Le budget consacré à la cohésion sociale réduit de 2,7 millions en Wallonie c’est-à-dire 10% du budget total. 

Le budget consacré à la cohésion sociale réduit de 2,7 millions en Wallonie c’est-à-dire 10% du budget total. 

La région Wallonne (PS-CDH) va diminuer le budget alloué au plan de cohésion sociale au profit de la lutte contre la pauvreté et de l’exclusion sociale.  C’est un retour en arrière inquiétant qui ne tient pas compte de la réalité de 2017.    

Le plan de cohésion social c’est quoi ?

Le Plan de cohésion sociale permet de coordonner et développer un ensemble d’initiatives au sein des communes pour que chaque personne puisse vivre dignement en Wallonie.  Il garantit l’accès aux soins médicaux, à l’emploi, au logement, à la culture, à la formation pour tous les citoyens dans une société solidaire et respectueuse de l’être humain.

A Tubize, c’est le CPAS via le service social communal qui met en place le plan de cohésion sociale avec des projets pour les jeunes (Tubize tugraf, Oxyjeune,…) pour les aînés (taxi, navette,..) pour la cohésion de quartier et bien d’autres projets. http://www.tubize-ssc.be/

Retour en arrière pour l’aide sociale

La diminution du budget du plan de cohésion sociale va se faire au profit des grandes villes, mieux représentées à la table du gouvernement wallon, ou d’un transfert vers le Plan wallon de lutte contre la pauvreté lancé l’an dernier par le ministre-président Paul Magnette (PS).  Ce plan ne tient pas compte de la réalité de 2017.  Aujourd’hui, la lutte contre la pauvreté ne tient pas compte des nouveaux pauvres.  Les personnes qui ont des difficultés ne sont plus seulement les allocataires sociaux, mais d’autres personnes se sont ajoutées.  On peut parler des travailleurs pauvres parce qu’avoir un temps partiel ne permet plus de vivre dans la dignité, des familles mono parentales, des personnes isolés qui ne savent plus faire face aux factures, les pensionnés qui ne savent pas faire face aux augmentations des soins de santé, des indépendants qui ne savent pas faire face aux frais divers.  Si la lutte contre la pauvreté se limite à la lutte contre l’exclusion sociale on peut parler d’un retour en arrière de 20 ans.

Pourquoi soutenir le plan de cohésion sociale

Le plan de cohésion sociale permet de coordonner toutes les initiatives sur une commune.  C’est-à-dire les initiatives citoyennes, les actions des travailleurs sociaux ou les actions communales sans distinction de revenus ou d’exclusions.  Cela permet d’avoir une meilleure cohésion de ne pas créer des ghettos ou de stigmatisations.  Tous les citoyens peuvent participer et bénéficier de cette cohésion.  Car se sentir citoyen et participer à la vie d’un village permet à tout le monde de s’épanouir.

http://www.lesoir.be/1403084/article/actualite/belgique/2016-12-29/budget-consacre-cohesion-sociale-reduit-27-millions-en-wallonie

 

Question parlementaire de Marcel Cheron pour la gare de Tubize

Question parlementaire de Marcel Cheron pour la gare de Tubize

Marcel Cheron (Ecolo-Groen):

