Installation de conteneurs intelligents pour les déchets organiques

Installation de conteneurs intelligents pour les déchets organiques

Ce lundi 11 février 2019, la Ville de Tubize a décidé d’installer les premiers conteneurs enterrés.  Ces conteneurs sont appelés CIPOM (Conteneur Intelligent Pour les Ordures Ménagères) et CIFFOM (Conteneur Intelligent pour la Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères).

En effet, suite au nouveau plan de déchets de la Région Wallonne voté en mars 2018.  Les gestionnaires de collecte des déchets (Inbw pour Tubize) ont l’obligation d’organiser une collecte pour les déchets ménagers fermentescibles.  Les services de la Ville de Tubize travaillent actuellement avec l’Inbw pour implanter cette collecte sur Tubize.

Déchets à fraction fermentescible

Ce mot barbare désigne un déchet composé exclusivement de matière organique biodégradable. Il est susceptible d’être traité par compostage ou méthanisation.  Ce sont les déchets verts, les rebus de cuisine ou du potager…

Aujourd’hui ce genre de déchets se trouvent dans nos poubelles blanches si nous n’avons pas la capacité d’avoir un compost.  Quand ces déchets se trouvent dans nos poubelles blanches, ils sont brûlés à l’incinérateur.  Alors que ce genre de déchets peut être revalorisé pour produire soit du compost soit du gaz par méthanisation.  Aujourd’hui le bon sens nous pousse à dire que ce genre de déchets pourraient être réutilisés.

Quelle collecte ?

Aujourd’hui se pose donc la question de comment collecter ces déchets ? L’inbw nous propose deux solutions plus une complémentaire.  La première solution est la collecte de ces déchets via des sacs poubelles classiques d’une autre couleur. L’autre solution est que chaque citoyen puisse avoir une poubelle à puce individuelle pour ces déchets.  La ville n’a pas encore tranché sur la solution la plus adéquate pour Tubize.

Poubelles enterrées

Par contre, l’Inbw propose une solution supplémentaire ce sont les poubelles enterrées.  Ce genre de conteneur coûte plus ou moins 20 000€.  Donc la ville est en train de réfléchir pour savoir combien nous pourrions en installer par an en fonction des budgets.  En attendant, les propriétaires peuvent envisager l’installation de ces conteneurs.  D’ailleurs, les premiers conteneurs seront installés par un propriétaire privé.  Dans les projets futurs (site des Forges,…) l’installation de ce genre de conteneur sera obligatoire.

Déchets ménagers – Coût-vérité

Déchets ménagers – Coût-vérité

Depuis 2008, les Communes doivent appliquer le principe du coût-vérité en termes de gestion des déchets. L’ensemble des coûts relatifs à la gestion des déchets ménagers dans une Commune doit être couvert par des recettes spécifiques aux déchets ménagers. La Ville doit donc réclamer à ses citoyens l’entièreté du coût de la gestion des déchets ménagers qu’elle prend en charge.

Pourquoi suis-je concerné comme citoyen ?

Selon le principe du coût-vérité, chaque Commune va réclamer à ses citoyens une taxe forfaitaire permettant de couvrir le service minimum (la collecte et le traitement d’une certaine quantité de déchets, l’accès aux recyparcs, …) ainsi que des redevances pour les services complémentaires (achat de sacs, collecte d’encombrants sur appel, …).

Comment la Ville de Tubize répond-elle à cette exigence de 100% de couverture des coûts des déchets ?

Les recettes proviennent de la taxe déchets et de l’achat des sacs poubelle.

Chaque année, les citoyens doivent payer une taxe en fonction de la composition de leur ménage et de leur situation sociale. Pour 2019, les prévisions de la recette de cette taxe s’élèvent à 1.013.145 €.

Ensuite vient l’achat des sacs. Cette année, la Ville a estimé que les citoyens achèteront pour 496 798 € de sacs poubelle. Le total des recettes prévues est donc de 1 509 943 €.

