29 Oct 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème. Cette semaine notre ville consomme et produit local.
Répondez à ces questions:
- Voulez-vous consommer local ?
- Etes-vous informés des producteurs locaux ?
- Avez-vous la possibilité de consommer locale ?
Ce qui se passe ailleurs:
À Profondeville, le Potager de la Hulle est un site de 20 ares sur lequel sont cultivés, par des travailleur-euse-s du CPAS et des travailleur-euse-s en réinsertion, les légumes qui servent à produire le potage et accompagner les repas proposés au millier d’élèves des écoles communales. C’est un lieu fréquenté par les plus jeunes qui y sont sensibilisés au jardinage avec l’organisation régulière d’ateliers le mercredi après-midi.
À Etterbeek, le long de la ligne de chemins de fers, les Jardins Participatifs se déploient. Et sur une parcelle adjacente de près de 1000m2, ce sont des légumes bio qui poussent. Une fois récoltés, ces légumes de saison sont proposés à petits prix à l’épicerie sociale. La commune ayant conclu un partenariat avec le CPAS et avec les Missions locales d’Etterbeek et d’Ixelles, afin d’assurer une formation qualifiante en maraîchage, des stagiaires cultivent et se forment en agriculture urbaine.
La commune de Schaerbeek a soutenu l’implantation chez elle de BeesCoop. Cette initiative citoyenne, qui vise à développer un supermarché participatif et circuit court, a pu bénéficier d’une prime aux initiatives citoyennes. BeesCoop a également été soutenu grâce à des moyens logistiques que la commune a pu mettre à sa disposition.
http://bees-coop.be/
À Courcelles, le marché mensuel des produits locaux est soutenu par la commune.
Les monnaies locales ou complémentaires se développent de plus en plus (Liège : le Valeureux, Grez Doiceau : les Blés, Ottignies-Louvain-la-Neuve la Neuve : le Talent…). Cette monnaie locale circule dans une zone géographique déterminée, ce qui soutient l’économie locale et fait augmenter le PIB de la commune. Plus une commune l’utilisera et la promouvra plus le cercle sera vertueux.
http://www.letalent.be/
22 Oct 2017 | Elections 2018
Une semaine, un thème: Comment rendre notre ville citoyenne et démocratique ?
Répondez à ces questions : Que ferez vous pour ramener plus de démocratie dans notre ville ? Comment et quand voulez vous être consulté en tant que citoyens ?
Voici des exemples qui se déroulent ailleurs :
- Dans plusieurs communes, le conseil communal est retransmis en direct.
- A Olne, les groupes politiques représentés au Conseil communal bénéficient de 2 publications par an. Les associations, elles, bénéficient d’autant de publications que nécessaire, tandis que les sociétés et indépendants bénéficient d’une publication gratuite au lancement de leur activité.
- Mise en place de commission mixte composée d’élu-e-s et de citoyen-ne-s peut-être chargée de donner des recommandations sur les priorités politiques de la commune. http://www.g1000.org/fr/
- A Olne, des réunions citoyennes sont organisées avant le conseil communal pour que les élus expliquent les points du conseil.
- Enghien a créé un comité consultatif sur le patrimoine de la commune.
- A Saillans (en France), des comités d’élu-e-s et de citoyen-ne-s sont mis sur pied pour chaque projet.
- A Enghien, 48 comités de quartier existent aujourd’hui alors qu’il y en avait seulement 6 en 2001. Des réunions plénières avec les délégué-e-s de ces comités de quartier se tiennent trois fois par an en présence du collège, des services communaux, de la police, et d’expert-e-s invité-e-s.
- A Courcelles et Enghien, une enveloppe spécifique est réservée chaque année pour soutenir les projets déposés par les comités de quartier en matière de sécurité, d’embellissement ou fleurissement du quartier et de cohésion sociale. Ainsi, à Enghien : un comité de quartier a rénové une salle de fête.
- Grenoble, Paris et Enghien ont mis un budget participatif en place. http://www.grenoble.fr/552-budget-participatif.htm
- A Olne, 500€ sont disponibles pour aider au démarrage de toute nouvelle activité associative.
- A Gand, le projet « Leefstraat » permet aux habitants d’occuper l’espace public avec leurs projets.
1 Avr 2017 | Actualités, Hôpital de Tubize
Le groupe Jolimont a travaillé dans la précipitation seule dans leur coin et commence à payer leur manque de vision. La seule voie possible était la concertation. Il n’est pas trop tard, mais il est moins une.
Tout d’abord revenons au début de l’histoire. Depuis le début de la législature fédérale, le gouvernement veut une réforme des hôpitaux. En deux ans, il y a eu beaucoup de discours, de recherches, mais peu d’actes. Partout les hôpitaux ont commencé à anticiper cette réforme et ont commencé à fermer ou transférer des lits. En voyant que le secteur partait dans tous les sens, la ministre a souhaité mettre un moratoire à partir du 1er janvier 2017 pour que plus aucun lits ne soient modifiés.
Précipitation
Dans la précipitation le groupe Jolimont se dépêche de transférer des lits entre ces différentes structures sans aucune réflexion à court, moyen ou long terme. Aucune concertation avec les autorités locales, les acteurs de terrain et les travailleurs n’a lieu. La direction de l’hôpital souhaite cacher leur réelle intention et adapte leur discours en fonction des interlocuteurs.
