24 Sep 2018 | Espace citoyens, Trucs & Astuces
Pizza aux figues et gorgonzola
La fin de l’été nous apporte les figues et avec elles la possibilité de recettes savoureuses et originales. Cette recette végétarienne de figues aux oignons caramélisés et gorgonzola n’est, certes, pas très légère, mais tellement bonne !
Ingrédients
1 oignon rouge tranché très finement en rondelles
2 càs d’huile d’olive
2 càs de vinaigre balsamique
1 càc de miel
1 pâte à pizza
125g de mozzarella râpée
125g de gorgonzola
8 figues, coupées en quartiers
1 poignée de roquette
Préparation de la recette
Préchauffer le four à 210°C.
Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle à feu doux. Ajouter l’oignon et faire revenir environ 10 minutes, en remuant fréquemment, jusqu’à ce que l’oignon commence à caraméliser. Ajouter le vinaigre balsamique, le miel, saler, poivrer. Continuer à cuire environ 3-4 minutes de plus, jusqu’à ce que le balsamique réduise un peu. Mettre de côté.
Etaler la mozzarella et le gorgonzola sur la pâte, puis garnir de figues et d’oignons et cuire 10 à 15 minutes.
Servir avec de la roquette.
Fettuccini aux tomates, épinards et burrata
Cette recette végétarienne de fettuccini aux tomates, épinards et burrata est un plat simple aux saveurs complexes, idéal pour faire manger des épinards aux enfants tout en les régalant. Les tomates cerises légèrement saisies leur donne un goût sucré et caramélisé adoucie par la burrata crémeuses. Un délice !
Ingrédients
250g de fettuccine
200g de tomates cerises coupées en deux
3 càs d’huile d’olive
2 gousses d’ail émincées
400g de tomates concassées
150g d’épinards
150g de burrata
Préparation de la recette
Cuire les pâtes selon les indications du paquet.
Faire chauffer 1 càs d’huile d’olive dans une poêle. Placer les tomates cerises, côté coupé vers le bas, cuire 2 minutes, puis réserver.
Réduire le feu au minimum. Mettre le reste d’huile, puis ajouter l’ail, cuire 2 minutes. Ajouter les tomates concassées et laisser mijoter 8 minutes en remuant de temps en temps, et en écrasant les morceaux de tomates. Saler, poivrer.
Retirer la poêle du feu. Ajouter les épinards et les pâtes cuites. Mélanger jusqu’à ce que les épinards se flétrissent.
Mettre le mélange dans les assiettes, ajouter les tomates cerises puis la burrata. Poivrer et servir.
Pasta alla norma
Les pasta all norma sont une spécialité sicilienne à base de pâtes, aubergines, tomates et ricotta. En voici une version rapide pour un soir de la semaine.
Ingrédients
Pour 4 personnes
400g de sauce tomates basilic
2 petites aubergines, coupées en tranches fines
2 gousses d’ail, émincées
4 càs d’huile d’olive
400g de penne
100g de ricotta
200g de pesto au basilic
2-3 càs de basilic, ciselé
Préparation de la recette
1- Préchauffer le four à 180°C.
2- Faire cuire les pâtes le temps indiqué sur le paquet.
3- Mettre les aubergines dans un saladier, arroser avec 3 càs l’huile d’olive, saler, poivrer et bien imprégner les tranches. Les déposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson et cuire 15 minutes.
4- Dans une poêle, faire chauffer le reste d’huile d’olive, ajouter l’ail et cuire 30 secondes. Ajouter la sauce tomate et laisser mijoter 5 minutes. Ajouter les aubergines, la moitié de la ricotta, les pâtes et mélanger délicatement. Rectifier l’assaisonnement.
5- Répartir le mélanger dans les assiettes, ajouter le reste de ricotta, le pesto et terminé par un peu de basilic.
14 Sep 2018 | Budget, Historiques de la Ville de Tubize
Le CRAC … on en parle souvent.
Mais que c’est ?
C’est le “Centre Régional d’Aide aux Communes”. Créé en 1995 comme organisme d’intérêt public au sein de la Région Wallonne. (Décret du 23 mars 1995)
C’est un ” compte financier ” qui peut accorder des prêts aux communes qui doivent être en équilibre financier.
Pour accorder des prêts, le CRAC exige l’approbation de ” plans de gestion ” dans le but de réduire les dépenses communales. Il exige aussi l’inscription du prêt accordé dans les comptes des communes.
