Le Plan Stratégique Transversal de Tubize : Préparons Demain

Le Plan Stratégique Transversal de Tubize : Préparons Demain

Lors de la campagne électorale du mois d’octobre. Ecolo voulait préparer Tubize à l’avenir.  En effet, nous savons que nous sommes face à des enjeux climatiques importants dont nous ne connaissons pas encore toutes les conséquences concrètes, mais nous savons que la prochaine décennie sera décisive.

Nous devons préparer notre Ville à ce changement climatique.  Ces conséquences impliquent des changements de comportement, il faut aujourd’hui réfléchir à comment adapter notre Ville à ce changement.

Pour cela, Tubize va se lancer dans un plan climat.

Ce plan sera mis en oeuvre avec des experts extérieurs qui nous guideront dans les mesures à prendre.  Il se voudra aussi participatif, car nous ne voulons pas imposer les choses, mais nous voulons que ces choix soient les plus collectifs possible.

Ce plan climat sera fait en deux temps :

En premier lieu, il s’agira de calculer l’empreinte carbone de la Ville et dans un deuxième temps, il faudra fixer des objectifs afin de réduire cette empreinte carbone dans un plan d’actions concrètes.

Le plan sera initié par un bureau d’étude et suivi par un comité composé de membres de la commune et de citoyens qui poursuivra sa mise en œuvre.

En attendant ce plan, Tubize va commencer sa transformation.

Avec des actions sur la diminution des déchets (formation en compostage, achat de compost d’appartement…). Des actions pour maintenir la biodiversité (assurer la plantation de vergers publics, créer des sentiers naturels, concrétiser le permis de végétaliser…). La poursuite des économies d’énergie des bâtiments publics (panneau solaire, audit d’énergie, mise en place des mini réseaux…). La mise au vert du charroi communal (achat de vélo, bornes électriques…).

Mais aussi continuer à améliorer le cadre de vie.

Par exemple : apaiser le centre de Tubize, embellir la Ville, continuer la réfection des trottoirs….

Nous mettrons aussi des outils en place au niveau urbanistique pour combattre l’étalement urbain, préserver le caractère rural de nos villages et améliorer la mobilité douce (piéton, vélo …).

Il s’agit de donner des directives afin qu’il y ait une cohérence dans la densité et la forme des bâtiments et projets urbains qui se développent à Tubize.  Voici quelques exemples de ce que l’on souhaiterait mettre dans les lignes directrices types…

  • Créer dans les nouvelles constructions d’emplacements pour des voitures partagées
  • Imposer de mesures encourageant l’infiltration des eaux pluviales à leur point de chute et la végétalisation des espaces
  • Favoriser des mesures limitant la vitesse par des aménagements urbanistiques (chicane, effet porte,…)
  • Créer de zones “espaces partagés” dans les quartiers résidentiels (ces zones permettent la coexistence entre tous les usagers, la vitesse des voitures est limitée à 20 Km/h).
  • Aménager des trottoirs et des raccordements particuliers, en favorisant la mobilité douce

Construire l’Avenir se fera avec les enfants. 

C’est pour eux que nous souhaitons préparer notre Ville.  Ainsi dans le plan stratégique, nous retrouvons de nombreuses actions pour eux.  Comme de nouvelles crèches, l’amélioration du cadre des écoles, un conseil des ados …..

L’avenir se préparera avec des travailleurs formés aux métiers de demain.  Notre Ville a été un bastion du développement industriel de la Belgique, il doit le redevenir dans l’industrie du futur.

L’administration devra être plus performante au service des citoyens.  A cette fin, il est prévu d’investir dans de nouveaux locaux plus accueillants pour tous et dans lesquels il est plus agréable de travailler.

Les villes du futur seront “Smart City”, Tubize doit le devenir aussi.  Avec des outils informatiques performants.  Mais aussi une communication plus moderne avec ses citoyens via l’utilisation des réseaux sociaux, applications,…

Bien que nous investirons dans des modes de communications plus virtuels, nous avons également compris le besoin des citoyens de se rassembler, se retrouver et agir pour la commune. C’est pourquoi plusieurs projets vont en ce sens tels que la création de nouveaux lieux de rencontre, des projets participatifs etc.

