un conflit interne au PS.

 

  • Les travaux sur le site des Forges avancent et les premiers habitants arrivent.
  • Le projet outlet mall prend du retard.
  • Le contournement de Tubize prend plus de temps que prévu.
  • Tubize adopte un plan climat
  • Une réserve naturelle est crée dans le Val du Coeurcq.  Qui reprend aussi une zone d’immersion temporaire pour lutter contre les inondations.
  • Les comptes de la Ville reviennent dans le vert puisque les dettes du passé sont remboursées.

 

Collège communal :

Bourgmestre  : M. Januth (Eb)

Echevins :

  • M. Picalausa (Eb) remplacé par P.Anthoine (Eb)
  • W. Basseggio (Eb)
  • F. Jadin (Eb) – président CPAS
  • S. Desmedt (Ecolo) – 1ère échevine
  • S. Dumonceau (Ecolo)
  • M. abdelali (Defi)

 

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Tubize commune pilote pour les consignes des canettes

Tubize commune pilote pour les consignes des canettes

Vous avez sûrement entendu dans la presse, Tubize sera commune pilote pour les consignes des canettes.  Pour le moment, nous n’avons pas plus d’informations.  Une réunion est programmée dans les prochaines semaines pour avoir toutes les informations pratiques.  En attendant, essayons de comprendre l’enjeu du système des consignes. 

Avant toute chose, il faut comprendre deux concepts.

Le taux de recyclage : C’est à dire le nombre de plastiques ou métaux recyclés par rapport au nombre produit.

La lutte contre les déchets sauvages: Ce sont les canettes ou bouteilles qui sont jetées hors des poubelles.

Les « pour » et les « contre »

On assiste à un combat entre les associations de consommateurs (test achat) et les associations environnementales contre Fost Plus (société responsable du recyclage) et les représentants des commerçants.

Test achat a mené en 2017, une étude sur les consignes auprès des consommateurs.  66% des sondés sont favorables au système de consigne. https://www.test-achats.be/famille-prive/supermarches/news/une-consigne-pour-lutter-contre-les-dechets-sauvages-pour-ou-contre

Les associations environnementales ont fait aussi de nombreuses études qui concluent que le système de consignes serait plus efficace pour le taux de recyclage et la lutte contre les déchets sauvages.

http://environnement.wallonie.be/rapports/owd/pwd/rap_final_consigne.pdf

De l’autre côté, Fost Plus met en avant le coût élevé du système de consignes.  Pour rappel, Fost Plus est une société avec des actionnaires.  Le coût estimé est de 230 millions (qui comprend le prix des machines, le coût du changement de systèmes).  Autant dire qu’ils sont refroidis pour leur actionnaire. http://www.lesoir.be/109084/article/2017-08-13/fost-plus-nest-pas-favorable-une-consigne-sur-les-canettes-et-les-bouteilles-en

Les associations des commerçants s’opposent aussi au système pour des questions pratiques d’organisation et d’espace dans les magasins.

Consigne : Système efficace ?

Plusieurs études ou cas pratique à l’étranger montrent l’efficacité du système en terme de taux de recyclage.  Par exemple, des pays comme l’Allemagne et la Finlande obtiennent des taux de recyclage de plus de 95%.  En Flandre, ce taux est de 66%.  En terme de recyclage, le système est plus efficace.  Au niveau des déchets sauvages, si le taux de recyclage augmente, les déchets sauvages diminuent.  Mais on estime à 20% les déchets recyclables dans la nature.  Donc en terme de propreté publique, l’impact ne sera pas aussi significatif.

La consigne ne sera pas une solution miracle contre les déchets, mais pourrait améliorer l’impact de ces déchets sur la nature et un meilleur recyclage.  Mais tout cela aura un coût et un changement d’habitude.