Le CRAC a aussi pour mission de contrôler l’application des plans de gestion et de donner des conseils de gestion financière aux communes.
Tubize, une Ville sous CRAC
Ce qui était encore la ” Commune de Tubize” avait consenti à de nombreuses dépenses. Les charges d’intérêts, de remboursements, de garanties octroyées par la commune étaient devenues insupportables pour les finances locales. La commune ne pouvait plus payer ses créanciers.
Tubize, géré par le RC à l’époque, a sollicité l’aide du CRAC lors du Conseil Communal du 28 avril 2000. Ce même Conseil a acté le montant du déficit des exercices antérieurs.
Ces “trous” sont dus à la prise en charge des déficits de l’association Tubizienne omnisports, du centre culturel, du centre public d’aide sociale et des dettes liées à la liquidation de l’association Clinique du Parc.
Ce déficit global s’élevait à 367 409 045 BEF (+/- 9 185 226 €)
On y ajoute le remboursement anticipé d’emprunts contractés par la commune en 1996 et le CPAS en 1997 pour couvrir une partie du déficit de l’association “Clinique du Parc”. Le montant global de ces deux emprunts s’élevait à 279 950 659 BEF (+/- 6 998 766€)
Moyennant le respect de l’équilibre financier de la commune et l’application immédiate d’un plan de gestion, le CRAC consent un prêt d’aide extraordinaire à long terme de 647 359 704 BEF (16 183 992€)
Ce prêt, accordé à long terme, oblige la commune à inscrire la dette dans le budget communal. Ainsi que d’être soumis à un plan de gestion suivi par le CRAC.
Le plan de gestion impose des réductions de dépenses portant notamment sur le personnel et l’augmentation de différentes taxes et impôts communaux.
En 2015, la majorité en place est confrontée à des difficultés de trésorerie pour boucler son budget 2015. Elle obtient un prêt complémentaire de 3,3 millions €.
Maintenant, les règles du CRAC sont devenues plus restrictives.
Ce nouveau plan de gestion porte ses effets à partir de 2016. Le remboursement sur 20 ans des annuités du nouvel emprunt contracté auprès du CRAC est de 167.214 € pour le capital, les charges d’intérêts étant prises en charge par le compte CRAC. C’est l’avantage de ce type d’emprunt c’est que les intérêts sont à charge de la région qui négocient ces intérêts à plus large échelle avec les banques. Reste à charge des communes, les sommes empruntées.
En 2022, suite à la bonne gestion des comptes de la Ville, Tubize a remboursé toutes ces dettes auprès du CRAC en avance. Mais ce remboursement n’empêche pas la commune d’être toujours soumise à un plan de gestion jusqu’à l’échéance du prêt.
Le plus important dans les emprunts du CRAC ce sont les obligations de plan de gestion. C’est-à-dire que la ville doit négocier avec le CRAC pour avoir un plan quinquennal. Tant que la ville a une dette d’emprunt au CRAC, la ville doit négocier avec le CRAC pour toutes ces dépenses.
Que comporte ce plan de gestion ?
Le plan de gestion est élaboré par les services de la ville en collaboration avec le CRAC. Les plans de gestion se basent sur la dernière situation budgétaire, sur le dernier compte approuvé ainsi que sur la dernière balance budgétaire connue. Des mesures structurelles et conjoncturelles, tant en recettes qu’en dépenses, doivent être définies par la ville.
Le plan de gestion doit donc comporter les prévisions des dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les dépenses énergétiques, le coût-vérité de la gestion des déchets, les subventionnements, les dépenses de dette,…
Il peut aussi comporter un programme annuel d’investissement. Tout investissement doit respecter le cadre budgétaire. Il est indispensable que chaque plan de gestion dresse l’inventaire des biens immobiliers appartenant à la Commune.
- Les “Plans de gestion” permanents imposés par les règles du CRAC pèsent lourdement sur le dynamisme novateur des politiques locales.
- L’actuelle loi communale (code de la démocratie et Arrêté) impose des budgets communaux en équilibre, ce qui réduit leurs capacités d’investissements nécessaires.
- Trouver un équilibre entre les investissements nécessaires, l’équilibre budgétaire et les négociations avec le CRAC.
- Tels sont les principaux défis qu’il est absolument nécessaire de dépasser et de surmonter pour faire de Tubize une ville d’avenir.
