Gare de Clabecq: le ministre n’enterre pas le projet, mais ne l’envisage pas

Gare de Clabecq: le ministre n’enterre pas le projet, mais ne l’envisage pas

Ce mardi, Marcel Cheron a posé la question sur la réouverture de la gare de Clabecq.  En effet, il y a quelques semaines nous apprenions qu’Infrabel envisageait le remplacement des rails à Clabecq.  Avec le risque enterrer le projet de réouverture à jamais.

Le ministre nous a rassuré sur le choix des rails envisagés qui pourrait permettre une réouverture.  Mais ce projet n’est pas à l’ordre du jour de la SNCB.  Autant dire que les arguments de la SNCB ne sont pas corrects.

Ils disent que la réouverture se ferait au détriment d’Hénnuyères ou de Tubize et que cela n’est pas possible à cause de la congestion du réseau vers Bruxelles.  Nous avons proposé la réouverture de la gare de Clabecq avec un train qui prendrait la ligne 26 c’est à dire la ligne qui passe par Saint Job et qui rejoint Schumann.  Ce qui ferait une connexion entre Clabecq et le quartier européen.  Nous demandons à la SNCB d’envisager ce trajet avant de se prononcer.

Nous déplorons que la SNCB utilise toujours la peur de la perte pour d’autres pour ne pas réfléchir à Tubize.

Ci dessous un commentaire pertinent sur les options envisagées:

Une fois encore, la SNCB ne veut pas prendre pas en compte le projet de réouverture de la gare de Clabecq en justifiant le manque de capacité de la Jonction Nord-Midi et le détournement des trains S2 Braine – Bruxelles par Clabecq. Ce n’est pas cela qui avait été envisagé, mais bien la réutilisation d’un train Hal – Schuman qui stationne pendant 40′ en gare de Hal, qui ne passe pas par la Jonction Nord-Midi et qui influence pas les trains S2 Braine -Louvain. Ce temps de 40′ était mis à profit pour effectuer un aller-retour Hal – Clabecq (environ 18 minutes avec arrêt à Lembeek) en maintenant toutefois un arrêt suffisant à Clabecq pour les opérations de changement de sens.
Pour éluder le problème et affirmer que ce n’est pas possible, la SNCB, dès le 10 décembre prochain, utilise le temps de stationnement de 40′ à Hal pour effectuer un aller-retour Hal – Enghien, qui dispose déjà de 5 relations par heure…
Les arguments du ministre – et donc ceux de la SNCB – ne tiennent pas la route.

Ci dessous l’intervention complète au parlement

Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, ma question porte sur la possible réouverture de la gare de Clabecq située dans la commune de Tubize, dans le Brabant wallon, région très belle et accueillante.
Selon mes informations, Infrabel serait en passe de réaliser des travaux de renouvellement de voies sur le tronçon environnant l’ancienne gare de Clabecq. Pourquoi vous interroger à ce sujet? Pour avoir votre point de vue quant à une éventuelle réouverture de l’arrêt de Clabecq en lien avec une évolution dans le quartier. En effet, cette zone autour de l’ancien arrêt de Clabecq fait l’objet de développements immobiliers. Il est ici question de l’aménagement de l’ancien site Duferco, de la métallurgie brabançonne bien connue. Sont ainsi annoncés 2 000 logements, des entreprises, des commerces et d’autres services qui mériteraient d’être accessibles via la meilleure mobilité qui soi, à savoir la mobilité douce et, en particulier, le train. La question de la réouverture de la gare est donc essentielle. Je ne dois pas faire ici l’apologie des transports en commun auprès du ministre de tutelle.
Monsieur le ministre, pensez-vous qu’il soit trop tard pour intégrer cette réflexion dans le cadre des travaux envisagés par Infrabel? Selon moi, ce genre de travaux devrait s’inscrire dans une vision à moyen, voire à long terme, en tenant compte de ce qui pourrait résulter d’un arrêt de Clabecq totalement ou partiellement utilisé. Infrabel a-t-elle déjà effectué des choix techniques définitifs concernant la réfection des voies autour de la gare de Clabecq, avec la possibilité ou non d’intégrer, un jour, la réouverture de l’arrêt? Le cas échéant, interviendrez-vous pour éviter que ces choix empêchent une potentielle réouverture de l’arrêt ou de la gare dont question?