Le projet du ministre Di Antonio (CDH) pour les consignes

A l’heure actuelle, nous n’avons aucune information sur le système mis en place donc nous devons nous limiter au communiqué de presse.  Tubize a été choisi comme commune pilote pour le projet des consignes.  En effet, via l’Echevine de l’environnement, Tubize a répondu à l’appel lancer par le ministre.  L’appel à projet n’était pas détaillé, mais ils nous semblaient important d’y répondre car nous pensons que le système de consignes est une solution.  Le problème va être la mise en pratique.  En effet, dans l’annonce faite par le ministre, on parle de lutte contre les « déchets sauvages ».  Donc légitimement se pose la question de savoir comment distinguer une canette abandonnée dans la nature et une canette utilisée à la maison ?

https://www.rtbf.be/info/regions/detail_projet-pilote-de-canettes-consignees-en-wallonie?id=9980635

Le ministre a décidé d’agir, on peut le féliciter d’avoir fait un pas.  Mais nous craignons que celui ci ne soit pas le bon.  En effet, en ne mettant pas un système complet, on risque d’avoir des résultats décevants.  On lutte contre les déchets sauvages, mais on n’améliore pas le taux de recyclage.  Car toute canette non recyclée, est une canette qui se trouve dans la nature ou brûler avec les poubelles ménagères.

Mr Di Antonio a-t-il succombé au frein mis par Fost Plus ? Peut-être pour sauver ces actions Be Wapp en grande partie financée par Fost Plus lui-même ?

https://www.geo.fr/photos/reportages-geo/sondage-londres-veut-consigner-les-bouteilles-en-plastique-bonne-ou-mauvaise-idee-186857

https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2015/05/12/canettes_et_bouteillesconsigneesunemauvaiseidee-1-2337085/

 

Une naissance à Tubize : Un secteur d’économie sociale s’y déploie

Une naissance à Tubize : Un secteur d’économie sociale s’y déploie

Tubize est une ville en profonde transformation. Elle est une nouvelle ville en devenir. Tous, nous observons les nombreux chantiers, la construction de nouveaux logements, maisons unifamiliales et surtout appartements.

Quelle sera cette nouvelle ville ? Celle, traditionnelle, d’une tradition populaire, celle d’un esprit de village et de convivialité? Celle d’une concentration urbaine et anonyme ? Une cité dortoir aux portes de Bruxelles ?

Le choix, souvent énoncé, est celle d’une mixité des fonctions urbaines. Cela peut signifier « un peu de tout », des entreprises, du commerce, des écoles fondamentales et secondaires, de l’enseignement supérieur, des transports publics, des administrations postales, des administrations publiques fédérales, régionales, provinciales, des espaces de verdures pour s’y détendre, des lieux de promenades en bordure du canal et de la Senne, une guinguette, des espaces de jeux pour tous les enfants, en particulier ceux qui vivent en appartements, des espaces de loisirs, des services médico-sociaux et hospitaliers, des services d’hébergement et de maintien à domicile pour les personnes âgées, des maisons de quartier, des souvenirs de l’activité industrielle par la valorisation de traces d’archéologie industrielle.

Le bilan est en demi-teinte, des avancées de projets, des reculs de services publics…

Ce cadre de rénovation urbaine est aussi celui de la reconversion économique de notre région.

Une ville n’existe que par son attractivité, c’est un pôle pour une région, celle de l’Ouest du Brabant wallon. Elle risque aussi d’être enclavée par la région Bruxelloise.

Tubize était un pôle d’activité économique important, les manufactures rythmaient la vie et les flux de travailleurs se relayant d’une pause à l’autre.

Ces entreprises ont fermé les unes après les autres, souvenons nous des fonderies, des ateliers métallurgiques, de Fabelta, des Forges de Clabecq, des nombreux services liés aux entreprises maintenant fermées.

La reconversion économique est lancée, sous la forme de création de nouveaux parcs d’activités, tel celui de Saintes 1, celui (en aménagement) de Tubize 2, celui de Fabelta Nord, les projets de réaménagement du site des forges de Clabecq conjuguant activité économique et commerciale. Beaucoup de projets en perspectives, peu de création d’emplois salariés et durables.

C’est dans ce cadre, dans ce contexte, sur ce terreau que naît un nouveau secteur économique, celui de l’économie sociale de réinsertion.

Citons les réalisations actuelles: L’AID du val de Senne, le Rappel, La valorisation, Le restaurant social « Parfum du monde ». Pensons aussi aux centres d’alphabétisation et autres services qui visent l’insertion sociale. Ces entreprises ont en commun une même vision, issue du mouvement coopératif, celle de répondre à des besoins sociaux dans une activité qui relèvent à la fois du marché économique, d’un certain complément aux services publics, d’une participation active au respect de l’environnement. L’objectif de participation sur base égalitaire est aussi souligné.