Suivez-nous aussi sur les réseaux sociaux
14 Sep 2018 | Espace citoyens, Trucs & Astuces
Débarrassez votre salle de bain de tous les produits chimiques et faites un geste pour votre planète en consommant mieux et en réduisant vos déchets.
Fabriquer vos cosmétiques Maison : Mode d’Emploi
Pourquoi ?
1- Ludique, Créatif et Personnalisable
Fabriquer ses cosmétiques maison, c’est créer : vous cherchez, vous faites des tests, vous mélangez et surtout vous découvrez une multitudes de bienfaits, de vertus, de textures et d’odeurs…
2- Qualité – Prix et Économique
Quand vous réalisez vos cosmétiques maison, vous utilisez, peu de produits avec des produits de bases qualitatifs, naturels et bio. Ils sont d’ailleurs souvent mieux dosés que dans les cosmétiques conventionnels. Vous respectez votre santé et notre environnement. Faire ses cosmétiques maison ne représente pas un énorme investissement à part au démarrage pour acquérir les produits de bases. Vous avez besoin de quelques produits et d’ustensiles que vous trouverez facilement dans votre cuisine.
Avant de commencer
Même si les compositions (formulations) que vous allez préparer sont simples et naturelles, vous allez fabriquer vos cosmétiques maison dans un environnement non stérile. Avant de vous lancer, il est donc important de respecter certaines règles d’hygiène et quelques consignes de sécurité afin de ne pas contaminer vos préparations avec des micro-organismes tel que les bactéries. Désinfectez bien vos ustensiles, plan de travail et faites attention à la conservation de vos préparations cosmétiques.
Vous allez ensuite pouvoir vous amuser à créer : vos lotions toniques,vos gommages, vos crèmes visage adaptées à votre type de peau, vos baumes à lèvres et vos masques, les petits chouchous de notre salle de bain !
Respecter quelques règles d’hygiène indispensables avant de préparer vos cosmétiques maison
Désinfecter
Il est important de bien nettoyer votre matériel et votre plan de travail avant de commencer à réaliser vos cosmétiques maison. Nettoyez vos ustensiles et tout votre environnement en le passant à l’alcool à 90° pour éliminer les impuretés et ne pas contaminer vos produits et vos préparations (avant et après, svp!). Pour nettoyez vos ustensiles, il vous suffit de les faire bouillir une dizaine de minutes dans l’eau.
Bien conserver ses préparations
Vous allez utiliser des produits naturels qui ne contiennent pas tout un tas de conservateurs chimiques (ou de perturbateurs endocriniens). Cependant et afin de conserver correctement les vôtres, il vous faudra ajouter quelques gouttes de conservateur naturel au produit lors de sa fabrication. Conservez-les au frais, à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Pour ma part, j’ai investi dans une boite en bois afin d’y stoker mes produits et le matériel. J’en garde une autre partie dans le tiroir d’un meuble à l’abri de la poussière.
Pour vos réalisations de cosmétiques maison, comme la lotion tonique : eau + infusion de thé Vert, par exemple, elle se garde une semaine à 10 jours max au frigo, pour les baumes à lèvres de 3/6 mois grâce à l’huile de germe de blé ou à la vitamine E.
Faites des tests
Vous aller utiliser des huiles végétales et des huiles essentielles qui apportent des odeurs et des vertus indispensables à vos formulations. Cependant, certaines personnes peuvent être allergiques. Pour cette raison, vous devez faire des tests directement sur votre peau (une petite goutte d’HE dans le pli du coude et attendre 24H pour valider qu’il n’y ai pas d’allergie).
Respecter les dosages
Mettre le double de la quantité indiquée dans vos cosmétiques maison ne rendra pas vos soins plus efficaces ! Les huiles essentielles (HE) sont des substances actives. Il est donc indispensable de respecter les dosages indiqués dans les recettes de soins de beauté. Vous avez une marge de 1 à 2 gouttes, pas plus ! Il faut savoir qu’elles ne sont pas recommandées pour les femmes enceintes (les 3 premiers mois) et pour les enfants de mois de 3 ans (sauf exception). Il est également important de ne pas les appliquer sur les muqueuses ou autour des yeux.
Comment fabriquer vos cosmétiques maison : “TO-DO” LISTE”
- Nettoyez vos instruments : Désinfecter tout votre matériel avant de commencer. Les contenants, vos mains, le plan de travail… TOUT ! Vous pouvez les faire bouillir. Pour le plastique et autre matériaux, on désinfecte à l’alcool à 90°
- Sélectionner et mesurer vos ingrédients : Faites votre mise en place en fonction de la recette que vous avez choisi . Pour cela, utilisez des cuillères doseuses, des pipettes ou une balance précision. Attention au unités de mesures (millilitres, grammes, pourcentage…) et Respectez bien les dosages !