Changer la mobilité

Dans le futur, nous ne nous déplacerons plus comme aujourd’hui.  Il faut préparer notre Ville à la mobilité du futur.  Qui sera plus douce et partagée.  Il faudra partager nos moyens de locomotions, mais aussi les espaces de déplacements (rue, trottoirs..).  Pour cela, nous suivrons les recommandations du plan de mobilité douce du schéma directeur. A titre d’exemple:

  • mettre en place le Ravel de l’ancienne ligne 115,
  • installer des box à vélos,
  • mettre des zones zéro voiture près des écoles,
  • mettre en place un plan de mobilité pour les enfants…..

La consommation locale doit aussi être valorisée et il faut soutenir nos commerçants locaux.  Nous avons notamment prévu de mettre en place une cellule de gestion du centre-ville, mettre en place un nouveau piétonnier, faire leur publicité à travers les outils de communication de la Ville….

Le dernier grand objectif est de faire de Tubize une ville agréable et conviviale avec des activités diverses et variées.  Qu’elles soient culturelles ou sportives.  Tous les Tubiziens doivent pouvoir prendre part à ces activités, et ni l’âge, ni les revenus, ni les difficultés physiques ne doivent être un frein à la pratique d’activés à Tubize.  Par exemple continuer les vendredis de l’été, faciliter l’accès aux locaux communaux, développer l’art en rue, développer le sport en rue, mettre en place des moyens de mobilité pour les personnes plus âgées, devenir une ville Handicity….

Toutes ces actions (306 au total) sont compilées dans le plan stratégique transversale (PST) ci-dessous.

PST 2019-2024 Ville de Tubize – version définitive

 

 

Qu’est-ce que l’urbanisme et l’aménagement du territoire?

Qu’est-ce que l’urbanisme et l’aménagement du territoire?

Le mot de l’Échevine Sabine Desmedt dans le bulletin communal du mois de juin

L’aménagement du territoire et l’urbanisme dessinent de manière déterminante notre cadre de vie. L’aménagement du territoire permet de créer une meilleure disposition, une meilleure répartition dans l’espace de ce qui constitue les éléments de fonctionnement d’une société afin de veiller au bien-être et à l’épanouissement de tous les citoyens.

Afin de répondre aux attentes de tous, il faut se projeter dans le futur et anticiper les évolutions de notre société. Comment vivrons-nous, travaillerons-nous, nous déplacerons-nous dans 20 ans? Nous devons répondre aux besoins d’aujourd’hui sans hypothéquer demain.

Le territoire communal est un patrimoine commun à tous ses habitants. Il est une ressource non renouvelable. Nous devons veiller à l’utiliser avec parcimonie.

En tant qu’Échevine de l’aménagement du territoire, ma mission est de défendre l’intérêt de la collectivité face aux intérêts particuliers. Dans tout projet, il doit y avoir une plus-value pour la collectivité. Le cadre de vie de demain se construit aujourd’hui. Un projet est acceptable s’il ne génère aucune nuisance pour la collectivité. Il devient bon s’il génère une plus-value pour la collectivité.

Nous devons également penser correctement aux espaces publics. Chacun doit être un espace de rencontre et de convivialité autour duquel se forge l’identité d’un quartier et se construit la vie sociale. Il faut créer des ambiances qui favorisent le sentiment de bien-être et de sécurité.

Pour se faire, le Collège, le Conseil communal et le service Urbanisme de la Ville doivent mettre à jour les outils de gestion de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. L’aménagement du territoire ne sera réussi que s’il y a appropriation par les citoyens. Nous voulons que les citoyens participent à la mise à jour de ces outils.

Ensemble, nous essayerons d’atteindre les 4 objectifs :

· Donner priorité aux modes doux

· Lutter contre l’étalement urbain et utiliser de façon rationnelle le territoire et ses ressources

· Veiller à la qualité du cadre de vie

· Maîtriser la mobilité

Quels outils pour maîtriser l’aménagement du territoire

Le Schéma de Développement Communal (SDC) : Le Schéma de Développement Communal est une analyse qui comporte les principaux enjeux territoriaux, les perspectives et les besoins en termes sociaux, économiques, démographiques, énergétiques, patrimoniaux, environnementaux et de mobilité ainsi que les potentialités et les contraintes du territoire. C’est aussi une stratégie territoriale qui définit les objectifs communaux de développement territorial et d’aménagement du territoire à l’échelle communale.