Leur rôle est aussi social, il prépare des travailleurs peu qualifiés, chômeurs, clients du CPAS, sans statut, à prendre ou reprendre une place sur le marché du travail. Cette remise au travail est le résultat d’un investissement pédagogique et méthodologique important. Cette réinsertion du public en difficulté est un enjeu démocratique fondamental, garantir la dignité de chacun, indépendamment de leur statut ou de leur formation scolaire ou d’expérience pratique.

C’est aussi, il faut le souligner, une formation par l’action. Les stagiaires sont intégrés dans des activités productives, ils sont mis dans le bain du travail.  Les chantiers et activités sont multiples, ils correspondent à l’éventail des entreprises d’économie sociale.

Activité horeca de formation de service en salle de restaurant, travail en cuisine, rénovation du bâtiment, regroupement de machines électriques obsolètes et reconditionnement de certaines d’entres elles, revalorisation d’objets jetés ou abandonnés, créativité pour la réutilisation d’objets abandonnés, travail commercial pour la vente d’objet revalorisés,…

Participation à la récupération d’objets qui auraient facilement été abandonnés dans la nature, ce qui participe au respect de l’environnement, travail social et pédagogique de réinsertion sur le marché du travail, création d’emplois de proximité.

Plusieurs de ces entreprises sociales ce sont récemment regroupées au Nord du site Fabelta.

Les Tubiziens peuvent être fiers et solidaires du développement de ce secteur d’économie sociale de réinsertion.

Marcel Jaminon

Le 3 juillet 2018

Enquête publique: Prolongation de deux unités d’incinération de déchets à Virginal

Enquête publique: Prolongation de deux unités d’incinération de déchets à Virginal

L’InBW possède deux unités d’incinération de déchets à Virginal (Ittre). L’une d’entre elles arrive en fin de vie. Récemment, certaines voix ont plaidé pour le maintien des deux fours. Ecolo demande de tenir compte des objectifs de réduction des déchets ménagers, qui soulèvent la question de la nécessité du maintien des deux unités. Un four coûte en effet plus de 50 millions d’€, et l’incinération des déchets représente 4 à 5% des gaz à effet de serre émis en Belgique. Sachant cela, n’est-il pas temps d’explorer d’autres pistes ? 

Lors de cette enquête publique, les citoyens peuvent donner leur avis.  Les communes concernées sont Tubize, Ittre, Rebecq, Braine-Le-Chateau et Braine-Le-Comte.  Chaque citoyens de ces communes peuvent se rendre auprès de leur administration communale pour émettre leur avis.  Nous invitons chaque citoyen à donner son avis sur la prolongation de deux fours à Ittre.

Ville de Tubize – 29743 – in BW scrl – Rue de Tubize 16 1460 Ittre – avis denqute publique

 

La zone d’immersion temporaire du Paradis ne fonctionne pas et menace Tubize.

La zone d’immersion temporaire du Paradis ne fonctionne pas et menace Tubize.

Les conseillers communaux Youri Caels (ecolo) et Jean Pierre Fumière (PS) se sont joints pour interpeller le conseil provincial sur l’inefficacité de la ZIT du paradis à Braine L’alleud.  Nous sommes passés près de la catastrophe ce 3 janvier et cette zone d’immersion n’a pas fonctionné.  Le zit du paradis a été financé par la province du Brabant Wallon, nous leur avons demandé de vérifier la bonne utilisation de ce subside et de l’efficacité des travaux. 

Youri Caels, conseiller communal Ecolo, interpellait le conseil communal sur le fonctionnement du zit du paradis à Braine L’alleud. En effet, lors des fortes pluies du 3 janvier dernier, le Hain était à la limite du débordement et nous sommes passés tout près d’une nouvelle catastrophe.

Question préalerte crue Hain

Après analyse de la situation, l’asbl SOS inondations Tubize a constaté que la zone d’immersion du paradis n’a pas fonctionné.