Coûts de la gestion des déchets pour la Ville (ces chiffres basés sur les coûts de 2017 et sont donnés par InBw qui s’occupe de la gestion des déchets pour Tubize) :

Dépenses

  • Achat et fabrication des sacs poubelle 76 188,68 €
  • Collecte des sacs 276 531,21€
  • Traitement des déchets 518 125,93 €
  • Gestion du Recyparc 518 280 €
  • Calendriers de ramassage, Impression et envoi des avertissements 45 000 €
  • Frais de procédures de recouvrement 3 500€
  • Gestion des bulles à verre 4 923,66 €
  • Gestion administrative des déchets et accompagnement de la population 3 976,68 €
  • Déchets verts 68 826,91 €
  • Collecte des encombrants 4 608,30 €

Total : 1 519 961,37 €

L’objectif du coût-vérité des déchets devrait donc presque être atteint.

La gestion des déchets nous concerne tous

Les chiffres le prouvent, la ville n’a plus beaucoup de marge de manœuvre. L’objectif étant de ne pas augmenter cette taxe, il est nécessaire que chacun d’entre nous fasse un effort pour diminuer le volume et donc le coût des déchets.

Abandon du système de consignes de canettes par la ville de Tubize

Abandon du système de consignes de canettes par la ville de Tubize

Tubize avait répondu à l’appel du ministre Di Antonio pour son projet de consignes sur les canettes. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le projet en lui-même. Mais pour le collège communal, cela semblait aller dans le bon sens car depuis de nombreuses années, les associations environnementales le réclamaient.

Depuis le mois de septembre, nous avons plus d’informations sur les systèmes de récolte mis en place.

Deux systèmes fort coûteux

Le ministre Di Antonio a mis en place deux systèmes de récolte des canettes sauvages. Un système de récolte par une machine et un système de récolte manuel. Les deux systèmes allaient être utiliser en alternance avec une autre commune pilote (La Hulpe). Pendant la première phase, La Hulpe allait fonctionner avec la machine et Tubize s’occuperait de la récolte manuelle.

Premier mois, premier test, première catastrophe.

En prenant connaissance des exigences des systèmes, Tubize a émis ces premiers doutes sur la viabilité du projet.

Pour le système de récolte via la machine, les exigences en termes d’aménagement (local fermé, prise électrique triphasé, grand espace…) étaient beaucoup trop élevées.

Pour le système de récolte manuelle, il fallait mettre un agent communal à disposition du projet pour récolter les canettes amenées par les citoyens.

La Hulpe a commencé avec la machine. Après un mois et de nombreuses pannes de la machine La Hulpe à l’intention d’arrêter le projet. Trop coûteux et pas bien pensé.

Quand on fait un demi projet, on fait un grand échec.

Pourquoi mettre en place des systèmes de récolte si compliqué ? Le problème du projet du ministre Di Antonio c’est de devoir faire la distinction entre les canettes domestiques et les canettes sauvages. Les systèmes de récolte ne doivent accepter que les canettes sauvages. Donc ça demande une attention particulière que ce soit de la machine ou de l’agent communal. Comment faire la distinction entre une canette jetée à la rue et une canette de la maison ?

Le coût de ce mauvais projet était en plus à charge des communes.

Pourquoi devoir faire la distinction entre les canettes abandonnées dans la nature et les canettes domestiques ?

Cette différence est dû à la société Fost Plus qui s’occupe du recyclage des canettes. En effet, pour Fost Plus, le système de récolte des canettes dans les sacs bleus est le plus rentable. Récolter des canettes coûte très peu (un tapis roulant et un aimant) et les canettes sont facilement recyclables. Fost Plus ne souhaitait pas la mise en place du système de récolte généralisée car cela aurait eu un trop gros coût pour leurs actionnaires. On sait bien que le plus important est le bénéficie des actionnaires pas les bénéfices de la nature. Donc ils ont fait du lobbying auprès du ministre Di Antonio pour éviter le système généralisé. A la place, il finance les actions Be Wapp (bénévoles récoltant les déchets sauvages une fois par an) du ministre Di Antonio.

Donc Tubize a décidé de mettre un terme à ce projet pilote, nous attendrons qu’un ministre aille jusqu’au bout de l’idée et vienne avec un vrai projet viable.

Le schéma de développement territorial

Le schéma de développement territorial

Lors du dernier conseil communal du 14 janvier 2019, le conseil communal devait se prononcer sur le Schéma de développement territorial.

Qu’est-ce que le SDT ?

Ce Schéma de Développement Territoriale (SDT) est un outil à travers lequel la Région Wallonne définit les grandes lignes à suivre pour le développement de son territoire pour les 30 années à venir.  Le SDT est un outil de planification situé au sommet de la hiérarchie des autres outils de planification prévu par le Code du développement Territorial connu sous l’acronyme CoDT.

