9 Juin 2020 | Dossiers, Environnement
Qu’est-ce que L’ONDRAF ?
L’ONDRAF est l’organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies. Il est responsable, depuis 1980, de la gestion des déchets radioactifs en Belgique.
Un déchet radioactif est un déchet qui émet des rayonnements susceptibles de causer des dommages à l’homme et à l’environnement. Ils sont issus de la production d’électricité dans les centrales nucléaires, du démantèlement d’installations nucléaires ou encore de l’utilisation de substances radioactives dans le cadre de la recherche, de la médecine, de l’agriculture et de certaines activités industrielles.
Enfouissement des déchets
Projet d’enfouissement des déchets hautement radioactifs de l’ONDRAF
Sous le couvert du confinement, période durant laquelle l’attention de l’opinion publique est légitimement focalisée sur la gestion de la pandémie du COVID-19 et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales, l’Organisme National des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (ONDRAF) a proposé au gouvernement fédéral d’adopter le projet intitulé « Une destination finale pour les déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie en Belgique ».
L’enquête.
Cette consultation publique1 qui se tiendra entre le 15 avril et le 13 juin 2020 nous est présentée comme visant à définir la méthode de stockage « définitif » par enfouissement géologique de la quantité actuelle de nos déchets nucléaires, soit les déchets de type B (soit 8 900m3) et de type C (soit 2 100 à 4 700 m3 ).
Par deux fois, les députés fédéraux en charge de ce dossier Samuel Cogolati (Ecolo) et Malik Ben Achour (PS) ont réclamé un allongement du délai, comme l’ont fait les Régions pour les autres enquêtes publiques. Par deux fois, la demande a été refusée par le MR et la droite flamande, malgré l’appui de tous les autres partis.
Un large débat sociétal doit pourtant répondre à toutes les garanties démocratiques et doit être étayé de toutes les connaissances techniques et scientifiques actuelles et à venir.
Ladite consultation, par ailleurs, pose question. Elle définitivement tournée vers une simplification abusive de la situation. Les questions sont automatiquement tournées de manière à faire accepter leur solution comme LA seule solution.
Tout le dossier nous détourne des vraies questions pour ne se focaliser que sur la question technique, sans jamais prendre en compte les sphères sociales et environnementales.
La Belgique n’a pas encore de plan concret pour ses déchets nucléaires. Mais cette décision (à laquelle la population doit participer) doit porter sur un système de gestion précis à long terme des déchets nucléaires (on parle de MILLIONS d’années)
Or, nous ne rencontrons que principes et propositions abstraites. Le projet de plan qui fait l’objet de cette consultation ne répond pas non plus aux exigences européennes.
ll est à relever que l’avis de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) sur le contenu de la consultation publique était attendu sur ce projet pour le 13/06, au même titre que celui des citoyens. Comment est-il possible qu’on demande l’avis du citoyen lambda sur une problématique aussi importante et dangereuse avant d’ avoir au minimum pu être éclairés par l’avis de l’AFCN ?
1 https://www.ondraf.be/
« La consultation publique en cours n’est qu’un épisode de l’habile stratégie que pratique l’organisme depuis le milieu des années 2000 : le saupoudrage de démarches qui donnent l’illusion d’une démocratie participative, mais qui sont en réalité détournées au profit de la fabrique du consentement. »
https://pour.press/author/isabelle-masson-loodts/
Isabelle Loodts
Pour écrire la liberté, 25/04/2020
Mais que propose l’ONDRAF ?
L’ONDRAF propose de stocker en profondeur, quelque part sur le territoire belge, les déchets hautement radioactifs à long terme.
Le projet de l’ONDRAF est basé sur son Plan Déchets présenté en 2010, qui fut remis en question à trois reprises par l’AFCN en 2011, 2016 et 2017. Aucune mesure substantielle préconisée par l’AFCN n’a été prise en compte par l’ONDRAF. Les principaux aspects du présent projet restent inconnus, aucune information quant aux modalités concrètes du stockage de ces déchets (lieu, moment et méthodes) n’étant à ce stade spécifiée.
Stockage par enfouissement :
L’enfouissement à 200m sous terre n’offre aucune possibilité d’intervention a posteriori. Il s’agit d’une solution irréversible !
De nombreux accidents ont déjà eu lieu sur ce type de site : incendies, explosions et rejets de gaz radioactifs dans l’environnement, contamination des eaux, corrosion des conteneurs de stockage, etc.
