Depuis un an, nous mettons tout en oeuvre pour que la gare de Tubize devienne une priorité. L’annonce de certains aménagements est une bonne nouvelle qui va dans le bon sens, mais il en faudra plus.
Début d’année 2017, nous étions alertés par les travailleurs que les négociations entre les autorités communales et la SNCB ne se déroulait pas bien.
C’est un premier pas vers un mieux et nous pouvons nous en réjouir. Mais ce n’est pas un coup de peinture et des fleurs qui feront revenir les navetteurs. Le projet d’installation de la police locale dans la gare n’est pas un projet neuf. Il avait été enterré suite au coût de réaménagement. Si cette solution est envisagée par la SNCB et la zone de police, nous pensons que cela sera un plus pour la sécurité autour de la gare. Cette présence policière pourra améliorer le sentiment de sécurité.
Pour une gare efficace, il en faudra plus souligne Youri Caels conseiller communal et navetteurs journaliers
Le premier point est l’offre. Nous avons travaillé avec les travailleurs de la SNCB sur un plan concret de trains supplémentaires. Le prochain plan de transport aura lieu en 2020, nous espérons que la SNCB et les autorités communales pourront offrir plus de trains aux navetteurs.
La fiabilité est aussi importante, on ne compte plus les retards journaliers note Dimitri Stevens “navetteur”
L’accès à la gare
Les navetteurs sont souvent pointés du doigt pour les problèmes de parking. Il est vrai que chaque tubizien pourrait être à 10 minutes de la gare soit à pied, soit en vélo, soit en transport en commun. Mais pour cela, il faudrait que l’offre soit satisfaisante. Aucun parking vélo surveillé n’est prévu. Les navetteurs qui osent venir en vélo à la gare doivent d’abord combattre l’insécurité routière et prient chaque jour pour que leur vélo soit toujours présent à leur retour. Nous espérons que les réaménagements de la gare tiendront compte de cela. Pour les transports publics (tec), il faut que l’offre soit plus élargie. Il n’est pas normal que les Clabecquois, les Oisquercquois et les Saintois ne puissent pas compter sur des bus pour rejoindre le centre de Tubize.
L’accès des Personnes à mobilité réduite pourrait être risible si la situation n’était pas aussi grave. On ne sait pas s’il existe encore une personne vivante qui a pu voir l’escalator fonctionné. Il est tout à fait possible de créer une rampe d’accès en amont des quais qui pourrait permettre aux PMR, aux mamans avec des poussettes ou tout simplement à des personnes âgées d’accéder aux quais.
Tout ces points, nous continuerons à les mettre sur la table et bien après 2018.
Fin d’année 2016, nous étions alertés par des travailleurs de la SNCB que les négociations entre les autorités communales et la SNCB se déroulaient mal. En effet, les seules discussions portaient sur le parking de la gare et aucunement sur la fréquence ou sur les commodités.
Avec l’aide des navetteurs, nous avons commencé à mettre un plan de communication pour que la gare de Tubize devienne un enjeu pour les autorités communales et pour la SNCB. Il était urgent car le plan de transport 2017-2020 devait être annoncé au printemps.
Rapidement, nous apprenions la volonté du ministre Bellot de fermer les guichets de la gare. Marcel Cheron prit rapidement la balle au bond et interrogea le ministre au parlement.
Ces nouveaux horaires sont arrivés sur les bureaux de la SNCB qui sont en train de les examiner. Ca permettra aux autorités communales d’avoir une base de travail pour améliorer la fréquence des trains.
En 2018, nous continuerons notre combat pour l’avenir de la gare. Malgré, l’impression que nous avons que la gare est pour certains plutôt un frein qu’une possibilité de développement. Comme la justification des nouvelles zones bleues qui est mis sur le dos des navetteurs. On comprend qu’il faut un parking, mais les autorités communales doivent bien comprendre qu’ils sont en train de dégoûter les navetteurs. Qui iront ailleurs et qui aggraveront les problèmes de mobilité à Tubize.
On fêtait cette année un triste anniversaire, les 20 ans de la fermeture des forges de Clabecq. Fermeture qui a marqué toute la région. Mais vingt ans après, certains travailleurs n’ont toujours pas reçu leur indemnité.
En avril, les anciens travailleurs organisaient une conférence de presse pour annoncer un procès en novembre 2017.
Suite à leur combat, ils ont su faire parler de leur situation. L’audience est fixée au 7 novembre avec un réel espoir d’enfin voir ce dossier clôturé.
En 2018, Ecolo suivra ce dossier. Nous espérons que même si le tribunal donne raison à l’Etat que le gouvernement fédéral puisse laisser cet argent aux travailleurs.
Cette année aura été marquée par la menace de fermeture de l’hôpital de Tubize.
