Fermeture partielle des guichets de la gare de Tubize

Fermeture partielle des guichets de la gare de Tubize

Nouveau coup dur pour la gare de Tubize.  L’annonce de la fermeture partielle des guichets de la gare.  La SNCB annonce que les guichets seront ouverts en semaine uniquement en matinée.

C’est de nouveau une attaque de la vision libérale sur les services aux citoyens.  La SNCB justifie ces fermetures par un changement d’habitude des navetteurs qui achètent de plus en plus de tickets via les automates.  Autant dire que ce changement est forcé par la SNCB.

Le ministre Bellot en février avait répondu à une question parlementaire de Marcel Cheron sur l’inquiétude de fermeture des guichets de la gare de Tubize.  Il avait assuré que les changements seront analysés sur les ventes de billets annuels et que les autorités communales seraient tenus informées de ces changements. https://tubize.ecolo.be/interpellation-complete-du-ministre-bellot/

Qui a été tenu au courant de ces changements ? Qui a les chiffres de vente de billets pour cette année ? Qui est venu interroger les personnes sur le terrain pour voir les meilleures solutions ? Qui se préoccupe de la sécurité ?

Nous savons qu’elle sera la prochaine étape, la fermeture complet des guichets en 2020 et ensuite la fermeture des salles suite à des problèmes de sécurité.

Ce que nous demandons c’est une vision à long terme et tenant compte d’autres paramètres que celui des ventes.

Par exemple, au Pays Bas il est donné aux usagers la possibilité de contacter gratuitement un call center qui peut s’occuper à distance de l’achat sur les automates.  Cela permet aux personnes en difficulté devant des machines de parler à un humain.  Ça permet aussi aux touristes perdus de pouvoir comprendre le fonctionnement.

Nous demandons une réflexion sur les alternatives à la fermeture des guichets.  Nous savons que moins de présence humaine entraînera plus d’insécurité.  Si les services guichets et renseignements des voyageurs ne sont pas des activités rentables pour la SNCB.  Les espaces laissés doivent pouvoir être repris par des commerçants à moindre prix.  Il est primordial d’avoir des gares vivantes pour plus de sécurité.  Et quel indépendant ne serait content d’avoir 3000 clients potentiels chaque jour.

Nous regrettons la gestion libérale et archaïque de la SNCB.  Où la seule vision est la diminution du coût.  Si les entreprises devaient gérer leur business comme cela, ça ferait longtemps qu’il n’y aurait plus aucune entreprise.  3000 voyageurs tous les jours plus d’autres qui pourraient se rajouter, il n’y a que les libéraux pour ne pas voir le potentiel d’investissement.

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170901_01048536/les-heures-d-ouverture-des-guichets-reduites-dans-33-gares

http://www.sudinfo.be/1924930/article/2017-09-01/la-sncb-reduit-les-heures-d-ouverture-des-guichets-dans-33-gares

 

Papeterie de Virginal : Y a t-il un pilote dans l’avion ?

Papeterie de Virginal : Y a t-il un pilote dans l’avion ?

Désintérêt de la région wallonne…


Les discussions au conseil communal du 8 août, à Ittre ont largement porté sur l’impact négatif de la faillite d’Idempapers au niveau des finances communales, obligeant la majorité en place à réaliser une série d’économies pour compenser la perte de 1.2millions d’€ engendrée par cette faillite.

La discussion à huis-clos,( au fait pourquoi pas en séance publique ?) , et les informations qui circulent  permettent à ECOLO Ittre de faire les constats suivants :

La Région wallonne semble se désintéresser totalement du sort de l’usine et de ses travailleurs. En effet après les interpellations au parlement wallon du 2 juin, notamment par la député ECOLO Hélène Ryckmans, le ministre wallon  de l’économie avait annoncé un contact rapide avec la curatelle afin de favoriser une reprise des activités.
Nous venons d’apprendre que le premier contact entre la SOGEPA ( le relais industriel de la RW) et la curatelle s’est déroulé ce mercredi 9/8, plus de 2 mois après la faillite !
La région wallonne semble plus tabler sur un assainissement du site en vue d’y installer de nouvelles entreprises, plutôt que de rechercher une solution pour le tissu industriel papetier en place !

Le Collège communal quant à lui, semble se contenter d’ « écrire » une lettre par ci par là et se limiter à  un rôle d’observateur, plutôt que de mettre sur pied une véritable cellule de travail . Il manque un pilote dans l’avion, puisque ni la curatelle, ni la région wallonne ne semblent  chercher un repreneur !

La piste des cadres de l’entreprise  appelée “machine 4 “ semble se dissiper.

 Espoir suédois ?

Réel espoir un papetier suédois qui pourrait compter sur l’un ou l’autre investisseur. Des pistes de plan industriel existent. Les choix entre machine 3 et/ou machine 4 doivent être tranchés.