- Mélanger les ingrédients comme indiqué dans la recette. Bien mélanger chaque ingrédient un à un.
- Chauffer au bain-Marie : Pour faire fondre les cires et les beurres par exemple afin que celles-ci fondent doucement.
- Fouetter une émulsion : Mélanger bien les différents ingrédients avant de les transvaser.
- Tranvaser avec un entonnoir : Lorsque tous les ingrédients sont mélangés, vous pouvez les transvaser dans le contenant de votre choix. Flacons, pots, tubes…
- Réalisez une étiquette : Il est fortement recommandé de noter sur une étiquette les informations concernant votre préparation. Sa date de fabrication , de péremption et les ingrédients utilisés. Cela vous permettra de les identifier plus facilement.
Où trouver les recettes
Il y a une multitude de site où trouver des recettes. Voici ceux que j’utilise.
https://latelier-green.com/
https://www.joliessence.com/
http://www.bioacademie.com/
6 Sep 2018 | Elections 2018
Voici donc le programme d’Ecolo Tubize. Après avoir été à la rencontre des citoyens entre novembre 2017 et janvier 2018. Nous avons pu faire un travail sur les envies de chacun.
Programme complet d’Ecolo Tubize
Nous avons construit notre programme sur 5 axes prioritaires.
Préserver notre âme de village (s).
Demain, notre ville et nos villages devront disposer d’une offre de commerces et de services correspondant aux besoins des habitants. Elle devra également tout mettre en œuvre pour les inciter à se tourner vers cette offre. Elle devra aussi refuser les projets déconnectés de leur environnement.
Des initiatives menées par des groupes citoyens amènent de la vie et du lien social, intergénérationnel dans leur quartier : brocante, fête des voisins, jardin ou potager partagés, compost collectif, projet collectif d’embellissement du quartier. Ce sont autant d’exemples qui ramènent convivialité et dynamisme au sein des villes et villages.
A Tubize, suite aux faillites des forges, les politiques en place à l’époque ont décidé d’urbaniser Tubize pour faire venir de nouveaux habitants. Cette décision fût économique et soutenue plusieurs fois par les citoyens car les partis qui prônaient cela ont été plusieurs fois réélus. Il était important de réaménager les chancres industriels. Aujourd’hui, Tubize atteint un seuil critique. En effet, les services aux citoyens ne suivent pas le même rythme que les promoteurs privés. Lors des 6 prochaines années, nous aurons le projet des forges qui va commencer à devenir concret. Avec ce projet, Tubize va se redessiner. En dehors de ce projet, il est important de stopper l’urbanisation pour laisser le temps aux services publics de répondre aux besoins des habitants.
Lire la suite
Bouger pour plus de sécurité
Sans aucun doute, la ville du futur sera celle où se déplacer ne sera plus une source de stress ou de difficultés, mais bien de facilités pour tous les usagers et les usagères, quel que soit leur moyen de transport ou leurs aptitudes à se mouvoir.
Nous souhaitons que les citoyens puissent moduler leur mobilité. Cela implique la fin du « tout à la voiture ». Nous souhaitons passer à une mobilité active. Se passer de sa voiture est possible si les commerces et les services se concentrent au cœur des villes et des villages.
La ville doit être un lieu de rencontres et de convivialité pour toutes et tous. Chacun et chacune a le droit essentiel d’y vivre et de s’y déplacer en sécurité.
Le sentiment d’insécurité exprimé par une partie des citoyens doit être pris en compte pour pouvoir diminuer au maximum les peurs qu’ils éprouvent.
Rendre notre ville plus sûre passe par la réappropriation de l’espace public, la création d’un climat de convivialité entre voisins, d’ouverture ainsi qu’une valorisation des règles de vie sociale et du respect mutuel.
Il ne faut donc pas limiter les questions de sécurité à la lutte contre le terrorisme ou la grande délinquance (domaines où la police locale a son rôle à jouer par sa connaissance du terrain). La police locale doit exercer prioritairement son rôle de police de proximité sans être détournée du terrain et de ses missions premières.
Une ville sûre est une ville qui ne nie pas les difficultés et développe une multitude d’actions afin de (re)créer un climat serein, propice aux rencontres et au bien-vivre ensemble.
