Déclaration de politique communale

Déclaration de politique communale

Ces derniers mois à Tubize, la nouvelle majorité a travaillé pour mettre en place un programme ambitieux pour les 6 prochaines années. Avec comme objectif de préparer Tubize au changement de demain.

Nous savons que les communes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous savons que Tubize peut être une victime contre les conditions extrêmes de ces changements. Tous les efforts entrepris pour la lutte contre les inondations pourraient être anéantis si les conditions climatiques deviennent extrêmes.

La terre brûle et nous commençons à sentir le brûlé.

Ces derniers mois, les citoyens se sont engagés. Ils n’ont pas attendu la sécheresse extrême de cet été pour s’engager, pour réfléchir à leur consommation. Ils n’ont pas attendu les conclusions des experts pour aller vers la transition.

Sabine Desmesdt (1er Echevine) : « C’est à nous maintenant de les accompagner, de les aider. Il faut que le monde politique prenne sa part de responsabilité et propose des projets ambitieux. »

C’est pour cela que la majorité à Tubize va proposer un plan climat. L’idée est de mettre en place un plan d’action 2020-2030 pour diminuer l’empreinte carbone de notre ville. Nous voulons utiliser l’expérience réussie du plan de lutte contre les inondations pour le calquer sur le plan Climat. Il est plus facile d’avancer avec un plan clair avec des objectifs élevés et transversaux. Il faut calculer l’impact environnemental de chacune de nos décisions.

Sandra Dumonceau (Echevine de l’environnement de Tubize) « Nous voulons que la compétence environnementale soit transversale. Que chaque décision puisse être prise au vu de son impact environnemental. Nous voulons passer à l’étape supérieure contre le changement climatique. Il faut arrêter avec des demi mesures qui soit culpabilisent les citoyens, soit leur dictent ce qu’il faut faire. On le voit avec les propositions de l’opposition lors du conseil communal, on veut porter la charge de la responsabilité du changement climatique aux citoyens. En leur disant ce qu’il faut faire. On dit NON, l’exemple doit venir d’en haut. Les citoyens vont leur part au politique de faire la leur. »

Outre ce plan climat, la majorité a décidé de prioriser les aménagements pour les usagers « faibles » en commençant par sécuriser le trajet des enfants vers leur école. De doter l’administration d’outils urbanistiques pour lutter contre l’étalement urbain pour préserver le caractère rural de nos villages. De créer au sein des villages et quartier des lieux de rencontres pour améliorer le lien social. Ces lieux de rencontre seront le berceau de la participation citoyenne.

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Intervention de Sophie Simal lors de la motion de soutien aux travailleurs de NLMK

Ce lundi le conseil communal a voté une motion de soutien aux travailleurs de NLMK.  Sophie Simal notre conseillère communale a voulu réagir à cette proposition.

Je tiens à réagir à propos de la motion. Je pense que nous devons nous montrer plus revendicatifs face à la Sogepa. Actionnaire minoritaire ou non, celle-ci détient les ficelles qui nous permettent d’aller plus loin dans la revendication.

L’article 3 tel que rédigé donnera à la Sogepa l’occasion de nous donner une réponse toute faite à savoir que bien justement ils font tout pour maintenir l’entreprise. Et c’est la raison pour laquelle ils doivent bien à contrecœur, et avec des trémolos dans la voix, licencier 290 personnes. Et qu’il s’agit d’un effort de garder les 290 autres. Qu’ils se serrent la ceinture en octroyant en bons princes 18M dont 3.5M € déployés sur 50% des travailleurs . De la poudre de licorne.

50 millions d’euros minimum seront nécessaires pour relancer la machine et rendre faisable le plan industriel présenté.

En attendant, 50% de travailleurs, qualifiés, se voient perdre leur outil de travail. Comment trouver une solution de reconversion tenable ? Nous n’avons pas à faire à des personnes polyvalentes qui pourront retrouver facilement un job. Trop spécifique.

Les 50% restant, vont quant à eux vivre un enfer sous un régime de travail que personne ici ne pourrait soutenir. Gel des salaires, gel de l’index et primes rabotées pendant plusieurs années.

D’une même voix avec les actionnaires principaux, ils procèdent à un chantage malhonnête en posant la responsabilité de la survie de l’entreprise sur les épaules des travailleurs. Si ceux-ci n’acceptent pas le plan, l’entreprise coulera et ils pourront culpabiliser des dégâts directs et collatéraux de leur décision.