Il est impossible de s’assurer que la solution de « stockage géologique » proposée par l’ONDRAF soit totalement sécurisée, notamment parce que les aléas sismiques sont imprévisibles sur des échelles de temps aussi longues que de l’ordre du million d’années et sera à terme irréversible. Même sans tremblement de terre, les exemples d’accidents se multiplient après seulement quelques dizaines d’années de ce type de stockage.
- Le Waste Isolation Pilot Plan au Nouveau-Mexique3 où plusieurs centaines de milliers de fûts peuvent être stockés dans des cavernes de sel à 640 mètres de profondeur a connu un incendie avec dégagement radioactif.
- La Stocamine4, en Alsace où un incendie s’est déclaré à proximité du site d’enfouissement. La seule solution trouvée lorsque l’incendie s’est déclaré était de fuir le site et de le sacrifier
- En 2017, à Hanford (USA)5, des milliers d’employés ont été confinés après l’effondrement d’un tunnel rempli de substances contaminées
- L’ancienne mine de sel d’Asse en Allemagne6 a vu ses eaux contaminées.
En 20 ans, les exemples se multiplient démontrant que la solution d’enfouissement n’est ni sécure ni efficace. Mais surtout, elle génère des catastrophes dont nous n’avons encore vu que les prémisses.
La Suède a prononcé son opposition7 au projet d’enfouissement à 460 mètres de profondeur dans le granit par manque de sûreté et vu les risques de dysfonctionnements graves, mais aussi au vu des problèmes de méthodes et de choix du site
Le gouvernement des Pays-Bas a lui aussi décidé le 29 janvier 2018 de reporter toute décision définitive à l’an 21008.
L’ONDRAF n’a pas encore mené d’étude approfondie sur les solutions alternatives au «stockage géologique », comme exigé par l’AFCN et la population belge.
Pourtant des solutions existent. Sachant qu’ un éventuel site de stockage géologique ne sera pas pleinement opérationnel avant 2100, l’enfouissement sub-surface, est une alternative. Certes temporaire, cette méthode permet au moins de garder un œil sur le stockage et de pouvoir réagir de manière opportune lorsqu’un élément terrestre l’exigera. Il permet pour les 100 ans à venir de garder une surveillance de tous les instants sur le stockage, en attendant que la technologie puisse trouver une solution plus durable et moins sale.
- https://www.npr.org/sections/thetwo-way/2015/03/26/395615637/official-report-nuclear-waste-accident-caused-by-wrong-kitty-litter
- https://www.usinenouvelle.com/article/les-chantiers-maudits-que-faire-de-stocamine-et-ses-encombrants-dechets.N864845
- https://abcnews.go.com/Health/hanford-nuclear-site-incident-raises-questions-health-cancer/story?id=47327495
- https://www.sortirdunucleaire.org/Scandaleuse-contamination
- https://www.michele-rivasi.eu/politique/dechets-nucleaires-le-choix-de-lenfouissement-en-couche-geologique-profonde-nest-pas-acceptable
- https://lenergeek.com/2018/12/06/pays-bas-nucleaire/
Zones de stockage :
Les zones de stockage sont à l’étude. Ils concernent les sols composés de schiste (argile peu indurée).
La couche d’argile est donc, jusqu’à nouvel ordre, le lieu privilégié pour l’enfouissement des déchets B et C. Certains sites sont envisagés : Florenville, Chiny, Virton ou encore Neufchâteau, Vaux-sur-Sûre, Fauvillers, Namur, Dinant, Stavelot et Boom9.
Or, il n’a jamais été démontré quant à la stabilité et l’imperméabilité de ces sols. Il n’existe aucune étude comparative de sûreté.
9. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200512_01474276/des-dechets-radioactifs-stockes-par-la-belgique-au-sud-du-pays
Passer sous silence une consultation publique de cet ordre est une escroquerie.
Actuellement, aucune mesure sécure à hauteur de cet enjeu social, sanitaire et environnemental n’existe. L’enfouissement préconisé met en danger notre humanité pour les générations voire les civilisations à venir. L’impact direct et indirect de telles mesures non contrôlées est incommensurable.
L’énergie produite par les centrales nucléaires se veut la moins chère sur le marché.
