5 Sep 2017 | Actualités, La locale Ecolo Tubize, Mobilité
Le management de la SNCB fait de nouveau les choses à l’envers. Il faut évoluer et les automates sont une évolution, mais ce n’est pas un système parfait. Il y a aussi des impacts négatifs connus qui ne sont pas réglés. Ce que nous demandons c’est d’abord de régler les impacts négatifs avec d’autres services avant toute fermeture.
Par exemple à Tubize ça serait :
- l’installation d’un autre automate,
- un réaménagement qui permet le déplacement des personnes à mobilité réduite,
- une meilleure indication des informations (de la gare et de Tubize) et aussi en anglais car nous avons sur notre territoire un centre d’entraînement international (on a déjà vu l’équipe féminine de Russie et de Tchéquie prendre le train à Tubize) et des entreprises internationales qui viennent s’installer,
- Remplacer le chef de gare en cas d’absence pour avoir une présence en cas d’incident,
- Prévoir un accès avec un badge (souvent l’abonnement) au kot à vélo comme cela se fait déjà dans d’autres gares,
- Même chose pour les commodités (wc),
- Prévoir de la présence (éducateurs, agent de prévention, agent de sécurité,..) pour sécuriser le plateau de la gare
Ensuite on pourra parler d’adaptation de l’offre de guichet.
La vente comme seul critère
Aujourd’hui, la fermeture du guichet est argumenté par le seul calcul d’opération de vente. Ce critère est trop restrictif. Il faudrait pouvoir comptabiliser toutes les opérations du guichet (renseignement, ouverture et fermeture des salles, gestion des incidents,…) Ou sinon, nous avons des arguments comme la non activité du personnel à 60% de leur temps. Si la SNCB estime que les guichets ne sont toujours pas rentables avec d’autres critères. Il faut pouvoir proposer d’autres services aux voyageurs. Cela doit se faire avec une analyse des commerces aux alentours de la gare. Par exemple, le bureau de poste est ouvert de 9h à 18h en moyenne. Pourquoi pas profiter de l’ouverture plus large des horaires des guichets pour proposer un point poste pour les colis. Une analyse doit être faite des services commerciales et permettre aux guichets de la gare de les combler et d’être plus rentable.
Manque de personnel
Aujourd’hui, deux travailleurs se trouvent à la gare de Tubize, le chef de gare et le guichetier. Le chef de gare s’occupe de la gestion du passage des trains. Il est souvent sur les quais pour veiller au bon déroulement des arrêts des trains. Il est là aussi pour renseigner les voyageurs, aider les personnes à mobilité réduite, ouvrir la gare, ouvrir le kot à vélo,… Le guichetier est là pour s’occuper du guichet, mais aussi de renseigner les voyageurs. En cas d’absence du chef de gare, il peut aussi s’occuper de l’ouverture et de la fermeture de la gare ainsi que du kot à vélo. Il faut savoir qu’en cas d’absence, le chef de gare et le guichetier ne sont pas remplacés. Avec la fermeture des guichets l’après midi, on risque de se retrouver des journées sans personne pour veiller au bon déroulement de la gare. Ce qui est unique en Belgique pour une gare qui accueille 3000 voyageurs par jour.
Problème des automates
Hormis tous les problèmes techniques et les problèmes de compréhension de ces appareils. Aujourd’hui, il y a un seul automate sur le quai de la gare. Cette automate n’accepte que la monnaie et les cartes de paiement. En cas de panne total de ces automates, vous devez vous acquitter d’une somme de 7€ dans le train plus votre ticket. Somme que vous pouvez vous faire rembourser auprès de la sncb en remplissant des formulaires. La SNCB va vérifier si l’automate était bien en panne et vous rembourser si celui ci était l’était bien. Ce qu’il faut savoir c’est que si un seul moyen de paiement fonctionne la SNCB considère que l’automate fonctionne donc ayez toujours une carte de banque avec vous et beaucoup de monnaies car pour renouveler un abonnement mensuel en monnaie cela pèse lourd.
Aujourd’hui, le guichet assure 400 opérations par jour. Le guichet est ouvert 14 heures c’est à dire 840 minutes. Si toutes les opérations doivent être effectuées sur le seul automate c’est une transaction toutes les deux minutes. Plus toutes les transactions qui sont déjà effectuées, les files risquent d’être longue devant les automates.
http://www.dhnet.be/regions/brabant/tubize-les-guichets-de-la-gare-ouverts-uniquement-le-matin-59adba14cd706e263fc8e231
2 Sep 2017 | Actualités, Communiqués
Nouveau coup dur pour la gare de Tubize. L’annonce de la fermeture partielle des guichets de la gare. La SNCB annonce que les guichets seront ouverts en semaine uniquement en matinée.
