Historique du Master Plan

Historique du Master Plan

Ce jeudi 22 mars à 19h30 au centre culturel de Tubize aura lieu la réunion d’information du Master Plan. Elle est accessible à tous les citoyens soucieux de prendre part aux nouveaux projets urbanistiques de la Ville de Tubize.

Mais qu’est-ce que le « Master Plan  » ?

Il s’agit d’un plan d’ensemble de réhabilitation d’un site industriel, en l’occurrence les anciennes Forges de Clabecq. Ce plan a été négocié et accepté par les différents acteurs chargés de cette réhabilitation.

Historique

Les activités sidérurgiques sur ce site ont été arrêtées en 2002.

En 2006, la société Duferco – Développement en devient le propriétaire. Le groupe Duferco voulant en assurer lui-même la reconversion, a commencé à le dépolluer.

Le 8 mai 2009, le ministre Henry chargé du Développement territorial, statue sur le périmètre du site à réaménager.

Le 16 novembre 2010, une convention est passée entre la région wallonne, la commune de Tubize et Duferco Développement.

Atelier urbain

Dans cette convention, on retrouve, en autre, un arrêté qui stipule la création d’une convention entre Duferco et un bureau d’étude (JNC International s.a) pour « l’élaboration du Master Plan pour la reconversion du site des Anciennes Forges de Clabecq » mais aussi la mise en place d’un processus participatif qui, lui, est confié a l’association Tr@me S.C.R.L.

Ce processus de participation et de concertation avec les tiers concernés par le projet (propriétaires, riverains, communes, intercommunales, instances consultatives, administrations,…) est mis en œuvre sous la forme d’un « atelier Urbain » qui associe les membres participants et le bureau d’étude urbanistique dans une démarche interactive.

Le 15 février 2011, Tr@m et Duferco déposent la synthèse des éléments à prendre en compte dans la définition du MasterPlan.

Le projet de « Masterplan » est déposé le 24 mai 2011.

Ce Plan vise le réaménagement d’une friche industrielle de 80 hectares. Il prévoit la construction de 2.000 logements dont 200 individuels et la promotion de l’activité économique par l’implantation de commerces, PME, espaces de bureaux, établissements HORECA. 2 hectares pour l’implantation d’équipements communautaires tels que crèches, écoles, centres médicaux, parkings publics et 20 hectares d’espaces paysagers.

Ce Masterplan est le fruit d’une collaboration et de la réflexion d’une septantaine de personnes: experts, citoyens, comités d’accompagnement, pouvoirs locaux, Province, Région,…

Marcel Jaminon,

Historique du Master Plan

Demande de permis dans le cadre du réaménagement du site des anciennes forges

REUNION D’INFORMATION PREALABLE DU PUBLIC

AVIS A LA POPULATION

DEMANDEUR : La société DUFERCO WALLONIE, dont le siège social est établi rue Anna Boch, 34 à 7100 La Louvière.

OBJET : L’introduction d’une demande de permis intégré avec ouverture de voiries dans le cadre du réaménagement du site de Duferco-Clabecq – Rue de la Déportation, 221 à 1480 Tubize – sur une superficie d’environ 11,5 hectares en bordure de canal principalement située sur les parcelles cadastrées Tubize, 1ère Division, section B, 126r et 88d, pour le développement d’un quartier mixte comprenant les fonctions de logements, de commerces, de loisirs, d’équipements communautaires ainsi que l’aménagement d’un boulevard urbain d’entrée de ville, de voiries internes, de larges espaces publics et des équipements accessoires.

Conformément à la législation en vigueur, ce projet doit faire l’objet d’une étude d’incidences sur l’environnement et ce, préalablement à l’introduction de la demande de permis.  Dans le cadre des dispositions légales relatives à la participation du public en matière d’environnement, toute personne intéressée est invitée à participer à la réunion d’information préalable qui aura lieu :

le jeudi 22 mars 2018 à 19h30
au Centre culturel de Tubize,
Boulevard Georges Deryck, 124
à 1480 Tubize.

Cette réunion d’information a pour objet :
1) de permettre au demandeur de présenter son projet ;
2) de permettre au public de s’informer et d’émettre ses observations et suggestions concernant le projet ;
3) de mettre en évidence des points particuliers qui pourraient être abordés dans l’étude d’incidences ;
4) de présenter des alternatives techniques pouvant raisonnablement être envisagées par le demandeur afin qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation de l’étude d’incidences. Toute personne peut, dans un délai de quinze jours à dater du jour de la tenue de la réunion précitée, émettre ses observations et suggestions destinées à la réalisation de l’étude d’incidences, en les adressant par écrit, avec ses nom et adresse, au Collège communal de Tubize (Grand Place, 1 à 1480 Tubize). Une copie de ce courrier est aussi envoyée à la société Duferco Wallonie (rue de la Déportation, 221 à 1480 Tubize).