Nous ne pouvons permettre un tel mépris envers celles-et ceux qui sont confrontés à un jeu de dupes. Si nous voulons les soutenir, soutenons-les jusqu’au bout et osons rendre à la Sogepa la responsabilité qui est la sienne.

En vous remerciant.

Pour Ecolo,

Sophie Simal.

Déchets ménagers – Coût-vérité

Déchets ménagers – Coût-vérité

Depuis 2008, les Communes doivent appliquer le principe du coût-vérité en termes de gestion des déchets. L’ensemble des coûts relatifs à la gestion des déchets ménagers dans une Commune doit être couvert par des recettes spécifiques aux déchets ménagers. La Ville doit donc réclamer à ses citoyens l’entièreté du coût de la gestion des déchets ménagers qu’elle prend en charge.

Pourquoi suis-je concerné comme citoyen ?

Selon le principe du coût-vérité, chaque Commune va réclamer à ses citoyens une taxe forfaitaire permettant de couvrir le service minimum (la collecte et le traitement d’une certaine quantité de déchets, l’accès aux recyparcs, …) ainsi que des redevances pour les services complémentaires (achat de sacs, collecte d’encombrants sur appel, …).

Comment la Ville de Tubize répond-elle à cette exigence de 100% de couverture des coûts des déchets ?

Les recettes proviennent de la taxe déchets et de l’achat des sacs poubelle.

Chaque année, les citoyens doivent payer une taxe en fonction de la composition de leur ménage et de leur situation sociale. Pour 2019, les prévisions de la recette de cette taxe s’élèvent à 1.013.145 €.

Ensuite vient l’achat des sacs. Cette année, la Ville a estimé que les citoyens achèteront pour 496 798 € de sacs poubelle. Le total des recettes prévues est donc de 1 509 943 €.

Coûts de la gestion des déchets pour la Ville (ces chiffres basés sur les coûts de 2017 et sont donnés par InBw qui s’occupe de la gestion des déchets pour Tubize) :

Dépenses

  • Achat et fabrication des sacs poubelle 76 188,68 €
  • Collecte des sacs 276 531,21€
  • Traitement des déchets 518 125,93 €
  • Gestion du Recyparc 518 280 €
  • Calendriers de ramassage, Impression et envoi des avertissements 45 000 €
  • Frais de procédures de recouvrement 3 500€
  • Gestion des bulles à verre 4 923,66 €
  • Gestion administrative des déchets et accompagnement de la population 3 976,68 €
  • Déchets verts 68 826,91 €
  • Collecte des encombrants 4 608,30 €

Total : 1 519 961,37 €

L’objectif du coût-vérité des déchets devrait donc presque être atteint.

La gestion des déchets nous concerne tous

Les chiffres le prouvent, la ville n’a plus beaucoup de marge de manœuvre. L’objectif étant de ne pas augmenter cette taxe, il est nécessaire que chacun d’entre nous fasse un effort pour diminuer le volume et donc le coût des déchets.

Abandon du système de consignes de canettes par la ville de Tubize

Abandon du système de consignes de canettes par la ville de Tubize

Tubize avait répondu à l’appel du ministre Di Antonio pour son projet de consignes sur les canettes. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le projet en lui-même. Mais pour le collège communal, cela semblait aller dans le bon sens car depuis de nombreuses années, les associations environnementales le réclamaient.

Depuis le mois de septembre, nous avons plus d’informations sur les systèmes de récolte mis en place.

Deux systèmes fort coûteux

Le ministre Di Antonio a mis en place deux systèmes de récolte des canettes sauvages. Un système de récolte par une machine et un système de récolte manuel. Les deux systèmes allaient être utiliser en alternance avec une autre commune pilote (La Hulpe). Pendant la première phase, La Hulpe allait fonctionner avec la machine et Tubize s’occuperait de la récolte manuelle.

Premier mois, premier test, première catastrophe.

En prenant connaissance des exigences des systèmes, Tubize a émis ces premiers doutes sur la viabilité du projet.

Pour le système de récolte via la machine, les exigences en termes d’aménagement (local fermé, prise électrique triphasé, grand espace…) étaient beaucoup trop élevées.

Pour le système de récolte manuelle, il fallait mettre un agent communal à disposition du projet pour récolter les canettes amenées par les citoyens.

La Hulpe a commencé avec la machine. Après un mois et de nombreuses pannes de la machine La Hulpe à l’intention d’arrêter le projet. Trop coûteux et pas bien pensé.

Quand on fait un demi projet, on fait un grand échec.