Le Guide Communal d’Urbanisme (GCU) : Le Guide Communal d’Urbanisme comporte des règles applicables aux actes et travaux soumis à un permis. Le guide communal peut comprendre des indications relatives à la volumétrie et aux couleurs des bâtiments, au gabarit et à l’aspect des voiries et espaces publics, aux plantations, à l’aménagement des abords des constructions, aux clôtures, à l’aménagement de locaux et d’espaces destinés au stationnement des véhicules, au mobilier urbain, aux enseignes, dispositifs de publicité et d’affichage, aux mesures de lutte contre les inondations.

Le Schéma d’Orientation Local (SOL) : Le Schéma d’Orientation Local (SOL) permet aux Communes d’organiser de façon détaillée l’aménagement d’une partie de leur territoire. Il répond à des objectifs variés. Il peut être l’expression d’une idée générale d’aménagement d’un nouveau quartier ou d’une volonté plus particulière, par exemple la protection d’un quartier ancien. Il peut également servir de cadre à des opérations telles que l’implantation d’un équipement public ou l’achat d’un espace vert.

 

 

Tubize passe à la récolte des déchets organiques

Tubize passe à la récolte des déchets organiques

Dès le 1 janvier 2020, Tubize proposera la récolte des déchets organiques.

Le poids du bon sens

Aujourd’hui, nous générons plus ou moins 150 Kg de déchets par an.  Dans nos poubelles se trouvent de nombreux déchets organiques (reste alimentaire, résidu de jardin,…).  On estime à 60 Kg de déchets par an de déchets organiques.  Aujourd’hui, ces déchets sont brûlés à l’incinérateur qui émet des tonnes de CO2.  Alors que ces déchets peuvent être valorisés autrement.  Ils peuvent être biométhanisés pour produire du gaz et de l’électricité.

Dans le contexte actuel, il est inconcevable de continuer à brûler ces déchets.  Cela permettra aux citoyens de continuer leur effort vers le zéro déchet.

Système de collecte

Dès ce 1 janvier, vous aurez la possibilité d’avoir un deuxième sac poubelle.  Ce sac pourra contenir tous les résidus alimentaires, les résidus de jardin et tous les restes qui sont compostables.  Dans les prochains mois, la ville organisera des séances d’informations pour accompagner les citoyens vers ce changement.  Les collectes auront lieu toutes les semaines.

Et dans l’avenir

La ville avait la possibilité de passer à la récolte via des conteneurs.  Ce système permet de payer ces déchets au poids.  Plus de 100 communes sont passées à ce système en Wallonie.  On remarque une diminution du poids des déchets et cela permet à 80% des citoyens de payer moins cher pour la récolte des déchets.

Mais pour cela, ça demande certains aménagements.  Par exemple pour les quartiers ayant des immeubles, comme dans le centre-ville, on peut passer au système de conteneur enterré.  Pour cela, il faut que la Ville et les propriétaires puissent se décider où mettre ces conteneurs enterrés.  La ville a décidé de se donner trois ans pour évaluer la situation et de passer au conteneur pour tous dans trois ans si cela est possible.

CCATM appel à candidature

CCATM appel à candidature

Dans le souci d’une plus large participation de la population à la gestion de leur cadre de vie, le Code de Développement territorial prévoit la possibilité pour les autorités communales de créer des « commissions consultatives communales d’aménagement du territoire et mobilité » (CCATM) (décret du 20 juillet 2016).

L’aménagement du territoire agit sur le cadre et les conditions de vie de la population. Il est perçu comme un enjeu capital qui mérite d’être décidé en concertation avec la population.

Bien que la CCATM soit un organe consultatif, elle doit être obligatoirement consultée par les autorités locales pour certaines matières.  La commission peut aussi, d’initiative, rendre des avis aux autorités communales.