Schéma de développement du territoire

La recette de la réussite

Si on compare ces différents outils, on pourrait utiliser l’idée d’une lasagne.

Le plat qui va au four représente la carte de la RW vierge.

La 1ère couche est le SDT.

La 2ème couche est le plan de secteur. Ce plan impose l’affectation au sol et les tracées de grandes infrastructures pour l’ensemble de la Wallonie. Par exemple, c’est lui qui dicte si une zone est destinée à de l’habitat, à une zone verte, à une zone d’équipement collectif qui peut être une école, une maison de repos…

La 3ème couche est le schéma de développement communal qui organise le territoire communal.

La 4ème couche est le schéma d’orientation locale (SOL) connue jadis sous le nom de PCA.  N’oublions pas qu’il y a des couches aussi avec les guides régional et communal d’urbanisme.

Vous comprenez donc que ce SDT impactera toutes les couches de cette lasagne donc tous les outils de planification du territoire tant régional que communal.

Quel est le rôle du SDT ?

L’un des piliers de l’action publique, qu’elle soit régionale ou communale est de rencontrer ou d’anticiper les besoins de la collectivité, de préparer son territoire à répondre aux aspirations en tenant compte des défis à moyen et à long termes. D’où la nécessité de définir un projet de territoire.

Quels sont les objectifs de ce SDT ?
Pour 2050, la Région wallonne voudrait :

• Augmenter sa connectivité au monde, revisiter ses relations avec les régions voisines dans les domaines innovants ;
• Être physiquement et numériquement connectée et attractive ;
• Valoriser de manière durable la terre, la nature, la biodiversité, les paysages et les êtres.
• Utiliser les transitions énergétiques, climatiques et démographique comme autant de leviers territoriaux majeures ;
• Se positionner comme promoteur de l’Europe politique et social

Quel impact pour Tubize ?

Ce SDT aura une valeur seulement si nous réfléchissons à l’avenir de Tubize. Quelle ville voulons-nous pour nos enfants ? Quelle mobilité pour nos petits enfants ?  C’est ensemble que nous préparerons ce Tubize de demain. Durant cette mandature, nous serons amenés à préparer la Ville pour les 30 prochaines années.

Avis du conseil communal

Dans ce projet de SDT, il y a des incohérences ou des manquements.  C’est pour cela que nous avons proposé de s’allier, pour le fonds et pour la forme, à l’avis de la Province du Brabant wallon et de l’UVCW qui reprennent tous 2 les manquements pour Tubize.

1 Avis SDT adopté par le Collège le 291118

2 Avis UVCW – SDT 2018

Mais également l’avis de notre Commission communale d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) car il précise bien les risques et les manquements comme par exemple :

• Pour les pôles majeurs, le Brabant wallon et en particulier, l’Ouest de celui-ci est quasiment totalement oublié ;
• On parle de 35 pôles d’attractivités en matière d’activités économiques en oubliant Braine-l’Alleud, Waterloo et Tubize (notamment, Saintes et l’ancien site des Forges). De plus, Tubize est déjà un pôle culturel dans l’Ouest du BW et en devenir pour ce qui est de l’enseignement ;
• Concernant les réseaux socio-économiques, il n’est nullement fait mention des possibles liens avec la Région Flamande alors qu’elle fait partie de notre pays ;
• Concernant le réseau de communication, l’Ouest du BW est également totalement oublié notamment :
◦ Pour ce qui concerne la liaison entre le R0 et l’A8 pour désenclaver les bouchons dans les communes situées entre ces deux voiries ;
◦ Le contournement nord y est oublié alors que le permis sera bientôt déposé ;
◦ Le RER n’y est pas mentionné non plus alors que dans le projet original de celui-ci, 4 voies de chemins de fer étaient prévues jusqu’à Braine-le-Comte ;
◦ Pour ce qui est du réseau hydraulique, le port de Clabecq n’est pas oublié mais rien de très précis ou de très clair n’est mentionné quant à son avenir ;
◦ Le Ravel entre Tubize et Braine-l’Alleud est oublié ;
• Il est constaté que la maîtrise du foncier est analysée, notamment en précisant que la priorité est donnée à la réutilisation des friches industrielles. Ce point est particulièrement important sur notre territoire. Toutefois, le projet de SDT va à l’encontre de tous les différents schémas directeurs déjà approuvés par la ville, la Province et la Région. En effet, dans ce dernier, il est stipulé que la zone du canal et notamment l’ancien site des Forges devrait être réindustrialisé !
• Il y a lieu de laisser des terres aux agriculteurs, à la sylviculture et aux zones d’espaces verts en utilisant en priorité lesdites friches qui ne manquent pas sur Tubize.
• Il est important de prévoir des investissements en matière de services collectifs et d’équipements en visant une certaine mixité des fonctions.

CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

Le CRAC … on en parle souvent.

Mais que c’est ? 

C’est le “Centre Régional d’Aide aux Communes”.  Créé en 1995 comme organisme d’intérêt public au sein de la Région Wallonne. (Décret du 23 mars 1995)
C’est un ” compte financier ” qui peut accorder des prêts aux communes qui doivent être en équilibre financier.
Pour accorder des prêts, le CRAC exige l’approbation de ” plans de gestion ” dans le but de réduire les dépenses communales. Il exige aussi l’inscription du prêt accordé dans les comptes des communes.
Le CRAC a aussi pour mission de contrôler l’application des plans de gestion et de donner des conseils de gestion financière aux communes.

Tubize, une Ville sous CRAC

Ce qui était encore la ” Commune de Tubize” avait consenti à de nombreuses dépenses.  Les charges d’intérêts, de remboursements, de garanties octroyées par la commune étaient devenues insupportables pour les finances locales.  La commune ne pouvait plus payer ses créanciers.

Tubize, géré par le RC à l’époque, a sollicité l’aide du CRAC lors du Conseil Communal du 28 avril 2000.  Ce même Conseil a acté le montant du déficit des exercices antérieurs.

Ces “trous” sont dus à la prise en charge des déficits de l’association Tubizienne omnisports, du centre culturel, du centre public d’aide sociale et des dettes liées à la liquidation de l’association Clinique du Parc.

Ce déficit global s’élevait à 367 409 045 BEF (+/- 9 185 226 €)

On y ajoute le remboursement anticipé d’emprunts contractés par la commune en 1996 et le CPAS en 1997 pour couvrir une partie du déficit de l’association “Clinique du Parc”. Le montant global de ces deux emprunts s’élevait à 279 950 659 BEF (+/- 6 998 766€)

Moyennant le respect de l’équilibre financier de la commune et l’application immédiate d’un plan de gestion, le CRAC consent un prêt d’aide extraordinaire à long terme de 647 359 704 BEF (16 183 992€)

Ce prêt, accordé à long terme, oblige la commune à inscrire la dette dans le budget communal.  Ainsi que d’être soumis à un plan de gestion suivi par le CRAC.

Le plan de gestion impose des réductions de dépenses portant notamment sur le personnel et l’augmentation de différentes taxes et impôts communaux. 

En 2015, la majorité en place est confrontée à des difficultés de trésorerie pour boucler son budget 2015.  Elle obtient un prêt complémentaire de 3,3 millions €.

Maintenant, les règles du CRAC sont devenues plus restrictives.

Ce nouveau plan de gestion porte ses effets à partir de 2016.  Le remboursement sur 20 ans des annuités du nouvel emprunt contracté auprès du CRAC est de 167.214 € pour le capital, les charges d’intérêts étant prises en charge par le compte CRAC. C’est l’avantage de ce type d’emprunt c’est que les intérêts sont à charge de la région qui négocient ces intérêts à plus large échelle avec les banques. Reste à charge des communes, les sommes empruntées.

En 2022, suite à la bonne gestion des comptes de la Ville, Tubize a remboursé toutes ces dettes auprès du CRAC en avance.  Mais ce remboursement n’empêche pas la commune d’être toujours soumise à un plan de gestion jusqu’à l’échéance du prêt.

Plan de gestion

Le plus important dans les emprunts du CRAC ce sont les obligations de plan de gestion. C’est-à-dire que la ville doit négocier avec le CRAC pour avoir un plan quinquennal. Tant que la ville a une dette d’emprunt au CRAC, la ville doit négocier avec le CRAC pour toutes ces dépenses.

 

Que comporte ce plan de gestion ?