ECOLO Ittre soutien le travail mené par le seul cadre « rescapé », à notre connaissance, Jean Bernard, qui avait par ailleurs démontré la capacité de production « rentable » durant les derniers mois d’existence de Idempapers et qui avec quelques anciens collègues planche sur le sujet.


Ecolo ittre dénonce la passivité à la fois de la région wallonne et du collège communal et réclame le « pilote dans l’avion ».


A cet effet, Ecolo Ittre estime qu’il est nécessaire de réunir une cellule d’appui comprenant des gestionnaires industriels, des gestionnaires de relance d’entreprise. Nous suggérons un appel aux citoyens Ittrois qui ont des compétences dans ces domaines et même plus largement aux habitants de la région.


La papeterie de Virginal et ses travailleurs méritent un « demain ».

Pour Ecolo Ittre
Luc Schoukens
Paul Perniaux.

http://m.lavenir.net/login-premium?goto=/cnt/dmf20170824_01044856/idempapers-ecolo-pointe-le-desinteret-de-la-region-wallonne&articleid=dmf20170824_01044856

Retour de la commission des recours du gouvernement Wallon

Retour de la commission des recours du gouvernement Wallon

Ce jour, Sabine Desmedt échevinne Ecolo est passée devant la Commission.  Elle était accompagnée de deux avocates pour défendre l’intérêt des tubiziens.  Sabine aurait pu laisser les avocates gérées le dossier, mais elle a souhaité être présente pour défendre l’intérêt des tubiziens.

Sabine Desmedt: « Nous sommes restées 1h30 devant la commission des recours. Nos 2 avocates ont présenté leur mémoire. Ensuite c’était au tour de l’AVIQ. Entre temps, je pouvais parler à nos avocates.  L’objectif était de leur donner des arguments du terrain.  Par exemple, lorsqu’un citoyen nous a expliqué qu’il avait eu des problèmes de procédure lorsqu’il a du être transporter par le Smur. »

Les arguments défendus étaient que cette décision du ministre Maxime Prévôt (CDH) mettait en danger les citoyens.  Que toutes personnes avaient le droit à être prises en charge en moins d’un quart d’heure en cas d’urgence.  Que sur le territoire du brabant Wallon Ouest, nous avons des usines à risque, des autoroutes, une prison et de nombreux habitants.  Que le Smur et les lits d’hospitalisation étaient indispensables à Tubize.

Sabine Desmedt: « Nous devons attendre maintenant leur réponse. Notre avocate me dit que le risque est que nous, ville, ne sommes pas les destinataires de ces arrêtés. Mais toutes les 2, qui ont l’habitude de ce genre de situation, m’ont dit que les questions posées par les autres membres leur fait penser que même cette instance ne sait pas trop comment se placer..cad si on est considéré comme tiers ou pas, apte ou pas à introduire un recours. »

Nous savons depuis le début que Tubize n’a rien à dire dans ce dossier. Nous ne sommes pas compétents. Tubize a cédé son hôpital en 2000 au groupe Jolimont et a repris les dettes à son compte.  C’était la seule solution à l’époque pour garder un hôpital à Tubize. L’erreur a été faite lors de la cession de l’hôpital au groupe Jolimont.  Il aurait été préférable d’imposer des représentants de Tubize dans le conseil d’administration du groupe Jolimont.  Pas pour toucher des jetons de présence, mais pour veiller à l’intérêt des tubiziens qui payent encore les dettes de cet hôpital.

Il fallait tenter le coup de cette commission, même si nous savons que cela à peu de chances d’aboutir.

Ecolo Tubize souhaite répondre à l’appel d’Hassan Idrissi.

Ecolo Tubize souhaite répondre à l’appel d’Hassan Idrissi.

Hassan Idrissi a souhaité mettre la problématique de la consommation de drogues chez les jeunes en avant http://brabant-wallon.lacapitale.be/95115/article/2017-06-21/de-plus-en-plus-de-jeunes-tubiziens-consomment-de-la-cocaine

Il souhaite interpeller le conseil de police ainsi que le conseil communal sur le sujet.