Lire la suite
Etre acteur de sa ville
La commune est le premier point de contact des citoyens avec l’autorité publique et le politique. C’est donc au niveau local que les habitants sont les mieux placés pour partir à la reconquête de leur démocratie.
Nous faisons le pari de l’intelligence collective pour garantir la gestion la plus efficace et la plus juste des biens communs au bénéfice de tous et de toutes. Nous rendrons la ville plus transparente, nous serons à l’écoute de la population et nous favorisons sa participation réelle et effective à la prise de décisions.
Lire la suite
Consommons local
La ville doit jouer un rôle actif pour proposer des alternatives de consommation et de production locales, équitables, durables et saines. Elle doit rapprocher les producteurs et les consommateurs. Consommer local est au cœur de nos relations sociales, du rapport à notre environnement et de notre projet économique.
Lire la suite
Le vert vous va si bien
Notre qualité de vie est intimement liée à la qualité de notre environnement. Celle-ci dépend de nombreux facteurs dont notamment la présence de « poumons verts », le maintien de la biodiversité dans la ville comme à la campagne, la propreté et la lutte contre le bruit, les économies d’énergie. Dans cette optique, la ville a un rôle important à jouer.
Les économies d’énergie sont un enjeu prioritaire. Cela passe par une série d’actions : réduction de la dépendance au coût des énergies fossiles et aux dangers du nucléaire ; lutte contre le gaspillage en diminuant fortement la consommation d’énergie des bâtiments communaux ; isolation des logements dans le secteur public comme dans le secteur privé ; soutien aux initiatives de groupement d’achat d’électricité verte.
Ces enjeux de qualité de vie en rejoignent un autre, fondamental : l’amélioration de la santé des habitants.
De plus en plus d’habitants de nos communes partagent ces objectifs. Ils y prennent part activement, à leur niveau, en réfléchissant à l’impact de leurs gestes quotidiens, en s’impliquant dans des associations ou en s’investissant dans les plans communaux de développement de la nature, par exemple. La ville a la responsabilité d’encourager les habitants à être les acteurs et actrices de leur environnement. Qu’ils habitent dans des quartiers urbains ou des villages.
Ecolo a un rôle essentiel à jouer sur ces thèmes. Car si de nombreux autres partis essayent de mettre un peu de vert dans leur programme, sur le terrain ou dans les conseils on peut remarquer l’absence de réalisation concrète.
Il n’y a pas d’écologie sans écologiste.
Lire la suite
2 Sep 2018 | Actualités, Historiques de la Ville de Tubize
Histoire politique de Tubize
Fusion des communes
En 1830, la Belgique comptait 2492 communes, Ce nombre a ensuite progressé pour atteindre le record de 2675 en 1928 (Ce chiffre varie relativement peu par la suite).
Dans les années 70, la Belgique connaît l’un de ses plus grands bouleversements politiques, on passe d’environ 2400 communes à 596.
Les communes de Tubize, Saintes, Oisquercq et Clabecq sont fusionnées
Majorité absolue PSB : Henri Derijck est bourgmestre (2000 voix) avant la fusion des communes.
Opposition : PSC (2 sièges) + PRL + RW (1 siège)
- Création du comité de quartier du Stierbecq (c’est sans doute, avec le comité inondation, la première manifestation de citoyens en contestation vis à vis du pouvoir politique).
- La piscine communale est inaugurée
- Le Bourgmestre est mis en difficulté par le groupe politique PSB conduit par Maurice Minne suite à l’affaire immobilière LANAJO (mars 1974 et août 1975)
- Novembre 1974, mise sous scellé du musée de la porte
- En 1971, la commune d’Oisquercq demande de se fusionner volontairement avec la commune de Tubize.
Bourgmestre : Henri Derijck
Henri Derick est Bourgmestre du grand Tubize jusqu’en 1979 puis cède son maïorat à Monsieur Van Pée (dernier Bourgmestre de Clabecq)
Majorité PSC – PRL
Raymond Langendries est 1er Echevin.
Maurice Minne est chef de file de l’opposition PSB.
- Fermeture de Fabelta (nombreuses manifestations syndicales).
- Fusion obligatoire des communes : le village de Clabecq et une partie du village de Saintes sont fusionnés avec Tubize-Oisquercq.
- Juillet 1977 manifestation pour s’opposer à la fermeture de “la clinique du Parc”. Elle sera reprise par une intercommunale des CPAS.