Fin 2016, on apprenait que Jolimont souhaitait transformer l’hôpital de Tubize en hôpital de jour, et de garder les consultations et un service d’urgence classique sans SMUR (Service Mobile d’urgence et de réanimation). Ce fût un choc pour toute la population ainsi que pour les autorités communales.
Rapidement, Ecolo demande une réunion avec tous les acteurs de la santé à Tubize. Ces réunions permettent de se rendre compte de la difficulté de collaborer avec la direction de Jolimont. Ils agissent sans concertation, en mettant en péril la santé des tubiziens.
Rapidement on se rend compte que suite à la 6ème réforme de l’état, c’est le ministre Wallon qui devient responsable de la planification hospitalière. Le ministre Prévôt (CDH) a signé l’accord des transferts des lits à Nivelles.
Malgré que certains crient victoire, Ecolo continuera à suivre ce dossier car la réforme des hôpitaux aura lieu cette année. Nous serons attentifs à l’impact que cela aura à Tubize.
Au début des années 80, avec le 2nd choc pétrolier, la crise s’installe. Un phénomène jusqu’alors marginal et ponctuel s’amplifie démesurément : le chômage, qui a pour conséquence directe l’exclusion sociale d’un grand nombre de personnes. C’est pour apporter une réponse à ces difficultés que les premières initiatives Actions Intégrées de Développement (AID) voient le jour, en 1985, portées par la démarche associative de personnes du MOC …
Interrogé, Jacques Detienne, se rappelle: “Il a fallu un nombre incroyable de réunions pour mettre tous les acteurs d’accord pour créer cette A.I.D. Une des questions, pas la moindre, était de trouver des locaux pour implanter l’activité de l’A.I.D. Je connaissais un des curateurs de la Faillite de Fabelta qui a permis la mise à la disposition précaire de l’ancien dispensaire de Fabelta. C’est à cet endroit que l’activité a commencé. Activité de formation des stagiaires et activité professionnelle du travail du bois.”
Les locaux, laissés à l’abandon lors de la faillite devaient être réhabilité, ce qui est fait. Malheureusement,il faut quitter ces locaux et recommencer la mise en état d’un hall de l’autre côté de la rue de Bruxelles.
Cet atelier de formation et d’insertion est agréé et subventionné par la région wallonne. Il entre ainsi dans une politique régionale wallonne d’insertion socioprofessionnelle. La question de locaux définitifs se pose et une opportunité est saisie: Une firme de vente en gros de denrées dites coloniales se ferme et ses locaux sont mis en vente au boulevard G.Deryck . Ce bâtiment est acheté et transformé en ateliers et salles de cours.
Le travail du bois
La formation et l’activité professionnelle est le travail du bois. L’A.I.D. propose aux écoles la construction de modules de psychomotricité. Elle met en vente des compostières avec l’aide de la commune de Tubize. Celle-ci, solidaire, commande à l’A.I.D. l’équipement des plaines de jeux et de pistes de skateboard.
La rénovation du bâtiment, dans une perspective d’isolation et de respect de l’environnement prend une nouvelle place importante de l’activité. En collaboration avec l’école de promotion sociale de vie féminine des formations d’auxiliaires familiales polyvalentes sont organisées. Ces formations sont décentralisées dans différents lieux de la province du Brabant Wallon. Une nouvelle formation de “valoriste” est développée. Il s’agit de former à la conception de produits divers en partant de matériaux et d’objets de réemplois. Il s’agit également de préparer la création de ressourceries, comptoirs de vente, de distribution d’objets revalorisés.
On comprendra que l’entreprise d’économie sociale “A.I.D.” s’adapte aux évolutions de la société, en mettant l’accent sur la réinsertion sociale et professionnelle des stagiaires, sur leur participation, mais aussi aux préoccupations environnementales, celles de l’isolation thermique des bâtiments et du recyclage des matériaux ainsi que les objectifs d’économie d’énergie.
Un projet réussi et l’avenir en point de mire
L’agrément, par la région wallonne, de cette entreprise d’économie sociale impose, malgré ses innovations constantes, le respect des objectifs cadrés par le pouvoir politique. Elle permet la formation d’un bon nombre de stagiaires grâce à l’encadrement de moniteurs qualifiés. Elle atteint pour les stagiaires un taux de réinsertion important.
Cette entreprise était, jusqu’à présent, installée boulevard G Deryck et s’installe maintenant, avec le rappel sur la zone d’activité économique au nord du site de l’ancien Fabelta. Une entrée sur la rue de Bruxelles sera prochainement ouverte, rendant le site plus accessible et plus visible. Ce même site va accueillir la Ressourcerie Brabançonne qui permettra de vendre les produits recyclés.