Ma question porte sur la gare de Tubize, en Brabant wallon. Très belle commune, bonne majorité. Dans cette belle commune, il y a quelques soucis à propos de la gare. Vous le savez, car les autorités communales ont pris contact avec la SNCB et Infrabel, jusqu’ici pour contester le plan de transport, la question des cadences, l’état de la gare, les parkings, le manque de trains, la vitesse commerciale. Depuis l’instauration du plan de transport 2014, deux trains ont été supprimés en heure de pointe. Il n’en reste plus que quatre, ce qui est insuffisant. Par comparaison, la gare de Halle reçoit dix trains par heure en heure de pointe. Elle n’accueille pourtant que 50 % de voyageurs en plus que la gare de Tubize, pour une offre 2,5 fois plus élevée. En outre, de nombreux habitants du bassin de vie de Tubize (environ 50 000 personnes) doivent se rendre à la gare de Halle en raison de l’offre inadaptée en gare de Tubize. Selon une enquête de navetteurs.be, qui analyse la ponctualité des trains aux heures de pointe, la ligne 96 est une des moins bonnes lignes du point de vue de la ponctualité, avec celle qui relie Binche à Bruxelles. De novembre 2015 à octobre 2016, seuls 48 % des trains de cette ligne étaient à l’heure, moins d’un train sur deux. Chaque jour, ce sont près de 3 500 voyageurs qui passent par les quais de Tubize et doivent subir cette situation inadmissible. En outre, cette région du Brabant wallon est connue pour ses graves problèmes de mobilité. Suite à l’implantation de nouveaux quartiers très importants et ce qui en découlera au niveau de la mobilité, les besoins sont énormes. Monsieur le ministre, dans le cadre du plan de transport 2017, la SNCB améliorera-t-elle le sort des navetteurs de cette gare? Dans le cadre du plan pluriannuel d’investissements (PPI), quels investissements sont-ils prévus pour améliorer la desserte sur cette zone? Des mesures seront-elles prises pour réduire les retards sur la ligne 96?

François Bellot, ministre:

Chers collègues, comme je vous le disais, le nombre de questions qui me sont posées aujourd’hui à propos du plan de transport reflète la difficulté d’en élaborer un qui tienne compte de toutes les attentes de tous nos concitoyens. Toutefois, au cours de cette élaboration, la SNCB a tenté de répondre à un maximum de demandes tout en garantissant un équilibre économique entre le coût de nouvelles offres et le potentiel de voyageurs supplémentaires pouvant être attirés par celles-ci. L’avis des autorités locales a encore été davantage pris en compte dans le cadre du nouveau plan de transport de décembre 2017, grâce aux tournées d’informations organisées à mon initiative. La SNCB s’est également réunie avec les parties prenantes et a participé aux réunions du CEMM et du groupe de travail intercabinets. Il en est ressorti 129 dossiers que la SNCB a étudiés et sélectionnés, ensuite, sur la base de six critères tels que la cohérence avec la vision à long terme de nœuds de correspondance, des coordinations avec les autres modes de transport public, avec les critères de besoins en matière de déplacements, avec les demandes potentielles et, enfin, avec les critères opérationnels de disponibilité de personnel, de matériel roulant et de budget. En date du 28 octobre 2016, le conseil d’administration de la SNCB a ainsi, sous sa responsabilité, validé 63 de ces dossiers pour une réalisation dans le cadre du Plan de transport 2017. J’insiste ici sur le fait que ce plan n’est pas un plan de rationalisation, mais bien d’un plan de redéploiement de l’offre avec une augmentation de l’ordre de près de 5 % de trains-km par rapport au Plan de transport de décembre 2015, soit plus de 3 720 000 kilomètres sur base annuelle dont 70 % de suburbains principalement à Bruxelles, mais aussi dans les autres grandes agglomérations (Anvers, Gand, Liège, Charleroi). Cette augmentation de trains-km n’est rendue possible que par le gel de la redevance d’infrastructure que j’ai décidé et le risque que la SNCB prend sur la réponse de la clientèle à cette nouvelle offre. Je tiens à ajouter que, depuis ce week-end, une première augmentation de 0,8 % de l’offre, c’est-à-dire 600 000 trains-km par an a été mise en place. Cela concerne essentiellement l’offre suburbaine à Bruxelles avec 562 000 trains-km et Anvers avec 38 000 trains-km. Quand je dis Bruxelles, je parle, bien entendu, de Bruxelles, du Brabant wallon et du Brabant flamand. Les négociations relatives à la capacité requise sur le réseau ferroviaire ont été menées et l’horaire est actuellement à l’étude; il sera soumis au conseil d’administration le 23 décembre. Le plan de transport existant ne constitue pas une rupture avec le plan de transport de décembre 2014; il en est plutôt une optimisation, qui s’accompagne en outre d’une augmentation du nombre de trains-kilomètres à certains endroits. Les questions plus spécifiques – l’offre en Communauté germanophone évoquée par Mme Jadin, la desserte de Gent, Brugge, Eeklo, Beernem ou encore Tubize, les gares de Seraing, Ougrée, etc., la réouverture de points d’arrêt –, sont nombreuses et légitimes. Cependant je ne souhaite pas m’avancer aujourd’hui dans des réponses, dans la mesure où le conseil d’administration de la SNCB doit encore se prononcer définitivement et que, par la suite, le Conseil des ministres devra encore donner son accord sur ces propositions. La SNCB a prévu de revenir ensuite vers les différentes provinces dans le courant du printemps 2017, via des roadshows, pour communiquer sur les évolutions d’offres spécifiques. En ce qui concerne plus particulièrement la collaboration avec les sociétés régionales de transports en commun, ces dernières et la SNCB veillent à harmoniser au mieux leur offre respective et à garantir des correspondances correctement planifiées entre les deux modes de transport. Dans ce contexte, la SNCB a déjà rencontré à six reprises les sociétés régionales: Société régionale wallonne du Transport (SRWT), TEC, De Lijn et la STIB, dans le cadre de l’élaboration de son futur plan de transport et prévoit encore trois réunions au premier semestre 2017 pour finaliser la collaboration relative à la mise en œuvre des correspondances. C’est aussi une raison pour laquelle nous avons proposé qu’un représentant de la SNCB ou du fédéral ou du SPF Mobilité soit associé à l’établissement des plans de transport des sociétés régionales des transports. ………………………….