- Création d’une charte associative pour une gestion communale au service de tous, en préparation des élections communales d’octobre 1976.
Bourgmestre : Henri Derijck
Majorité PS : Maurice Minne est bourgmestre.
PSC et PRL sont dans l’opposition (Raymond Langendries est ministre durant cette mandature).
- La commune est gérée avec les « comités de quartier » (1989). Les uns, sont d’origine associatives, d’autres sont créés par la commune.
- Création du zoning industriel de Saintes.
- Longue grève aux Forges de Clabecq menacées de fermeture.
Bourgmestre : Maurice Minne (PS)
Majorité PS avec 13 sièges. Maurice Minne est Bourgmestre. Michel Picalausa(PS) est premier échevin de 1989 à 1990. Alain Rosenoer est président du CPAS.
Opposition PSC- PRL (12 sièges)
- Transfert du Centre culturel au gymnase, le 2 septembre 1994.
- Tracé du TGV avec octroi de compensations au bénéfice de la commune.
- Projet d’un parc à conteneurs pour supprimer la décharge communale située au Chemin Massart.
- Création de AMO/Plan J en 1991 sous la forme d’une convention entre le CPAS et l’AID.
- Le Centre culturel est entièrement subventionné par la communauté française.
Bourgmestre : M. Minne (PS)
L’année du renversement de majorité. Très habilement, Raymond Langendries constitue une liste de renouveau communal, RC (composée d’humanistes chrétien, d’indépendants, de libéraux).
La majorité est aussi complétée par le PS (qui se fractionne) Carl Delcourte (PS) est premier échevin alors que le Bourgmestre est président de la chambre jusque juin 1999. Michel Picalausa devient président du CPAS à partir de 1997.
Maurice Minne et Alain Rosenoer ont refusé de monter dans le « bateau » et crée le SPT qui constitue l’opposition.
Ce nouveau parti provoque une division au sein du PS communal.
- Faillite des forges de Clabecq le 3 janvier 1997.
- Rachat du site par Duferco le 25 novembre 1997.
- 10 juin 1999, fermeture de la piscine communale.
- 16 janvier 1998, lancement du « volet participation citoyenne » de la reconversion des forges.
- Le 25 avril 1999, consultation populaire à Ittre, concernant le projet de contournement routier Est-Ouest pour relier la sotie d’autoroute à Ittre et Rebecq en passant par Ittre. La population s’oppose fermement contre ce projet et vote contre. Le projet est abandonné.
- Projet de création d’un centre régional pour l’intégration des personnes d’origine étrangère. Il est voté par Tubize en juin 2000.
- Les dettes s’accumulent. Le 28 avril 2000, un plan de gestion communal doit être voté (budgets 2000 à 2004). La commune est placée sous CRAC.
Bourgmestre : Raymond Langendries (RC)
En préparation des élections, un code de déontologie et d’éthique politique est signé entre RC (CDH, Indépendants, PRL) et PS. Il engage les partis à coopérer en équipe, solidairement et constitue un comité de concertation entre les signataires et définissent un programme commun d’action pour Tubize.
Raymond Langendries est reconduit comme Bourgmestre (RC), Alain Rosenoer est premier Echevin, Michel Picalausa (PS) préside le CPAS, Bruno Soudan (PS) est échevin de l’environnement et de la culture.
Une majorité RC – PS est installée après les élections.
Ecolo a trois élus, qui constituent avec la SPT de Maurice Minne l’opposition.
- Très grosses tensions au CPAS lors de la nomination d’une nouvelle secrétaire du CPAS (chef du personnel et responsable de l’organisation des services administratifs).
- Cette nomination est relatée dans la presse qui parle d’une ingérence du Bourgmestre et du premier échevin, appuyée par les membres d’une partie du conseil social du CPAS pour cette nomination.
- Malgré la nomination d’un administratif intermédiaire, les tensions politiques ne se calment pas.
- En septembre 2006, la majorité éclate. Cet éclatement aggrave la séparation de Alain Rosenoer des autres mandataires du PS.
- Le RC veut la démission des échevins PS et du Président du CPAS. Alain Rosenoer garde son poste de premier échevin. Les échevins PS et le président du CPAS refusent de partir. Ils achèveront leur mandature comme échevins «sans portefeuille», sans compétences exécutives et cela sur fonds de conflit au CPAS. Ce dernier sera accusé de graves dysfonctionnements ce qui va engendrer des enquêtes judiciaires par la suite.