Pourquoi mettre en place des systèmes de récolte si compliqué ? Le problème du projet du ministre Di Antonio c’est de devoir faire la distinction entre les canettes domestiques et les canettes sauvages. Les systèmes de récolte ne doivent accepter que les canettes sauvages. Donc ça demande une attention particulière que ce soit de la machine ou de l’agent communal. Comment faire la distinction entre une canette jetée à la rue et une canette de la maison ?

Le coût de ce mauvais projet était en plus à charge des communes.

Pourquoi devoir faire la distinction entre les canettes abandonnées dans la nature et les canettes domestiques ?

Cette différence est dû à la société Fost Plus qui s’occupe du recyclage des canettes. En effet, pour Fost Plus, le système de récolte des canettes dans les sacs bleus est le plus rentable. Récolter des canettes coûte très peu (un tapis roulant et un aimant) et les canettes sont facilement recyclables. Fost Plus ne souhaitait pas la mise en place du système de récolte généralisée car cela aurait eu un trop gros coût pour leurs actionnaires. On sait bien que le plus important est le bénéficie des actionnaires pas les bénéfices de la nature. Donc ils ont fait du lobbying auprès du ministre Di Antonio pour éviter le système généralisé. A la place, il finance les actions Be Wapp (bénévoles récoltant les déchets sauvages une fois par an) du ministre Di Antonio.

Donc Tubize a décidé de mettre un terme à ce projet pilote, nous attendrons qu’un ministre aille jusqu’au bout de l’idée et vienne avec un vrai projet viable.

Le schéma de développement territorial

Le schéma de développement territorial

Lors du dernier conseil communal du 14 janvier 2019, le conseil communal devait se prononcer sur le Schéma de développement territorial.

Qu’est-ce que le SDT ?

Ce Schéma de Développement Territoriale (SDT) est un outil à travers lequel la Région Wallonne définit les grandes lignes à suivre pour le développement de son territoire pour les 30 années à venir.  Le SDT est un outil de planification situé au sommet de la hiérarchie des autres outils de planification prévu par le Code du développement Territorial connu sous l’acronyme CoDT.

Schéma de développement du territoire

La recette de la réussite

Si on compare ces différents outils, on pourrait utiliser l’idée d’une lasagne.

Le plat qui va au four représente la carte de la RW vierge.

La 1ère couche est le SDT.

La 2ème couche est le plan de secteur. Ce plan impose l’affectation au sol et les tracées de grandes infrastructures pour l’ensemble de la Wallonie. Par exemple, c’est lui qui dicte si une zone est destinée à de l’habitat, à une zone verte, à une zone d’équipement collectif qui peut être une école, une maison de repos…

La 3ème couche est le schéma de développement communal qui organise le territoire communal.

La 4ème couche est le schéma d’orientation locale (SOL) connue jadis sous le nom de PCA.  N’oublions pas qu’il y a des couches aussi avec les guides régional et communal d’urbanisme.

Vous comprenez donc que ce SDT impactera toutes les couches de cette lasagne donc tous les outils de planification du territoire tant régional que communal.

Quel est le rôle du SDT ?

L’un des piliers de l’action publique, qu’elle soit régionale ou communale est de rencontrer ou d’anticiper les besoins de la collectivité, de préparer son territoire à répondre aux aspirations en tenant compte des défis à moyen et à long termes. D’où la nécessité de définir un projet de territoire.

Quels sont les objectifs de ce SDT ?
Pour 2050, la Région wallonne voudrait :

• Augmenter sa connectivité au monde, revisiter ses relations avec les régions voisines dans les domaines innovants ;
• Être physiquement et numériquement connectée et attractive ;
• Valoriser de manière durable la terre, la nature, la biodiversité, les paysages et les êtres.
• Utiliser les transitions énergétiques, climatiques et démographique comme autant de leviers territoriaux majeures ;
• Se positionner comme promoteur de l’Europe politique et social

Quel impact pour Tubize ?

Ce SDT aura une valeur seulement si nous réfléchissons à l’avenir de Tubize. Quelle ville voulons-nous pour nos enfants ? Quelle mobilité pour nos petits enfants ?  C’est ensemble que nous préparerons ce Tubize de demain. Durant cette mandature, nous serons amenés à préparer la Ville pour les 30 prochaines années.

Avis du conseil communal

Dans ce projet de SDT, il y a des incohérences ou des manquements.  C’est pour cela que nous avons proposé de s’allier, pour le fonds et pour la forme, à l’avis de la Province du Brabant wallon et de l’UVCW qui reprennent tous 2 les manquements pour Tubize.