Des informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de François Halbardier : f.halbardier@ariesconsultants.be ou par courrier rue des Combattants, 96 à 1301 Bierges ou au 010 / 430 122

projet_de_reamenagement_du_site_des_forges_de_clabecq_-_juin_2012

Présentation du nouveau quartier des anciennes forges de Clabecq

Lettre à cœur ouvert suite à la motion contre les visites domiciliaires

Lettre à cœur ouvert suite à la motion contre les visites domiciliaires

Chers membres du conseil communal de Tubize,

je vous écris cette lettre pour vous remercier de cette motion signée ce lundi contre les visites domiciliaires.

Je suis travailleur social à Bruxelles, je m’occupe tous les jours de victimes de guerres, de génocides, d’attentats, de personnes ayant subies les pires barbaries que l’homme puisse faire.

Dans le cadre de mon travail, j’ai pu rencontrer des personnes qui ont été cachées pendant la guerre.  Ces « enfants cachés » ont aujourd’hui en moyenne 82 ans.  Pour la plupart ils étaient ‘juifs », à l’époque cette étiquette était signe de dangers.  Je ne vais pas vous raconter ici toutes les souffrances que ces personnes ont dû subir.  Par contre, je peux vous expliquer la peur que ces personnes m’adressent aujourd’hui en voyant toutes ces lois crées.  Cela les replongent dans leur souffrance d’enfance.

Par contre, ils sont encore plus fières aujourd’hui des personnes qui les ont cachés.  Toutes ces personnes qui, au péril de leur vie, ce sont dit « Non, on ne peut pas arrêter des personnes juste sur base de leur origine ».  Parce que oui, à l’époque on ne connaissait pas les camps de la mort.  On les cachait juste pour les empêcher de se faire arrêter.  Aujourd’hui, ces mêmes personnes (parfois même les petits enfants de ces justes parmi les nations) sont de nouveaux criminalisés.

On ne peut pas comparer les époques, cela serait injuste pour toutes les victimes.  A travers notre époque contemporaine, nous avons eu beaucoup de personnes qui ont souffert de ne pas être dans la bonne case ou bien qui n’avait pas le bon papier.  Les juifs, les tziganes, les tutsis, les minorités de l’ex Yougoslavie,… Toutes ces personnes n’ont jamais rien demandé à part la liberté, ils n’étaient juste pas dans la bonne case.

Les visites domiciliaires sont les premiers pas vers cette souffrance de ne pas avoir le bon papier ou la bonne origine.  Ne pas avoir le bon papier ou la bonne origine ne doit jamais être un crime.  On peut avoir de nombreux débats démocratiques sur le sujet : Comment doit-on les accueillir ? Qui peut-on garder ? Qui peut-on accueillir ? Mais jamais au grand jamais, nous ne pouvons criminaliser une origine car c’est le début des pires cauchemars de notre époque.

Je voulais aussi féliciter les libéraux de Tubize qui ont réussi à dépasser la vision électoraliste ou de leur partie et qui ont réussi à revenir à la philosophie libérale comme elle devrait être.  Avec, un petit bémol, je ne comprends l’abstention de celle qui aurait été le plus à même de comprendre cette motion.  Elle fût quelques années échevin des affaires patriotiques.  Elle a été, à de nombreuses reprises, en contact direct avec nos anciens combattants qui se sont battus pour notre liberté.  Elle s’est recueillie de nombreuses fois sur les tombes des soldats tombés pour notre liberté.  Avoir été si proche d’eux et préférée une position d’ambition personnelle, est pour moi une incompréhension.

Malgré ce bémol, vous avez été tous dignes de notre confiance, vous avez réussi à dépasser les clivages.

Je tenais à vous féliciter.

Un citoyen tubizien, fier de vivre dans une ville qui est rentrée en résistance.

Les communes en recours contre la décision de garder les lignes à haute tension aérienne à Oisquercq

Les communes en recours contre la décision de garder les lignes à haute tension aérienne à Oisquercq

Nous nous trouvons devant le dilemme de décider pour au minimum les 60 ans à venir pour une nouvelle ligne HT aérienne et d’une nouvelle ligne HT souterraine.  C’est-à-dire de conserver pendant les 60 ans à venir une présence visible et impactante pour les riverains d’une ligne aérienne ou de choisir une ligne souterraine qui laisse en phase d’exploitation un environnement intact et plus sain.