Le plan de gestion est élaboré par les services de la ville en collaboration avec le CRAC.  Les plans de gestion se basent sur la dernière situation budgétaire, sur le dernier compte approuvé ainsi que sur la dernière balance budgétaire connue.  Des mesures structurelles et conjoncturelles, tant en recettes qu’en dépenses, doivent être définies par la ville.

Le plan de gestion doit donc comporter les prévisions des dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les dépenses énergétiques, le coût-vérité de la gestion des déchets, les subventionnements, les dépenses de dette,…

Il peut aussi comporter un programme annuel d’investissement. Tout investissement doit respecter le cadre budgétaire.  Il est indispensable que chaque plan de gestion dresse l’inventaire des biens immobiliers appartenant à la Commune.

Conséquences …

 

  • Les “Plans de gestion” permanents imposés par les règles du CRAC pèsent lourdement sur le dynamisme novateur des politiques locales.
  • L’actuelle loi communale (code de la démocratie et Arrêté) impose des budgets communaux en équilibre, ce qui réduit leurs capacités d’investissements nécessaires.
  • Trouver un équilibre entre les investissements nécessaires, l’équilibre budgétaire et les négociations avec le CRAC.
  • Tels sont les principaux défis qu’il est absolument nécessaire de dépasser et de surmonter pour faire de Tubize une ville d’avenir.

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Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize de 1970 à 2024

Histoire politique de Tubize

de 1970 à 2024

Fusion des communes 

 

En 1830, la Belgique comptait 2492 communes, Ce nombre a ensuite progressé pour atteindre le record de 2675 en 1928 (Ce chiffre varie relativement peu par la suite).

Dans les années 70, la Belgique connaît l’un de ses plus grands bouleversements politiques, on passe d’environ 2400 communes à 596.

Les communes de Tubize, Saintes, Oisquercq et Clabecq sont fusionnées

1970 – 1976

Majorité absolue PSB : Henri Derijck est bourgmestre (2000 voix) avant la fusion des communes. 

Opposition : PSC (2 sièges) + PRL + RW (1 siège) 

  • Création du comité de quartier du Stierbecq (c’est sans doute, avec le comité inondation, la première manifestation de citoyens en contestation vis à vis du pouvoir politique).
  • La piscine communale est inaugurée
  • Le Bourgmestre est mis en difficulté par le groupe politique PSB conduit par Maurice Minne suite à l’affaire immobilière LANAJO (mars 1974 et août 1975)
  • Novembre 1974, mise sous scellé du musée de la porte
  • En 1971, la commune d’Oisquercq demande de se fusionner volontairement avec la commune de Tubize.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Henri Derijck

 

1976 – 1982

Henri Derick est Bourgmestre du grand Tubize jusqu’en 1979 puis cède son maïorat à Monsieur Van Pée (dernier Bourgmestre de Clabecq)

Majorité PSC – PRL

Raymond Langendries est 1er Echevin.

Maurice Minne est chef de file de l’opposition PSB. 

  • Fermeture de Fabelta (nombreuses manifestations syndicales).
  • Fusion obligatoire des communes : le village de Clabecq et une partie du village de Saintes sont fusionnés avec Tubize-Oisquercq.
  • Juillet 1977 manifestation pour s’opposer à la fermeture de “la clinique du Parc”.  Elle sera reprise par une intercommunale des CPAS.
  • Création d’une charte associative pour une gestion communale au service de tous, en préparation des élections communales d’octobre 1976.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Henri Derijck

 

1982- 1988

Majorité PS : Maurice Minne est bourgmestre.

PSC et PRL sont dans l’opposition (Raymond Langendries est ministre durant cette mandature).

  • La commune est gérée avec les « comités de quartier » (1989).  Les uns, sont d’origine associatives, d’autres sont créés par la commune.
  • Création du zoning industriel de Saintes.
  • Longue grève aux Forges de Clabecq menacées de fermeture.

Collège communal :

Bourgmestre  :   Maurice Minne (PS)

 

1988 – 1994

Majorité PS avec 13 sièges.  Maurice Minne est Bourgmestre.  Michel Picalausa(PS) est premier échevin de 1989 à 1990.  Alain Rosenoer est président du CPAS.