1 Avis SDT adopté par le Collège le 291118

2 Avis UVCW – SDT 2018

Mais également l’avis de notre Commission communale d’aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) car il précise bien les risques et les manquements comme par exemple :

• Pour les pôles majeurs, le Brabant wallon et en particulier, l’Ouest de celui-ci est quasiment totalement oublié ;
• On parle de 35 pôles d’attractivités en matière d’activités économiques en oubliant Braine-l’Alleud, Waterloo et Tubize (notamment, Saintes et l’ancien site des Forges). De plus, Tubize est déjà un pôle culturel dans l’Ouest du BW et en devenir pour ce qui est de l’enseignement ;
• Concernant les réseaux socio-économiques, il n’est nullement fait mention des possibles liens avec la Région Flamande alors qu’elle fait partie de notre pays ;
• Concernant le réseau de communication, l’Ouest du BW est également totalement oublié notamment :
◦ Pour ce qui concerne la liaison entre le R0 et l’A8 pour désenclaver les bouchons dans les communes situées entre ces deux voiries ;
◦ Le contournement nord y est oublié alors que le permis sera bientôt déposé ;
◦ Le RER n’y est pas mentionné non plus alors que dans le projet original de celui-ci, 4 voies de chemins de fer étaient prévues jusqu’à Braine-le-Comte ;
◦ Pour ce qui est du réseau hydraulique, le port de Clabecq n’est pas oublié mais rien de très précis ou de très clair n’est mentionné quant à son avenir ;
◦ Le Ravel entre Tubize et Braine-l’Alleud est oublié ;
• Il est constaté que la maîtrise du foncier est analysée, notamment en précisant que la priorité est donnée à la réutilisation des friches industrielles. Ce point est particulièrement important sur notre territoire. Toutefois, le projet de SDT va à l’encontre de tous les différents schémas directeurs déjà approuvés par la ville, la Province et la Région. En effet, dans ce dernier, il est stipulé que la zone du canal et notamment l’ancien site des Forges devrait être réindustrialisé !
• Il y a lieu de laisser des terres aux agriculteurs, à la sylviculture et aux zones d’espaces verts en utilisant en priorité lesdites friches qui ne manquent pas sur Tubize.
• Il est important de prévoir des investissements en matière de services collectifs et d’équipements en visant une certaine mixité des fonctions.

Enquête publique pour le site des Forges

Enquête publique pour le site des Forges

Depuis ce 19 décembre est lancé l’enquête publique concernant l’ancien site des Forges.  L’enquête publique se termine ce 28 janvier 2019.

L’enquête concerne une zone de +/- 10 ha, située entre la ligne de chemin de fer et le canal. Il vise le développement de :

  • Logements
  • Résidences pour seniors (Résidence-services et Flats-services)
  • Une crèche

  • Des commerces, dont un Outlet Mall
  • Des services et professions libérales

  • De l’horeca

  • Une maison médicale

  • Des loisirs (Parc escalade et aventures, Go-karts électriques)

  • De l’agriculture urbaine en toiture

Le projet intègre également la réalisation d’un nouveau boulevard urbain d’entrée de ville, portant l’emprise globale du projet à 12,6 ha.

 

Procédure relative à l’étude d’incidences

La procédure liée à la réalisation de l’étude d’incidences constitue une phase préalable à l’introduction du dossier de demande de permis et aux avis et décisions prises par les autorités.

C’est l’étape suivante après la réunion d’information au publique du 22 mars 2018 au centre culturel.  Lors de cette séance publique, vous avez pu poser vos questions, vos inquiétudes.  Cette étude d’incidence doit y répondre.

L’objectif de toute étude d’incidences consiste à évaluer les impacts d’un projet sur l’environnement et le cadre de vie des riverains. En fonction de cette évaluation, des mesures de suppression, de réduction ou de compensation des impacts négatifs sont proposées et étudiées. Éventuellement, des alternatives sont proposées.

L’étude d’incidences est réalisée préalablement à l’introduction de demandes de permis, ce qui permet au demandeur d’adapter le cas échéant son projet pour tenir compte des conclusions et recommandations de l’étude avant le dépôt du dossier. Dans le cas où le demandeur ne souhaite pas tenir compte de certaines recommandations, il doit le justifier. L’étude d’incidences doit être considérée comme un outil d’aide à la décision pour les autorités et instances qui devront rendre un avis sur la demande de permis d’une part et comme un outil d’information pour la population lors de la phase d’enquête publique d’autre part.