Les délégués à la Région Wallonne ont décidé d’octroyer le permis pour une ligne aérienne sur base d’une étude d’Elia.  Depuis le début, les communes (Tubize, Ittre, Nivelles, Seneffe et Courcelles)  impactées via la voix de ces conseillers ou échevins Ecolo contestent cette étude.

L’Etude d’incidence environnementale met en évidence de nombreuses « nuisances » du projet aérien.

  • Ecart par rapport aux recommandations du Schéma de développement du territoire :  En voulant remplacer la ligne à haute tension (2×150 kV) en lieu et place (et donc en conservant notamment le surplomb de zone d’habitat), le projet ne s’inscrit pas entièrement dans la philosophie du SDT
  • Nuisance visuelle et paysage :L’implantation d’une ligne électrique et plus particulièrement de pylônes à proximité d’habitations peut engendrer pour les riverains proches un inconfort visuel lié au sentiment de dominance de la ligne et de ses pylônes.  La ligne électrique traverse majoritairement des zones non-urbanisables au plan de secteur (21,7 km) contre 1,5 km en zones urbanisables. Cependant, la présence paysagère de la ligne est d’autant plus marquée qu’elle est proche de lieux de vie. Plusieurs zones d’habitat et habitations en zones non-urbanisables sont surplombées par la ligne électrique.  Les incidences paysagères de la ligne électrique depuis les habitations découlent plus souvent de la proximité des pylônes qui peuvent engendrer un inconfort visuel résultant du fait que l’observateur doit lever ses yeux pour percevoir le pylône dans son entièreté. Plusieurs situations d’inconfort visuel ont été identifiées,celles-ci sont généralement localisées à moins de 100 m de la ligne et des pylônes.  La pose d’une liaison électrique souterraine, principalement en voirie (ou assimilé), marque un avantage notable par rapport au projet de renouvellement de la ligne aérienne.  Par ailleurs, le démontage de la ligne électrique existante apporterait une amélioration significative de la qualité paysagère de l’environnement dans lequel elle prend place.marque un avantage notable par rapport au projet de renouvellement de la ligne aérienne
  • Nuisance sonore :  Ce bruit est généré par le vent au contact des différents composants des champs électriques et magnétiques.  Le bruit pourrait donc être perceptible pour quelques habitations situées dans des espaces dégagés et à proximité de la ligne.
  • L’effet couronne: Le champ électrique présent à la surface des conducteurs génère dans l’air ambiant des micro-décharges électriques. Concrètement, chacune d’entre elles produit un petit claquement comparable à celui des décharges électrostatiques. Dans le cas des lignes à très haute tension, comme le champ électrique varie à la fréquence de 50 Hz, il peut se produire un tel claquement 100 fois par seconde (puisque le champ passe 2 fois par un maxima pour chaque oscillation).  C’est leur grand nombre sur toute la longueur des câbles et leur répétition dans le temps qui explique le grésillement/crépitement caractéristique.  Dans le cas présent, la ligne étant prévue en 150kV, il est donc très peu probable que l’effet couronne apparaisse.  Notons cependant que le grésillement est perceptible pour la ligne actuelle dans certaines conditions atmosphériques.
  • Champs magnétique : Dans le cas présent, dans la mesure où la ligne à haute tension surplombe et passe à côté de zones habitées, il est recommandé d’opter pour une ligne transposée. Pour une ligne souterraine le champ magnétique décroît très rapidement. Ainsi à 10 mètres de distance de l’axe du câble souterrain,le champ est déjà insignifiant. Alors qu’il faut une trentaine de mètre de part et d’autre de la ligne aérienne pour obtenir des valeurs insignifiantes.
  • Champs électrique : En ce qui concerne les champs électriques, l’alternative n’aura aucune incidence. En effet, dans le cas d’une liaison souterraine, l’entièreté du champ électrique est contenu à l’intérieur des câbles par la gaine métallique qui entoure les conducteurs. Sur ce point, l’alternative marque donc un avantage notable.
  • Contexte climatologique et météorologique:  L’EIE mentionne le contexte climatologique et météorologique général sur la ligne aérienne mais ne mentionne pas les cas exceptionnels de vents tempétueux comme cela s’est produit sur cette ligne en 2016 (6 pylônes endommagés et ligne coupée)
  • Incidences sur les activités agricoles et forestièresLa présence d’une ligne aérienne induira en phase d’exploitation une difficulté d’utilisation des nouvelles technologies pour les agriculteurs (GPS, drones…) à cause des perturbations de signaux et la limitation d’utilisation de drones aux abords de la ligne aérienne.  La réalisation de la ligne souterraine nécessitera l’abattage d’arbres sur le trajet retenu. Notons que les arbres présents le long des berges et chemins de halage du Canal ne sont pas de très grands intérêts botaniques et peuvent être compensés par la plantation de haies le long du trajet. La ligne aérienne a nécessité lors de son installation la réalisation de coupe des arbres dans les bois et forêts survolés par la ligne et donc aussi le maintien de ces « trouées forestières ».
  • La durée du chantier de mise en œuvre pour la ligne aérienne est de 3ans par période de 8 mois.  La période de chantier pour la ligne souterraine est limitée à 4 à 6 semaines par tronçon de 1km. Des chantiers parallèles peuvent être menés à différents endroits pour réduire le temps global du chantier.