- En 2006, La campagne électorale commence. Le PS a comme ambition de renverser la majorité et Bruno Soudan (PS) est candidat Bourgmestre.
Bourgmestre : R. Langendries (RC)
Echevins :
- Alain Rosenoer (PS) – 1er échevin
- Bruno Soudan (PS)
- Michel Picalausa (PS) – président CPAS
Après une campagne électorale très dure, suite aux événements qui ont marqué la fin de la mandature précédente, une nouvelle majorité s’installe: RC (12 mandats) + DS d’Alain Rosenoer (2 mandats) et DPS de Samuel D’orazio (1 mandat).
Raymond Langendries renouvelle son mandat de Bourgmestre et Alain Rosenoer est 1er Echevin.
Najad MOHAD (DS) est présidente du CPAS et du Plan de cohésion sociale.
Durant cette mandature, l’échevin des sports Michel Dernies a brutalement quitté le bateau, suite à l’affaire de l’association tubizienne omnisport (ATO).
En fin de législature, suite à une communication dans l’affaire de l’ATO, le RC retire les compétences de l’échevin Samuel D’orazio.
Dans l’opposition on trouve TUBIZE (8 sièges), SPT (3 sièges), Ecolo (1 siège).
Maurice MINNE (ancien bourgmestre et élu sur la liste SPT) décède en août 2011 et son suppléant reprend son mandat en septembre 2011.
- De longues procédures de l’opposition contestent la validité des élections qui seront finalement homologuées.
- Début des affaires judiciaires. Le 30 Juin 2006 : perquisition énergique chez le directeur de l’AMO/Plan J et dans ses bureaux . Le 9 janvier 2007: dépôt de plaintes avec constitution de partie civile de la commune de Tubize. En 2011, l’ordonnance disculpe l’ensemble des mandataires publics, fonctionnaires, bénévoles sauf Mr Zammarron, directeur de l’AMO/Plan J et la comptable et sa société comptable. Il est important de souligner qu’en remarque préliminaire, l’ordonnance du Tribunal du 30 juin 2011 stipule bien que les inculpés insistent sur la nature politique de la mise à l’instruction de ce dossier. Les inculpés précisent que “les faits se situent dans la période antérieur à la constitution d’une nouvelle majorité politique et qu’il s’agit d’une instrumentalisation judiciaire dont le but est d’obtenir des réglements de compte » d’ordre politique. ( …) La chambre du conseil pénale ne peut en aucun cas s’immiscer dans un débat politique. ” Malheureusement la conséquence est que le mouvement associatif bénévole en sort très affaiblis et en difficultés de recrutement… Un climat plus que tendu s’installe entre les mandataires politiques.
- Élaboration et vote du plan communal de mobilité( PCM).
- Première construction par une société privée d’immeubles contenant des surfaces commerciales et des logements sur le site de Fabelta.
- Inondations : En novembre 2010, le centre de Tubize est touché par des inondations exceptionnelles.
- “Duferco diversification” est chargé de réaménager le site des forges de Clabecq (Master Plan). Ce site et celui de Fabelta doivent devenir des pôles multifonctionnels et sociales.
- La construction de l’hôtel de l’Union belge n’avance plus, c’est un chantier à ciel ouvert à l’entrée de Tubize.
- Le Roman Païs rénove ses logements de façon durable aux clos de la Bruyère. L’hôtel des «célibataires» appartenant jadis aux Forges de Clabecq est terminé. La rénovation du Château de Clabecq dit “des Italiens” s’achève.
- Le 27 janvier 2012, l’acquisition par la commune du bâtiment «Danheux et Maroy» vient d’être annulée par la région wallonne le 27 janvier. Cette péripétie met en lumière la question de la gestion du patrimoine immobilier de la commune. Le bâtiment se transfère de la commune et du CPAS vers la régie foncière immobilière, limitant la transparence et le consensus au niveau du conseil communal.
Cette mandature fût marquée par un climat conflictuel stérile et par une simple gestion de routine.
Bourgmestre : Raymond Langendries (RC)
Echevins :
- Michel Pluchart (RC)
- Jean-Marc Zocastello (RC)
- Michel Dernies (RC) remplacé par Philippe Angilis (RC)
- Alain Rosenoer (DS) – 1er échevin
- Najat MOHAD (DS) – présidente CPAS
- Samuel D’Orazio (DPS)
Aux élections de 2012, le PS se présente en partie réunifié (Tubize + SPT) sous le sigle du PS, la liste est conduite par Michel JANUTH.