L’étude d’incidence comporte le contexte actuel et l’évaluation des incidences sur :

  • L’urbanisme, le paysage et le patrimoine
  • La situation socio économique
  • La mobilité
  • Le sol, le sous-sol et eaux souterraines
  • L’hydrologie et l’égouttage
  • La faune et la flore
  • Le climat, la qualité de l’air et l’énergie
  • Le bruit et les vibrations
  • Les déchets
  • Le chantier
  • Les alternatives

Le dossier complet peut être consulté à partir de la date d’ouverture de l’enquête, jusqu’à la date de clôture, au Département Cadre de Vie de l’Administration communale de Tubize, sis Grand’Place, 1 à 1480 Tubize (rez-de-chaussée), chaque jour ouvrable, de 09H00 à 12H00, ainsi que le mardi 8/01/2019, en soirée, de 16H00 à 20H00. En dehors des heures de permanence précitées, tout intéressé souhaitant consulter le dossier doit prendre rendez-vous auprès du conseiller en aménagement du territoire, Mme Wauters ou du conseiller en environnement, M. Golabek, par téléphone au 02/391.39.56 ou 49, au plus tard vingt-quatre heures à l’avance. En vertu de la suspension des délais d’enquête, l’enquête est neutralisée du 24/12/2018 au 01/01/2019 inclus.

Les remarques et observations écrites sont envoyées à l’Administration communale – Département Cadre de Vie – Grand’ Place n° 1 – 1480 Tubize, elles doivent être datées et signées, sous peine de nullité, et seront consignées tout au long de l’enquête dans le dossier référencé auprès de la Ville de Tubize: PI2018/001. Les remarques et observations verbales peuvent être recueillies par le conseiller en aménagement du territoire ou le conseiller en environnement, sur rendez-vous préalable ou lors de la séance de clôture de l’enquête, organisée le 28 janvier 2019 à 10H30. Il est en outre possible, pour tout intéressé, de formuler ses remarques et ses observations, par mail, à l’adresse suivante: info@tubize.be

2018-12-07 ENQUETE – CONFLUENTS

 

Candidats à la Province

Candidats à la Province

Ce 14 octobre, nous votons aussi au niveau provincial.  Trois candidats tubiziens seront sur les listes. Voici leur priorité.

Sandra Dumonceau 
  • accès plus aisé aux PMR dans les centres culturels du BW.
  • Valoriser l’accès gratuit aux transports en commun pour désengorger les centres villes du BW.
  • Distribution de fruits et produits laitiers dans toutes les écoles provinciales.
Lise Jamar
  • En matière de santé : favoriser l’accès de chacun à la santé. soutien aux intervenants de 1ère ligne (médecins généralistes,…). Renforcement des équipes des services de santé mentale en particulier dans l’ouest.
  • Vieillissement de la population : maintien à domicile des personnes âgées dans des conditions qui permettent aux aînés de rester des citoyens à part entière ; cela signifie un développement des transports publics de tout mode, accès à la culture, à la santé – y compris mentale (n’en déplaise à Maggy) ,…
  • Faire de la Province du Brabant Wallon une « entreprise libérée » au service de la population de l’entièreté de la province et non un appareil administratif dysfonctionnel fonctionnant pour lui-même.
Jules Claes
  • Favoriser l’émancipation et l’autonomie des adultes de demain.
  • Multiplier les espaces de sport dans les communes où ils sont peu nombreux : ils permettent à des jeunes qui ne sont pas affiliés à des clubs de pratiquer le sport d’équipe.
  • Prôner la gratuité complète dans toutes les écoles d’enseignement provincial.
Lise Jamar : Mes 3 recettes végétariennes

Lise Jamar : Mes 3 recettes végétariennes

Pizza aux figues et gorgonzola

La fin de l’été nous apporte les figues et avec elles la possibilité de recettes savoureuses et originales. Cette recette végétarienne de figues aux oignons caramélisés et gorgonzola n’est, certes, pas très légère, mais tellement bonne !

Ingrédients

1 oignon rouge tranché très finement en rondelles
2 càs d’huile d’olive
2 càs de vinaigre balsamique
1 càc de miel
1 pâte à pizza
125g de mozzarella râpée
125g de gorgonzola
8 figues, coupées en quartiers
1 poignée de roquette

Préparation de la recette

Préchauffer le four à 210°C.
Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle à feu doux. Ajouter l’oignon et faire revenir environ 10 minutes, en remuant fréquemment, jusqu’à ce que l’oignon commence à caraméliser. Ajouter le vinaigre balsamique, le miel, saler, poivrer. Continuer à cuire environ 3-4 minutes de plus, jusqu’à ce que le balsamique réduise un peu. Mettre de côté.
Etaler la mozzarella et le gorgonzola sur la pâte, puis garnir de figues et d’oignons et cuire 10 à 15 minutes.
Servir avec de la roquette.