Composition

La CCATM est composée de seize membres choisis par le Conseil communal sur base de candidatures envoyées.  La commission communale comprend un quart de membres délégués par le conseil communal.  Les autres membres sont des citoyens.

Dans ses choix, le Conseil communal veille à respecter une bonne répartition géographique des membres, une représentation des intérêts sociaux, économiques, patrimoniaux, environnementaux, énergétiques et de mobilité de la commune, une répartition équilibrée des tranches d’âges de la population communale ainsi qu’une répartition équilibrée hommes-femmes.

Le conseil communal désigne un président dont l’expérience ou les compétences font autorité en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme.

En synthèse, une CCATM c’est:

– Une assemblée de citoyens volontaires et représentatifs qui s’intéressent au cadre de vie.

– Une composition équilibrée sur base de critères géographiques, économiques, sociaux, environnementaux, d’âge et de genres

– 16 membres (+ le président).

-Un renouvellement tous les 6 ans.

-Un accompagnement structuré de la conception des outils d’aménagement du territoire.

-Des avis officiels, non contraignants, mais qui aident les autorités locales et régionales dans la motivation de leurs décisions ou leur imposent une motivation circonstanciée en cas d’écart.

Lors de cette législature, la CCATM aura un rôle primordial car nous voulons doter la commune d’outils pour combattre l’urbanisation à outrance.  Nous voulons aussi que la mobilité soit au cœur de leur travail.

Donc si vous avez des idées, des envies, une vision de ce que Tubize doit devenir, alors posez votre candidature.

http://www.tubize.be/accueil-tubize/actualites/item/ccatm-appel-a-candidatures

Journée des droits des femmes : Que peut faire une commune ?

Journée des droits des femmes : Que peut faire une commune ?

Alors, qu’habituellement, l’inégalité entre les femmes et les hommes est un sujet de dimension nationale propice au débat d’idées.

Mais que faire de cette problématique au niveau local.

Les communes, comme tout lieu de pouvoir, a un rôle à jouer dans l’égalité des sexes.  En tant qu’employeuses, en tant que pouvoir organisateur d’écoles, de crèches, de structures d’accueil extra-scolaire, de services aux familles, d’équipements sportifs, de centres culturels, mais aussi en tant que responsables de matières comme la sécurité, le logement, la lutte contre la pauvreté.  Et, bien sûr, en tant que premier échelon de citoyenneté et de démocratie.

La ville employeuse

La ville emploie toute une série de personnes: agent-e-s administratives/tifs,accueillant-e-s d’enfants, ouvrières/ers, etc. À ce titre, comme toutes/tous les employeuses/eurs, nous avons un rôle éminent à jouer en matière de lutte contre les inégalités salariales, contre les inégalités engendrées par le travail à temps partiel et en faveur de la mixité dans tous les secteurs professionnels et à tous les échelons de pouvoir.

Accueil des enfants

Dans le contexte actuel de paupérisation et de mise à mal des budgets publics, il nous semble essentiel de réaffirmer l’importance des services publics dans une politique globale de lutte contre toutes les formes de discriminations. Les services aux familles sont particulièrement nécessaires pour les publics les plus fragilisés, parmi lesquels les femmes sont surreprésentées. L’accueil des enfants de 0 à 3 ans est une priorité pour Tubize. Le taux de couverture des crèches doit continuer d’augmenter.  Des efforts ont été fait et il faut continuer dans ce sens là.  Une attention particulière doit aussi être apportée aux familles monoparentales. Outre les situations de pauvreté qui les caractérisent souvent, ces familles sont confrontées à de nombreuses difficultés quotidiennes d’ordre pratique.

Lutte contre les stéréotypes

Des centaines d’enfants sont accueillis chaque année dans les différentes structures scolaires et d’accueil gérées par la Ville. Nous avons une véritable responsabilité en matière de lutte contre les stéréotypes et les discriminations dès le plus jeune âge,  Pour ce faire, il est primordial de sensibiliser et d’outiller au mieux le personnel éducatif.