C’est de nouveau une attaque de la vision libérale sur les services aux citoyens. La SNCB justifie ces fermetures par un changement d’habitude des navetteurs qui achètent de plus en plus de tickets via les automates. Autant dire que ce changement est forcé par la SNCB.
Le ministre Bellot en février avait répondu à une question parlementaire de Marcel Cheron sur l’inquiétude de fermeture des guichets de la gare de Tubize. Il avait assuré que les changements seront analysés sur les ventes de billets annuels et que les autorités communales seraient tenus informées de ces changements. https://tubize.ecolo.be/interpellation-complete-du-ministre-bellot/
Qui a été tenu au courant de ces changements ? Qui a les chiffres de vente de billets pour cette année ? Qui est venu interroger les personnes sur le terrain pour voir les meilleures solutions ? Qui se préoccupe de la sécurité ?
Nous savons qu’elle sera la prochaine étape, la fermeture complet des guichets en 2020 et ensuite la fermeture des salles suite à des problèmes de sécurité.
Ce que nous demandons c’est une vision à long terme et tenant compte d’autres paramètres que celui des ventes.
Par exemple, au Pays Bas il est donné aux usagers la possibilité de contacter gratuitement un call center qui peut s’occuper à distance de l’achat sur les automates. Cela permet aux personnes en difficulté devant des machines de parler à un humain. Ça permet aussi aux touristes perdus de pouvoir comprendre le fonctionnement.
Nous demandons une réflexion sur les alternatives à la fermeture des guichets. Nous savons que moins de présence humaine entraînera plus d’insécurité. Si les services guichets et renseignements des voyageurs ne sont pas des activités rentables pour la SNCB. Les espaces laissés doivent pouvoir être repris par des commerçants à moindre prix. Il est primordial d’avoir des gares vivantes pour plus de sécurité. Et quel indépendant ne serait content d’avoir 3000 clients potentiels chaque jour.
Nous regrettons la gestion libérale et archaïque de la SNCB. Où la seule vision est la diminution du coût. Si les entreprises devaient gérer leur business comme cela, ça ferait longtemps qu’il n’y aurait plus aucune entreprise. 3000 voyageurs tous les jours plus d’autres qui pourraient se rajouter, il n’y a que les libéraux pour ne pas voir le potentiel d’investissement.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20170901_01048536/les-heures-d-ouverture-des-guichets-reduites-dans-33-gares
http://www.sudinfo.be/1924930/article/2017-09-01/la-sncb-reduit-les-heures-d-ouverture-des-guichets-dans-33-gares
29 Août 2017 | Actualités, Communiqués
Désintérêt de la région wallonne…
Les discussions au conseil communal du 8 août, à Ittre ont largement porté sur l’impact négatif de la faillite d’Idempapers au niveau des finances communales, obligeant la majorité en place à réaliser une série d’économies pour compenser la perte de 1.2millions d’€ engendrée par cette faillite.
La discussion à huis-clos,( au fait pourquoi pas en séance publique ?) , et les informations qui circulent permettent à ECOLO Ittre de faire les constats suivants :
La Région wallonne semble se désintéresser totalement du sort de l’usine et de ses travailleurs. En effet après les interpellations au parlement wallon du 2 juin, notamment par la député ECOLO Hélène Ryckmans, le ministre wallon de l’économie avait annoncé un contact rapide avec la curatelle afin de favoriser une reprise des activités.
Nous venons d’apprendre que le premier contact entre la SOGEPA ( le relais industriel de la RW) et la curatelle s’est déroulé ce mercredi 9/8, plus de 2 mois après la faillite !
La région wallonne semble plus tabler sur un assainissement du site en vue d’y installer de nouvelles entreprises, plutôt que de rechercher une solution pour le tissu industriel papetier en place !
Le Collège communal quant à lui, semble se contenter d’ « écrire » une lettre par ci par là et se limiter à un rôle d’observateur, plutôt que de mettre sur pied une véritable cellule de travail . Il manque un pilote dans l’avion, puisque ni la curatelle, ni la région wallonne ne semblent chercher un repreneur !