Opposition PSC- PRL (12 sièges) 

  • Transfert du Centre culturel au gymnase, le 2 septembre 1994.
  • Tracé du TGV avec octroi de compensations au bénéfice de la commune.
  • Projet d’un parc à conteneurs pour supprimer la décharge communale située au Chemin Massart.
  • Création de AMO/Plan J en 1991 sous la forme d’une convention entre le CPAS et l’AID.
  • Le Centre culturel est entièrement subventionné par la communauté française.

Collège communal :

Bourgmestre  :   M. Minne (PS)

 

1994 – 2000

L’année du renversement de majorité.  Très habilement, Raymond Langendries constitue une liste de renouveau communal, RC (composée d’humanistes chrétien, d’indépendants, de libéraux).

La majorité est aussi complétée par le PS (qui se fractionne) Carl Delcourte (PS) est premier échevin alors que le Bourgmestre est président de la chambre jusque juin 1999.  Michel Picalausa devient président du CPAS à partir de 1997. 

Maurice Minne et Alain Rosenoer ont refusé de monter dans le « bateau » et crée le SPT qui constitue l’opposition. 

Ce nouveau parti provoque une division au sein du PS communal.

  • Faillite des forges de Clabecq le 3 janvier 1997.
  • Rachat du site par Duferco le 25 novembre 1997.
  • 10 juin 1999, fermeture de la piscine communale.
  • 16 janvier 1998, lancement du « volet participation citoyenne » de la reconversion des forges.
  • Le 25 avril 1999, consultation populaire à Ittre, concernant le projet de contournement routier Est-Ouest pour relier la sotie d’autoroute à Ittre et Rebecq en passant par Ittre.  La population s’oppose fermement contre ce projet et vote contre.  Le projet est abandonné.
  • Projet de création d’un centre régional pour l’intégration des personnes d’origine étrangère.  Il est voté par Tubize en juin 2000.
  • Les dettes s’accumulent.  Le 28 avril 2000, un plan de gestion communal doit être voté (budgets 2000 à 2004).  La commune est placée sous CRAC.

Collège communal :

Bourgmestre  : Raymond Langendries (RC)

 

2000 – 2006

En préparation des élections, un code de déontologie et d’éthique politique est signé entre RC (CDH, Indépendants, PRL) et PS.  Il engage les partis à coopérer en équipe, solidairement et constitue un comité de concertation entre les signataires et définissent un programme commun d’action pour Tubize.

Raymond Langendries est reconduit comme Bourgmestre (RC),  Alain Rosenoer est premier Echevin, Michel Picalausa (PS) préside le CPAS, Bruno Soudan (PS) est échevin de l’environnement et de la culture. 

Une majorité RC – PS est installée après les élections. 

Ecolo a trois élus, qui constituent avec la SPT de Maurice Minne l’opposition. 

  • Très grosses tensions au CPAS lors de la nomination d’une nouvelle secrétaire du CPAS (chef du personnel et responsable de l’organisation des services administratifs).
  • Cette nomination est relatée dans la presse qui parle d’une ingérence du Bourgmestre et du premier échevin, appuyée par les membres d’une partie du  conseil social du CPAS pour cette nomination.
  • Malgré la nomination d’un administratif intermédiaire, les tensions politiques ne se calment pas.
  • En septembre 2006, la majorité éclate.  Cet éclatement aggrave la séparation de Alain Rosenoer des autres mandataires du PS.
  • Le RC veut la démission des échevins PS et du Président du CPAS. Alain Rosenoer garde son poste de premier échevin. Les échevins PS et le président du CPAS refusent de partir. Ils achèveront leur mandature comme échevins «sans portefeuille», sans compétences exécutives et cela sur fonds de conflit au CPAS. Ce dernier sera accusé de graves dysfonctionnements ce qui va engendrer des enquêtes judiciaires par la suite.
  • En 2006, La campagne électorale commence. Le PS a comme ambition de renverser la majorité et Bruno Soudan (PS) est candidat Bourgmestre.

Collège communal :

Bourgmestre  : R. Langendries (RC)

Echevins :

  • Alain Rosenoer (PS) – 1er échevin
  • Bruno Soudan (PS)
  • Michel Picalausa (PS) – président CPAS

 

2006 – 2012

Après une campagne électorale très dure, suite aux événements qui ont marqué la fin de la mandature précédente, une nouvelle majorité s’installe: RC (12 mandats) + DS d’Alain Rosenoer (2 mandats) et DPS de Samuel D’orazio (1 mandat). 