Jean Pierre Fumière (conseiller communal PS) et Youri Caels ont décidé d’interpeller le conseil provincial.  En effet, nous savons via un courrier du 16 mars 2017 adressé par le collège provincial au Président d’SOS-Inondations-Tubize, qu’en date du 1er octobre 2015, la Province a autorisé la commune de Braine l’Alleud à modifier le tracé du cours d’eau « le Hain » à condition d’adapter les ouvrages d’entrée et de sortie du bassin de rétention ainsi que d’aménager le cas échéant, un ouvrage de régulation complémentaire dans le cours d’eau.  Dans le cadre de l’autorisation, la Province du Brabant wallon a donc imposé une obligation de résultat quant aux débits maximums du Hain après l’ouvrage. Nous savons également via ce courrier que le volume de stockage de 77.700 m3 qui sert de tamponnement hydraulique en cas d’orage, a été pris en considération pour la contribution provinciale de 600.000 € devenue il y a peu, une subvention de 800.000 € vu l’intérêt supracommunal du site du Paradis.

Les questions qui ont été posées au Collège provincial sont :

1) Un essai de mise en charge pour vérifier le bon fonctionnement des ouvrages d’entrées et de sortie de la ZIT est techniquement possible. La Province qui est l’autorité subsidiante pourrait-elle insister auprès de la commune de Braine l’Alleud, pour que lorsque le débit du Hain le permettra, la zone de stockage de 77.700 M3 soit mise en charge pour que les experts de la Région walonne et de la Province puissent vérifier l’efficacité des ouvrages d’entrées et de sortie ?

2) Lors de la plateforme inondations du 17/11/2017 organisée à Rebecq par Contrat de rivière, une demande avait été formulée pour que soient installés dans les différentes ZIT des limnimètres afin que les différents intervenants (cellule de crise, province, communes et riverains) puissent connaître en période de crue le niveau des ZIT. Lors de la plate forme, chacun était d’accord avec cette proposition. La Province pourrait-elle insister pour qu’un limnimètre soit installé dans la ZIT du Paradis ?

3) Il serait également important d’installer un limnimètre sur le Hain juste après la zone de stockage et ceci pour vérifier si en aval de la ZIT du Paradis le débit de maximum 2,7 M3/S en période de crise est bien respecté. La Province pourrait-elle insister pour qu’un limnimètre soit installé sur le Hain juste après la zone de stockage ?

4) Pour une question d’efficacité, les ZIT du Paradis à Braine l’Alleud, UCB à Wauthier Braine et future ZIT du Moulin Brancart doivent fonctionner en cascade, sous l’autorité de la cellule de crise. Vu que la ZIT/UCB et que la future ZIT du Moulin Brancart est et sera automatisée et gérée en cas de crise par le Service Public de Wallonie (S.P.W.). Vu que la ZIT du Paradis n’est nullement automatisée et gérée par la commune de Braine l’Alleud et nécessite en cas de crise des interventions manuelles. Nous souhaiterions connaître la procédure qui est actuellement d’application en cas de crise pour que ces ZIT fonctionnent avec efficacité et réellement en cascade ?

5) Ne faudrait-il pas à terme doter la ZIT du Paradis d’une vanne automatisée pour faciliter la mise en charge en cascade de ces ZIT qui pourrait alors être gèrée par un seul opérateur ?

6) Le 16 janvier 2018, le Président de contrat de rivière Senne, s’est dit prêt à jouer un rôle de coordination afin de de faciliter une bonne coopération entre les parties en y associant le département des Cours d’eau non navigables ainsi que de personnes spécialisées. Cette initiative de mettre les intervenants autour d’une même table table est totalement positive. La Province peut-elle appuyer cette proposition ?

En substance les réponses ont été que le conseil provincial à inscrit au budget le placement de limnimètres en amont et en aval de la zit du Paradis. Ainsi on pourra, en cas de problème d’inondation, vérifier la qualité des infrastructures de rétention d’eau.  Ils sont également d’accord pour une meilleure coordination entre tous afin de faire fonctionner les zit en cascades.

Par contre, ils ont évacué l’idée d’automatiser les vannes sur la zit du paradis, arguant que cela n’était pas nécessaire et qu’en outre, cela présente un danger d’effectuer des essais.