Au vu des éléments étudiés dans cette étude, il apparaît clairement que le projet souterrain présente une évolution environnementale non négligeable par rapport à l’aérien en oubliant pas que l’exploitation de la ligne HT est prévue pour 60 ans.  C’est pour cela que les communes ont décidé d’introduire un recours auprès du ministre.

Résumé de la présentation du contournement Nord de Tubize

Résumé de la présentation du contournement Nord de Tubize

Ce mardi était présenté aux tubiziens l’avant projet de contournement nord.  Cette présentation se faisait dans le cadre de l’étude d’incidence.  C’est à dire que la présentation était un avant projet et qu’il pourrait être modifié en fonction des remarques de la population.  Voici les éléments essentiels de cette soirée très intéressante déjà par la présence de 400 citoyens, une présentation claire et un échange avec la salle très bien mené.

Le projet 

Il s’agit d’une route à deux bandes, une dans chaque sens (3.5M de large) qui part du pont de Clabecq, rive droite, qui passe à l’Est du Vraimont (centre de traitement des boues du canal), qui traverse ensuite en trois ouvrages d’art différent : le canal, la senne et la ligne de chemin de fer, qui arrive au rond-point à la N6 en dessous du TGV  avec un rond point dédoublé), qui passe à gauche du complexe de l’Union belge pour aboutir à un rond point à construire pour le zoning Saintes2.

A l’entrée, au pont de Clabecq, un double feu rouge « synchronisé » ( et pas de rond point !) afin de favoriser le fait d’utiliser le contournement et de ne pas traverser Tubize.

Le but, désengorger le centre de Tubize au niveau de la circulation routière, il est vrai très dense à certains moments. Cette route enlèverait 30% de véhicules rue de Clabecq, 10% Chée de Mons et 25% chée d’Hondzocht.

Un budget de 11M prévu par le SPW. Longueur de 3.9km. Vitesse de circulation prévue : entre 50 et 90 selon l’endroit.

Nous nous trouvons dans le cadre de la séance d’information à l’étude d’incidence. Les habitants peuvent exprimer leurs attentes et avis dans les 15 jours en envoyant leurs remarques au Collège Communal de Tubize, grand place 1 à 1480 Tubize.

La réalisation démarrera au plus tôt en 2019, avec un chantier de 2 ans.

Les remarques exprimées par la population :

  • Pourquoi ne pas passer par la rive gauche à travers la zone industrielle ? Réponse du SPW :  trop compliqué techniquement.
  • Pourquoi ne pas être novateur : au niveau de l’éclairage et en permettant la production d’énergie à partir de la circulation des véhicules sur la bande de circulation. (CO2, climat) Réponse du SPW : Les techniques ne sont pas encore assez mûr et trop coûteux.  Il n’y a pas d’éclairage prévu.
  • Pourquoi ne pas longer plus le canal et ainsi éviter de couper des champs ? Réponse du SPW : On ne peut pas couper le Centre du Vraimont et il y a des normes pour les courbures de route pour arriver tout droit pour traverser le canal. 
  • Pourquoi ne pas élargir le chemin de remembrement qui part du TGV et qui abouti près du site « de la briqueterie». Réponse du SPW : Nous nous trouvons là en Flandre , il n’y a pas d’accord politique !
  • Les agriculteurs n’ont pas été concertés, ni associés !!!! Ils ont retrouvé des géomètres dans leur champ sans avertissement.
  • Pourquoi ne pas favoriser l’intégration de la route dans la Zone d’enfouissement du Vraimont.  Réponse du SPW : Le site est toujours actif et ont un permis d’exploitation.
  • Mesures concernant les risques d’inondations :Une ZIT sera installée à l’est du Vraimont et deux bassins «  d’orages » sont également prévus sur le circuit. (SOS Inondations Tubize semblait satisfait).
  • Les Cyclistes : semblaient globalement satisfaits en faisant remarquer le blocage temporaire actuel du RAVEL côté Vraimont.
  • Préoccupation de « l’habillage » en terme d’arbres plantations.
  • Préoccupations en terme d’écrans antibruit.
  • Le lien entre la zone Sofinpro et le contournement, entre la ville et le canal ??? Réponse : pas encore prêt.