Raymond Langendries renouvelle son mandat de Bourgmestre et Alain Rosenoer est 1er Echevin.

Najad MOHAD (DS) est présidente du CPAS et du Plan de cohésion sociale.

Durant cette mandature, l’échevin des sports Michel Dernies a brutalement quitté le bateau, suite à l’affaire de l’association tubizienne omnisport (ATO).

En fin de législature, suite à une communication dans l’affaire de l’ATO, le RC retire les compétences de l’échevin Samuel D’orazio.

Dans l’opposition on trouve TUBIZE (8 sièges), SPT (3 sièges), Ecolo (1 siège).

Maurice MINNE (ancien bourgmestre et élu sur la liste SPT) décède en août 2011 et son suppléant reprend son mandat en septembre 2011.

  • De longues procédures de l’opposition contestent la validité des élections qui seront finalement homologuées.
  • Début des affaires judiciaires.  Le 30 Juin 2006 : perquisition énergique chez le directeur de l’AMO/Plan J et dans ses bureaux .  Le 9 janvier 2007: dépôt de plaintes avec constitution de partie civile de la commune de Tubize.  En 2011, l’ordonnance disculpe l’ensemble des mandataires publics, fonctionnaires, bénévoles sauf Mr Zammarron, directeur de l’AMO/Plan J et la comptable et sa société comptable. Il est important de souligner qu’en remarque préliminaire, l’ordonnance du Tribunal du 30 juin 2011 stipule bien que les inculpés insistent sur la nature politique de la mise à l’instruction de ce dossier. Les inculpés précisent que “les faits se situent dans la période antérieur à la constitution d’une nouvelle majorité politique et qu’il s’agit d’une instrumentalisation judiciaire dont le but est d’obtenir des réglements de compte » d’ordre politique. ( …) La chambre du conseil pénale ne peut en aucun cas s’immiscer dans un débat politique. ”  Malheureusement la conséquence est que le mouvement associatif bénévole en sort très affaiblis et en difficultés de recrutement… Un climat plus que tendu s’installe entre les mandataires politiques.
  • Élaboration et vote du plan communal de mobilité( PCM).
  • Première construction par une société privée d’immeubles contenant des surfaces commerciales et des logements sur le site de Fabelta.
  • Inondations : En novembre 2010, le centre de Tubize est touché par des inondations exceptionnelles.
  • “Duferco diversification” est chargé de réaménager le site des forges de Clabecq (Master Plan). Ce site et celui de Fabelta doivent devenir des pôles multifonctionnels et sociales.
  • La construction de l’hôtel de l’Union belge n’avance plus, c’est un chantier à ciel ouvert à l’entrée de Tubize.
  • Le Roman Païs rénove ses logements de façon durable aux clos de la Bruyère. L’hôtel des «célibataires» appartenant jadis aux Forges de Clabecq est terminé. La rénovation du Château de Clabecq dit “des Italiens” s’achève.
  • Le 27 janvier 2012, l’acquisition par la commune du bâtiment «Danheux et Maroy» vient d’être annulée par la région wallonne le 27 janvier. Cette péripétie met en lumière la question de la gestion du patrimoine immobilier de la commune. Le bâtiment se transfère de la commune et du CPAS vers la régie foncière immobilière, limitant la transparence et le consensus au niveau du conseil communal.

Cette mandature fût marquée par un climat conflictuel stérile et par une simple gestion de routine.

Collège communal :

Bourgmestre  : Raymond Langendries (RC)

Echevins :

  • Michel Pluchart (RC)
  • Jean-Marc Zocastello (RC)
  • Michel Dernies (RC) remplacé par Philippe Angilis (RC)
  • Alain Rosenoer (DS) – 1er échevin
  • Najat MOHAD (DS) – présidente CPAS
  • Samuel D’Orazio (DPS)

 

2012 – 2018

Aux élections de 2012, le PS se présente en partie réunifié (Tubize + SPT) sous le sigle du PS, la liste est conduite par Michel JANUTH.

Le Bourgmestre Raymond LANGENDRIES annonce de son côté une dernière candidature, celle de l’accomplissement.

