Fin d’année 2016, nous étions alertés par des travailleurs de la SNCB que les négociations entre les autorités communales et la SNCB se déroulaient mal. En effet, les seules discussions portaient sur le parking de la gare et aucunement sur la fréquence ou sur les commodités.
Avec l’aide des navetteurs, nous avons commencé à mettre un plan de communication pour que la gare de Tubize devienne un enjeu pour les autorités communales et pour la SNCB. Il était urgent car le plan de transport 2017-2020 devait être annoncé au printemps.
Rapidement, nous apprenions la volonté du ministre Bellot de fermer les guichets de la gare. Marcel Cheron prit rapidement la balle au bond et interrogea le ministre au parlement.
Ces nouveaux horaires sont arrivés sur les bureaux de la SNCB qui sont en train de les examiner. Ca permettra aux autorités communales d’avoir une base de travail pour améliorer la fréquence des trains.
En 2018, nous continuerons notre combat pour l’avenir de la gare. Malgré, l’impression que nous avons que la gare est pour certains plutôt un frein qu’une possibilité de développement. Comme la justification des nouvelles zones bleues qui est mis sur le dos des navetteurs. On comprend qu’il faut un parking, mais les autorités communales doivent bien comprendre qu’ils sont en train de dégoûter les navetteurs. Qui iront ailleurs et qui aggraveront les problèmes de mobilité à Tubize.
On fêtait cette année un triste anniversaire, les 20 ans de la fermeture des forges de Clabecq. Fermeture qui a marqué toute la région. Mais vingt ans après, certains travailleurs n’ont toujours pas reçu leur indemnité.
En avril, les anciens travailleurs organisaient une conférence de presse pour annoncer un procès en novembre 2017.
Suite à leur combat, ils ont su faire parler de leur situation. L’audience est fixée au 7 novembre avec un réel espoir d’enfin voir ce dossier clôturé.
En 2018, Ecolo suivra ce dossier. Nous espérons que même si le tribunal donne raison à l’Etat que le gouvernement fédéral puisse laisser cet argent aux travailleurs.
Cette année aura été marquée par la menace de fermeture de l’hôpital de Tubize.
Fin 2016, on apprenait que Jolimont souhaitait transformer l’hôpital de Tubize en hôpital de jour, et de garder les consultations et un service d’urgence classique sans SMUR (Service Mobile d’urgence et de réanimation). Ce fût un choc pour toute la population ainsi que pour les autorités communales.
Rapidement, Ecolo demande une réunion avec tous les acteurs de la santé à Tubize. Ces réunions permettent de se rendre compte de la difficulté de collaborer avec la direction de Jolimont. Ils agissent sans concertation, en mettant en péril la santé des tubiziens.
Rapidement on se rend compte que suite à la 6ème réforme de l’état, c’est le ministre Wallon qui devient responsable de la planification hospitalière. Le ministre Prévôt (CDH) a signé l’accord des transferts des lits à Nivelles.
Malgré que certains crient victoire, Ecolo continuera à suivre ce dossier car la réforme des hôpitaux aura lieu cette année. Nous serons attentifs à l’impact que cela aura à Tubize.
Dernier thème, notre commune amie des aînées. Répondez à ces questions et donnez nous vos idées.
Est-ce que vous vous voyez vieillir à Tubize ?
Comment vivez-vous à Tubize en étant un senior ?
Comment voyez-vous une ville accueillante pour les aînés ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
Brive-la-Gaillarde (France) a lancé le dispositif « Mon fauteuil, mon café, mon journal ». En ouvrant un espace de convivialité ouvert à toutes et tous, on tire les personnes âgées de leur isolement et de leur solitude. Prendre une tasse de thé ou de café, s’asseoir autour d’une table et discuter, jouer aux cartes, prendre un goûter, etc. sont des activités possibles quotidiennement. En outre, des actions culturelles ciblées telles que ciné-débats ou encore conférences sont organisées avec succès.
À Namur, «la Centrale des moins mobiles» permet à des centaines de personnes à mobilité difficile d’aller à l’hôpital, de rendre des visites, de faire leurs courses, etc.
À Trébovant, commune bretonne de moins de 1000 habitants, on organise régulièrement un séjour de vacances d’une semaine regroupant des lycéen-ne-s et des résident-e-s d’une maison de retraite. Deux lycéens sont référents d’un-e- résident-e. Permettre un autre regard sur les aînés, développer du lien social, consolider la solidarité, sont des objectifs le plus souvent rencontrés.
Une semaine, un thème : Notre commune en santé. 2016 fût marqué par la menace de fermeture de l’hôpital. La santé est un enjeu majeur pour notre ville. Plusieurs acteurs doivent se concerter. Mais vous comment voyez vous la santé dans votre commune ? Répondez à ces questions.
Qu’avez-vous besoin en termes de santé pour vous sentir en sécurité ?
Etes-vous satisfaits de l’offre de soins à Tubize ?
Comment voyez-vous l’accès à la santé dans une ville ?
Voici ce qui se passe ailleurs:
Frigo gratuit à Schaerbeek. Une asbl a installé deux « frigos ouverts » de façon permanente. Les habitant-e-s et professionnel-le-s de l’Horeca qui le souhaitent peuvent y déposer leur surplus alimentaire, nourriture et des boissons (les bouteilles ouvertes, les boissons alcoolisées et la nourriture périmée n’étant pas autorisées). Et ceux qui le souhaitent viennent s’y fournir. Un responsable de l’association vérifie tous les jours les dépôts. Le lieu d’installation a été discuté avec la population précaire du quartier. Il fallait en effet trouver un lieu à la fois accessible aisément, mais permettant la discrétion à celles et ceux qui vont se servir. Ce frigo public participe à l’amélioration de la cohabitation des différentes populations dans le quartier et a créé un réel mouvement de solidarité.
Maison Médicale à Trooz. La commune a fait le constat d’un trop faible accès aux soins de santé de première ligne par pénurie de médecins. Elle a alors soutenu dès 2012 le projet d’une Maison Médicale qui a ouvert ses portes en 2014. Elle propose des services en lien avec la santé : médecine générale, service infirmier, service de kinésithérapie, service de psychologie, santé communautaire, comité de patients, prises de sang, etc. Si ces services s’adressent prioritairement aux personnes en situation psycho médico-sociale précaire, la maison médicale est ouverte à tous les habitants et toutes les habitantes de la zone. La commune, avec la collaboration de l’équipe médicale et le soutien de la Région wallonne et de l’Inami, s’est fortement impliquée dans ce projet qui répond à un réel besoin de la population.