En ce qui concerne les questions plus spécifiques relatives à la gare de Tubize et le service en gare de Tubize, en marge de la réponse qui m’a été préparée, je voudrais dire que, bien entendu, ce ne sont pas les sociétés qui ont préparé cette réponse que je vais vous donner. À la suite de la dégradation de la qualité de service sur un certain nombre de lignes, particulièrement sur la ligne 96, les lignes 161-162, j’ai écrit un courrier à l’ensemble des administrateurs désignés par l’État fédéral actionnaire car il s’agit de leur responsabilité d’administrateur d’assurer le contrôle de leurs sociétés et des mesures indispensables à améliorer la ponctualité et la qualité de service sur ces lignes. Je les ai invités à se rencontrer régulièrement et à désigner un gestionnaire d’horaires de lignes pour le respect de la qualité de service et le respect des voyageurs. Je n’ai pas encore reçu réponse, si ce n’est un accusé de réception, mais j’attends des mesures concrètes de la part des deux entreprises qui me signalent que, certes, il y a des éléments extérieurs qui ont augmenté de l’ordre de 50 % par rapport à l’année précédente. Mais, pour les causes internes, je leur demande de travailler de concert à trouver des solutions pour améliorer cela. Entre le 1er janvier 2015 et le 31 octobre 2015 et la même période de l’année 2016, les incidents externes sont passés de 31 % pour expliquer les retards à 47 %. Hier, cela a été un peu un grand désordre sur notre réseau, lié à des actes de vandalisme qui ont été commis sur la ligne 161, qui ont perturbé le réseau vers le sud mais aussi vers l’ouest de Bruxelles. Ce matin, il y a de nouveau eu des éléments extérieurs. Vous les connaissez. Ce sont les personnes sur les voies, d’autres faits liés à des personnes, les vols de câbles de cuivre, les actes de vandalisme, le trespassing ou les personnes qui se baladent le long des voies. C’est devenu un problème inquiétant pour lequel la SNCB et Infrabel ont décidé d’enclencher des campagnes d’information. Cela étant, il n’en demeure pas moins qu’il existe aussi des causes internes propres à la SNCB et propres à Infrabel et qu’il appartient à ces entreprises et à leurs dirigeants, surtout pour les lignes exposées comme elles le sont – je les ai identifiées tout à l’heure –, de trouver les moyens d’améliorer cela. Si ce sont des causes liées à des travaux, il leur appartient de me communiquer un planning précis de début et de fin de travaux et des mesures de coordination qui seraient assurées entre les deux entreprises pour tenter de réduire, un tant soit peu et au maximum, les inconvénients subis sur ces lignes. Ceci étant, pour les points les plus précis, si vous le souhaitez, vous pouvez m’interroger à la faveur d’une prochaine réunion de commission, pour les éléments plus locaux. Je voudrais aussi vous dire que nous avons effectivement reçu des courriers pour Tubize, pour Quévy-Mons, pour la ligne 161 et pour d’autres lignes. La demande qui est formulée aux deux entreprises, c’est de comprendre pourquoi il y a eu une dégradation de ponctualité en l’espace de trois, quatre mois et quelles sont les mesures qu’elles comptent mettre en œuvre pour rencontrer les attentes légitimes des navetteurs, à savoir des trains qui arrivent à l’heure.