A cela, nous leur avons répondu qu’ils l’avaient fait au niveau de la vanne de Lembeek qui contient quand même 200 000 m³ alors que celle du paradis n’est destiné qu’à contenir environ 70 000 m³. De nombreux bourgmestres du BW, également conseillés provinciaux, nous ont d’ailleurs fait part de la faiblesse des arguments du député provincial Marc Bastin pour évacuer les essais de mise en charge de la zit afin d’en vérifier son efficacité.

Lise Jamar (ancienne conseillère communale à Waterloo) : Nous continuons à suivre les dossiers inondations de près car malgré les efforts fournis par la commune de Tubize, nous ne sommes pas à l’abri.  C’est de la responsabilité de tous de continuer les efforts pour la lutte contre les inondations surtout avec les changements climatiques actuels.  Et il est de notre responsabilité de vérifier les dépenses publiques et leur efficacité.

Projet de motion « Tubize, commune hospitalière »

Projet de motion « Tubize, commune hospitalière »

Ce lundi des citoyens ont proposé une motion pour rendre notre commune hospitalière.

Voici la motion déposée. 

Vu les engagements européens et internationaux pris par la Belgique pour le respect des droits fondamentaux des personnes et en particulier des plus vulnérables (Déclaration universelle des droits de l’homme, Convention européenne des droits de l’homme Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, etc.) ;

Vu les engagements pris par la Belgique en matière de protection des réfugiés dans le cadre de la Convention de Genève de 1951, vu les engagements pris par la Belgique en matière de relocalisations et de réinstallations ;

Vu l’article 23 de la Constitution belge garantissant à chacun le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine et de jouir de droits économiques, sociaux et culturels ;

Considérant que la multiplication des crises et la prolongation de conflits poussent des femmes, des hommes et des enfants à prendre des routes migratoires de plus en plus dangereuses, souvent au péril de leurs vies ;

Considérant que les migrations ont forgé le monde et continueront de le faire, qu’elles constituent une chance et un potentiel pour nos sociétés pour peu qu’une politique active d’accueil soit mise en place ;

Considérant que l’accueil des migrants n’est pas le seul fait des compétences fédérales, que les communes – même dans un cadre restreint – ont une marge de manoeuvre pour organiser un accueil et un soutien de qualité aux migrants, quel que soit leur statut ;

Considérant que les services communaux sont le premier interlocuteur vers lequel les citoyens se tournent, que la confiance dans ces services, y compris la police, est fondamentale pour le bien vivre ensemble ;

Considérant qu’un meilleur accueil peut faire la différence dans le parcours d’intégration des migrants et leur permettre de se sentir partie prenante de la vie locale ;

Le conseil communal, en sa séance du …, s’engage à poursuivre les actions déjà entreprises, en particulier par le CPAS, et à prendre, le cas échéant, des initiatives nouvelles pour réaliser les objectifs suivants en matière d’accueil et d’intégration des migrant.e.s à Tubize, ville accueillante :

1. Sensibiliser la population sur les migrations et l’accueil de l’autre

• Sensibiliser les élèves des écoles communales, les organisations de jeunesse et les associations actives dans la commune;

• Sensibiliser les agents communaux, les fonctionnaires du service Population, aux droits des étrangers, à la diversité et au respect de l’autre;

• Soutenir les associations et les initiatives citoyennes qui souhaitent venir en aide aux étrangers et primo-arrivants de la commune;

• Organiser et soutenir de rencontres interculturelles à l’attention de tous les résidents de la commune (Belges, Européens, étrangers avec ou sans papiers), pour contribuer à faire tomber les préjugés ;

• Informer régulièrement la population tubizienne, notamment via le bulletin communal, le site internet de la commune, par l’organisation de séances publiques d’information;

2. Garantir l’accueil et le séjour des migrants dans le respect des droits humains, et notamment :

2.1 en matière d’accueil administratif, garantir le respect des droits et des procédures :

• respect des délais légaux fixés (enquêtes de résidence, inscriptions au sein de la commune, transmission des dossiers aux autres administrations, délivrance des accusés de réception et annexes, renouvellement des titres de séjour…);

• tarifs identiques pour l’ensemble de la population;

• pas d’exigence de conditions supplémentaires non prévues par la loi;

• vigilance dans les procédures de radiation et faciliter la procédure de réinscription par la commune;

• respect du droit à la vie privée et familiale lors de l’enregistrement des déclarations de mariage, de cohabitation et de reconnaissance de paternité.