Le soir des élections, le PS finit premier parti (10 sièges), malgré le nombre de voix de préférence pour Raymond Langendries.  Le RC finit deuxième (9 sièges).  Le PS et le MR se mettent d’accord pour une majorité.  Le PS demande à Ecolo de les rejoindre au sein de la majorité.

  • En début de législature, Ecolo invite les différents partis politiques à mettre en place des moyens structurels afin d’apaiser le climat politique ayant régné jusque là entre partis et mandataires.
  • La mise en place des travaux pour la lutte contre les inondations.
  • 20 ans après la fermeture des Forges de Clabecq, les travailleurs des Forges ne sont toujours pas indemnisés.
  • Le groupe hospitalier de Jolimont qui a repris l’hôpital de Tubize annonce une restructuration de ces services et le déplacement des lits d’hospitalisations à Nivelles. La Ville introduit un recours auprès du ministre Prévost (CdH) suite à sa décision d’autoriser ces transferts.
  • Le centre national de football ouvre enfin ses portes.
  • Les premières constructions du Master Plan des forges et le contournement de Tubize sont présentés aux citoyens.

Collège communal :

Bourgmestre  : Michel Januth (PS)

Echevins :

  • Michel Picalausa (PS)
  • Bruno Soudan (PS)
  • Fréderic Jadin (PS) – président CPAS
  • Pierre Pinte (MR) – 1er échevin
  • Lyseline Louvigny (MR) remplacée par Bob Monard (MR)
  • Sabine Desmedt (ECOLO)

 

2018 – 2024

Lors de la campagne, Raymond Langendries annonce son retour pour briguer le mandat de bourgmestre.  Défi emmené par Mourad Abdelali présente une liste sur Tubize.

Le PS de Michel Januth sort en tête (10 sièges).  Raymond Langendries rate son retour, battu par Michel Januth aux voix de préférence.  Le RC obtient 9 sièges.  MR et Ecolo ont chacun 4 sièges.  Défi 2 sièges.

Une majorité PS-Ecolo-Défi se met en place.

 

 

  • Le dérèglement climatique et la lutte contre les inondations sont des points centraux du pacte de majorité.
  • Cette législature aura vu le retour des affaires et des conflits personnels :
  • L’opposition se déchire le groupe RC se divise.  Le groupe MR se divise aussi.  Ce qui amène à des transferts tout au long de la législature.  Pas moins de 6 conseillers changent de parti.
  • La majorité n’est pas en reste.  L’affaire “Picalausa” est révélée par la presse qui n’a pas payé son cadastre.  Dès le lendemain de la révélation de l’affaire, Michel Picalausa démissionne de son mandat et est remplacé par Pierre Anthoine.
  • Un rapport indépendant sur le bien être des travailleurs de la commune est transmis au collège, où plusieurs travailleurs accusent l’échevin Mourad Abdelali d’harcèlement.  Devant la non prise en compte de ce rapport par l’échevin, le collège décide de retirer ces compétences à l’échevin.  Cette décision est contestée devant la justice qui donne raison à Mourad Abdelali.  Des plaintes de travailleurs ont été déposées au tribunal, l’affaire est toujours en cours.  Ces plaintes amènent à une tension et un déchirement de la majorité.
  • Une plainte visant Frédéric Jadin pour des faits à caractère sexuel commis dans les locaux du CPAS est déposée à la police.  La plainte sera classée sans suite par le parquet.  Ces faits conjugués à ces absences répétées pendant toute la législature amène à un conflit interne au PS.

 

  • Les travaux sur le site des Forges avancent et les premiers habitants arrivent.
  • Le projet outlet mall prend du retard.
  • Le contournement de Tubize prend plus de temps que prévu.
  • Tubize adopte un plan climat
  • Une réserve naturelle est crée dans le Val du Coeurcq.  Qui reprend aussi une zone d’immersion temporaire pour lutter contre les inondations.
  • Les comptes de la Ville reviennent dans le vert puisque les dettes du passé sont remboursées.

 

Collège communal :

Bourgmestre  : M. Januth (Eb)

Echevins :

  • M. Picalausa (Eb) remplacé par P.Anthoine (Eb)
  • W. Basseggio (Eb)
  • F. Jadin (Eb) – président CPAS
  • S. Desmedt (Ecolo) – 1ère échevine
  • S. Dumonceau (Ecolo)
  • M. abdelali (Defi)

 

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