Marcel Cheron (Ecolo-Groen):

Je remercie le ministre pour sa réponse. Je le ré-interrogerai, puisqu’il m’y invite. Mais le ministre a rappelé ce que nous savions déjà. Ceux qui assistent régulièrement à cette commission savent comment se conçoit le plan de transport. Nous avons même reçu, conçu par des spécialistes en communication, via des PowerPoint, toutes les étapes de l’élaboration du plan de transport et nous n’ignorons donc pas le rôle des conseils d’administration. Nous savons aussi qu’il y a là des représentants de tendances parfois partisanes. Nous avons aussi la connaissance du fait qu’à un moment donné, au final, le conseil d’administration adoptera le 23 décembre, à la veille de Noël. Nous n’ignorons pas non plus le rôle qu’exercera le gouvernement. Nous savons aussi qu’il y aura de roadshows au printemps 2017. Vous comprenez bien que, malgré le courrier que vous avez envoyé sur la question plus précise de la ponctualité qui s’est fortement dégradée, surtout au mois d’octobre – c’est toujours un mois difficile pour le SNCB –, et l’accusé de réception – pour l’envoi duquel il a fallu 15 jours ce qui ne milite pas dans le sens d’une attente de beaucoup de rapidité dans la ponctualité si je puis me permettre ce mauvais oxymore -, je ne pourrai que réinterroger et faire part de la réponse que j’ai reçue. Celle-ci est fortement imprécise sur le dossier de la gare de Tubize, laquelle se trouve dans une situation si précaire qu’elle a ému le conseil communal et l’ensemble de forces vives de la région tous partis confondus. Mais bon, comme disait l’autre, je reviendrai.

http://www.lachambre.be/doc/CCRI/pdf/54/ic553.pdf

Touche pas à mon SMUR

Touche pas à mon SMUR

Pour que Tubize réussisse sa transition, il lui faut un hôpital digne de ce nom.  On ne peut pas continuer à considérer Tubize comme un village, mais comme une ville en devenir, mais pour cela il faudra garder l’esprit de village qui l’anime.

Résumé de la rencontre de ce jour entre la direction de l’hôpital de Tubize (groupe Jolimont), l’Echevine Sabine Desmedt et le bourgmestre.

Suite à l’annonce d’un conseil d’entreprise au sein du groupe hospitalier Jolimont, Sabine Desmedt a demandé à rencontrer la direction de l’hôpital pour une concertation.

Rentabilité

Le constat est que l’hôpital de Tubize n’est pas rentable pour le groupe Jolimont, ils ont une pression supplémentaire suite aux futurs réformes des soins de santé portée par le gouvernement libéral au pouvoir.  Cette politique est dénoncée depuis longtemps par Ecolo.  La santé ne peut pas être considérée comme une entreprise, mais comme un service à la population.

Le groupe hospitalier souhaite transformer l’hôpital de Tubize en hôpital de jour, garder les consultations et garder un service d’urgence classique sans SMUR (Service Mobile d’urgence et de réanimation).  Il n’est pas acceptable pour Tubize de n’avoir que ces services.  Sur notre territoire, il y a le TGV, l’A8, de nombreux cours d’eau, de nombreux travaux en perspective, des sociétés,.. Il est indispensable de garder un SMUR.  Nous avons aussi plusieurs maisons de repos et une population vieillissante.  Si un aîné doit se faire hospitaliser pour une réhydratation, il devra aller à Nivelles ou La Louvière.  Il faut garder la possibilité d’hospitalisation pour tous les tubiziens.