2.2. en matière d’information :

• Organiser des moments d’information ouverts à tous les résidentes et résidents, indépendamment de leur statut juridique, sur les services et aides offerts dans la communes ;

• Communiquer une information correcte et spontanée sur les procédures de séjour, de mariage/cohabitation légale, d’accès à la nationalité, sur les services existants au sein de la commune ; s’assurer que les étrangers comprennent les procédures ;

• Mettre à disposition l’information existante sur les services dans les langues utilisées par les migrants; faciliter l’utilisation du service d’interprétariat social;

• Délivrer une information de qualité sur l’accès à la nationalité belge;

2.3. en matière de soutien à l’intégration des migrants

• Soutenir des initiatives d’accès à un logement digne quelle que soit la situation de séjour;

• Systématiser l’orientation vers les cours de FLE (Français Langue Etrangère);

• Donner une information complète sur les parcours d’intégration;

• Susciter et soutenir l’intégration socio-professionnelle des migrants dans les dispositifs locaux d’insertion socio-professionnelle ;

• Mener campagne pour inciter les résidents tubiziens d’origine étrangère à s’inscrire comme électeurs pour les élections communales d’octobre 2018 (pour autant qu’ils remplissent les conditions pour ce faire) et à exercer ainsi leurs droits politiques ;

• Adresser un appel à projet aux associations qui s’engagent à soutenir l’intégration des migrants ;

2.4 en matière d’’accueil spécifique des demandeurs d’asile et des réfugiés

• Favoriser l’intégration scolaire des enfants ;

• Favoriser les rencontres avec les habitants (culturelles, sportives…) et les initiatives d’entraide;

• Dans le cadre de la transition de l’aide matérielle vers l’aide financière, assurer un accompagnement personnalisé et l’aide à la réinstallation ;

• Avoir une attention spécifique pour les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) en leur assurant logement et accueil approprié, et associer l’AMO-Plan J ;

• Informer la population locale de la possibilité de devenir tuteur pour un MENA;

3. Garantir le respect des droits fondamentaux des personnes sans papiers, notamment :

3.1. en matière sociale et sanitaire

• Garantir et faciliter l’accès à une aide médicale urgente de qualité

• Favoriser l’inscription des sans papiers dans les écoles de promotion sociale, les bibliothèques, les centres sportifs de la commune;

• Garantir l’accès aux hébergements d’urgence y compris aux personnes sans papiers.

• Délivrer une information claire et précise concernant leurs droits (Aide Médicale Urgente, demande de régularisation, scolarité des enfants, aide juridique, mariage, …).

3.2. en matière de police

· sensibiliser le personnel de police à la problématique migratoire et aux droits des migrants,

· déposer et soutenir après du Conseil de la Zone de Police la proposition suivante relative aux modalités qu’il conviendrait de respecter en cas d’arrestation :

◦ préciser les motifs de convocation dans les courriers adressés par les communes aux sans papiers.

◦ ne pas permettre à la police locale de procéder à des arrestations de sans-papiers à leur domicile sans mandat du juge.

◦ ne pas procéder à des arrestations dans et à la sortie des écoles et des lieux de culte et dans un commissariat lors de dépôt de plainte pour atteinte à leurs droits en vue de transférer des personnes sans papiers vers des centres fermés et en vue d’une expulsion.

◦ si l’Office des Etrangers donne l’ordre de procéder à l’arrestation de personnes se trouvant en procédure de regroupement familial et/ou ayant un ou des enfants qui résident sur le territoire communal, ne pas permettre à la police de procéder mais communiquer à l’Office des Etrangers les informations manquantes requises.

4. Déclarer sa solidarité envers les communes européennes et les pays confrontés à un accueil de nombreux migrants

En plus des engagements ci-dessus, le conseil communal se déclare solidaire des communes européennes et des pays situés à proximité des régions critiques (comme la Grèce, l’Italie ou encore le Liban), qui accueillent sur leur territoire un très grand nombre de réfugiés et demandeurs d’asile et de réfugiés et qui tentent de faire face avec dignité et dans le respect des personnes.

Le Conseil se prononce pour une politique migratoire belge et européenne digne, respectueuse des personnes et et des droits fondamentaux des migrants.