Le Bourgmestre Raymond LANGENDRIES annonce de son côté une dernière candidature, celle de l’accomplissement.
Le soir des élections, le PS finit premier parti (10 sièges), malgré le nombre de voix de préférence pour Raymond Langendries. Le RC finit deuxième (9 sièges). Le PS et le MR se mettent d’accord pour une majorité. Le PS demande à Ecolo de les rejoindre au sein de la majorité.
- En début de législature, Ecolo invite les différents partis politiques à mettre en place des moyens structurels afin d’apaiser le climat politique ayant régné jusque là entre partis et mandataires.
- La mise en place des travaux pour la lutte contre les inondations.
- 20 ans après la fermeture des Forges de Clabecq, les travailleurs des Forges ne sont toujours pas indemnisés.
- Le groupe hospitalier de Jolimont qui a repris l’hôpital de Tubize annonce une restructuration de ces services et le déplacement des lits d’hospitalisations à Nivelles. La Ville introduit un recours auprès du ministre Prévost (CdH) suite à sa décision d’autoriser ces transferts.
- Le centre national de football ouvre enfin ses portes.
- Les premières constructions du Master Plan des forges et le contournement de Tubize sont présentés aux citoyens.
Bourgmestre : Michel Januth (PS)
Echevins :
- Michel Picalausa (PS)
- Bruno Soudan (PS)
- Fréderic Jadin (PS) – président CPAS
- Pierre Pinte (MR) – 1er échevin
- Lyseline Louvigny (MR) remplacée par Bob Monard (MR)
- Sabine Desmedt (ECOLO)
Lors de la campagne, Raymond Langendries annonce son retour pour briguer le mandat de bourgmestre. Défi emmené par Mourad Abdelali présente une liste sur Tubize.
Le PS de Michel Januth sort en tête (10 sièges). Raymond Langendries rate son retour, battu par Michel Januth aux voix de préférence. Le RC obtient 9 sièges. MR et Ecolo ont chacun 4 sièges. Défi 2 sièges.
Une majorité PS-Ecolo-Défi se met en place.
- Le dérèglement climatique et la lutte contre les inondations sont des points centraux du pacte de majorité.
- Cette législature aura vu le retour des affaires et des conflits personnels :
- L’opposition se déchire le groupe RC se divise. Le groupe MR se divise aussi. Ce qui amène à des transferts tout au long de la législature. Pas moins de 6 conseillers changent de parti.
- La majorité n’est pas en reste. L’affaire “Picalausa” est révélée par la presse qui n’a pas payé son cadastre. Dès le lendemain de la révélation de l’affaire, Michel Picalausa démissionne de son mandat et est remplacé par Pierre Anthoine.
- Un rapport indépendant sur le bien être des travailleurs de la commune est transmis au collège, où plusieurs travailleurs accusent l’échevin Mourad Abdelali d’harcèlement. Devant la non prise en compte de ce rapport par l’échevin, le collège décide de retirer ces compétences à l’échevin. Cette décision est contestée devant la justice qui donne raison à Mourad Abdelali. Des plaintes de travailleurs ont été déposées au tribunal, l’affaire est toujours en cours. Ces plaintes amènent à une tension et un déchirement de la majorité.
- Une plainte visant Frédéric Jadin pour des faits à caractère sexuel commis dans les locaux du CPAS est déposée à la police. La plainte sera classée sans suite par le parquet. Ces faits conjugués à ces absences répétées pendant toute la législature amène à un conflit interne au PS.
- Les travaux sur le site des Forges avancent et les premiers habitants arrivent.
- Le projet outlet mall prend du retard.
- Le contournement de Tubize prend plus de temps que prévu.
- Tubize adopte un plan climat
- Une réserve naturelle est crée dans le Val du Coeurcq. Qui reprend aussi une zone d’immersion temporaire pour lutter contre les inondations.
- Les comptes de la Ville reviennent dans le vert puisque les dettes du passé sont remboursées.
Bourgmestre : M. Januth (Eb)
Echevins :
- M. Picalausa (Eb) remplacé par P.Anthoine (Eb)
- W. Basseggio (Eb)
- F. Jadin (Eb) – président CPAS
- S. Desmedt (Ecolo) – 1ère échevine
- S. Dumonceau (Ecolo)
- M. abdelali (Defi)
Suivez-nous aussi sur les réseaux sociaux