C’est sciemment omettre le coût de la gestion de ses déchets. Cette gestion par enfouissement engagerait la Belgique sur une durée d’au-moins 300.000 ans et coûterait au moins 10,7 milliards € ! Montant qui retombera immanquablement à court terme sur le citoyen, quelle qu’en soit la forme. Ce n’était pas à l’ordre du jour lors de la construction des centrales nucléaires.
Un enfouissement pleinement opérationnel ne pourra voir le jour avant le siècle prochain par manque de moyens techniques. La recherche dans ce domaine n’en est qu’à ses balbutiements.
Il n’y a donc aucune urgence. A part celle d’Engie-Electrabel… et de l’ONDRAF. Seul le lobby nucléaire peut trouver un avantage réel à faire passer un plan de cette ampleur à l’agenda politique de manière à assurer le monopole de l’énergie atomique comme seule solution au dérèglement climatique. Le Greenwashing fait partie intégrante de leur communication.
L’enfouissement n’est pas une méthode de gestion, il s’agit d’un abandon… Nous devons fermement nous y opposer quel que soit le lieu.
Enfouissement des déchets nucléaires: une enquête publique ridicule
20 Mar 2020 | Dossiers
Pour ceux qui ne peuvent pas rester chez eux.
Un certain nombre de personnes n’ont pas l’occasion de rester en confinement pour toute une série de raisons (aide aux personnes, services alimentaires, sécurité, travail,…)
Nous les remercions pour leur dévouement et leur abnégation durant ces moments compliqués
Pour ceux qui doivent rester chez eux.
Envie d’aider ou besoin d’être aidé
Vous pouvez vous connectez sur la plateforme BW solidaire qui regroupe des initiatives citoyennes de solidarité en Brabant wallon, commune par commune.
Les actions concernent trois catégories de bénéficiaires :
-
- les personnes âgées,
- les enfants,
- les personnes fragilisées.
Les initiatives citoyennes proposées peuvent être diverses : approvisionnement alimentaire ou pharmaceutique, dépôt de colis, livraison de repas d’un restaurant du BW à une personne isolée, baby-sitting ou animations pour enfants, etc.
Les actions seront validées par un Bourgmestre ou par le Gouverneur.
https://www.impactdays.co/bwsolidaire/
Comment passer au mieux ce confinement ?
Un bon nombre de personnes sont en télétravail mais passé ces moments, que faire ?
Nous vous proposons quelques liens qui pourraient vous être utiles.
Trucs en vrac, pour tous ...
Pour s'informer sur le coronavirus
21 Déc 2018 | Master plan des Forges, Réhabilitation des Forges de Clabecq
Depuis ce 19 décembre est lancé l’enquête publique concernant l’ancien site des Forges. L’enquête publique se termine ce 28 janvier 2019.
L’enquête concerne une zone de +/- 10 ha, située entre la ligne de chemin de fer et le canal. Il vise le développement de :
- Logements
- Résidences pour seniors (Résidence-services et Flats-services)
- Une crèche
- Des commerces, dont un Outlet Mall
- Des services et professions libérales
- Des loisirs (Parc escalade et aventures, Go-karts électriques)
- De l’agriculture urbaine en toiture
Le projet intègre également la réalisation d’un nouveau boulevard urbain d’entrée de ville, portant l’emprise globale du projet à 12,6 ha.
Procédure relative à l’étude d’incidences
La procédure liée à la réalisation de l’étude d’incidences constitue une phase préalable à l’introduction du dossier de demande de permis et aux avis et décisions prises par les autorités.
C’est l’étape suivante après la réunion d’information au publique du 22 mars 2018 au centre culturel. Lors de cette séance publique, vous avez pu poser vos questions, vos inquiétudes. Cette étude d’incidence doit y répondre.
L’objectif de toute étude d’incidences consiste à évaluer les impacts d’un projet sur l’environnement et le cadre de vie des riverains. En fonction de cette évaluation, des mesures de suppression, de réduction ou de compensation des impacts négatifs sont proposées et étudiées. Éventuellement, des alternatives sont proposées.
L’étude d’incidences est réalisée préalablement à l’introduction de demandes de permis, ce qui permet au demandeur d’adapter le cas échéant son projet pour tenir compte des conclusions et recommandations de l’étude avant le dépôt du dossier. Dans le cas où le demandeur ne souhaite pas tenir compte de certaines recommandations, il doit le justifier. L’étude d’incidences doit être considérée comme un outil d’aide à la décision pour les autorités et instances qui devront rendre un avis sur la demande de permis d’une part et comme un outil d’information pour la population lors de la phase d’enquête publique d’autre part.