La piste des cadres de l’entreprise appelée “machine 4 “ semble se dissiper.
Espoir suédois ?
Réel espoir un papetier suédois qui pourrait compter sur l’un ou l’autre investisseur. Des pistes de plan industriel existent. Les choix entre machine 3 et/ou machine 4 doivent être tranchés.
ECOLO Ittre soutien le travail mené par le seul cadre « rescapé », à notre connaissance, Jean Bernard, qui avait par ailleurs démontré la capacité de production « rentable » durant les derniers mois d’existence de Idempapers et qui avec quelques anciens collègues planche sur le sujet.
Ecolo ittre dénonce la passivité à la fois de la région wallonne et du collège communal et réclame le « pilote dans l’avion ».
A cet effet, Ecolo Ittre estime qu’il est nécessaire de réunir une cellule d’appui comprenant des gestionnaires industriels, des gestionnaires de relance d’entreprise. Nous suggérons un appel aux citoyens Ittrois qui ont des compétences dans ces domaines et même plus largement aux habitants de la région.
La papeterie de Virginal et ses travailleurs méritent un « demain ».
Pour Ecolo Ittre
Luc Schoukens
Paul Perniaux.
http://m.lavenir.net/login-premium?goto=/cnt/dmf20170824_01044856/idempapers-ecolo-pointe-le-desinteret-de-la-region-wallonne&articleid=dmf20170824_01044856
9 Août 2017 | Actualités, Historiques de la Ville de Tubize
Les nombreuses pertes d’emplois dans notre région avaient, par la force des choses, créé un nombre important de chômeurs, de chômeuses. Plus de 1000 à Tubize. Les organisations sociales et syndicales , des militants ayant un travail, des anciens de Fabelta , créent un comité de chômeurs. Le but est d’organiser le monde des chômeurs, de les défendre, de les informer, de les conscientiser .
Le RELAIS, a.s.b.l.
En 1982, L’asbl “Le relais” est constituée et permet la mise au travail , pour commencer, de 7 personnes puis jusque 17; L’asbl va s’établir dans les locaux d’un ancien commerce chaussée d’Hondzocht à Tubize. Les buts poursuivis sont la participation des membres, répondre aux besoins non satisfaits des personnes démunies, faire du relais un lieu de passage, de formation en vue d’une nouvelle insertion professionnelle.
Des services sont créés: SOS Dépannage, ouverture d’une bourse de vêtements de seconde main, création d’un service de défense et de conseil face aux difficultés financières et d’endettement, service de défense des chômeurs.
Nous pouvons parler, ici, d’une première réalisation, d’une relance de l’ économie sociale locale, il n’y a pas recherche de profit mais avec l’aide des pouvoirs publics remise au travail et réponse aux besoins non-satisfaits des moins nantis.
L’AID
Les secrétariats nationaux et régionaux du MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien) adressent une proposition aux acteurs du “Relais”: Si vous vous organiser localement nous vous proposons de vous joindre à notre réseau d’ Action intégrée de développement ” ( A.I.D) Cette proposition était le “fer de lance” du permanent syndical régional qui voulait combattre le chômage et rendre la dignité aux travailleurs avec ou sans emploi.
Interrogé, Jacques Detienne, se rappelle: “Il a fallu un nombre incroyable de réunions pour mettre tous les acteurs d’accord pour créer cette A.I.D. Une des questions, pas la moindre, était de trouver des locaux pour implanter l’activité de l’A.I.D. Je connaissais un des curateurs de la Faillite de Fabelta qui a permis la mise à la disposition précaire de l’ancien dispensaire de Fabelta. C’est à cet endroit que l’activité a commencé. Activité de formation des stagiaires et activité professionnelle du travail du bois.”
Cet atelier de formation et d’insertion est agréé et subventionné par la région wallonne. Il entre ainsi dans une politique régionale wallonne d’insertion socioprofessionnelle. La question de locaux définitifs se pose et une opportunité est saisie: Une firme de vente en gros de denrées dites coloniales se ferme et ses locaux sont mis en vente au boulevard G.Deryck . Ce bâtiment est acheté et transformé en ateliers et salles de cours.
La formation et l’activité professionnelle est le travail du bois. L’A.I.D. propose aux écoles la construction de modules de psychomotricité. Elle met en vente des compostières avec l’aide de la commune de Tubize. Celle-ci, solidaire, commande à l’A.I.D. l’équipement des plaines de jeux et de pistes de skateboard.