Voici la réponse de Youri Caels conseiller communal Ecolo: « Le conseil de police ayant eu lieu le 20 juin, je m’étonne de ne pas avoir entendu cette interpellation annoncée avec force et fracas dans la presse. Dommage, car le sujet mériterait un vrai débat et pas seulement quelques effets de manche. Pour info, il existe 2 centres spécialisés en assuétudes en BW. Patchwork pour l’alcool à Ottignies et le ressort à Tubize pour les assuétudes. Le Ressort est sous statut communal. je le dis car c’est donc la seule ville du BW qui finance en partie ce service aux bénéfices des personnes en difficultés avec certains produits illicites. Delphine Tancrez, qui coordonne ce service ne compte d’ailleurs pas ses heures pour œuvrer au mieux et trouver des réponses idoines aux fragilités que ce genre de dépendance génère.
Par ailleurs, Modus vivendi a développé depuis de longue date, différents projets permettant d’aborder la question des drogues en milieu festif.  Que je sache, aucun des événements organisés dans l’ouest du BW n’a fait appel à eux pour mettre en place une action permettant d’apporter une réponse, même minimale au problème énoncé par Hassan. D’ailleurs est-ce que « Event for all » ou « sky event » ou le « concerto à 5€ » ou le « Webi » ont pris contact avec le Ressort et ou modus Vivendi sur le sujet ? J’aime beaucoup Hassan, mais je trouve ce type d’annonce particulièrement déplacé et irrespectueuse pour les nombreuses personnes qui travaillent dans le domaine et qui œuvrent concrètement à améliorer les choses. Hassan, je t’invite donc à concrètement réunir la commission jeunesse que tu présides pour aborder le sujet (elle ne s’est pour l’instant réunie qu’une fois en 4 ans et demi) et mettre en place un projet qui semble te tenir à cœur. Tu pourras compter sur moi, s’il y a du solide derrière ».
Nous pensons qu’Hassan a toutes les cartes en main pour faire bouger les choses. Nous lui demandons de convoquer la commission jeunesse, d’inviter les acteurs de terrain, les jeunes, les parents, les autorités,… De rendre les débats ouverts au public et ensemble trouvons des idées pour une autre politique, pour sauver les jeunes. Prouvons qu’il est possible de faire de la politique autrement sans effet d’annonce.

 

Tubize « commune zéro déchet »

Tubize « commune zéro déchet »

Le conseil Communal a décidé de répondre à l’appel de candidature du projet « Commune zéro déchet » de la Région Wallonne.

Mais c’est quoi une « commune zéro déchet » ?

Pour pouvoir l’expliquer quoi de mieux que de prendre l’exemple de la ville précurseur dans ce domaine : Roubaix.

Roubaix a plus ou moins les mêmes caractéristiques socio économique que Tubize.  Ville en transition économique et sociale.  Qui essaye de se reconstruire après plusieurs faillites.

En 2014 suite aux élections, une liste citoyenne se dégage pour gérer la ville.  Rapidement, ils se lancent dans le projet de « commune zéro déchet » qui était un thème fort de la campagne.  Ils ont décidé de prendre le problème à l’envers: plutôt que de chercher des solutions pour traiter plus de déchets ou nettoyer davantage, ils se sont attaqués à la source du problème: les déchets trop nombreux.

Projet ambitieux à l’échelle d’une ville

Le bon point de départ, c’étaient les familles.  Ils ont commencé par une première action en 2015, avec un appel aux familles volontaires de participer à un défi de réduction des déchets de 50 % en un an.

100 familles se sont ainsi engagées à tenter l’expérience. Ils leur ont fourni de quoi peser leurs déchets, afin de leur faire prendre conscience du volume qu’ils jetaient. Ensuite, ils ont organisé des ateliers sur 14 thématiques différentes qu’elles choisissent librement.

Pour quel résultat 

En trois ans, ce sont 1000 habitants, sur une ville de 100.000, qui s’y sont mises. Ils constatent un réel engouement populaire: les familles en parlent autour d’elles, au travail, à leurs amis, dans les écoles; d’autres organisent des ‘soirées Zéro déchets’ pour partager leurs expériences, et leurs trucs et astuces. Il y a actuellement environ 10 % de la population de Roubaix qui est touchée de près ou de loin, c’est très inspirant et motivant. En partant des familles, c’est maintenant tout un mouvement qui s’est lancé. Des commerces de produits en vrac se sont par exemple lancés, tandis que d’autres ont adapté leur offre. Ils atteindront bientôt 6 % des commerçants qui auront le label Zéro déchet. 20 % des écoles se sont déjà engagées dans la réduction de leurs déchets et ils constatent que les entreprises sont demandeuses.

Tubize peut faire la même chose

C’est possible avec un réel soutien, il y a moyen de mettre cela en place.  Certaines familles sont déjà demandeuses, nous avons un magasin d’achat en vrac qui a vu le jour récemment à Tubize et une clabecquoise s’occupe d’un magasin en vrac à Braine Le Château.  Il y a moyen d’inciter les écoles à participer ainsi que les entreprises pour créer une véritable dynamique nouvelle à Tubize.

http://www.roubaixzerodechet.fr/

http://creonsdemain.be/2017/04/10/roubaix-ville-zero-dechet-de-lutopie-a-la-realite/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/13/a-roubaix-des-pionniers-du-zero-dechet-citoyen_5093708_3244.html

https://www.facebook.com/epiceriemeltingpot/

https://www.facebook.com/au.petit.poids/