François Bellot, ministre: Monsieur le président, cher collègue, je me réjouis avec vous de la reconversion du site de Duferco, avec la construction de 2 000 logements. Aujourd’hui est d’ailleurs un jour un peu particulier, si on se réfère à ce qui s’est passé à Clabecq, il y a vingt ans. Infrabel m’informe que les travaux de renouvellement sur la ligne 106 ne portent pas préjudice à la possibilité théorique de faire encore circuler des trains de voyageurs sur cette ligne à l’avenir. Cependant, cela n’entre pas dans les projets, pas plus que de rouvrir la gare de Clabecq et d’organiser, au niveau de cette gare, des départs et des arrivées de liaisons ferroviaires avec Bruxelles. Cela ne les compromet pas. Même si tel devait être le souhait, la SNCB évoque alors, de façon générale, le manque de capacité en lignes, notamment dans la jonction Nord-Midi, qui empêche de mettre encore plus de trains en service entre Halle et Bruxelles. La seule possibilité, dans l’état actuel des choses, pourrait consister à faire passer les trains S reliant Bruxelles et Braine-le-Comte par Clabecq mais cela pourrait uniquement se faire, si cela se faisait, au détriment de la desserte des gares de Tubize et Hennuyères. La question se pose dès lors de savoir si, pour les voyageurs, une telle alternative est souhaitable. La réponse est donc claire. Les aménagements actuels ne compromettent en rien la capacité de faire encore un jour un arrêt à Clabecq. Par ailleurs, si on devait faire passer des trains par Clabecq, ce serait, selon la vision de la SNCB, peut-être au détriment de Tubize et Hennuyères. Le tout est une question d’offre de trains, de nombre de trains, etc. Je ferai une dernière remarque. On prend souvent la Suisse comme modèle pour ce qui est des chemins de fer. Il faut savoir que, dès qu’un promoteur construit plus de 150 logements en un seul bloc, il a la charge d’urbanisme d’aménager la connexion par voie de chemins de fer. C’est évidemment une toute autre logique. Nous ne sommes pas dans celle-là. N’en concluez pas que nous allons demander à Clabecq d’assurer la connexion. Il s’agit simplement d’une petite réflexion à ce sujet-là, tout comme, quand on aménage un stade de foot, il faut deux lignes de chemins de fer.

Marcel Cheron (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, je vous remercie. Aujourd’hui, je suis positif. Je retiens que cela ne compromet pas. Je regrette simplement que cela ne soit pas intégré dans les travaux. Pour ce qui est du restant de la réponse, j’avais déjà entendu une certaine argumentation de la SNCB lors du débat sur le plan de transport. Je ne suis pas totalement convaincu mais je note bien que la fermeture n’est pas totale. J’essaierai donc de revenir avec des éléments et certains arguments. J’entends bien l’argument de la jonction Nord-Midi mais c’est un argument récurrent. J’espère qu’un jour, on trouvera une solution pérenne par rapport à cela et pas seulement par la technologie. Et, en lien avec l’offre S, il s’agit de vérifier si effectivement cela se ferait ou pas au détriment des gares que vous avez citées. Je retiens en tout cas que rien n’est compromis à ce stade mais que, malheureusement, ce n’est pas intégré dans les travaux qui vont se dérouler.

Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Sécurité : Qu’est ce qu’un partenariat locale de prévention (PLP)

Depuis 2010, les polices locales ont la possibilité de travailler avec les citoyens dans un partenariat local de prévention.  Suite à une interpellation citoyenne, des citoyens d’Oisquercq se rassemblent pour créer une première PLP sur Tubize.  Ecolo invite tous les citoyens intéressés à se manifester auprès de la police locale pour mettre cela en place dans leur quartier.

Le Partenariat Local de Prévention

Un Partenariat Local de Prévention(PLP) est un accord de collaboration entre les citoyens et la police locale au sein d’un quartier déterminé. Les acteurs du projet sont les citoyens (collaborer), le coordinateur (diriger) et la police locale (concerter).

Cette collaboration peut aussi être menée par des indépendants et commerçants, on pense ici au quartier de la gare.  L’association des commerçants pourraient demander un partenariat avec la police et rassembler les commerçants pour sécuriser le plateau de la gare.