L’étude d’incidence comporte le contexte actuel et l’évaluation des incidences sur :
- L’urbanisme, le paysage et le patrimoine
- La situation socio économique
- La mobilité
- Le sol, le sous-sol et eaux souterraines
- L’hydrologie et l’égouttage
- La faune et la flore
- Le climat, la qualité de l’air et l’énergie
- Le bruit et les vibrations
- Les déchets
- Le chantier
- Les alternatives
Le dossier complet peut être consulté à partir de la date d’ouverture de l’enquête, jusqu’à la date de clôture, au Département Cadre de Vie de l’Administration communale de Tubize, sis Grand’Place, 1 à 1480 Tubize (rez-de-chaussée), chaque jour ouvrable, de 09H00 à 12H00, ainsi que le mardi 8/01/2019, en soirée, de 16H00 à 20H00. En dehors des heures de permanence précitées, tout intéressé souhaitant consulter le dossier doit prendre rendez-vous auprès du conseiller en aménagement du territoire, Mme Wauters ou du conseiller en environnement, M. Golabek, par téléphone au 02/391.39.56 ou 49, au plus tard vingt-quatre heures à l’avance. En vertu de la suspension des délais d’enquête, l’enquête est neutralisée du 24/12/2018 au 01/01/2019 inclus.
Les remarques et observations écrites sont envoyées à l’Administration communale – Département Cadre de Vie – Grand’ Place n° 1 – 1480 Tubize, elles doivent être datées et signées, sous peine de nullité, et seront consignées tout au long de l’enquête dans le dossier référencé auprès de la Ville de Tubize: PI2018/001. Les remarques et observations verbales peuvent être recueillies par le conseiller en aménagement du territoire ou le conseiller en environnement, sur rendez-vous préalable ou lors de la séance de clôture de l’enquête, organisée le 28 janvier 2019 à 10H30. Il est en outre possible, pour tout intéressé, de formuler ses remarques et ses observations, par mail, à l’adresse suivante: info@tubize.be
2018-12-07 ENQUETE – CONFLUENTS
7 Mar 2018 | Espace citoyens, Master plan des Forges
Cette réunion d’information aura lieu le jeudi 22 mars à 19h30 au centre culturel de Tubize. Elle est accessible à tous les citoyens soucieux de prendre part aux nouveaux projets urbanistiques de la Ville de Tubize.
Vu l’ampleur du projet de réhabilitation du site des anciennes Forges de Clabecq, celui-ci a été décomposé en plusieurs “périmètres de cohérences”.
Un premier périmètre est actuellement mis en œuvre. Il s’agit du « Quartier des coteaux ». Il est situé en contrebas de la rue Balland. Une entrée se fera en bas de la rue de la Colline, près du local des Scouts. Ce projet contiendra des appartements et des maisons.
La réunion d’information préalable de ce 22 mars 2018 est le début de la procédure légale qui vise à la mise en œuvre d’une seconde partie du “Master Plan”.
Cette réunion d’information portera sur le projet de mise en œuvre des périmètres A, C, F qui bordera la rive gauche du canal. Ce sont des zones destinées à du logements, des commerces, des loisirs, des équipements communautaires ainsi que l’aménagement d’un boulevard urbain, d’entrée de ville, de voiries internes, de larges espaces publics et des équipements accessoires.
Historique du Master Plan
7 Mar 2018 | Historiques de la Ville de Tubize, Master plan des Forges
Ce jeudi 22 mars à 19h30 au centre culturel de Tubize aura lieu la réunion d’information du Master Plan. Elle est accessible à tous les citoyens soucieux de prendre part aux nouveaux projets urbanistiques de la Ville de Tubize.
Mais qu’est-ce que le “Master Plan ” ?
Il s’agit d’un plan d’ensemble de réhabilitation d’un site industriel, en l’occurrence les anciennes Forges de Clabecq. Ce plan a été négocié et accepté par les différents acteurs chargés de cette réhabilitation.
Historique
Les activités sidérurgiques sur ce site ont été arrêtées en 2002.
En 2006, la société Duferco – Développement en devient le propriétaire. Le groupe Duferco voulant en assurer lui-même la reconversion, a commencé à le dépolluer.