Et le contournement sud ??? Plusieurs réactions : Michel Januth (bourgmestre de Tubize) : le contournement Nord est une est une première étape, Mr Jadot (SPW) : le plan n’est pas enterré, n’est pas à l’ordre du jour, pas de budget prévu, nous faisons nos rapports,..Dimitri Legasse (bourgmestre de Rebecq) : pas de subsides européen, pas à l’ordre du jour.  Une partie de contournement « sud » serait envisagé entre l’A8 et la N6 au niveau de Quenast

  • Les futurs développements de Tubize (site des Forges) et son accroissement de maisons, d’habitants, de voitures, est il intégré ? Réponse : oui, le Master Plan est d’ailleurs mis en suspend en attendant ce contournement nord (Michel Januth)

 Voici une partie des questions qui ont été posé.  Nous invitons chaque citoyen à faire parvenir leur remarque au collège communal.

Les éléments à creuser pour Ecolo :

  • Le peu de considération des agriculteurs dans le traitement du dossier : pas de contacts préalables, pas prévenus de la visite des géomètres,…
  • La question de la traversée du Vraimont : annoncée comme impossible, qu’en est-il vraiment, utilisation réelle?, besoins futurs? On sentait bien que le SPW n’avait pas creusé le sujet bien loin.
  • La question du double feu rouge à Clabecq : Pas certains de l’efficacité du système.
  • Le blocage avec la Flandre : les Bourgmestres de l’ouest pourrait prendre l’initiative de rencontrer les bourgmestres flamands dans le cadre du KunstenBo(i)s des arts et vérifier la faisabilité de l’adaptation du Chemin de remembrement.
  • Quid aussi des feux de Halle et du risque de détournement du trafic ?

http://www.tvcom.be/video/info/mobilitye-/voici-l-avant-projet-de-contournement-nord-de-tubize_21266_89.html

Résumé de la présentation du contournement Nord de Tubize

Historique du contournement de Tubize

On en parle depuis bien longtemps.  Va-t-il enfin voir le jour ?

Le contournement sud de Tubize est dans les cartons de l’Etat depuis bien longtemps, il fût abandonné une première fois en 1965 au détriment de la route express de Haut-Ittre.  Le ring est de Bruxelles se termine d’ailleurs de manière abrupte et «provisoire» à Haut-Ittre. La route express devait se prolonger à travers Ittre, Braine-le-Château et Tubize pour rejoindre l’autoroute A 8 (Bruxelles-Tournai) à Quenast, au bout de 18 kilomètres.  Ce projet a été rejeté massivement par la population Ittroise, par un référendum communal en vue du maintien du caractère villageois de cette commune.

Plusieurs tentatives de relancer le projet ont eu lieu les décennies plus tard.  Tous les bourgmestres ont voulu relancer ce projet sans succès.

Création du Master Plan des Forges

En 2007, la commune de Tubize lance le projet du Master Plan avec Duferco qui a repris le site.  En 2009, la région wallonne décide de réaménager le site (SAR).  Sur cette base, une démarche participative de grand ampleur a été organisée et a permis d’élaborer un Master Plan en partenariat avec les institutions régionales, locales et les riverains.  Cette démarche participative a permis de valider le besoin d’un contournement pour le projet.

En mai 2013, c’est à l’unanimité, avec en prime les applaudissements du public présent, que le conseil communal de Tubize a approuvé le master plan.  L’approbation à l’unanimité par le conseil communal est une étape supplémentaire de la reconversion de cette immense friche industrielle mais c’est aussi un signal envoyé à la Région wallonne. Duferco prend en effet en charge le coût de la dépollution (plus de 65 millions d’euros) mais ce grand projet de reconversion ne pourrait pas être développé si les pouvoirs publics régionaux, de leur côté, ne concrétisaient pas le contournement routier de Tubize.