La rénovation du bâtiment, dans une perspective d’isolation et de respect de l’environnement prend une nouvelle place importante de l’activité.
En collaboration avec l’école de promotion sociale de vie féminine des formations d’auxiliaires familiales polyvalentes sont organisées. Ces formations sont décentralisées dans différents lieux de la province du Brabant Wallon. Une nouvelle formation de “valoriste” est développée. Il s’agit de former à la conception de produits divers en partant de matériaux et d’objets de réemplois. Il s’agit également de préparer la création de ressourceries, comptoirs de vente, de distribution d’objets revalorisés.
Ainsi, sensible au respect de l’environnement, elle veut éviter le rejet des équipements électriques usagés dans les fossés, proposant en alternative écologique, le recyclage et le reconditionnement de ces appareils. Elle propose aux habitants et aux revendeurs de déposer ces appareils obsolètes dans un lieu de regroupement, situé à Oisquercq, en vue de leur recyclage ou de leur reconditionnement.
Ces objectifs économiques vont se concrétiser dans la création d’une nouvelle entreprise sociale:
le Rappel (Reconditionnement des appareils électriques)
Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.
Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.
La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.
Un restaurant pédagogique” le Parfum du monde”:
Les objectifs de réinsertion économique de stagiaire demande aussi des coopérations avec les C.P.A.S. de la région. Ceux-ci disposent d’instrument important d’insertion: les articles 60 et 61 de leur loi organique. Ces articles permettent la remise au travail et la restauration de leurs droits en matière de protection sociale. Le C.P.A.S de Tubize est confronté à un nombre important de personnes qui cherche leur réinsertion. Fort de son expérience, le C.P.A.S crée une nouvelle entreprise de formation professionnelle ( E.F.T.) Il s’agit d’un restaurant pédagogique nommé ” Parfum du monde”. Il s’agit ici de former des personnes dans le secteur de la restauration, outre la formation générale et sociale, les stagiaires se forment à la déserte des repas ‘en salle’ et en cuisine. La formation pratique est indispensable ce qui nécessite l’ouverture d’un restaurant ouvert au public. Ce restaurant, jusqu’en 2017, était installé dans le quartier des ” clos de la Bruyère” consacré aux logements sociaux.
Le restaurant pédagogique va s’installer dans le centre historique de Tubize, ce qui facilitera l’accès d’usagers du restaurant, des stagiaires et aussi la mise au travail des stagiaires dans les nombreux et réputés établissements du centre de Tubize. Cette nouvelle expérience va commencer dès 2018. Elle va être une nouvelle vitrine de l’économie sociale .
L’économie sociale
Ce secteur est pourvoyeur d’emplois pour les travailleurs les moins qualifiés à l’entrée mais en acquérant un savoir faire professionnel au long de leur carrière. L’activité combine à la fois travail, formation générale et professionnelle.
Ce secteur favorise la participation des travailleurs aux finalités de l’entreprise.
Il donne ou rend un espoir professionnel et social à des personnes qui étaient marginalisées au plan professionnel, économique et social. La propriété de l’entreprise reste sociale, elle est représentée par des parts coopératives ou des avoirs d’associations sans but lucratif.
La gestion coopérative est originale, les porteurs de parts coopératives ne disposent que d’une seule voix, Quel que soit le nombre de parts dont ils disposent ce qui est une approche égalitaire comparée au fonctionnement des sociétés anonymes ou le pouvoir est lié au nombre d’actions détenues par les sociétaires.
L’activité a donc une place particulière sur le marché économique.
Marcel JAMINON,
Pour en savoir plus:
https://www.youtube.com/watch?v=oIMt-6uVKWA
Entreprises sociales: des promesses et des défis – Jacques Defourny et Martibe Nyssens in démocratie septembre 2017
9 Juil 2017 | Actualités
Les nombreuses pertes d’emplois dans notre région avaient, par la force des choses, créé un nombre important de chômeurs, de chômeuses. Plus de 1000 à Tubize. Les organisations sociales et syndicales , des militants ayant un travail, des anciens de Fabelta , créent un comité de chômeurs. Le but est d’organiser le monde des chômeurs, de les défendre, de les informer, de les conscientiser .
Le RELAIS, a.s.b.l.