Le 8 mai 2009, le ministre Henry chargé du Développement territorial, statue sur le périmètre du site à réaménager.
Le 16 novembre 2010, une convention est passée entre la région wallonne, la commune de Tubize et Duferco Développement.
Atelier urbain
Dans cette convention, on retrouve, en autre, un arrêté qui stipule la création d’une convention entre Duferco et un bureau d’étude (JNC International s.a) pour “l’élaboration du Master Plan pour la reconversion du site des Anciennes Forges de Clabecq” mais aussi la mise en place d’un processus participatif qui, lui, est confié a l’association Tr@me S.C.R.L.
Ce processus de participation et de concertation avec les tiers concernés par le projet (propriétaires, riverains, communes, intercommunales, instances consultatives, administrations,…) est mis en œuvre sous la forme d’un “atelier Urbain” qui associe les membres participants et le bureau d’étude urbanistique dans une démarche interactive.
Le 15 février 2011, Tr@m et Duferco déposent la synthèse des éléments à prendre en compte dans la définition du MasterPlan.
Le projet de “Masterplan” est déposé le 24 mai 2011.
Ce Plan vise le réaménagement d’une friche industrielle de 80 hectares. Il prévoit la construction de 2.000 logements dont 200 individuels et la promotion de l’activité économique par l’implantation de commerces, PME, espaces de bureaux, établissements HORECA. 2 hectares pour l’implantation d’équipements communautaires tels que crèches, écoles, centres médicaux, parkings publics et 20 hectares d’espaces paysagers.
Ce Masterplan est le fruit d’une collaboration et de la réflexion d’une septantaine de personnes: experts, citoyens, comités d’accompagnement, pouvoirs locaux, Province, Région,…
Marcel Jaminon,
1 Mar 2018 | Espace citoyens, Master plan des Forges
REUNION D’INFORMATION PREALABLE DU PUBLIC
AVIS A LA POPULATION
DEMANDEUR : La société DUFERCO WALLONIE, dont le siège social est établi rue Anna Boch, 34 à 7100 La Louvière.
OBJET : L’introduction d’une demande de permis intégré avec ouverture de voiries dans le cadre du réaménagement du site de Duferco-Clabecq – Rue de la Déportation, 221 à 1480 Tubize – sur une superficie d’environ 11,5 hectares en bordure de canal principalement située sur les parcelles cadastrées Tubize, 1ère Division, section B, 126r et 88d, pour le développement d’un quartier mixte comprenant les fonctions de logements, de commerces, de loisirs, d’équipements communautaires ainsi que l’aménagement d’un boulevard urbain d’entrée de ville, de voiries internes, de larges espaces publics et des équipements accessoires.
Conformément à la législation en vigueur, ce projet doit faire l’objet d’une étude d’incidences sur l’environnement et ce, préalablement à l’introduction de la demande de permis. Dans le cadre des dispositions légales relatives à la participation du public en matière d’environnement, toute personne intéressée est invitée à participer à la réunion d’information préalable qui aura lieu :
le jeudi 22 mars 2018 à 19h30
au Centre culturel de Tubize,
Boulevard Georges Deryck, 124
à 1480 Tubize.
Cette réunion d’information a pour objet :
1) de permettre au demandeur de présenter son projet ;
2) de permettre au public de s’informer et d’émettre ses observations et suggestions concernant le projet ;
3) de mettre en évidence des points particuliers qui pourraient être abordés dans l’étude d’incidences ;
4) de présenter des alternatives techniques pouvant raisonnablement être envisagées par le demandeur afin qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation de l’étude d’incidences. Toute personne peut, dans un délai de quinze jours à dater du jour de la tenue de la réunion précitée, émettre ses observations et suggestions destinées à la réalisation de l’étude d’incidences, en les adressant par écrit, avec ses nom et adresse, au Collège communal de Tubize (Grand Place, 1 à 1480 Tubize). Une copie de ce courrier est aussi envoyée à la société Duferco Wallonie (rue de la Déportation, 221 à 1480 Tubize).
Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de François Halbardier : f.halbardier@ariesconsultants.be ou par courrier rue des Combattants, 96 à 1301 Bierges ou au 010 / 430 122
projet_de_reamenagement_du_site_des_forges_de_clabecq_-_juin_2012
Présentation du nouveau quartier des anciennes forges de Clabecq