La concrétisation de ce travail. Master Plan des Forges de Clabecq

Mr Langhendries (Bourgmestre De Tubize) Philippe Henry (ministre Ecolo à la région wallonne)

Coup d’arrêt pour le contournement

En 2014 et la mise en place du nouveau gouvernement Wallon (PS-CDH), nous apprenions qu’il n’y avait pas d’argent pour le contournement.  Le ministre Prévôt voulait une nouvelle fois enterrer le projet et mettre en péril tout le réaménagement du site des forges.  Certains diront que c’est un coup politique suite à l’écartement de Mr Langhendries de la majorité tubizienne.

Contournement de Tubize : la Région n’a pas les moyens

Le site des Forges reconnu comme quartier nouveau

En 2016, le site de Clabecq est reconnu comme quartier nouveau par le gouvernement Wallon.  Ce qui va permettre d’accélérer les démarches administratives pour la création de ces nouveaux quartiers.  Le contournement est relancé.

Présentation du nouveau quartier des anciennes forges de Clabecq

Le plan Wallon infrastructure 2016-2019 reprend le contournement de Tubize comme projet routier.  Il aura fallu trois ans entre l’approbation du Master Plan et la décision politique de la Région pour investir à Tubize.

Première séance publique

Deux ans plus tard,  le mardi 23 janvier 2018, les tubiziens étaient invités au centre culturel à la réunion d’information pour le contournement.

Dans un souci de démocratie participative, le service publique de Wallonie a présenté aux tubiziens l’avant projet de contournement.  Cette présentation se faisait dans le cadre de l’étude d’incidence.  C’est à dire que la présentation était un avant projet et qu’il pourrait être modifié en fonction des remarques de la population.  Voici les éléments essentiels de cette soirée très intéressante déjà par la présence de 400 citoyens, une présentation claire et un échange avec la salle très bien menée.

https://tubize.ecolo.be/resume-de-presentation-contournement-nord-de-tubize/

Le projet 

Il s’agit d’une route à deux bandes, une dans chaque sens (3.5M de large) qui part du pont de Clabecq, rive droite, qui passe à l’Est du Vraimont (centre de traitement des boues du canal), qui traverse ensuite en trois ouvrages d’art différent : le canal, la senne et la ligne de chemin de fer, qui arrive au rond-point à la N6 en dessous du TGV  avec un rond point dédoublé), qui passe à gauche du complexe de l’Union belge pour aboutir à un rond point à construire pour le zoning Saintes2.

A l’entrée, au pont de Clabecq, un double feu rouge « synchronisé » ( et pas de rond point !) afin de favoriser le fait d’utiliser le contournement et de ne pas traverser Tubize.

Le but, désengorger le centre de Tubize au niveau de la circulation routière, il est vrai très dense à certains moments. Cette route enlèverait 30% de véhicules rue de Clabecq, 10% Chée de Mons et 25% chée d’Hondzocht.

Un budget de 11M prévu par le SPW. Longueur de 3.9km. Vitesse de circulation prévue : entre 50 et 90 selon l’endroit.

Dépôt du permis

Il aura fallu attendre plus de deux ans entre l’étude d’incidence et le dépôt de permis.  Le nouveau gouvernement Wallon (PS-MR-Ecolo) mise en place en septembre 2019 demande au SPW de déposer le permis pour la réalisation du contournement.  Le SPW mobilité dépose la demande de permis pour la création du contournement au mois de janvier 2020. La fin de la saga politique longue de 7 ans.  Le dossier pouvait passer à son aspect technique de réalisation.

Le 13 janvier 2020 commençait l’enquête publique.  Le dossier contenait les plans et les réponses aux questions des citoyens lors de la réunion du 23 janvier 2018.  Les citoyens avaient un mois pour formuler leur remarque.  70 remarques ont été déposées par les citoyens à l’administration.  L’auteur du permis avait 3 mois pour répondre au remarque.

Réponses aux réclamations lors enqute publique Contournement Nord

Plusieurs remarques et réclamations seront reprises par le collège communal pour demander des modifications du projet.  En effet, le collège a estimé qu’il fallait tenir compte des avis des citoyens qui permet d’améliorer le projet.

Le conseil communal du 20 mai 2020 votait pour le contournement de Tubize.

05-28 Extrait PV dlib Cons com Contournement Nord

A l’été 2020, Le gouvernement wallon confirmait la réalisation du contournement de Tubize comme prioritaire.  Le permis était confirmé en octobre 2020.