L’objectif est :
  • d’accroître le sentiment de sécurité général du citoyen ;
  • de favoriser le contrôle social ;
  • de propager l’importance de la prévention.
Au sein d’un partenariat local de prévention, il y a un échange permanent d’informations :
  • entre la police locale et les citoyens ;
  • par la diffusion de conseils préventifs ;
  • avec l’accent sur la diffusion de l’information opérationnelle utile ;
  • adapté aux besoins et attentes spécifiques des citoyens concernés.

Une bonne préparation et organisation est essentielle. En outre, une évaluation permanente est également une condition pour faire évoluer le PLP en une organisation forte. Tous les partenaires concernés veilleront à un échange d’informations, dans le cadre duquel la spécificité de chaque partenaire est respectée.

La zone de police du brabant wallon ouest a déjà mis en place des PLP à Braine Le Chateau et Ittre.  Après quelque temps, on peut dire que cette collaboration fonctionne.  Le faite d’être entourer par des professionnels (la police) permet à ces initiatives d’être efficace. http://www.policeouestbrabantwallon.be/index.php?option=com_content&view=article&id=186:rdp-du-19-novembre-creation-de-deux-p-l-p-a-braine-le-chateau-ainsi-qu-un-nouveau-chef-d-antenne&catid=13&Itemid=123

Le fonctionnement d’un PLP est régi par la circulaire ministérielle du 10 décembre 2010.

http://www.policelocale.be/5317/downloads/file/PLP+-+Circulaire+10-12-2010.pdf

Economie sociale: Présentation “Le R.app.el ( SCRL)”

Economie sociale: Présentation “Le R.app.el ( SCRL)”

Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.

Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.

La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.

Le Rappel est aussi un centre de regroupement des appareils électriques en fin de vie. Pour cela, le Rappel recueil les appareils électriques vétustes remplacés par les commerçants revendeurs ainsi que ceux déposés dans les parcs à conteneurs de l’IBW dans le cadre d’une convention.

Cette action de regroupement nécessite des tournées de ramassage et de répartition.

La plupart des appareils sont recyclés, c’est-à-dire que les matériaux composants sont triés et réutilisés comme matières premières et cela dans des filières spécialisées. Les appareils les moins abîmés sont réparés, revalorisés et revendus. Une salle d’exposition permet aux acheteurs de choisir leur appareil.

Ces différentes activités permettent la mise au travail d’une quinzaine de travailleurs et de stagiaires envoyés par les CPAS de la région.

La gestion du Rappel est assurée par les coopérateurs que sont les 4 CPAS de l’Ouest du Brabant wallon, l’ASBL AID Tubize et l’ASBL AID coordination. Le marché public avec l’IBW dans le cadre Récupel permet le financement de ces activités de recyclage permettant ainsi la création d’emplois et le respect de l’environnement.

http://www.rappel-scrl.be/

Le dossier des Forges de Clabecq va peut-être, enfin, se clôturer. 20 ans plus tard !

Le dossier des Forges de Clabecq va peut-être, enfin, se clôturer. 20 ans plus tard !

La réponse de Charles Michel à une question parlementaire posée par Marcel Cheron ce mardi à la Chambre semble annoncer une évolution positive dans ce vieux dossier.

Pour rappel, la faillite des forges de Clabecq a laissé un passif social qui, 20 ans après, n’a toujours pas pu être soldé en raison d’une action intentée par l’État afin de récupérer une créance qui semble pourtant indue. Près de 20 millions d’euros sont donc encore dus aux anciens travailleurs. Près de 20 ans après la faillite des Forges, 2000 travailleurs attendent encore leurs indemnités !

La pression politique et médiatique a permis de faire bouger les lignes. Le gouvernement a rencontré plusieurs fois les curateurs et a finalement accepté leur proposition d’introduire conjointement une procédure en conciliation auprès du tribunal de commerce de Nivelles. L’audience est fixée au 7 novembre. Une évolution qui permettrait de débloquer ce contentieux lésant une série d’ex-travailleurs et leurs ayant-droits. Les anciens travailleurs des Forges sauront peut-être le 7 novembre s’ils percevront ou non la créance après vingt ans d’attente.

Question parlementaire de Marcel Cheron au premier ministre concernant les anciens des forges