Concertation
Rapidement après l’action de soutien à l’hôpital, la locale Ecolo Tubize a souhaité mettre en place un groupe de travail autour de Sabine Desmedt Echevine de la santé. Le bourgmestre a pris directement cette solution et a permis de rassembler les acteurs de terrain, les groupes politiques de la région et les travailleurs. La direction de Jolimont était aussi invitée, mais à briller par leur absence. Ce groupe a permis de dégager des pistes et de comprendre les enjeux de chacun.
Ce groupe s’est réuni deux fois et ont pu avancer des pistes au groupe Jolimont (nouvel hôpital, meilleure concertation des acteurs de terrain, remplacement du Smur par un système PIT,…).
Retournement de situation
Ce qui devait arriver, arriva. Les patients dans l’incertitude de la continuité de l’hôpital se sont précipités pour récupérer leur dossier médical et aller ailleurs. Les travailleurs ont vu leur service se vider, au point de pouvoir récupérer des jours de congé qu’ils n’arrivaient pas à récupérer quand l’hôpital fonctionnait à plein régime.
Le bourgmestre et Sabine Desmedt ont entamé des démarches de recours auprès du ministre Wallon de la Santé. C’est lui qui a signé l’accord de transferts de lits ainsi que la suppression du Smur. Lors de l’audience du recours, nous avons appris que les textes avaient été modifiés et qu’un autre recours était nécessaire.
La direction de l’hôpital sous la pression des autorités communales et sous la pression des chiffres de fréquentations, doit modifier sa manière de travailler et revenir à la table de la concertation. Le bourgmestre et Sabine Desmedt ont pu obtenir que la direction organise une réunion avec ces travailleurs. Cette assemblée a eu lieu ce mardi et on s’est rendu compte que le canal de communication entre la direction et les travailleurs étaient coupés car certains travailleurs ont appris leur transfert ou leur licenciement lors de cette réunion. Le groupe Jolimont a communiqué le timing des transferts. Ces transferts sont continuellement modifiés. Ni les travailleurs, ni les patients, ni les acteurs communaux n’obtiennent de réponse clair de la part du groupe Jolimont sur l’avenir. Comme si eux -mêmes ne savaient pas où ils allaient.
Ce manque de vision des managers de l’hôpital est une faute grave qui met en péril la santé des tubiziens et des habitants de toute la région. La direction de l’hôpital n’a plus le choix de revenir vers une concertation pour que la modification de l’hôpital soit viable à long terme. Pour le moment les managers mènent l’hôpital vers une faillite prévisible.

http://www.jolimont.be/actualites/reorganisation-de-lhopital-de-tubize
21 Mar 2017 | Actualités, Communiqués
Tubize souhaite être reconnue comme « ville ». Pour ne pas être oubliée par le gouvernement wallon ou le gouvernement fédéral. Pour transformer Tubize, tout en gardant l’esprit de village qui fait le charme de Tubize.
Pourquoi ?
Cette reconnaissance est juste symbolique, mais ce sont les symboles qui touchent les esprits. Depuis quelques temps Tubize se transforment, ces habitants augmentent, changent de profils. Pour que Tubize ne soit pas oubliée par le gouvernement Wallon ou fédéral, il faut passer par cette reconnaissance. Car une vile sans hôpital, sans gares, sans justice de proximité n’est pas une ville.
Ce qui va changer ?
Concrètement rien. Par contre on ne construit pas une ville comme un village. Comme exemple, nous pouvons prendre les trottoirs. Dans un village, pas besoin de trottoirs car il y a peu de circulation. Par contre, dans une ville les trottoirs sont indispensables. A t’on besoin de trottoirs à Tubize, Oui. En terme aussi de loisirs, les besoins d’activités ne sont pas les mêmes en milieu urbain ou en milieu rural. En terme aussi de mobilité, la Tec ne fait de la circulation interne que dans les villes, peut-être bientôt aussi à Tubize. Au niveau emploi, les sociétés préfèrent s’installer dans une ville.
Ce qui ne changera pas ?
L’esprit de village de Tubize. Il faut absolument cultiver cet esprit de village qui fait la force de Tubize. Connaître son voisin, avoir de la solidarité pour cela il faudra continuer à cultiver le vivre ensemble.
Les taxes ne seront pas impactées par ce changement. Les rémunérations des élus ne seront pas augmentées.
ruralurbain
http://www.rtl.be/info/regions/brabant-wallon/tubize-ne-sera-bientot-plus-un-village-la-wallonie-devrait-lui-octroyer-le-statut-de-ville-901439.aspx
16 Mar 2017 | Actualités, Mobilité
Le plan de transport de la SNCB va améliorer les fréquences le week-end à partir de décembre 2018.
Pour que cela soit un avantage pour Tubize, il faut réagir et prévoir maintenant.
L’offre du samedi est appelée « Shopping et loisirs » par la SNCB. Si nous voulons en faire bénéficier les commerçants de Tubize, nous devons faire revivre le centre de Tubize les samedis. Sinon, il pourrait avoir l’effet inverse c’est à dire les tubiziens qui vont faire leur shopping à Hal ou Bruxelles.
L’objectif doit être de faire venir les habitants de Leembek, Halle et Braine Le Comte au centre de Tubize. Pour cela, il faut offrir des animations supplémentaires. Marché, marché local, piétonnier aux alentours de la gare, animations, brocantes,….. Il faut un plan ambitieux construit avec les commerçants. Tout ce qui peut faire revivre le centre pour que les commerçants puissent en profiter ainsi que la sécurité.