Premier couac

Lors de l’avis du conseil communal, il avait été demandé au SPW de tenir compte de la remarque d’un agriculteur qui voulait un passage pour ces vaches car son champ était coupé en deux.  Alors que lors des contacts préalables à l’avis du conseil communal entre l’administration communale de Tubize et le SPW, ce point ne semblait pas problématique.  Il est apparu que la modification de ce point demandait une adaptation du permis.  L’adaptation du permis fût introduit en mars 2021.

Cette adaptation mettra un frein de quelques mois au projet.

Acquisition des terrains

Maintenant que le tracé est connu et que les permis ont été octroyés, le travail du SPW était d’acquérir les terrains pour la réalisation du contournement.  La procédure d’expropriation a pu commencer fin 2021.

Le comité d’acquisition des terrains a dû identifier les propriétaires des différentes parcelles.  Ce travail fût conséquent car certaines parcelles avaient subies des modifications lors des travaux du TGV, mais qui n’avait jamais été acté dans aucun document.  Si beaucoup de dossiers ont pu être clôturés à l’amiable, un riverain a refusé les propositions, ce qui a entraîné une procédure judiciaire.

L’élaboration des documents techniques d’exécution de ce projet qui comprend de nombreux ouvrages d’art à construire sur des sols de mauvaise qualité nécessite également des investigations géotechniques. Toutes ces contraintes ont un impact sur le contenu des travaux nécessaires pour la réalisation du contournement.

Le budget qui était au départ de 11 millions € est passé à 25 millions €.

A ce jour (septembre 2024) :

L’augmentation du budget n’avait pas été prévu par le ministre Borsus pour 2024.  Le nouveau gouvernement wallon issu des urnes de juin 2024 devra confirmer le contournement.  Les travaux devraient toujours démarrer fin 2024 pour se finir en 2027.

Gare de Tubize: un premier pas, mais……..

Gare de Tubize: un premier pas, mais……..

Depuis un an, nous mettons tout en oeuvre pour que la gare de Tubize devienne une priorité.  L’annonce de certains aménagements est une bonne nouvelle qui va dans le bon sens, mais il en faudra plus.

Début d’année 2017, nous étions alertés par les travailleurs que les négociations entre les autorités communales et la SNCB ne se déroulait pas bien.

Rétrospective 2017 : La gare de Tubize

Aujourd’hui nous apprenons que la gare de Tubize aura quelques nouveaux aménagements.

http://www.dhnet.be/regions/brabant/la-police-sur-le-site-de-la-gare-de-tubize-5a5e3651cd70b09cefaf47ea

C’est un premier pas vers un mieux et nous pouvons nous en réjouir.  Mais ce n’est pas un coup de peinture et des fleurs qui feront revenir les navetteurs.  Le projet d’installation de la police locale dans la gare n’est pas un projet neuf.  Il avait été enterré suite au coût de réaménagement.  Si cette solution est envisagée par la SNCB et la zone de police, nous pensons que cela sera un plus pour la sécurité autour de la gare.  Cette présence policière pourra améliorer le sentiment de sécurité.

Pour une gare efficace, il en faudra plus souligne Youri Caels conseiller communal et navetteurs journaliers 

 

Le premier point est l’offre.  Nous avons travaillé avec les travailleurs de la SNCB sur un plan concret de trains supplémentaires.  Le prochain plan de transport aura lieu en 2020, nous espérons que la SNCB et les autorités communales pourront offrir plus de trains aux navetteurs.

La fiabilité est aussi importante, on ne compte plus les retards journaliers note Dimitri Stevens « navetteur »

 

L’accès à la gare

Les navetteurs sont souvent pointés du doigt pour les problèmes de parking.  Il est vrai que chaque tubizien pourrait être à 10 minutes de la gare soit à pied, soit en vélo, soit en transport en commun. Mais pour cela, il faudrait que l’offre soit satisfaisante. Aucun parking vélo surveillé n’est prévu.  Les navetteurs qui osent venir en vélo à la gare doivent d’abord combattre l’insécurité routière et prient chaque jour pour que leur vélo soit toujours présent à leur retour.  Nous espérons que les réaménagements de la gare tiendront compte de cela.  Pour les transports publics (tec), il faut que l’offre soit plus élargie.  Il n’est pas normal que les Clabecquois, les Oisquercquois et les Saintois ne puissent pas compter sur des bus pour rejoindre le centre de Tubize.

L’accès des Personnes à mobilité réduite pourrait être risible si la situation n’était pas aussi grave.  On ne sait pas s’il existe encore une personne vivante qui a pu voir l’escalator fonctionné.  Il est tout à fait possible de créer une rampe d’accès en amont des quais qui pourrait permettre aux PMR, aux mamans avec des poussettes ou tout simplement à des personnes âgées d’accéder aux quais.