En 1982, L’asbl “Le relais” est constituée et permet la mise au travail , pour commencer, de 7 personnes puis jusque 17; L’asbl va s’établir dans les locaux d’un ancien commerce chaussée d’Hondzocht à Tubize. Les buts poursuivis sont la participation des membres, répondre aux besoins non satisfaits des personnes démunies, faire du relais un lieu de passage, de formation en vue d’une nouvelle insertion professionnelle.
Des services sont créés:
SOS Dépannage, ouverture d’une bourse de vêtements de seconde main, création d’un service de défense et de conseil face aux difficultés financières et d’endettement, service de défense des chômeurs.
Nous pouvons parler, ici, d’une première réalisation, d’une relance de l’ économie sociale locale, il n’y a pas recherche de profit mais avec l’aide des pouvoirs publics remise au travail et réponse aux besoins non-satisfaits des moins nantis.
Les solutions ne viennent pas “d’en haut” mais par la recherche, souvent difficile, de réponses par les membres de l’association eux-mêmes. La réglementation du chômage se durci, les travailleurs et membres du comité se découragent. Une restructuration est nécessaire: le personnel est repris par le service d’aide aux personnes de Nivelles( LE A.S.D ) tandis que les services d’aide aux familles se poursuivent.
c’est la fin du relais mais une fameuse expérience de vie associative pour tous les membres et les usagers. La volonté de remise au travail, d’une formation sociale et professionnelle, d’une réponse aux besoins de la population reste des objectifs.
Une nouvelle avancée:
Les secrétariats nationaux et régionaux du MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien) adressent une proposition aux acteurs du “Relais”: Si vous vous organiser localement nous vous proposons de vous joindre à notre réseau d’ Action intégrée de développement ” ( A.I.D) Cette proposition était le “fer de lance” du permanent syndical régional qui voulait combattre le chômage et rendre la dignité aux travailleurs avec ou sans emploi.
Interrogé, Jacques Detienne, se rappelle: “Il a fallu un nombre incroyable de réunions pour mettre tous les acteurs d’accord pour créer cette A.I.D. Une des questions, pas la moindre, était de trouver des locaux pour implanter l’activité de l’A.I.D. Je connaissais un des curateurs de la Faillite de Fabelta qui a permis la mise à la disposition précaire de l’ancien dispensaire de Fabelta. C’est à cet endroit que l’activité a commencé. Activité de formation des stagiaires et activité professionnelle du travail du bois.”
Les locaux, laissés à l’abandon lors de la faillite devaient être réhabilité, ce qui est fait. Malheureusement,il faut quitter ces locaux et recommencer la mise en état d’un hall de l’autre côté de la rue de Bruxelles. La question du chauffage se pose au début de l’hiver, une pompe à chaleur y est installée.
Cet atelier de formation et d’insertion est agréé et subventionné par la région wallonne. Il entre ainsi dans une politique régionale wallonne d’insertion socioprofessionnelle. La question de locaux définitifs se pose et une opportunité est saisie: Une firme de vente en gros de denrées dites coloniales se ferme et ses locaux sont mis en vente au boulevard G.Deryck . Ce bâtiment est acheté et transformé en ateliers et salles de cours.
La formation et l’activité professionnelle est le travail du bois. L’A.I.D. propose aux écoles la construction de modules de psychomotricité. Elle met en vente des compostières avec l’aide de la commune de Tubize. Celle-ci, solidaire, commande à l’A.I.D. l’équipement des plaines de jeux et de pistes de skateboard.
La rénovation du bâtiment, dans une perspective d’isolation et de respect de l’environnement prend une nouvelle place importante de l’activité. En collaboration avec l’école de promotion sociale de vie féminine des formations d’auxiliaires familiales polyvalentes sont organisées. Ces formations sont décentralisées dans différents lieux de la province du Brabant Wallon. Une nouvelle formation de “valoriste” est développée. Il s’agit de former à la conception de produits divers en partant de matériaux et d’objets de réemplois. Il s’agit également de préparer la création de ressourceries, comptoirs de vente, de distribution d’objets revalorisés.
On comprendra que l’entreprise d’économie sociale “A.I.D.” s’adapte aux évolutions de la société, en mettant l’accent sur la réinsertion sociale et professionnelle des stagiaires, sur leur participation, mais aussi aux préoccupations environnementales, celles de l’isolation thermique des bâtiments et du recyclage des matériaux ainsi que les objectifs d’économie d’énergie.