Fettuccini aux tomates, épinards et burrata

Cette recette végétarienne de fettuccini aux tomates, épinards et burrata est un plat simple aux saveurs complexes, idéal pour faire manger des épinards aux enfants tout en les régalant. Les tomates cerises légèrement saisies leur donne un goût sucré et caramélisé adoucie par la burrata crémeuses. Un délice !

Ingrédients

250g de fettuccine
200g de tomates cerises coupées en deux
3 càs d’huile d’olive
2 gousses d’ail émincées
400g de tomates concassées
150g d’épinards
150g de burrata

Préparation de la recette

Cuire les pâtes selon les indications du paquet.
Faire chauffer 1 càs d’huile d’olive dans une poêle. Placer les tomates cerises, côté coupé vers le bas, cuire 2 minutes, puis réserver.
Réduire le feu au minimum. Mettre le reste d’huile, puis ajouter l’ail, cuire 2 minutes. Ajouter les tomates concassées et laisser mijoter 8 minutes en remuant de temps en temps, et en écrasant les morceaux de tomates. Saler, poivrer.
Retirer la poêle du feu. Ajouter les épinards et les pâtes cuites. Mélanger jusqu’à ce que les épinards se flétrissent.
Mettre le mélange dans les assiettes, ajouter les tomates cerises puis la burrata. Poivrer et servir.

Pasta alla norma

Les pasta all norma sont une spécialité sicilienne à base de pâtes, aubergines, tomates et ricotta. En voici une version rapide pour un soir de la semaine.

Ingrédients

Pour 4 personnes
400g de sauce tomates basilic
2 petites aubergines, coupées en tranches fines
2 gousses d’ail, émincées
4 càs d’huile d’olive
400g de penne
100g de ricotta
200g de pesto au basilic
2-3 càs de basilic, ciselé

Préparation de la recette

1- Préchauffer le four à 180°C.
2- Faire cuire les pâtes le temps indiqué sur le paquet.
3- Mettre les aubergines dans un saladier, arroser avec 3 càs l’huile d’olive, saler, poivrer et bien imprégner les tranches. Les déposer sur la plaque du four recouverte de papier cuisson et cuire 15 minutes.
4- Dans une poêle, faire chauffer le reste d’huile d’olive, ajouter l’ail et cuire 30 secondes. Ajouter la sauce tomate et laisser mijoter 5 minutes. Ajouter les aubergines, la moitié de la ricotta, les pâtes et mélanger délicatement. Rectifier l’assaisonnement.
5- Répartir le mélanger dans les assiettes, ajouter le reste de ricotta, le pesto et terminé par un peu de basilic.

CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

CRIC CRAC BOOM : Tubize une ville sous CRAC

Le CRAC … on en parle souvent.

Mais que c’est ? 

C’est le « Centre Régional d’Aide aux Communes ».  Créé en 1995 comme organisme d’intérêt public au sein de la Région Wallonne. (Décret du 23 mars 1995)
C’est un  » compte financier  » qui peut accorder des prêts aux communes qui doivent être en équilibre financier.
Pour accorder des prêts, le CRAC exige l’approbation de  » plans de gestion  » dans le but de réduire les dépenses communales. Il exige aussi l’inscription du prêt accordé dans les comptes des communes.
Le CRAC a aussi pour mission de contrôler l’application des plans de gestion et de donner des conseils de gestion financière aux communes.

Tubize, une Ville sous CRAC

Ce qui était encore la  » Commune de Tubize » avait consenti à de nombreuses dépenses.  Les charges d’intérêts, de remboursements, de garanties octroyées par la commune étaient devenues insupportables pour les finances locales.  La commune ne pouvait plus payer ses créanciers.

Tubize, géré par le RC à l’époque, a sollicité l’aide du CRAC lors du Conseil Communal du 28 avril 2000.  Ce même Conseil a acté le montant du déficit des exercices antérieurs.

Ces « trous » sont dus à la prise en charge des déficits de l’association Tubizienne omnisports, du centre culturel, du centre public d’aide sociale et des dettes liées à la liquidation de l’association Clinique du Parc.