Tout ces points, nous continuerons à les mettre sur la table et bien après 2018.

Résumé de la présentation du contournement Nord de Tubize

Contournement de Tubize

La Direction des Routes du Brabant wallon projette de créer une voie de contournement à Tubize (pont de Clabecq – chaussée d’Hondzocht).

Dans le cadre de l’étude d’incidences sur l’environnement, une réunion d’information préalable sera organisée le mardi 23 janvier 2018 à partir de 19h30 au Centre culturel de Tubize (boulevard Georges Deryck 124).

Cette réunion a pour objet :
– de permettre à l’auteur de projet de présenter son projet ;
– de permettre au public de s’informer et d’émettre ses observations et suggestions concernant le projet ;
– de mettre en évidence des points particuliers qui pourraient être abordés dans l’étude d’incidences ;
– de présenter des alternatives pouvant raisonnablement être envisagées par le demandeur afin qu’il en soit tenu compte lors de la réalisation de l’étude d’incidences.

Toute personne peut émettre ses observations et suggestions destinées à la réalisation de l’étude d’incidences, avant le 6 février 2018, en les adressant par écrit au Collège communal de Tubize.

AVIS LA POPULATION – DGO1 – contournement Nord – version adapte

Rétrospective 2017 : La gare de Tubize

Rétrospective 2017 : La gare de Tubize

Fin d’année 2016, nous étions alertés par des travailleurs de la SNCB que les négociations entre les autorités communales et la SNCB se déroulaient mal.  En effet, les seules discussions portaient sur le parking de la gare et aucunement sur la fréquence ou sur les commodités.

Avec l’aide des navetteurs, nous avons commencé à mettre un plan de communication pour que la gare de Tubize devienne un enjeu pour les autorités communales et pour la SNCB.  Il était urgent car le plan de transport 2017-2020 devait être annoncé au printemps.

Rapidement, nous apprenions la volonté du ministre Bellot de fermer les guichets de la gare.  Marcel Cheron prit rapidement la balle au bond et interrogea le ministre au parlement.

Communiqué de presse suite à l’intervention en commission de Marcel Cheron

Malgré ces interpellations, la sncb annonçait son plan de transport au printemps en oubliant la gare de Tubize.

Le plan de transport 2017-2020 oublie partiellement Tubize

En septembre, nouveau coup de massue, on annonce la fermeture partielle des guichets.

Quel impact aura la fermeture des guichets sur les voyageurs

Depuis plusieurs mois, nous étions en contact avec les travailleurs de la SNCB pour envisager des nouveaux horaires pour 2020.

Projet d’amélioration des horaires de la ligne 96

Ces nouveaux horaires sont arrivés sur les bureaux de la SNCB qui sont en train de les examiner.  Ca permettra aux autorités communales d’avoir une base de travail pour améliorer la fréquence des trains.

En 2018, nous continuerons notre combat pour l’avenir de la gare.  Malgré, l’impression que nous avons que la gare est pour certains plutôt un frein qu’une possibilité de développement.  Comme la justification des nouvelles zones bleues qui est mis sur le dos des navetteurs.  On comprend qu’il faut un parking, mais les autorités communales doivent bien comprendre qu’ils sont en train de dégoûter les navetteurs.  Qui iront ailleurs et qui aggraveront les problèmes de mobilité à Tubize.

Rétrospective 2017 : les anciens des forges

Rétrospective 2017 : les anciens des forges

On fêtait cette année un triste anniversaire, les 20 ans de la fermeture des forges de Clabecq.  Fermeture qui a marqué toute la région.  Mais vingt ans après, certains travailleurs n’ont toujours pas reçu leur indemnité.

En avril, les anciens travailleurs organisaient une conférence de presse pour annoncer un procès en novembre 2017.

Les droits des anciens travailleurs des Forges de Clabecq

Suite à leur combat, ils ont su faire parler de leur situation.  L’audience est fixée au 7 novembre avec un réel espoir d’enfin voir ce dossier clôturé.

Le dossier des Forges de Clabecq va peut-être, enfin, se clôturer. 20 ans plus tard !

https://www.rtbf.be/info/regions/brabant-wallon/detail_la-deception-des-ex-travailleurs-des-forges-de-clabecq?id=9756944

Le tribunal se prononcera au mois de février.

En 2018, Ecolo suivra ce dossier.  Nous espérons que même si le tribunal donne raison à l’Etat que le gouvernement fédéral puisse laisser cet argent aux travailleurs.