Et l’avenir?

On peut comprendre la direction de cette ASBL qui est sous pression de rentabilité à court terme.  Qu’il est plus facile de fermer l’hôpital de Tubize qui est un des plus petits de Belgique.  Mais c’est de nouveau une vision à court terme.  Il a été demandé à la direction de voir à plus long terme et il est possible d’ouvrir un nouvel hôpital plus grand pour tout l’ouest du Brabant.  A Tubize, nous avons des terrains, une population en augmentation et une population vieillissante.  La direction en est consciente, mais pour cela il faudrait un plus grand hôpital plus rentable.  Et il faudra surtout une concertation plus grande, dans l’esprit d’une vision à plus long terme.

Le bourgmestre est chargé de rencontrer la ministre de la santé pour lui expliquer la réalité tubizienne. Si le bourgmestre revient avec du concret, on pourrait demander à la direction de garder le SMUR ainsi que les hospitalisations en attendant un plus grand hôpital pour Tubize.

Liens utiles

http://ecolo.be/?article5668.

http://gerkensmuriel.be/?p=1413

 

Hommage à Jacky Morael

Hommage à Jacky Morael

Nous apprenons le décès de Jacky Morael, ancien co – secrétaire Fédéral, Député et sénateur.

Dans la locale Ecolo, nous nous efforçons de valoriser son héritage militant.

Avec quelques autres écologistes, ils créent et développent l’écologie politique: Les enjeux environnementaux sont au centre d’un projet global de société. Société en transition, à transformer par un engagement et une lutte politique et associative.

Avec son équipe, Jacky organise les “Etats généraux de l’écologie politique” pour cela, les Ecologistes prennent contact avec les mouvements, associations, organisations qui animent la société civile. L’objectif est celui d’une large ouverture du parti politique Ecolo vers la société, d’établir un programme revendicatif commun. Le thème de la “réduction du temps de travail pour résorber le chômage” structure le programme.

Ecologie politique, ouverture sociale, voilà ‘héritage que nous lègue Jacky.

Merci.

http://www.sonuma.be/archive/jacques-morael-chef-de-file-ecolo

https://www.rtbf.be/auvio/detail_l-invite-de-matin-premiere?id=2166083

http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/jacky-morael-l-homme-qui-porta-ecolo-au-pouvoir-58472374cd70a64a6376696e

S’engager à nos côtés

S’engager à nos côtés

Comme nous, vous êtes préoccupé(e) par l’avenir de nos enfants et de la planète ?
Comme nous, vous pensez qu’il ne faut pas donner les clés de nos démocraties aux multinationales ?
Comme nous, vous êtes révolté(e) par l’augmentation des inégalités, ici et ailleurs ?
Comme nous, vous défendez un système politique plus éthique, où l’intérêt général l’emporte sur les intérêts individuels ?

Alors, comme de nombreux citoyens, faites le pas et rejoignez-nous !

Ensemble, barrons la route aux prédateurs qui s’enrichissent sur le dos de la population et de la planète.
Ensemble, résistons à tous ceux qui veulent que rien ne change.
Ensemble, bougeons et créons demain !

http://www.ecolo.be/?s-engager-a-nos-cotes

Les jardins de Oisquercq

Les jardins de Oisquercq

Monsieur ZOCASTELLO (RC) a interpellé le collège lors du dernier conseil communal pour marquer son opposition au dossier des jardins d’Oisquercq.  Le bourgmestre a répondu qu’il fallait préserver nos villages et ne pas dénaturer certains sites.

Ecolo soutient le point de vue de Monsieur Januth.

Le projet actuel ne tient pas la route en termes de densité d’habitation et qui est d’ailleurs au dessus des normes indiquées dans le schéma directeur.  Aucune réflexion sur l’impact de la mobilité n’a été prise en compte.  (Ci joint les remarques déposées par un membre d’Ecolo Tubize comme citoyen au service urbanisme)

Il est vrai que ce site est classé en espace à réaménager par la région Wallonne ce qui veut dire qu’il y aura un nouveau projet qui devra être bâti sur cette espace.  Mais nous pensons qu’il est prématuré de commencer un nouveau projet alors que nous savons que le projet des forges est dans la dernière ligne droite.  Il faut d’abord que les infrastructures (route, école, ….) soient construites pour pouvoir accueillir de nouveaux quartiers.