L’agrément, par la région wallonne, de cette entreprise d’économie sociale impose, malgré ses innovations constantes, le respect des objectifs cadrés par le pouvoir politique. Elle permet la formation d’un bon nombre de stagiaires grâce à l’encadrement de moniteurs qualifiés. Elle atteint pour les stagiaires un taux de réinsertion important.
Cette entreprise sociale joue aussi un rôle de “couveuse d’entreprises”.
Ainsi, sensible au respect de l’environnement, elle veut éviter le rejet des équipements électriques usagés dans les fossés, proposant en alternative écologique, le recyclage et le reconditionnement de ces appareils. Elle propose aux habitants et aux revendeurs de déposer ces appareils obsolètes dans un lieu de regroupement, situé à Oisquercq, en vue de leur recyclage ou de leur reconditionnement.
Ces objectifs économiques vont se concrétiser dans la création d’une nouvelle entreprise sociale:
le Rappel (Reconditionnement des appareils électriques)
Des développements possibles de l’activité de l’A.I.D. sont énormes. Tubize est au centre d’un développement urbain et territorial important. Ce développement ouvre la voie a des contrats d’entreprise nombreux ainsi que la mise au travail de stagiaires en réinsertion dans le cadre de clauses sociales proposées aux entrepreneurs des travaux de construction, d’aménagements intérieur et de réhabilitation du bâtiment.
Un restaurant pédagogique” le Parfum du monde”:
Les objectifs de réinsertion économique de stagiaire demande aussi des coopérations avec les C.P.A.S. de la région. Ceux-ci disposent d’instrument important d’insertion: les articles 60 et 61 de leur loi organique. Ces articles permettent la remise au travail et la restauration de leurs droits en matière de protection sociale. Le C.P.A.S de Tubize est confronté à un nombre important de personnes qui cherche leur réinsertion. Fort de son expérience, le C.P.A.S crée une nouvelle entreprise de formation professionnelle ( E.F.T.) Il s’agit d’un restaurant pédagogique nommé ” Parfum du monde”. Il s’agit ici de former des personnes dans le secteur de la restauration, outre la formation générale et sociale, les stagiaires se forment à la déserte des repas ‘en salle’ et en cuisine. La formation pratique est indispensable ce qui nécessite l’ouverture d’un restaurant ouvert au public. Ce restaurant, jusqu’en 2017, était installé dans le quartier des ” clos de la Bruyère” consacré aux logements sociaux.
Le restaurant pédagogique va s’installer dans le centre historique de Tubize, ce qui facilitera l’accès d’usagers du restaurant, des stagiaires et aussi la mise au travail des stagiaires dans les nombreux et réputés établissements du centre de Tubize. Cette nouvelle expérience va commencer dès 2018. Elle va être une nouvelle vitrine de l’économie sociale .
Le R.app.el ( SCRL)
Il s’agit ici d’une entreprise de recyclage et de revalorisation d’appareils électriques et électroniques. Il s’agit d’une société coopérative à responsabilité limitée.
Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée à l’ancienne centrale électrique de Oisquercq et s’installe maintenant, avec l’A.I.D. sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés. Cette Ressourcerie collabore avec celle de la Dyle installée à Genappe.
La coopérative Rappel a un but social, celui de permettre à des personnes en difficulté de rejoindre le marché du travail. Elle vise aussi la possibilité, pour des personnes en difficulté financière, d’acquérir des appareils électroménagers de qualité et garantis à un prix économique.
Le Rappel est aussi un centre de regroupement des appareils électriques en fin de vie. Pour cela, le Rappel recueil les appareils électriques vétustes remplacés par les commerçants revendeurs ainsi que ceux déposés dans les parcs à conteneurs de l’IBW dans le cadre d’une convention.
Cette action de regroupement nécessite des tournées de ramassage et de répartition.
La plupart des appareils sont recyclés, c’est-à-dire que les matériaux composants sont triés et réutilisés comme matières premières et cela dans des filières spécialisées. Les appareils les moins abimés sont réparés, revalorisés et revendus. Une salle d’exposition permet aux acheteurs de choisir leur appareil.
Ces différentes activités permettent la mise au travail d’une quinzaine de travailleurs et de stagiaires envoyés par les CPAS de la région.
La gestion du Rappel est assurée par les coopérateurs que sont les 4 CPAS de l’Ouest du Brabant wallon. La convention Récupel permet le financement de ces activités de recyclage permettant ainsi la création d’emplois et le respect de l’environnement.