Ce déficit global s’élevait à 367 409 045 BEF (+/- 9 185 226 €)

On y ajoute le remboursement anticipé d’emprunts contractés par la commune en 1996 et le CPAS en 1997 pour couvrir une partie du déficit de l’association « Clinique du Parc ». Le montant global de ces deux emprunts s’élevait à 279 950 659 BEF (+/- 6 998 766€)

Moyennant le respect de l’équilibre financier de la commune et l’application immédiate d’un plan de gestion, le CRAC consent un prêt d’aide extraordinaire à long terme de 647 359 704 BEF (16 183 992€)

Ce prêt, accordé à long terme, oblige la commune à inscrire la dette dans le budget communal.  Ainsi que d’être soumis à un plan de gestion suivi par le CRAC.

Le plan de gestion impose des réductions de dépenses portant notamment sur le personnel et l’augmentation de différentes taxes et impôts communaux. 

En 2015, la majorité en place est confrontée à des difficultés de trésorerie pour boucler son budget 2015.  Elle obtient un prêt complémentaire de 3,3 millions €.

Maintenant, les règles du CRAC sont devenues plus restrictives.

Ce nouveau plan de gestion porte ses effets à partir de 2016.  Le remboursement sur 20 ans des annuités du nouvel emprunt contracté auprès du CRAC est de 167.214 € pour le capital, les charges d’intérêts étant prises en charge par le compte CRAC. C’est l’avantage de ce type d’emprunt c’est que les intérêts sont à charge de la région qui négocient ces intérêts à plus large échelle avec les banques. Reste à charge des communes, les sommes empruntées.

En 2022, suite à la bonne gestion des comptes de la Ville, Tubize a remboursé toutes ces dettes auprès du CRAC en avance.  Mais ce remboursement n’empêche pas la commune d’être toujours soumise à un plan de gestion jusqu’à l’échéance du prêt.

Plan de gestion

Le plus important dans les emprunts du CRAC ce sont les obligations de plan de gestion. C’est-à-dire que la ville doit négocier avec le CRAC pour avoir un plan quinquennal. Tant que la ville a une dette d’emprunt au CRAC, la ville doit négocier avec le CRAC pour toutes ces dépenses.

 

Que comporte ce plan de gestion ?

Le plan de gestion est élaboré par les services de la ville en collaboration avec le CRAC.  Les plans de gestion se basent sur la dernière situation budgétaire, sur le dernier compte approuvé ainsi que sur la dernière balance budgétaire connue.  Des mesures structurelles et conjoncturelles, tant en recettes qu’en dépenses, doivent être définies par la ville.

Le plan de gestion doit donc comporter les prévisions des dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les dépenses énergétiques, le coût-vérité de la gestion des déchets, les subventionnements, les dépenses de dette,…

Il peut aussi comporter un programme annuel d’investissement. Tout investissement doit respecter le cadre budgétaire.  Il est indispensable que chaque plan de gestion dresse l’inventaire des biens immobiliers appartenant à la Commune.

Conséquences …

 

  • Les « Plans de gestion » permanents imposés par les règles du CRAC pèsent lourdement sur le dynamisme novateur des politiques locales.
  • L’actuelle loi communale (code de la démocratie et Arrêté) impose des budgets communaux en équilibre, ce qui réduit leurs capacités d’investissements nécessaires.
  • Trouver un équilibre entre les investissements nécessaires, l’équilibre budgétaire et les négociations avec le CRAC.
  • Tels sont les principaux défis qu’il est absolument nécessaire de dépasser et de surmonter pour faire de Tubize une ville d’avenir.

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Christiane Claes : Créer vos cosmétiques maisons

Christiane Claes : Créer vos cosmétiques maisons

Débarrassez votre salle de bain de tous les produits chimiques et faites un geste pour votre planète en consommant mieux et en réduisant vos déchets.

Fabriquer vos cosmétiques Maison : Mode d’Emploi

 

Pourquoi ?

 

1- Ludique, Créatif  et Personnalisable

Fabriquer ses cosmétiques maison, c’est créer : vous cherchez, vous faites des tests, vous mélangez et surtout vous découvrez une multitudes de bienfaits, de vertus, de textures et d’odeurs

2- Qualité – Prix et Économique

Quand vous réalisez vos cosmétiques maison, vous utilisez, peu de produits avec des produits de bases qualitatifsnaturels et bio. Ils sont d’ailleurs souvent mieux dosés que dans les cosmétiques conventionnels. Vous respectez votre santé et notre environnement. Faire ses cosmétiques maison ne représente pas un énorme investissement à part au démarrage pour acquérir les produits de bases. Vous avez besoin de quelques produits et d’ustensiles que vous trouverez facilement dans votre cuisine.