Il nous semble que le quartier des anciennes forges doit être une priorité sur tout les autres projets immobiliers.  Ce projet a été construit de manière réfléchi en prenant compte de tous ces impacts.  Il a d’ailleurs été soutenu par tous les partis politiques et par la majorité des citoyens.

Nous devons soutenir l’action citoyenne qui s’est mise en place et qui a récolté plus de 570 signatures.  Il faut d’ailleurs souligner le superbe travail qui a été fait.  Les remarques formulées sont construites de manière collective.  C’est pour cela que chaque signature doit compter.  On ne peut pas balayer ces 570 signatures pour des raisons techniques.

Le collège communal a décidé que le bourgmestre rencontre les promoteurs du projet pour qu’ils puissent réfléchir à l’impact du projet sur toute l’entité de Tubize.

Au service Urbanisme et Environnement Grand-Place,

1 1480 Tubize

Concerne: Observations relatives à l’enquête publique consécutive à la demande d’un permis d’urbanisation PUR 2016/002 visant la création de 210 logements.

Observations:

1)L’objectif étant la réhabilitation des friches industrielles “Centrale électrique de Oisquercq” (SAR/157) et que le périmètre du SAR est définitivement fixé ( AM du 15 juin 2015), il me semble nécessaire, pour garder la cohérence d’un bon aménagement du territoire, de doter l’ensemble de la zone d’un plan de réaménagement et d’urbanisation global. La pluralité des propriétaires ne doit pas empêcher une modification éventuelle de l’affectation de la zone en surplomb ou modification du plan de secteur.

2)Le projet d’urbanisation “jardins d’oisquercq” est mal situé par rapport à l’ensemble de la zone “SAR” dans la mesure où il utilise les meilleurs espaces, sous la justification qu’il est propriétaires des terrains ( acquis d’Electrabel) Le lotissement devrait se situer plus au nord du SAR, ce qui éviterait l’étalement urbain du projet. Une liaison urbanistique devrait être conçue entre le nouveau lotissement et le bâtit de la rue du canal. Il n’est pas acceptable qu’un lotissement vienne s’installer en bord de canal, ce qui est un précédent qui doit être évité.

3) La priorité, pour notre région, n’est pas de construire de nouveaux logements, bien d’autres sont déjà programmés, mais de réaffecter les friches industrielles à une mixité de fonctions ( économie, logements, équipements collectifs, commerce), les plus visibles étant la zone Nord du SAR ( le bâtit à l’entrée actuelle du site) en respectant l’activité qui peut exister actuellement.

4)L’espace vert, situé au sud du périmètre SAR, doit être sauvegardé et si possible, valorisé.

5) Les charges d’urbanisme: a prendre dans le sens défini par le CWATUP. La négociation de ces charges doit être parachevées, tant dans ses entrées financières que dans ses allocations pour le projet. Les charges légales, conventionnelles, réglementaires ne peuvent être imputées aux charges d’urbanisme ( ex. Les frais de dépollution du site, équipement hydraulique,…)

6) L’existence, sur le site, enterrées ou aériennes, de canalisations électriques haute et moyenne tension, pose des problèmes de sécurité mais aussi de rayonnement électromagnétique. Des règles de protection ont été établies par l’UE ( directive 2013/35/EU) et viennent d’être transposées pour protéger les travailleurs et les habitants. Elles devraient être appliquées sur le site SAR.

7) Les attendus, précautions, etc. figurant dans le texte de l’AM du 15 juin 2015 doivent figurer, en confirmation, dans le permis d’urbanisation.

Merci, mesdames, messieurs du service de l’urbanisme pour votre attention et pour la suite que vous pourrez apporter à mes observations, Bien cordialement,

avis d’enquête publique déposé par plus de 500 citoyens