La lutte contre l’exclusion sociale

Conséquence directe de la précarité, l’exclusion sociale n’est pas un choix. Elle résulte souvent de la perte d’un emploi, d’un problème familial ou de santé, d’un surendettement ou d’une arrivée récente sur le sol belge. Elle se traduit par une pauvreté et un isolement croissants. Afin de lutter contre cette exclusion sociale, priorité doit être donnée à la prévention. De manière générale, toute action visant la lutte contre la précarité et améliorant l’accès au logement et au marché du travail doit être renforcée.

Les espaces publics

Au niveau de l’espace public, le sentiment d’insécurité vécu par les femmes dans les rues est encore bien réel. Les faits de harcèlement de rue, d’agressions verbales, physiques ou encore de vols à l’arraché concernent bien souvent, voire principalement, les femmes. Nous avons un rôle essentiel à jouer dans ce domaine, en appliquant le gender mainstreaming de manière transversale à toutes nos réflexions. Par exemple au niveau de l’aménagement de l’espace, aux éclairages publics, à l’emplacement des arrêts de transports en commun,…. Nous proposerons des marches exploratoires avec des femmes pour cibler les points noirs dans notre ville.

Sécurité

Il sera toujours nécessaire de sensibiliser les policières/ers à diverses thématiques, telles que la lutte contre l’homophobie, le sexisme ainsi que l’accueil et la prise en charge de faits de violences. Seule une formation adéquate peut permettre d’optimaliser la prise en charge de ces faits très spécifiques, tant au niveau de l’accueil et de l’accompagnement des victimes, que du suivi des auteurs.

De nombreuses associations de terrain peuvent aider sur cette problématique, nous serons toujours à leur écoute.

 

Ouverture du magasin Action

Ouverture du magasin Action

Maintenant que nous avons votre attention,

Nous n’allons pas débattre de l’utilité de ce genre de magasins.  Nous allons simplement expliquer les démarches à faire pour qu’un commerce s’installe à Tubize.

Démarches pour tout nouveau commerce de moins de 400 m²

Le collège communal doit être informé de toute ouverture, extension ou modification de la nature de l’activité commerciale d’un établissement ayant une surface commerciale égale ou inférieure à 400 m².  La commune n’a pas le pouvoir de refuser une implantation commerciale de moins de 400m² hormis pour des questions de sécurité (incendie,…)

Démarches pour certaines catégories de commerces

Seul certains types de magasins doivent faire des démarches particulières comme les magasins de nuit, les débits de boissons ou les commerces de denrées alimentaires.

Démarches particulières

Une demande de permis d’urbanisme doit être introduite auprès du Service urbanisme dans les cas suivants:

  •  Travaux de construction, de transformation ou de rénovation de l’établissement
  •  Modification de la destination de tout ou partie d’un bien
  • Placement/modification d’une enseigne

La commune dans ce cas là à un pouvoir de refuser le permis si les règles urbanistiques ne sont pas respectées.  En aucun cas, cela concernera le type de commerces.

PERMIS D’IMPLANTATION COMMERCIALE (PIC)

Une demande de permis d’implantation commerciale doit être introduite si

  • Ouverture d’un commerce ayant une surface commerciale supérieure à 400 m².
  • De faire une extension > 300m² ou > 20% de la surface commerciale existante
  • D’exploiter un établissement non encore affecté au commerce
  • Modification de manière importante la nature de l’activité commerciale

Le collège communal doit rendre un avis sur l’octroi de ce permis en motivant sa décision au regard des critères suivants.

  • la protection du consommateur
  • la protection de l’environnement urbain
  • les objectifs de politique sociale
  • la contribution à une mobilité plus durable

L’avis du collège communal est envoyé au gouvernement wallon qui prend la décision d’octroi du permis.

Et le cas du magasin Action

En juillet 2017, le gouvernement Wallon a autorisé le permis introduit pour le réaménagement de l’ancien Champion avec comme projet un magasin “Action”, un magasin de vêtements et une plaine de jeux couvertes.  Le propriétaire a l’obligation d’ouvrir ces commerces dans les 3 ans.  Dans ce cas-ci, le propriétaire à jusqu’en juillet 2020 pour ouvrir.  S’il ne le fait pas, son permis est périmé et il devra recommencer toute la procédure.

Donc la prochaine fois que vous entendez parler du magasin “Action” vous pouvez partager cet article.