Avant de commencer

Même si les compositions (formulations) que vous allez préparer sont simples et naturelles, vous allez fabriquer vos cosmétiques maison dans un environnement non stérile. Avant de vous lancer, il est donc important de respecter certaines règles d’hygiène et quelques consignes de sécurité afin de ne pas contaminer vos préparations avec des micro-organismes tel que les bactéries. Désinfectez bien vos ustensiles, plan de travail et faites attention à la conservation de vos préparations cosmétiques.

Vous allez ensuite pouvoir vous amuser à créer : vos lotions toniques,vos gommages, vos crèmes visage adaptées à votre type de peau, vos baumes à lèvres et vos masques, les petits chouchous de notre salle de bain !

Respecter quelques règles d’hygiène indispensables avant de préparer vos cosmétiques maison

Désinfecter

Il est important de bien nettoyer votre matériel et votre plan de travail avant de commencer à réaliser vos cosmétiques maison. Nettoyez vos ustensiles et tout votre environnement en le passant à l’alcool à 90° pour éliminer les impuretés et ne pas contaminer vos produits et vos préparations (avant et après, svp!). Pour nettoyez vos ustensiles, il vous suffit de les faire bouillir une dizaine de minutes dans l’eau.

Bien conserver ses préparations

Vous allez utiliser des produits naturels qui ne contiennent pas tout un tas de conservateurs chimiques (ou de perturbateurs endocriniens). Cependant et afin de conserver correctement les vôtres, il vous faudra ajouter quelques gouttes de conservateur naturel au produit lors de sa fabrication. Conservez-les au frais, à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur. Pour ma part, j’ai investi dans une boite en bois afin d’y stoker mes produits et le matériel. J’en garde une autre partie dans le tiroir d’un meuble à l’abri de la poussière.

Pour vos réalisations de cosmétiques maison, comme la lotion tonique : eau + infusion de thé Vert, par exemple, elle se garde une semaine à 10 jours max au frigo, pour les baumes à lèvres de 3/6 mois grâce à l’huile de germe de blé ou à la vitamine E.

Faites des tests

Vous aller utiliser des huiles végétales et des huiles essentielles qui apportent des odeurs et des vertus indispensables à vos formulations. Cependant, certaines personnes peuvent être allergiques. Pour cette raison, vous devez faire des tests directement sur votre peau (une petite goutte d’HE dans le pli du coude et attendre 24H pour valider qu’il n’y ai pas d’allergie).

Respecter les dosages

Mettre le double de la quantité indiquée dans vos cosmétiques maison ne rendra pas vos soins plus efficaces ! Les huiles essentielles (HE) sont des substances actives. Il est donc indispensable de respecter les dosages indiqués dans les recettes de soins de beauté. Vous avez une marge de 1 à 2 gouttes, pas plus ! Il faut savoir qu’elles ne sont pas recommandées pour les femmes enceintes (les 3 premiers mois) et pour les enfants de mois de 3 ans (sauf exception). Il est également important de ne pas les appliquer sur les muqueuses ou autour des yeux.

Comment fabriquer vos cosmétiques maison : “TO-DO” LISTE »

  1. Nettoyez vos instruments : Désinfecter tout votre matériel avant de commencer. Les contenants, vos mains, le plan de travail… TOUT ! Vous pouvez les faire bouillir. Pour le plastique et autre matériaux, on désinfecte à l’alcool à 90°
  2. Sélectionner et mesurer vos ingrédients : Faites votre mise en place en fonction de la recette que vous avez choisi . Pour cela, utilisez des cuillères doseuses, des pipettes ou une balance précision. Attention au unités de mesures (millilitres, grammes, pourcentage…) et Respectez bien les dosages !
  3. Mélanger les ingrédients comme indiqué dans la recette. Bien mélanger chaque ingrédient un à un.
  4. Chauffer au bain-Marie : Pour faire fondre les cires et les beurres par exemple afin que celles-ci fondent doucement.
  5. Fouetter une émulsion : Mélanger bien les différents ingrédients avant de les transvaser.
  6. Tranvaser avec un entonnoir : Lorsque tous les ingrédients sont mélangés, vous pouvez les transvaser dans le contenant de votre choix. Flacons, pots, tubes…
  7. Réalisez une étiquette : Il est fortement recommandé de noter sur une étiquette les informations concernant votre préparation. Sa date de fabrication , de péremption et les ingrédients utilisés. Cela vous permettra de les identifier plus facilement.

 

Où trouver les recettes

Il y a une multitude de site où trouver des recettes.  Voici ceux que j’utilise.

https://latelier-green.com/

https://www.joliessence.com/

http://www.bioacademie.com/