Conclusions: Une vue d’ensemble de ces différentes initiatives associatives montre la naissance d’un nouveau secteur économique, celui de l’économie sociale.
Ce secteur est pourvoyeur d’emplois pour les travailleurs les moins qualifiés à l’entrée mais en acquérant un savoir faire professionnel au long de leur carrière. L’activité combine à la fois travail, formation générale et professionnelle.
Ce secteur favorise la participation des travailleurs aux finalités de l’entreprise.
Il donne ou rend un espoir professionnel et social à des personnes qui étaient marginalisées au plan professionnel, économique et social. La propriété de l’entreprise reste sociale, elle est représentée par des parts coopératives ou des avoirs d’associations sans but lucratif.
La gestion coopérative est originale, les porteurs de parts coopératives ne disposent que d’une seule voix, Quel que soit le nombre de parts dont ils disposent ce qui est une approche égalitaire comparée au fonctionnement des sociétés anonymes ou le pouvoir est lié au nombre d’actions détenues par les sociétaires.
L’activité a donc une place particulière sur le marché économique.
L’aspect environnementale est lié aux différentes activités. Les machines à laver, laves vaisselles et autres ne se retrouvent plus dans les fossés et autres décharges illégales.
Les aménagements de constructions de bâtiments sont axés sur les principes du développement durable.
Les composants des appareils électriques sont recyclés en vue d’une réutilisation dans une vision d’économie circulaire.
De manière empirique, sans le savoir vraiment, ne sommes nous pas en train de construire un modèle nouveau, mettant en avant des valeurs émergentes et alternatives , celles de la solidarité, de l’égalité, celles des convergences et de la coopération, celles du respect de l’environnement et de la nature ?
Marcel JAMINON,
Pour en savoir plus:
https://www.youtube.com/watch?v=oIMt-6uVKWA
Entreprises sociales: des promesses et des défis – Jacques Defourny et Martibe Nyssens in démocratie septembre 2017
29 Juin 2017 | Actualités, Hôpital de Tubize, La locale Ecolo Tubize
Ce jour, Sabine Desmedt échevinne Ecolo est passée devant la Commission. Elle était accompagnée de deux avocates pour défendre l’intérêt des tubiziens. Sabine aurait pu laisser les avocates gérées le dossier, mais elle a souhaité être présente pour défendre l’intérêt des tubiziens.
Sabine Desmedt: “Nous sommes restées 1h30 devant la commission des recours. Nos 2 avocates ont présenté leur mémoire. Ensuite c’était au tour de l’AVIQ. Entre temps, je pouvais parler à nos avocates. L’objectif était de leur donner des arguments du terrain. Par exemple, lorsqu’un citoyen nous a expliqué qu’il avait eu des problèmes de procédure lorsqu’il a du être transporter par le Smur.”
Les arguments défendus étaient que cette décision du ministre Maxime Prévôt (CDH) mettait en danger les citoyens. Que toutes personnes avaient le droit à être prises en charge en moins d’un quart d’heure en cas d’urgence. Que sur le territoire du brabant Wallon Ouest, nous avons des usines à risque, des autoroutes, une prison et de nombreux habitants. Que le Smur et les lits d’hospitalisation étaient indispensables à Tubize.
Sabine Desmedt: “Nous devons attendre maintenant leur réponse. Notre avocate me dit que le risque est que nous, ville, ne sommes pas les destinataires de ces arrêtés. Mais toutes les 2, qui ont l’habitude de ce genre de situation, m’ont dit que les questions posées par les autres membres leur fait penser que même cette instance ne sait pas trop comment se placer..cad si on est considéré comme tiers ou pas, apte ou pas à introduire un recours.”
Nous savons depuis le début que Tubize n’a rien à dire dans ce dossier. Nous ne sommes pas compétents. Tubize a cédé son hôpital en 2000 au groupe Jolimont et a repris les dettes à son compte. C’était la seule solution à l’époque pour garder un hôpital à Tubize. L’erreur a été faite lors de la cession de l’hôpital au groupe Jolimont. Il aurait été préférable d’imposer des représentants de Tubize dans le conseil d’administration du groupe Jolimont. Pas pour toucher des jetons de présence, mais pour veiller à l’intérêt des tubiziens qui payent encore les dettes de cet hôpital.
Il fallait tenter le coup de cette commission, même si nous savons que cela à peu de chances d’aboutir.